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Out of the Box

Je suis déjà « mort ». « mort » et « vivant » à la fois.

L’aspect Yang et « vivant » de mon existence est celle du Ciel Postérieur, celle liée à la matière.

L’aspect Yin est la face « mort », liée au Ciel Antérieur, à l’immatérialité.

Je suis les deux à la fois, je ne suis pas seulement dans le vivant des humains.

Si j’oublie l’aspect antérieur, Yin, de mon existence, il me manquera quelque chose dans ma vie. Quelque chose qui me lie à quelque chose de plus grand que mon existence alimentaire, la part spirituelle c’est à dire ce qui donne du sens à ce que je fais.

Dans une passion, un hobby, on cherche et donne du sens à ce qu’on fait. On trouve une nourriture interne à une activité qui est pourtant extérieure. Et quand on est expert, on transmet, et quand on expert, on passe à autre chose. Demandez aux artistes accomplis quels sont leurs centres d’intérêt, ils vous répondront souvent qu’ils aiment tel autre loisir, passion, métier…

Pour exercer une activité qui nous fait plaisir dans les tripes, on mobilise le mouvement Yang celui qui monte, dans l’activité en elle-même, pour nourrir le mouvement Yin qui descend en soi. C’est une respiration, un mouvement intégré.

Nous ne sommes pas séparés de la Vie en nous, du fonctionnement de notre corps, nous sommes ce fonctionnement, c’est une intrication permanente et globale.

Notre éducation, et l’école, ne nous sensibilise pas à notre corporalité, et le sport ne s’enseigne pas de cette manière à l’école, ou si peu, on y enseigne des techniques.

 

Le diagnostic culpabilité et responsabilité

Certaines personnes sont très enthousiastes à l’idée d’un diagnostic, car elles y voient une explication claire de la façon dont leur vie s’est déroulée. Elles peuvent y voir une déstigmatisation, voire une sorte de statut. D’autres l’utilisent comme un moyen de se soustraire à leurs responsabilités et à leur obligation de rendre des comptes. Après tout, si je peux attribuer mon comportement à un diagnostic, je suis tiré d’affaire.

Un autre risque est qu’une fois étiqueté, on en vienne à penser que l’on est incapable de changer parce que « les substances chimiques de notre cerveau sont toutes mauvaises ».

Réflexion du Dimanche 21 Janvier 2024

L’épigénétique
Tous les gènes du corps sont identiques, c’est leur expression qui s’active ou pas.
L’expression d’un gène est modifiée par
La possibilité héritée
Les émotions, que ce soit trauma soudain ou long
L’alimentation (microbiome)
L’environnement

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La psychothérapie humaniste montre que les méthodes psycho-corporelles peuvent agir sur
– des troubles émotionnels
– les comportements alimentaires
– les comportements sociaux

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il y a donc une intelligence psycho-corporelle, activée ou non.

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L’épigénétique explique et rationalise, les techniques psycho-corporelles activent et désactivent.

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Je pense qu’une thérapie qui agit seulement sur la psychée n’est pas suffisante. je pense qu’une thérapie qui agit seulement sur le corps n’est pas suffisante.

On montre par exemple que les traitements chimiques contre l’obésité ne sont pas efficaces pour ôter le principe métabolique qui mène à l’obésité, car les cellules gardent en mémoire leur fonctionnement premier. La médication n’est donc pas une solution, ce n’est qu’un sparadrap, avec la contrepartie des effets indésirables.

Si l’obésité est une anomalie du métabolisme (de l’eau). la possibilité est intrinsèque et normale. Elle est activée dans certaines situations au mauvais endroit. Sous l’effet de l’alimentation, du stress, d’un trauma.

Mais il semble que n’importe quel résultat ne soit pas activé sous l’effet de n’importe que facteur. Par exemple, un stress peut induire une digestion altérée menant à l’obésité, mais si l’alimentation est correcte, il n’y aura peut-être pas d’obésité ? L’obésité n’étant qu’un des résultats possibles, c’est la digestion altérée que je peux pointer.

Donc, la digestion est mauvaise suite à un stress traumatique. Le résultat n’est qu’une expression, par exemple si l’alimentation est « mauvaise ». Mais l’obésité peut aussi survenir avec une alimentation normale dans laquelle le moindre écart est accumulé par le corps, mais pas éliminé. D’un point de vue symbolique, on peut considérer que la personne garde tout le mauvais. Le gros intestin ne fait pas son travail d’élimination.

Si j’agis sur le traumatisme, est-ce qu’automatiquement l’obésité va disparaitre ? Il faut agir sur le fonctionnement du gros intestin, puisque c’est lui qui dysfonctionne.

Il y a une relation : trauma – gros intestin – obésité.

Ce qui est visible, c’est l’obésité, cependant ce n’est que le résultat.

Si j’agis sur le gros intestin, ok, il va mieux fonctionner. Pour autant, cela va-t-il résoudre le trauma ? Non. Et l’expression du trauma va peut-être (probablement) s’exprimer d’une autre manière. Soit dans un conflit entre le trauma et le métabolisme, soit dans l’expression du trauma d’une autre « manière corporelle ». Je pense que donner des rémède de naturopathie n’est pas suffisant.

Si j’agis sur le gros intestin, cela peut-il réduire le trauma ? Oui, car le corps a ses aspects mentaux. Agir sur le corps agit sur ses aspects mentaux. Ceci dit, cela ne va pas résoudre le trauma initial.

Une personne qui garde un équilibre de vie sain peut-elle accumuler des stress sans tomber malade ? Autrement dit, peut-on vivre sans conséquences négatives de traumatismes du moment qu’on vit sainement ? Je ne pense pas, car on rencontre parfois des personnes qui ont une vie très saine qui développent des maladies graves. Ce n’est donc pas une garantie.

Pour ces personnes, justement, l’aqui initial, le Qi hérité, est déterminant.

L’environnement : social, humain, pollution. C’est une intrusion. Si la personne ne s’y soustrait pas, ou ne peut pas, l’expression des gènes risque de réapparaitre. Dans ce cas, les techniques psycho-corporelles sont à effet limité dans le temps. La médecine chinoise est conseillée pour redonner peps et équilibre régulièrement. L’autre option sera la médication chimique, qui pose un sparadrap sur le malaise.

 

L’éveil n’est pas un truc d’illuminés

L’éveil n’est pas un truc d’illuminé. C’est un processus !

D’abord ne pas confondre avec la Révélation : « Tiens, c’est donc comme ça que ça marche », ou « Ah voilà j’ai compris ».

La révélation n’est pas de l’éveil ! La révélation, avec son effet surprise, est un éveil de la conscience, c’est une prise de conscience de quelque chose qui était sous-jacent, mais qui avait besoin d’émerger à la surface. C’est même plutôt la conscience qui s’est mise à la hauteur de ce qui est révélé !

Et puis, que fais-tu de la révélation ? Savoir c’est bien, et qu’en fais-tu ? comment tu appliques ta révélation dans ta vie « réelle » ? Que peux-tu en tirer ? Dans quel contexte tu la places ? Dans quel contexte tu ne veux pas la placer ? Que tires-tu du fait qu’elle (la révélation) arrive pile à ce moment ?

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L’éveil ne tombe pas du ciel ! C’est un processus !

L’éveil est comme une révélation au ralenti. L’éveil est un processus qui se fait sans qu’on le remarque vraiment. il est autonome de l’égo, au contraire. C’est plus que la connaissance, c’est quand on vit son art, ou plus précisément quand ce qu’on fait devient un art, singulier, profond, intuitif, personnel, nourrissant.

 

Being Aware, être en éveil, outil de coaching

Si je te demande combien de voitures rouges tu as croisé sur la route hier, saurais-tu répondre ?

– non, je ne sais pas

– tu en as croisé ?

– probablement oui, mais je n’ai pas porté attention aux voitures rouges

… c’est la même chose pour tout : si tu portes ton attention sur un aspect spécifique, il apparait.

 

Cette méthode peut être utilisée pour différentes situations, dans différents domaines.

Personne négative, dépressive, à qui rien ne réussi : Observe ce qui t’arrive dans la journée, qui correspond aux critères que nous aurons définis ensemble. Par exemple, dans la discussion, tu auras défini ce qu’est un évènement positif, ce à quoi ça correspond. Sois honnête dans ton observation.

Métier : pour t’améliorer dans ton métier, observe comment les principes de ton métier se retrouvent au fil du quotidien, ce que tu peux observer, en tirer, pour aller plus loin dans ton art, note les nouvelles questions que tu poseras à ton maitre.

 

Descendre en moi

L’hiver est là pour ça. Descendre. Décembre et les fêtes devraient servir à cela, au lieu de la frénésie. La frénésie serait bien placée, je pense, à la fin du printemps. Le Noël de Coca Cola pollue mon besoin d’intériorité dont j’ai besoin, en hiver.

C’est par la mise en terre des cendres du cycle de vie écoulé, qu’on appelle année, que le terreau dont sortiront les idées nouvelles au printemps sont ensemencées. La mort ensemence la Vie.

Réaliser par l’erreur. Quels ensaignements puis-je tirer de mes erreurs ? Le sang des idées. Les idées sont comme un sang, le sang fait sens. Les idées sont des images mentales, des concepts, le résultat des perceptions.

Le sang est produit par le Coeur, le sens aussi. Le sang est produit grâce à l’énergie de la digestion, après ingestion, mastication, transformation et extraction des nutriments de la nourriture.

Une activité nourrissante aboutit à la production de sens, tout comme l’activité de se nourrir d’aliments aboutit à la production de sang.

 

Hypersensibilité, hypersensibles, ou pas …

La sensibilité n’est pas une hypersensibilité !

La sensibilité, c’est la connexion aux sens : les sensations. La normalité de l’être humain comme de tout être vivant, c’est d’être connecté aux sens, c’est à dire au monde extérieur par l’intermédiaire des capteurs sensoriels.

Tout le monde est sensible, même les plus insensibles. Par exemple un insensible sera ébloui par le soleil, aura froid ou chaud.

Chaque sollicitation de nos sens consomme de l’énergie. Les sollicitations peuvent être traitées en fonction de la sensibilité des humains, et ensuite en fonction des particularismes.

Par exemple, l’être humain est à l’aise dans une certaine plage de température, mais une personne qui a grandit en Alsaka aura une sensibilité moindre au froid, et inversement pour une personne des pays tropicaux.

La sensibilité est connectée aux émotions, et donc aux hormones (plaisir, stress), et elle est intimement liée à notre sensation de bien-être. Je pense que quand les ascètes et méditants fuient leurs sensations pour ne pas devoir gérer les émotions, c’est déjà une fuite.

Une sensation peut générer un déséquilibre quand la sollicitation n’est plus dans le spectre de ce que la personne a appris à gérer. Par exemple, j’ai grandit dans un endroit très calme sans bruits, et j’ai développé une sensibilité accrue au bruit, non pas parce que le bruit était excessif, mais parce que ma plage d’acceptation au bruit est faible.

La sensibilité normale et l’émotivité normale
Une sensibilité normale génère des émotions qui sont normales, c’est à dire que les émotions sont traitées, et passent.

 

Capital sensibilité variable selon chaque-un
Tout d’abord, nous héritons de potentiels de sensibilité. Ce sont des neurones, certes. Mais sommes-nous des neurones ?  Nous sommes des Êtres, et cet héritage, c’est une énergie de Vie.

Ensuite notre éducation, le contexte c’est à dire l’environnement dans lequel nous grandissons, va nous permettre ou pas de développer notre sensibilité au monde.

Notre adolescence est souvent la période où la sensibilité est à fleur de peau. C’est l’âge de la rébellion. Pouvoir ou non la vivre, l’exprimer, est une donnée importante.

Par la suite, nous construisons nos quotidiens, et faisons face à des petites violences quotidiennes. C’est à cet âge disons entre 20 et 50 ans que nous sommes les plus actifs, mais aussi les plus inconscients de la portée de nos actes, ceux qui sont violents pour les autres. C’est l’âge durant lequel nous revêtons les rôles et responsabilités qui nous mènent à pratiquer des actes et des paroles violentes, par intérêt, par conviction, et par ce que nous pensons incontournable pour réaliser les objectifs, que ce soient les nôtres ou plus souvent ceux des autres, car ceux des autres justifient la violence qu’on inflige aux autres. J’appelle cela la trentaine arrogante. Nous manquons souvent de sensibilité à mesure que nos rôles prennent le dessus sur l’être.

 

Stratégies face à l’agression
La stratégie que met en place le cerveau est celle de la fuite. Face à toutes ces petites agressions, nous apprenons à nous fermer, à nous blinder, pour ne pas trop ressentir l’effroi, la peur, l’horreur.

La sensibilité réside dans l’Être
Car la sensibilité réside dans l’Être. D’ailleurs, aucune émotion ne touche les rôles que nous revêtons. Les émotions touchent l’Être. Une émotion n’est problématique que lorsqu’elle est en excès, lorsqu’elle domine. Alors la personne perd de sa lucidité, de discernement.

 

Hypersensibilité
C’est quand les sensations sont exacerbées. Quand tout touche. Par exemple le moindre bruit, ou la moindre agitation. Nous percevons le monde par nos sens, les sens donnent lieu à des émotions.

Hypersensibilité par excès ou par vide ?
On peut être hypersensible parce qu’on a grandit dans un contexte qui ne nous a pas préparé à des sollicitations de un ou plusieurs sens. Par exemple et comme je l’ai déjà mentionné plus haut, j’ai grandi dans un environnement très silencieux, et quand j’ai changé d’environnement à l’âge adulte, j’ai été « agressé » par le bruit « normal » de la vie en société. C’est ma capacité de traitement du bruit qui était faible.

Inversement, le bruit « excessif » et permanent stresse le sens de l’audition, va fatiguer la personne, réduire la qualité du sommeil, d’où irritabilité, mauvaise humeur. Dans ce cas, la capacité « normale » de traitement du bruit est dépassée, car même si nous avons une certaine plage de tolérance en fonction de notre capital initial, les limites sont dépassées.

DIFFÉRENTES HYPERSENSIBILITÉS

* La sensibilité normale face à un contexte d’agression.
Il est normal que la sensibilité normale soit mise à l’épreuve dans un contexte d’agression permanente.

Nous vivons dans un monde violent. La violence n’est pas seulement physique. La violence est de plus en plus psychologique, induite, et elle s’inscrit comme une normalité. Par déshumanisation, par dénigrement de la recherche de sens, par démission de l’aspect humain de la vie en société (comme si nous étions une société de robots). Et aussi par la violence des jugements permanents qui ont envahi les coeurs par les médias et réseaux associaux.

Par conséquent, une personne « normalement sensible » peut se sentir hypersensible, quand les agressions sont permanentes. C’est alors le contexte qui est excessif, la personne n’est pas hypersensible mais les émotions peuvent finir par s’emballer.

 

* La sensibilité exacerbée par déficit de capacité d’accueil

Avoir grandit dans un environnement silencieux peut générer des troubles anxieux, de la fatigue, un mauvais sommeil, des migraines, de l’irritabilité, c’est à dire à fleur de peau. Ainsi, une personne anxieuse va se croire hypersensible à la compagnie de certaines personnes. Ou encore, on peut qualifier une personne de mauvais caractère, car elle ne se laisse rien dire, elle ne peut rien entendre.

On peut décliner ainsi nos hypersensibilités par déficiences initiales sur tous les sens, évidemment.

Pour y remédier, on peut axer la thérapie sur un renforcement des énergies qui ont un capital non développé;  Attention, on peut penser que le capital initial de la personne est faible, alors que la personne a seulement non-développé son capital d’acceptabilité au son, et en conséquence aux autres aspects de l’élément correspondant.

* Hypersensibilité « vraie » par déficit d’énergie
Enfin, en effet, on peut souffrir d’hypersensibilité « vraie » par déficit, par vide. L’hypersensibilité se traduit alors par une hyper-émotivité générale, tous les sens sont touchés, et la personne souffre beaucoup, on se dit « écorché vif » c’est à dire qu’aucune peau ne protège ni ne filtre le contact avec l’extérieur.

Traumatisme d’hypersensibilité
A partir de là, si la situation perdure et se répète, peut se mettre en place un traumatisme. L’émotivité se généralise et s’inscrit dans le présent de la personne. Ainsi, même quand la personne est en sécurité, elle vit le trauma dans le présent. Il n’y a alors plus de sécurité possible, la personne est constamment en état d’hyper-émotivité.

L’hypersensibilité s’inscrit dans les croyances
De partout, les psy et thérapeutes nous parlent d’hypersensibilité à tout va. Nous serions tous des hypersensibles pathologiques. C’est traumatisant en soi ! S’inscrivent alors les croyances « je suis hypersensible » qui nous dispensent de ce que nous faisions avant de savoir et d’adopter ce concept d’hypersensibilité et de nous y identifier : relativiser, recontextualiser, pour redescendre de l’émotivité. Ainsi on y reste en permanence ! Et une émotivité normale se transforme en émotivité permanente par la simple croyance. Attention, je ne prétends pas que ces personnes ne sont pas hypersensibles, mais je pense que la croyance en est le moteur principal !

Les relations avec ces personnes sont très compliquées, ce qui va ajouter à leur conviction qu’elles sont hypersensibles, que personne ne peut les comprendre.

 

Hypersensibilité et maladies internes

Une hypersensibilité, de quelque nature qu’elle soit, crée des déséquilibres émotionnels. Et tout déséquilibre émotionnel non traité finit par créer la maladie interne. On va traiter les émotions, mais si on ne traite par la sur-sollicitation, on ne va faire que poser un sparadrap sur l’émotion, elle ne sera pas sensible, mais la sur-sollicitation initiale sera toujours présente. Les plantes ou les médicaments chimiques pour calmer l’état intérieur sont importantes, mais elles ne préviennent pas des dommages profonds.

 

Nos Sens sont liés à nos facettes spirituelles

Notamment, le sens de la relation au monde extérieur qui est directement lié à la tristesse

 

Nous vivons dans un monde violent.

Nous vivons dans un monde violent. La violence n’est pas seulement physique. La violence est de plus en plus psychologique. Elle s’inscrit comme une normalité dans notre société. Elle commence par la déshumanisation des services publics, à commencer par celle de l’hôpital. A plus petite échelle, mais permanente, ce sont les transports en commun crados, les incivilités institutionnalisées, les formalités toujours plus complexes, la dématérialisation, la gouvernance par décret, le mépris des dirigeants à l’égard des personnes, l’éloignement de la gouvernance du terrain … etc… tout ce qui enlève du lien, tout ce qui catégorise, tout ce qui sectorise est instrument d’une violence sourde, inconsciente de la part des malfaiteurs, car ils pensent sincèrement faire le bien

Violence par absence de sens. La religion de la science dure nous dit non seulement que ce qui n’est pas prouvé scientifiquement n’existe pas, mais elle raille toute forme de sens. Nous n’avons presque plus le droit de donner un sens à ce que nous faisons, à nos vies, et parler de vie spirituelle (donner un sens profond) est de plus en plus mal vu, bientôt la spiritualité sera classée comme mouvement sectaire. Ces assimilations abusives sont une autre violence. Au passage, comme aucun scientifique n’a jamais pu trouver une pensée dans un cerveau, la pensée n’existe donc pas … ni l’idée, ni les émotions, ni les sentiments, ni le deuil ni l’affection, tout ça n’existe pas, nous sommes des machines, selon ces gens qui, selon mon avis, veulent tout expliquer selon leur manière de procéder, mais peut-être est-il des domaines où la science doit savoir s’arrêter ? …

Mais c’est aussi une société où le vivre ensemble est pauvre. L’aspect humain du fonctionnement de la société est laissée à des associations, ce qui dénote déjà une démission des dirigeants. Mais en plus ces mêmes dirigeants en réduisent fortement les subventions. Les institutions qui ont le plus besoin d’humain, l’hôpital, les maisons de retraite et le soutien psychologique, sont même des endroits d’une froideur extrême.

La violence « induite », petite mais permanente, est aussi celle qu’on s’impose à soi. A chaque fois qu’on juge quelqu’un, ce n’est pas d’abord la personne qu’on maljuge qui est touchée, mais soi. Les pensées négatives génèrent des substances inflammatoires qui sont néfastes pour notre système immunitaire, cardio-vasculaire, pour notre moral en général. A chaque fois qu’on regarde le JT, on s’inflige de la violence, puisqu’on peut très bien prendre connaissance de ce qui se passe dans le monde sans JT, et que l’émotionnel sanglant n’est pas une information, mais une violence.

Le fait de dire « ailleurs, c’est pire » n’enlève rien à la souffrance qui est induite ici, chez nous, dans nos coeurs, et dans nos corps.

Liberté – 13 Janvier 2024

A mesure que je développe le lâcher prise, vient un sentiment de liberté.

Je viens de laisser aller deux idées. Je pense que nos projets, nos activités, nos relations, sont des idées : idées du monde, idées de chaque monde.

Je viens de lâcher le monde du bénévolat en maison de retraite. Ce n’était pas si difficile. Du moment que je laisse de côté l’attente supposée des autres, du moment que je suis mes valeurs, du moment que je laisse derrière moi la culpabilité.
Ensaignement : poursuivre le but initial. Initialement, je voulais donner de mon temps à noël, pour tenir compagnie à des personnes isolées. En m’embarquant dans une discussion sur les visites régulières, je sortais du cadre initial. Ce qui n’est pas mauvais, car souvent on arrive à un endroit qui n’est pas du tout attendu. Mais ici, non, je n’ai pas envie de m’embarquer dans cette aventure.

Je viens de lâcher une relation trop compliquée devenue toxique à force de revenir toujours et encore sur les « il faut ». Ca fait du bien. Mais j’ai attendu trop longtemps … ou plutôt, il m’a fallu aller aussi loin que ça pour enfin lâcher cette relation. Oui, il est important de faire des efforts, d’être dans la bienveillance, mais passé un stade, il faut poser les limites. C’est ce que j’ai fait, en reculant pour l’avenir les dites limites.
Ensaignement : je suis capable d’énormément réduire les fractures dans une relation, c’est mon capital, je l’ai fait plusieurs fois, ce n’est plus à « prouver », et je n’ai rien à prouver, d’ailleurs. Maintenant, je dois également me fier un peu plus à ce qui se passe, et réagir plus promptement. Une personne blessée ok, mais je ne suis pas là pour être un punching ball. Je me rends également compte que l’on peut être, et c’est mon cas aussi, parfois dans un état de sagesse, une façon distanciée de considérer ce qui survient, et parfois ensuite se laisser embarquer dans des états émotifs excessifs. J’espère seulement ne pas être aussi émotif, aussi excessif. Je ne pense pas, je pense que je réagis ensuite avec sagesse, pour revenir à un état plus posé. Ensuite, je remarque que j’ai plus grande perméabilité au travail que dans ma vie privée. J’ai aussi besoin de rencontrer une femme qui est mature dans sa relation au monde.

Le monde, les mondes : Chaque relation est un monde, avec les images de l’autre, la constitution d’un nous, les phéromones, les regards, les distances, une manière unique de communiquer, chaque relation est unique et tous ses détails constituent un « monde », et chaque-un la vit à sa manière, il y a autant de mondes que de personnes. Et chaque monde est unique pour chaque personne : la carte n’est pas le territoire.

Le monde, les mondes : Chaque activité est un monde, avec son histoire, ses difficultés, ses talents, ses connexions, et aucun boulanger n’exerce son art comme nul autre, aucun lecteur de romans ne vit les histoires comme nul autre. Mille détails accompagnent chaque-une de nos activités à chaque moment. Et chaque monde est unique pour chaque personne : la carte n’est par le territoire.

La carte n’est pas le territoire, et je veux parcourir les territoires de mes mondes, les explorer, pour aller vers moi, car mon Être s’y trouve, dans ces paysages et recoins inexplorés. C’est perte de temps que de vouloir adopter la carte d’un territoire qui n’est pas le mien, car je ne m’y trouverai pas.

Aller à la rencontre de soi, du soi que je ne connais pas. Il n’est pas dans mon passé, il n’est pas dans mon avenir. Il est là, devant moi, ici et maintenant, portant le passé et poussé par le vent de l’avenir.

Namasté

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