Catégorie : Méditation&Spiritualité (Page 8 of 52)

Hypersensibilité, hypersensibles, ou pas …

La sensibilité n’est pas une hypersensibilité !

La sensibilité, c’est la connexion aux sens : les sensations. La normalité de l’être humain comme de tout être vivant, c’est d’être connecté aux sens, c’est à dire au monde extérieur par l’intermédiaire des capteurs sensoriels.

Tout le monde est sensible, même les plus insensibles. Par exemple un insensible sera ébloui par le soleil, aura froid ou chaud.

Chaque sollicitation de nos sens consomme de l’énergie. Les sollicitations peuvent être traitées en fonction de la sensibilité des humains, et ensuite en fonction des particularismes.

Par exemple, l’être humain est à l’aise dans une certaine plage de température, mais une personne qui a grandit en Alsaka aura une sensibilité moindre au froid, et inversement pour une personne des pays tropicaux.

La sensibilité est connectée aux émotions, et donc aux hormones (plaisir, stress), et elle est intimement liée à notre sensation de bien-être. Je pense que quand les ascètes et méditants fuient leurs sensations pour ne pas devoir gérer les émotions, c’est déjà une fuite.

Une sensation peut générer un déséquilibre quand la sollicitation n’est plus dans le spectre de ce que la personne a appris à gérer. Par exemple, j’ai grandit dans un endroit très calme sans bruits, et j’ai développé une sensibilité accrue au bruit, non pas parce que le bruit était excessif, mais parce que ma plage d’acceptation au bruit est faible.

La sensibilité normale et l’émotivité normale
Une sensibilité normale génère des émotions qui sont normales, c’est à dire que les émotions sont traitées, et passent.

 

Capital sensibilité variable selon chaque-un
Tout d’abord, nous héritons de potentiels de sensibilité. Ce sont des neurones, certes. Mais sommes-nous des neurones ?  Nous sommes des Êtres, et cet héritage, c’est une énergie de Vie.

Ensuite notre éducation, le contexte c’est à dire l’environnement dans lequel nous grandissons, va nous permettre ou pas de développer notre sensibilité au monde.

Notre adolescence est souvent la période où la sensibilité est à fleur de peau. C’est l’âge de la rébellion. Pouvoir ou non la vivre, l’exprimer, est une donnée importante.

Par la suite, nous construisons nos quotidiens, et faisons face à des petites violences quotidiennes. C’est à cet âge disons entre 20 et 50 ans que nous sommes les plus actifs, mais aussi les plus inconscients de la portée de nos actes, ceux qui sont violents pour les autres. C’est l’âge durant lequel nous revêtons les rôles et responsabilités qui nous mènent à pratiquer des actes et des paroles violentes, par intérêt, par conviction, et par ce que nous pensons incontournable pour réaliser les objectifs, que ce soient les nôtres ou plus souvent ceux des autres, car ceux des autres justifient la violence qu’on inflige aux autres. J’appelle cela la trentaine arrogante. Nous manquons souvent de sensibilité à mesure que nos rôles prennent le dessus sur l’être.

 

Stratégies face à l’agression
La stratégie que met en place le cerveau est celle de la fuite. Face à toutes ces petites agressions, nous apprenons à nous fermer, à nous blinder, pour ne pas trop ressentir l’effroi, la peur, l’horreur.

La sensibilité réside dans l’Être
Car la sensibilité réside dans l’Être. D’ailleurs, aucune émotion ne touche les rôles que nous revêtons. Les émotions touchent l’Être. Une émotion n’est problématique que lorsqu’elle est en excès, lorsqu’elle domine. Alors la personne perd de sa lucidité, de discernement.

 

Hypersensibilité
C’est quand les sensations sont exacerbées. Quand tout touche. Par exemple le moindre bruit, ou la moindre agitation. Nous percevons le monde par nos sens, les sens donnent lieu à des émotions.

Hypersensibilité par excès ou par vide ?
On peut être hypersensible parce qu’on a grandit dans un contexte qui ne nous a pas préparé à des sollicitations de un ou plusieurs sens. Par exemple et comme je l’ai déjà mentionné plus haut, j’ai grandi dans un environnement très silencieux, et quand j’ai changé d’environnement à l’âge adulte, j’ai été « agressé » par le bruit « normal » de la vie en société. C’est ma capacité de traitement du bruit qui était faible.

Inversement, le bruit « excessif » et permanent stresse le sens de l’audition, va fatiguer la personne, réduire la qualité du sommeil, d’où irritabilité, mauvaise humeur. Dans ce cas, la capacité « normale » de traitement du bruit est dépassée, car même si nous avons une certaine plage de tolérance en fonction de notre capital initial, les limites sont dépassées.

DIFFÉRENTES HYPERSENSIBILITÉS

* La sensibilité normale face à un contexte d’agression.
Il est normal que la sensibilité normale soit mise à l’épreuve dans un contexte d’agression permanente.

Nous vivons dans un monde violent. La violence n’est pas seulement physique. La violence est de plus en plus psychologique, induite, et elle s’inscrit comme une normalité. Par déshumanisation, par dénigrement de la recherche de sens, par démission de l’aspect humain de la vie en société (comme si nous étions une société de robots). Et aussi par la violence des jugements permanents qui ont envahi les coeurs par les médias et réseaux associaux.

Par conséquent, une personne « normalement sensible » peut se sentir hypersensible, quand les agressions sont permanentes. C’est alors le contexte qui est excessif, la personne n’est pas hypersensible mais les émotions peuvent finir par s’emballer.

 

* La sensibilité exacerbée par déficit de capacité d’accueil

Avoir grandit dans un environnement silencieux peut générer des troubles anxieux, de la fatigue, un mauvais sommeil, des migraines, de l’irritabilité, c’est à dire à fleur de peau. Ainsi, une personne anxieuse va se croire hypersensible à la compagnie de certaines personnes. Ou encore, on peut qualifier une personne de mauvais caractère, car elle ne se laisse rien dire, elle ne peut rien entendre.

On peut décliner ainsi nos hypersensibilités par déficiences initiales sur tous les sens, évidemment.

Pour y remédier, on peut axer la thérapie sur un renforcement des énergies qui ont un capital non développé;  Attention, on peut penser que le capital initial de la personne est faible, alors que la personne a seulement non-développé son capital d’acceptabilité au son, et en conséquence aux autres aspects de l’élément correspondant.

* Hypersensibilité « vraie » par déficit d’énergie
Enfin, en effet, on peut souffrir d’hypersensibilité « vraie » par déficit, par vide. L’hypersensibilité se traduit alors par une hyper-émotivité générale, tous les sens sont touchés, et la personne souffre beaucoup, on se dit « écorché vif » c’est à dire qu’aucune peau ne protège ni ne filtre le contact avec l’extérieur.

Traumatisme d’hypersensibilité
A partir de là, si la situation perdure et se répète, peut se mettre en place un traumatisme. L’émotivité se généralise et s’inscrit dans le présent de la personne. Ainsi, même quand la personne est en sécurité, elle vit le trauma dans le présent. Il n’y a alors plus de sécurité possible, la personne est constamment en état d’hyper-émotivité.

L’hypersensibilité s’inscrit dans les croyances
De partout, les psy et thérapeutes nous parlent d’hypersensibilité à tout va. Nous serions tous des hypersensibles pathologiques. C’est traumatisant en soi ! S’inscrivent alors les croyances « je suis hypersensible » qui nous dispensent de ce que nous faisions avant de savoir et d’adopter ce concept d’hypersensibilité et de nous y identifier : relativiser, recontextualiser, pour redescendre de l’émotivité. Ainsi on y reste en permanence ! Et une émotivité normale se transforme en émotivité permanente par la simple croyance. Attention, je ne prétends pas que ces personnes ne sont pas hypersensibles, mais je pense que la croyance en est le moteur principal !

Les relations avec ces personnes sont très compliquées, ce qui va ajouter à leur conviction qu’elles sont hypersensibles, que personne ne peut les comprendre.

 

Hypersensibilité et maladies internes

Une hypersensibilité, de quelque nature qu’elle soit, crée des déséquilibres émotionnels. Et tout déséquilibre émotionnel non traité finit par créer la maladie interne. On va traiter les émotions, mais si on ne traite par la sur-sollicitation, on ne va faire que poser un sparadrap sur l’émotion, elle ne sera pas sensible, mais la sur-sollicitation initiale sera toujours présente. Les plantes ou les médicaments chimiques pour calmer l’état intérieur sont importantes, mais elles ne préviennent pas des dommages profonds.

 

Nos Sens sont liés à nos facettes spirituelles

Notamment, le sens de la relation au monde extérieur qui est directement lié à la tristesse

 

Nous vivons dans un monde violent.

Nous vivons dans un monde violent. La violence n’est pas seulement physique. La violence est de plus en plus psychologique. Elle s’inscrit comme une normalité dans notre société. Elle commence par la déshumanisation des services publics, à commencer par celle de l’hôpital. A plus petite échelle, mais permanente, ce sont les transports en commun crados, les incivilités institutionnalisées, les formalités toujours plus complexes, la dématérialisation, la gouvernance par décret, le mépris des dirigeants à l’égard des personnes, l’éloignement de la gouvernance du terrain … etc… tout ce qui enlève du lien, tout ce qui catégorise, tout ce qui sectorise est instrument d’une violence sourde, inconsciente de la part des malfaiteurs, car ils pensent sincèrement faire le bien

Violence par absence de sens. La religion de la science dure nous dit non seulement que ce qui n’est pas prouvé scientifiquement n’existe pas, mais elle raille toute forme de sens. Nous n’avons presque plus le droit de donner un sens à ce que nous faisons, à nos vies, et parler de vie spirituelle (donner un sens profond) est de plus en plus mal vu, bientôt la spiritualité sera classée comme mouvement sectaire. Ces assimilations abusives sont une autre violence. Au passage, comme aucun scientifique n’a jamais pu trouver une pensée dans un cerveau, la pensée n’existe donc pas … ni l’idée, ni les émotions, ni les sentiments, ni le deuil ni l’affection, tout ça n’existe pas, nous sommes des machines, selon ces gens qui, selon mon avis, veulent tout expliquer selon leur manière de procéder, mais peut-être est-il des domaines où la science doit savoir s’arrêter ? …

Mais c’est aussi une société où le vivre ensemble est pauvre. L’aspect humain du fonctionnement de la société est laissée à des associations, ce qui dénote déjà une démission des dirigeants. Mais en plus ces mêmes dirigeants en réduisent fortement les subventions. Les institutions qui ont le plus besoin d’humain, l’hôpital, les maisons de retraite et le soutien psychologique, sont même des endroits d’une froideur extrême.

La violence « induite », petite mais permanente, est aussi celle qu’on s’impose à soi. A chaque fois qu’on juge quelqu’un, ce n’est pas d’abord la personne qu’on maljuge qui est touchée, mais soi. Les pensées négatives génèrent des substances inflammatoires qui sont néfastes pour notre système immunitaire, cardio-vasculaire, pour notre moral en général. A chaque fois qu’on regarde le JT, on s’inflige de la violence, puisqu’on peut très bien prendre connaissance de ce qui se passe dans le monde sans JT, et que l’émotionnel sanglant n’est pas une information, mais une violence.

Le fait de dire « ailleurs, c’est pire » n’enlève rien à la souffrance qui est induite ici, chez nous, dans nos coeurs, et dans nos corps.

Liberté – 13 Janvier 2024

A mesure que je développe le lâcher prise, vient un sentiment de liberté.

Je viens de laisser aller deux idées. Je pense que nos projets, nos activités, nos relations, sont des idées : idées du monde, idées de chaque monde.

Je viens de lâcher le monde du bénévolat en maison de retraite. Ce n’était pas si difficile. Du moment que je laisse de côté l’attente supposée des autres, du moment que je suis mes valeurs, du moment que je laisse derrière moi la culpabilité.
Ensaignement : poursuivre le but initial. Initialement, je voulais donner de mon temps à noël, pour tenir compagnie à des personnes isolées. En m’embarquant dans une discussion sur les visites régulières, je sortais du cadre initial. Ce qui n’est pas mauvais, car souvent on arrive à un endroit qui n’est pas du tout attendu. Mais ici, non, je n’ai pas envie de m’embarquer dans cette aventure.

Je viens de lâcher une relation trop compliquée devenue toxique à force de revenir toujours et encore sur les « il faut ». Ca fait du bien. Mais j’ai attendu trop longtemps … ou plutôt, il m’a fallu aller aussi loin que ça pour enfin lâcher cette relation. Oui, il est important de faire des efforts, d’être dans la bienveillance, mais passé un stade, il faut poser les limites. C’est ce que j’ai fait, en reculant pour l’avenir les dites limites.
Ensaignement : je suis capable d’énormément réduire les fractures dans une relation, c’est mon capital, je l’ai fait plusieurs fois, ce n’est plus à « prouver », et je n’ai rien à prouver, d’ailleurs. Maintenant, je dois également me fier un peu plus à ce qui se passe, et réagir plus promptement. Une personne blessée ok, mais je ne suis pas là pour être un punching ball. Je me rends également compte que l’on peut être, et c’est mon cas aussi, parfois dans un état de sagesse, une façon distanciée de considérer ce qui survient, et parfois ensuite se laisser embarquer dans des états émotifs excessifs. J’espère seulement ne pas être aussi émotif, aussi excessif. Je ne pense pas, je pense que je réagis ensuite avec sagesse, pour revenir à un état plus posé. Ensuite, je remarque que j’ai plus grande perméabilité au travail que dans ma vie privée. J’ai aussi besoin de rencontrer une femme qui est mature dans sa relation au monde.

Le monde, les mondes : Chaque relation est un monde, avec les images de l’autre, la constitution d’un nous, les phéromones, les regards, les distances, une manière unique de communiquer, chaque relation est unique et tous ses détails constituent un « monde », et chaque-un la vit à sa manière, il y a autant de mondes que de personnes. Et chaque monde est unique pour chaque personne : la carte n’est pas le territoire.

Le monde, les mondes : Chaque activité est un monde, avec son histoire, ses difficultés, ses talents, ses connexions, et aucun boulanger n’exerce son art comme nul autre, aucun lecteur de romans ne vit les histoires comme nul autre. Mille détails accompagnent chaque-une de nos activités à chaque moment. Et chaque monde est unique pour chaque personne : la carte n’est par le territoire.

La carte n’est pas le territoire, et je veux parcourir les territoires de mes mondes, les explorer, pour aller vers moi, car mon Être s’y trouve, dans ces paysages et recoins inexplorés. C’est perte de temps que de vouloir adopter la carte d’un territoire qui n’est pas le mien, car je ne m’y trouverai pas.

Aller à la rencontre de soi, du soi que je ne connais pas. Il n’est pas dans mon passé, il n’est pas dans mon avenir. Il est là, devant moi, ici et maintenant, portant le passé et poussé par le vent de l’avenir.

Namasté

Quand le sentiment d’Être se cristalise

Quand le sentiment d’Être se cristalise

il est des endroits, auxquels on arrive parfois par des chemins pourtant tordus, il est des endroits où l’on se sent Être. Ce sont des lieux où les éléments cristalisent l’Être, pour que les sens ramènent l’Essence à la présence.

Le vignoble alsacien en est. Habitant loin maintenant, je n’ai plus l’occasion quotidienne de toucher son esprit. Quand j’y reviens, quand le pied se pose à nouveau dans ces marbrures, la magie opère, instantanée, la peau des millénaires forgeant lentement les habitants.

Quel plaisir de retrouver l’âme si animée d’un « pays » : un bout de Terre est investi de son âme, au travers de ses formes, les pentes et les plaines, les reliefs, les orientations, la nature du sol, le climat, les ressources naturelles, les cours d’eau qui séparent les terres, etc… tous ces éléments que les humains d’aujourd’hui oublient, dans lesquels les humains pourtant vivent, tout ça forme un Terroir.

Et le Terroir forge ses habitants. Les humains qui sont là ne pratiquent pas les mêmes métiers ici qu’ailleurs, les mêmes arts ici qu’ailleurs, ne pratiquent pas les mêmes cultures ici qu’ailleurs, n’ont les mêmes ressources naturelles ici qu’ailleurs, et les échanges avec l’extérieur ne sont pas les mêmes ici qu’ailleurs.

L’ensemble de tous ces éléments, de tous ces potentiels, forgent aussi les habitants, qui font partie du Terroir. « les gens d’ici », « les gens d’ailleurs », les uns ont besoin des autres.

L’Alsace est un Terroir au caractère fort, marqué par ses particularités, marqué par son Histoire, les gens sont toujours venus de tous les ailleurs, et tous les gens d’ailleurs sont devenus des Alsaciens.

Posez n’importe quel humain dans le vignoble, ou dans les plaines alluviales, ou encore dans les collines douces de l’Alsace Bossue, il deviendra un Alsacien en moins de temps qu’il ne faut pour le vouloir.

C’est la magie du terroir. Le vignoble, par la puissance de son passé glorieux, et la tristesse de son état actuel, je suis imprégné de ses rides, de ses failles, des mille couleurs de ses sols, des regards et des sourires de ses habitants.

 

 

 

Le cercle vertueux de la confiance en soi

Le cercle vertueux : si j’ai confiance en moi que je me sens fiable, si je me sens fiable je me fie à mes intuitions car elles sont justes, mes inspirations sont justes, et donc je deviens créateur de ma vie. Si je laisse venir sincèrement et spontanément qui je suis dans ma façon d’être avec moi-même et avec les autres, ma singularité, mon originalité vont s’exprimer d’elles-mêmes sans que j’ai d’efforts à faire ! Alors on savoure, on goûte, on apprécie, on se délecte de vivre soi en soi.

Signes de mauvaise confiance en soi

Signes de mauvaise confiance en soi :

ne pas réussir à s’aimer tel qu’on est

accorder beaucoup d’importance au regard des autres, du coup je vais vivre non plus par rapport à ce que je suis et ce que je ressens, mais je vais m’adapter aux critères des autres et à leurs attentes. Dans le groupe qui nous correspond pas, on est vite isolé et donc on a tendance à se sur-adapter, et à ne pas respecter qui on est, on ne va pas poser de limites,

Vouloir se faire aimer : construire un discours pour se mettre en valeur, qui n’est pas un discours spontané mais qui est « je vais dire ça parce que je sais que ça va leur plaire et que ça va me mettre en valeur à leurs yeux » pour se faire aimer.

la rigidité : s’enfermer dans un cadre de valeurs ou de façons de faire très rigide.

Les croyances envahissantes : tout vouloir expliquer au travers d’une croyance, fut-elle aussi scientifique qu’elle soit. On peut tout rapporter aux chiffres, ou aux étoiles, ou encore aux gènes… ne pas laisser à la vie sa part de mystère.

le jugement : je n’arrive pas à trouver de la valeur en moi, donc je vais me trouver de la valeur socialement par rapport à certains critères du groupe social auquel j’appartiens ou de système de croyance auquel j’adhère. Et je vais juger les autres en comparant ce qu’ils font et je ne veux pas les fréquenter s’il ne corresponde pas à aux critères que j’ai adopté.

La dureté : je n’arrive pas à me faire confiance je n’arrive pas à faire confiance aux autres.

ne pas s’écouter : on ne prend pas soin de soi, on croit qu’on prend soin de soi parce qu’on fait des choses qui sont dites dans les journaux ou sur les réseaux, mais finalement pour prendre soin de soi on aurait besoin de faire d’autres choses.

se croire indigne : beaucoup étouffer ses désirs de ne pas écouter ses aspirations de faire les choses en fonction de ce qui est bien.

se sacrifier : on va se dévouer au point de s’oublier, faire plein de choses pour les autres.

 Se poser en victime : C’est une façon de se déresponsabiliser, et quand on manque de confiance en soi, cette capacité à se dire les choses avec franchise sans détour ni culpabilité, alors on ne peut pas répondre de ses actes.

Confondre stabilité et sécurité : La sécurité est un besoin fondamental. Mais elle ne peut pas venir d’une vie statique. Une personne qui, par son éducation et la culture occidentale, fonde son sentiment de sécurité sur la stabilité, aura beaucoup de risque de n’avoir pas confiance en elle. Or, la vie est mouvement, la vie est imprévisible. C’est justement notre capacité à nous ajuster d’instant en instant qui fait que nous sommes vivants au milieu de l’océan. La santé psychique, c’est quoi qu’il arrive, facile ou difficile, de connu ou d’inconnu, on est capable de se rattraper aux branches, et comme font les chats de retomber sur ses pattes même si on n’avait pas prévu de sauter ou de tomber. Cette souplesse-là elle est vraiment le signe d’une bonne confiance en soi et en la vie.

Développer des comportements sécuritaires : avoir besoin d’empêcher tout ce qui pourrait me prendre au dépourvu être une surprise désagréable, de plus en plus

contrôler tous les aspects du quotidien, tout programmer, sécuriser… au bout d’un moment on perd complètement toute flexibilité, et tout changement est une agression de ce qu’on a prévu car on croit qu’on a besoin de sécurité, y compris du point de vue affectif. On perd aussi notre naturel, notre spontanéité, notre créativité, et on va sans s’en rendre compte enfermer les autres petit à petit dans ces ornières d’une vie sécuritaire. On va dire « c’est pour votre bien »… reflexion : ne serions-nous pas dans une société qui n’a pas confiance en elle ?…

Ne pas accepter sa singularité : nous avons besoin d’être en relation avec d’autres humains, mais ne pas supporter sa propre compagnie signe que la personne n’existe pas assez par elle-même.

la honte : en fait chez une personne qui a peu confiance en elle va plus vite et avoir honte.

Réactions défensives d’animal acculé : mélange de peur de rejet, de honte, de manque d’estime, c’est l’agression de personnes qu’on aime ou apprécie quand on se sent pris en défaut;

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massage : ce qui est d’ordre corporelle manuelle physique et les massages notamment ça aide énormément retrouver confiance en soi parce que ça re ça nous permet de retisser l’enveloppe : le contact, la peau les muscles même les os, le massage c’est très thérapeutique

Avec une bonne confiance en soi : on dort mieux on écoute mieux les autres on a moins besoin de se justifier, on sait dire non, on va choisir des choses qui nous plaisent et plus celles que d’autres nous disent de choisir, on attire vers nous les personnes qui nous ressemblent plus.

Accepter des moments de baisse de confiance en soi : si je suis fatiguée, si j’ai appris une mauvaise nouvelle, si je suis malade, si on m’a fait une réflexion désagréable mon niveau de confiance va baisser : c’est normal ! Une personne qui a peu confiance en elle va se sentir beaucoup plus affectée.

Le cercle vertueux : si j’ai confiance en moi que je me sens fiable, si je me sens fiable je me fie à mes intuitions car elles sont justes, mes inspirations sont justes, et donc je deviens créateur de ma vie. Si je laisse venir sincèrement et spontanément qui je suis dans ma façon d’être avec moi-même et avec les autres, ma singularité, mon originalité vont s’exprimer d’elles-mêmes sans que j’ai d’efforts à faire ! Alors on savoure, on goûte, on apprécie, on se délecte de vivre soi en soi.

 

Définition de la Confiance en soi

confiance :

  • dans ce mot il y a le verbe se fier, c’est la fiabilité : la confiance en soi c’est sentir que je suis fiable.
  • La confiance est loin de la croyance, mais c’est avoir la foi (au-delà des questions religieuses évidemment), est-ce que j’ai foi en moi, est-ce que j’ai foi en la vie, est-ce que j’ai foi en les autres.
  • est-ce que je suis capable de me confier à moi-même, avoir ce discours intérieur honnête et transparent, ne pas le faire c’est déjà se raconter des histoires.
  • plus concrètement avoir confiance en soi c’est être bien avec soi-même, c’est avoir une bonne relation avec soi.

la différence entre s’aimer et avoir une relation égotique à soi

la différence entre s’aimer et avoir une relation égotique à soi :

le show off, le fait de se montrer de vouloir prendre la première place, ça c’est le contraire de l’amour de soi ! avoir comme projet d’être très visible, de prendre plus de place que les autres, de parler plus fort, ça c’est pas du tout de l’amour de soi !

L’amour de soi c’est être capable de s’accepter exactement comme on est, avec son âge, avec son corps tel qu’il est, avec ses qualités ses défauts, avec ce moment où se sent à l’aise les

moments où on se sent mal à l’aise, mais aussi les bêtises que l’on a fait ou les échecs que l’on a vécu, les moments où on se dit qu’on aurait pu être plus sympa avec quelqu’un ou plus adroit…c’est pouvoir accepter la personne qu’on est dans sa globalité !

Erreurs de conception de la confiance en soi

Erreurs de conception de la confiance en soi :

On peut imaginer que les personnes qui se montrent beaucoup ont une grande confiance en elles. C’est justement ce type de personnes-là, qui ont besoin d’être extravagant, d’avoir besoin de se montrer sans arrêt sur les réseaux sociaux qui n’a pas confiance en elle !

Et inversement on peut très bien être introverti, discret, réservé et avoir confiance en soi.

L’image que nous renvoie notre société est biaisée, il faut essayer de ne pas avaler tout cru ce qu’on nous fait croire.

les intuitions sont liées aux sensations et aux émotions

les intuitions sont liées aux sensations et aux émotions : des émotions saines, et des sensations saines mènent à des intuitions fiables. Des émotions saines sont celles d’un esprit en équilibre, elles ne bloquent pas les pensées, les sensations saines sont celles d’un corps en équilibre, leur signal est fluide et bien interprété.

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