Étiquette : Changer d’état

Guérir c’est accepter de changer

Guérir c’est changer. Changer c’est laisser derrière soi le connu, renoncer à tout ce qu’on est … pense être, ce à quoi on s’identifie.

L’inconnu n’est pas une partie, c’est un tout. Changer impacte tout en soi. Autrement on appelle ça l’évolution. L’évolution m’a mené à la-mal-a-dit, mais guérir c’est changer, car évoluer c’est continuer avec le mal qui dit, qui crie. La vie avance et je ne peux pas revenir en arrière. L’évolution ne peut pas aller en marche arrière. Le mal est un cri de vie, il me montre la voie.

Seulement pour trouver mon chemin de joie de vie de lumière, je dois laisser le terreau de la maladie et la suivre elle, ce qu’elle me montre.

Je dois reprendre au début : mes besoins, mon identité, mes significations de valeur… Reprendre la feuille blanche et retourner à moi, à l’être que je suis. L’inconnu est un chemin total, nécessite d’être et pas de faire.

Changer c’est l’inconnu, la guérison est inconnue. Laisser l’inconnu émerger ouvre à ce qu’il contient : la guérison. L’inconnu est mon ami, mon avenir, tout autant que je noie mon ancien moi.  Je ne peux pas connaître l’inconnu sans lâcher le connu. Un changement profond opère. L’inconnu est non connu, pourtant comment le faire puisque je ne le connais pas. Essayer trente-six techniques ou méthodes ne mène pas loin.

Ressenti : le ressenti est la voie de la guérison, le ressenti Inconnu. M’ouvrir à un ressenti inconnu, nouveau. Le suivre, persévérer pour inscrire dans le subconscient.

Le pouvoir de la physiologie pour changer d’état

(inspiré de Tony Robbins « pouvoir illimité » page 200 et suivantes)

 » Toute conduite humaine est le résultat de l’état dans lequel on se trouve. »

Dès qu’on adopte une attitude physiologique dynamique, on se met aussitôt dans un état identique.  Changez de physiologie et vous changerez d’état.

Physiologie et représentation interne sont étroitement liées. Si vous modifiez l’un des éléments vous modifiez automatiquement l’autre.  L’action sur la physiologie est un outil puissant du contrôle de l’esprit.  Quand votre physiologie s’effondre, l’énergie positive de votre état s’effondre également et inversement.

La physiologie est le levier du changement émotionnel.  Il est impossible d’éprouver une émotion sans que s’opère une transformation physiologique correspondante. De même il est impossible d’opérer un changement physiologique sans que se produise un changement d’état correspondant.

Il y a deux façons de changer d’État : soit en modifiant ses représentations internes, soit en modifiant sa physiologie : Changer de façon de respirer, de posture, d’expression, de gestes, etc.

– Représentation mentale vers état physiologique : Si vous vous dites que vous êtes fatigué, alors vous constituez la représentation interne qui vous maintient physiologiquement fatigué. Et inversement parfois on motive ses ressources nécessaires pour être en forme, et le corps répond.

Il en est de même dans l’autre sens, celui de la physiologie vers l’état mental.

– Physiologie vers mental : Si vous mettez votre physiologie dans les conditions où elle se trouve quand vous vous sentez fort cela modifiera vos représentations internes, et ce que vous ressentirez à ce moment-là.

Il n’est pas nécessaire de connaître les images qu’un être déprimé forme dans son esprit. Modifiez sa physiologie et vous modifierez son état.

Exemple pour tout état bas :  Tenez-vous droit, rejetez les épaules en arrière, respirez profondément et levez le regard droit vers le haut et formez un sourire avec vos lèvres. Dans cette position vous ne pouvez pas être triste, fade, déprimé. Votre esprit reçoit de votre corps un message lui ordonnant d’être en forme est en éveil et il le devient.

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Pour un Objectif donné (spécifique) ou pour aider une personne triste / déprimée à sortir de son état :

1  – questions

Questions sur la physiologie :
dans un état « fort »
comment vous tiendrez-vous?
comment parleriez-vous?
comment respireriez-vous?
quelle serait l’expression de votre visage?
Notez les modalités et sous-modalités : quelles seraient les sensations, les couleurs, les sons ? (à adapter en fonction du VAKOG de la personne)
Notez-les réponses.

Questions sur les Représentations mentales :  dans un état « fort »
à quoi penseriez-vous ?
comment vous structurez votre journée ?
vos actions ?
croyez-vous en vous ?
Notez les réponses.

Ces réponses permettent déjà une première dissociation de l »état déprimé. S’il le faut, faites faire une double dissociation du genre  » si vous voyez « (prénom) » de l’extérieur quand « (prénom) » est en pleine forme et heureux… » puis posez les questions.

 

2 -Recadrage

Mettez la personne dans l’état physiologique et mental dans lequel elle serait sur elle avait atteint l’objectif.
Note : pour une personne qui est déprimée, la faire retourner à un état non-déprimé est une chose, mais essayez d’apporter un « plus » dans le nouvel état.

A partir des réponses données précédemment :
associez oralement l’objectif fixé et, de façon dynamique, debout et en avançant en marchant vers l’avant (vers l’objectif) :
– Faites prendre l’état physiologique décrit en état fort
– Associez les représentations mentales décrites en état fort
Vérifiez si la personne se sent mieux
+ on peut associer des ancrages.

Dans les cas de forte dépression, on ne cherchera pas un résultat terminé lors de la première séance, mais on demandera à la personne de pratiquer une marche tous les jours jusqu’à la prochaine séance.

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