Catégorie : Méditation&Spiritualité (Page 6 of 52)

texte 23 Avril 2023

Mon existence est une manifestation singulière de l’énergie de Vie, temporairement matérialisée en moi. Ce n’est qu’une des infinies possibilités de manifestations de l’énergie de Vie. Mon visage n’est qu’une possibilité de visage parmi une infinité de possibilités. Si mes parents ne m’avaient pas conçu, c’était pareil, je ne suis qu’une des possibilités.
C’est le principe quantique.

On dit que dans l’expérience de , le fait d’observer modifie ce qu’on observe.

Mais qu’est ce qui observe ? Moi j’observe. Mais ma conscience qui observe n’est pas conscience, ma conscience est une manifestation physique de l’énergie de Vie : c’est de l’énergie qui est mise en mouvement quand j’observe, comme tout ce que je fais de manière consciente ou pas.

Et on sait que l’énergie a une influence sur son environnement. Par exemple une énergie de champ électromagnétique a un rayonnement.

Contrairement aux énergies matérielles, L’énergie de Vie n’est pas liée au temps ni à l’espace. Par conséquent c’est de l’énergie de Vie qui observe et qui potentiellement modifie le cours des manifestations de l’énergie de Vie.

Que cette énergie de Vie soit conscientisée ou pas n’a aucune importance. Quand je l’utilise, je crois être moi à l’origine d’un prodige ou d’un ratage selon mes interprétations. Quand il arrive quelque chose devant mes yeux que je ne comprends pas, je crois que c’est un miracle ou alors je crois que c’est un évènement quantique. Alors qu’il n’y a aucune différence avec un évènement que je provoque consciemment : les deux sont des résultats de mouvement de l’énergie de Vie.

Tchouang Tseu extraits

sur les lointains monts Kou-cheu habitent des immortels au teint de neige, délicats comme des vierges, qui, au lieu de se nourrir de céréales, aspirent le vent et boivent la rosée. Montés sur un char de nuages tiré par des dragons ailes, ils voyagent en dehors des bornes de l’univers. Il leur suffit de concentrer leurs esprits pour écarter les maladies et faire fructifier les récoltes. Ils sont capables de fondre tous les êtres de la création en une seule et même totalité indivise.

Le Tao manifeste n’est pas le Tao; S’abstenir de chercher à connaître ce que la connaissance ne peut connaître, voilà le mieux.
Qui connaît l’éloquence sans paroles et le discours muet atteint au trésor du Ciel. Il s’emplit sans jamais déborder, il se déverse sans jamais se vider.

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Côtoie le soleil la lune, étreins le temps et l’espace, fusionne dans leur totalité dissous-toi dans leur obscurité fluctuante, et tu ne feras plus la distinction entre les esclaves et les nobles ! La foule est affairée industrieuse, seul le saint semble idiot et bouché! Fais coincider tous les temps et tous les mondes dans la pureté absolue de l’Un.
sache pétrir la totalité des créatures dans la seule et même réalité de leur être !

 

nous dit qu’une fois morts nous ne regretterons pas notre attachement à la vie ? Qui a rêvé de viandes et de vin pleure au réveil, mais qui a pleuré dans son rêve, bien souvent, part joyeux à la chasse. Nul ne sait, au moment où il rêve, que son rêve est un rêve et non pas la réalité.

Ce n’est qu’au réveil que l’on comprend que les rêves étaient rêvés. Ce n’est qu’à l’issue du Grand Réveil que nous réaliserons que nous nous éveillons d’un long sommeil traversé de cauchemars. Seuls les sots demeurent persuadés qu’ils sont toujours en état de veille, jusqu’au moment où, soudain, la Grande Transformation les décille! Prince ou vacher, n’est-ce pas la seule chose d’assurée ?

Un jour Tchouang Tcheou rêva qu’il était un papillon froufroutant, qui, tout à sa joie, donner libre cours à se désirs, sans savoir qu’il était Tchouang Tcheou ; puis, brusquement, il s’éveilla, retrouvant la lourdeur de son corps ; il se demanda s’il était Tchouang Tcheou qui avait rêvé qu’il était un papillon ou un papillon qui se rêvait Tchouang Tcheou. Il y a certainement une différence entre Tchouang Tcheou et un papillon ; mais tel est l’effet de la transformation des êtres.

Un jour j’ai rêve que j’étais un papillon froufroutant, qui, tout à sa joie, donnait libre cours à ses désirs, sans savoir qu’il était moi ; puis, brusquement, je m’éveillai, retrouvant la lourdeur de mon corps ; je me demandais si j’étais moi qui avait rêvé être un papillon ou un papillon qui se rêvait moi. Il y a certainement une différence entre un papillon et moi mais tel est l’effet de la transformation des êtres.

La prévoyance est cause de malheur; les contrats ligotent, le travail suscite le commerce. Ne supputant pas, le saint se passe de recourir à la raison. Ne tranchant jamais, il n’a pas l’usage de la colle. Ignorant ce qu’est la perte, l’efficacité lui est inutile ; comme il ne sait pas ce qu’est une marchandise, il n’y a pas de commerce avec lui. Ces quatre auxiliaires, le Ciel les lui dispense.

 

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La vie est limitée, la connaissance sans limites. Qui, limité, cherche l’illimité, va au-devant de l’échec, et qui au terme de son existence croit connaitre ne fait que se leurrer. Seul celui qui ne s’attire ni renom pour ses vertus ni opprobre pour ses vices pourra préserver sa personne, parfaire sa vie, pourvoir à l’entre tien des siens, aller jusqu’au terme des années qui lui ont été allouées.

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Certes, les bras s’épuisent à porter les fagots, mais le feu, lui, du moment qu’il est alimenté, ne s’épuise jamais.

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Vie et mort, existence et disparition, grandeur et décadence, richesse et pauvreté, sagesse et sottise, gloire et opprobre, soif et faim, froid et chaud, tous ces aléas qui en une ronde incessante telle la course du soleil et de la lune tissent la trame de la destinée, sans que nul n’en comprenne jamais le pourquoi ni le comment, ne méritent pas de troubler l’harmonie du sage; ils ne peuvent pénétrer dans son for intérieur. Heureux et béat, il communie dans le grand Tout et bouche ses orifices sensoriels. Jours et nuits se succèdent sans heurts, le monde est pour lui un éternel printemps, car les saisons ne sont que le produit de notre appréhension des choses. Voilà ce que j’entends par la plénitude de la substance.

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bouche dépourvue de lèvres alla exposer ses vues au duc Ling de Wei. Sa conversation enchanta à tel point celui-ci qu’il ne pouvait voir un homme normal sans avoir envie de lui raccourcir le cou.

On raconte encore qu’un goitreux sut si bien charmer le duc Houan de Ts’i par ses discours que celui-ci ne pouvait plus voir un homme normalement constitué sans lui trouver le cou trop long. Celui qui possède une surabondance de puissance – ou de vertu – fait oublier sa forme. Mais le commun des hommes retient ce qui mérite d’être oublié et oublie ce qu’il faut retenir.
Tel est pour moi le véritable oubli. C’est pourquoi le saint sait laisser son esprit vagabonder.

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La prévoyance est cause de malheur; les contrats ligotent, le travail suscite le commerce. Ne supputant pas, le sage se passe de recourir à la raison. Ne tranchant jamais, il n’a pas l’usage de la colle. Ignorant ce qu’est la perte, l’efficacité lui est inutile ; comme il ne sait pas ce qu’est une marchandise, il n’y a pas de commerce avec lui. Ces quatre auxiliaires, le Ciel les lui dispense.
Qui est approvisionné par le Ciel en reçoit sa provende. Quel besoin aurait-il de recourir aux services des hommes ?

Un tel homme a forme humaine sans en avoir les sentiments (faculté de juger). Il a forme humaine, ce qui lui permet de vivre en compagnie de ses semblables, mais il n’en a pas les sentiments (faculté de juger), c’est ce qui explique qu’il n’y a pas place chez lui pour les jugements de valeur. II est petit, il se fait minuscule et c’est pourquoi il appartient à l’espèce humaine – il est vaste, il est immense, et c’est ainsi qu’il parfait sa nature céleste

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Les hommes authentiques ne s’insurgent pas de leurs faiblesses, ne forcent pas le succès et n’ourdissent jamais de plans. De tels hommes ne regrettent pas de s’être trompés ni ne se glorifient d’avoir vu juste. De tels hommes gravissent les plus hauts sommets sans trembler, entrent dans l’eau sans se mouiller, traversent les flammes sans se brûler. Ainsi sont ceux dont l’esprit est capable de s’élever dans la nue jusqu’au Tao !

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L’homme authentique respire Avec les talons, l’homme ordinaire respire avec le larynx.
Les hommes authentiques de jadis ne savaient pas ce signifiait se réjouir de la vie, pas plus qu’ils ne savaient cech signifiait avoir peur de la mort, aussi nulle joie en entrant, nulle protestation en sortant. Insouciants ils s’en venaient, insouciante ils s’en allaient. Gardant en mémoire le pourquoi de leur origine
ils ne se tourmentaient pas du pourquoi de leur trépas. Ils étaient heureux de ce qu’ils recevaient en partage et le restituaient sans un mot à leur disparition. Voilà qui s’appelle ne pas forcer le cours naturel des choses par 1 intervention de la conscience, ni seconder la part céleste qui est en soi par l’humain. C’est à ca que se reconnaît l’homme authentique.

De tels hommes ont l’esprit volontaire, le visage paisible, le front serein. Tristes, ils s’identifient à l’automne, gais au prin temps, leurs mouvements d’humeur s’accordent à la ronde des saisons. Ils se trouvent en conformité avec les choses si bien que nul ne peut circonscrire leurs limites.

Alors que les gens s’imaginent qu’il faut faire des efforts pour avancer, l’authentique a compris qu’il suffit d’avoir des pieds pour arriver quelque part.

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Il suffit que nous ayons reçu forme humaine pour nous réjouir. Mais puisque dans le cycle infini des transformations, il en est des milliers et des milliers d’équivalentes, n’avons-nous pas motif de nous réjouir pour l’éternité ?

Ou : Nous chérissons nos vies humaines, mais puisque dans le cycle infini des transformations, il en est des milliers et des milliers d’équivalentes, n’avons-nous pas motif de nous réjouir pour l’éternité ?

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m’envolerai à tire-d’aile hors des bornes du monde pour traverser les steppes du non-être et m’installer sur les terres de l’illimité.

Insu se laissa arracher cette réponse :

– Laisse ton esprit vagabonder dans la sérénité. Unis tes souffles au silence. Conforme-toi au cours spontané des êtres, n’accueille en ton sein nulle pensée et le monde connaîtra la paix.

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Lao Tseu,: le Sage déverse ses bienfaits sur la terre entière, mais se garde bien de le laisser paraître. Il contribue à la perfection et au bonheur de tous les étres sans que le peuple ait le sentiment de rien lui devoir. Il est là, mais personne ne connait son nom, si bien que chacun vit heureux. Il se tient dans l’insondable et se meut dans le non-être.

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Sache aller jusqu’au terme de l’illimité et vagabonder dans l’invisible. Tire parti de ce que tu as reçu du Ciel sans en chercher avantage. Contente-toi d’être vide.

L’esprit de l’homme parfait est un miroir. Un miroir ne reconduit ni n’accueille personne; il renvoie une image sans la garder. C’est ainsi qu’il domine les êtres sans être blessé.

Alchimie Taoïste avec Wen Bo Dong et SUNEVA

Merci à Estelle SUNEVA pour cette belle conférence, dont voici quelques extraits.

Les 4 niveaux de raffinement – 4 Synchonicités :

Raffiner le Jing en Qi   – L’ego
Raffiner le Qi en Shen   – Pierre Philosophale
Raffiner le Shen en Espace   – Elixir d’Or
Raffiner l’Espace en TOUT   – Aura

A chaque fois qu’on effectue un raffinement, cela implique que les autres raffinement sont aussi en train de se faire

Comment fait-on la Pierre philosophale ?
soit interne : par la méditation
soit externe : par les Talisman, ou avec des plantes

 

 

 

 

l’Âme est-elle une onde ?

C’est en écoutant Etienne KLEIN, un physicien-philosophe que j’admire beaucoup, que je me suis fait ce raisonnement, que j’aime appeler expérience de pensée dans ma modeste mesure.

Les particules élémentaires n’obeïssent pas aux lois de la physique newtonienne. C’est une révolution qui n’a toujours pas été vraiment digérée, bien que nous utilisions la physique quantique dans notre quotidien.

Pourtant, ce que je ne comprends pas moi, c’est pourquoi TOUT devrait-il obeïr aux lois de la physique newtonienne ? Quel est cet impératif ? Et pourquoi ? Est-ce que ça permettrait de se rassurer ? De tout raccrocher au même cadre ? Ou est-ce même le fait qu’il pourrait exister un autre cadre qui perturbe, déstabilise ?

N’est-ce pas là un profond manque d’ouverture d’esprit ? L’ouverture d’esprit, au sens newtonien, est une chirurgie du crâne. Mais il existe bien un autre sens à cette ouverture d’esprit, non ? Cet autre sens n’obeït pas aux lois de la physique newtonienne, et ça ne choque personne. Pourquoi ? Est-ce parce que c’est le sens qu’on donne à des mots, c’est à dire quelque chose qui n’est pas physique ? Donc, même les physiciens les plus rigides acceptent bien, dans leur quotidien, qu’il existe des aspects de leur existence qui n’obeïssent pas aux lois de la physique newtonienne ? oui ou non ? Et ces autres aspects, le langage et le sens qu’on donne aux mots, sont-ils négligeables, secondaires, superflus dans nos vies ? … si on répond encore par l’affirmative, j’aimerai bien savoir ce que gère cette personne dans son quotidien dans ses relations aux autres, dans des choses aussi matérielles que faire ses courses, s’il ne devait exister qu’une seule loi pour tout.

Mais la question que je me posais était : l’Âme est-elle une onde ? Et même, l’Âme est-elle comme les particules élémentaires, obeït-elle plutôt aux lois de la physique quantique ?

Je veux dire : y compris cette âme en soi !? l’âme en soi, cette part d’intériorité que nous portons tous en nous, ce qui est à l’origine de notre énergie de vivre. Pour saisir cette notion, on peut facilement se reporter à l’âge : je ne sais pas vous, mais ce « je suis » n’a pas du tout l’âge de mon existence. Cette âme, ou ce « je suis » semble n’avoir pas d’âge, en tout cas « il » est toujours là, toujours en éveil, toujours présent, « il » semble intemporel, c’est cette « présence du moi » dont je n’ai pris conscience que récemment, il y a quelques années quand mon existence corporelle commençait à me montrer que je ne suis pas éternel. Cette « vérité première », ou « évidence » m’est également apparue quand j’ai senti le regard qu’on porte sur les tranches d’âge : ok, j’ai plus de 50 ans, mais c’est étrange, le « moi profond » n’a pas d’âge, « il » est le même qu’à 17 ans, ou à 30 ans.

Voilà l’origine de la question : l’âme n’obeït pas aux mêmes lois que l’existence corporelle, qui décline petit à petit en fonction d’un tas de paramètres qui seraient tous mesurables même si aujourd’hui on n’a jamais tenté de le faire : respiration, alimentation, héritage génétique, épigénétique, mode de vie, environnement de vie, vie émotionnelle, activité physique, accidents de vie, etc… l’âme elle s’en fiche de tout ça ?

Personne n’a jamais pu mesurer l’âme, mais est-ce si étonnant ? La physique newtonienne est limitée à ce dont nous sommes conscients de vouloir mesurer. Ensuite nous inventons les instruments ou les équations mathématiques pour leur donner une existence. Mais avant d’avoir l’idée que les chauve souris s’oriente aux ultra sons, est-ce que les chauve-souris ne le faisaient-elles pas ? Si ! Avant d’avoir l’idée, elles le faisaient ! Mais il a fallu l’observation pour y arriver, mais une observation n’est pas possible si on n’a pas la curiosité d’observer quelque chose qui n’existe peut-être pas ! Ou quelque chose qui n’existe peut-être pas encore tant que les modèles mathématiques ne l’ont pas démontrée et que l’expérience ne l’ai prouvée ? L’atome était une idée pendant des millénaires, avant qu’un jour il n’existe. Mais tant qu’on ne s’ouvre pas au possible, rien ne peut survenir … à l’esprit humain ! Car tout ce dont nous parlons n’a aucun intérêt pour la nature : les animaux, les plantes, les minéraux et tout l’univers n’ont aucunement besoin de toutes nos théories, expériences, et n’auraient pas non plus besoin que nous détruisions la planète avec nos inventions, Einstein était suffisamment triste de cela…

L’âme, donc, obeït peut-être simplement à d’autres lois d’un autre modèle de conception. Est-ce si difficile à accepter ? Pourquoi cette obsession de tout vouloir faire entrer dans une seule acception ? Ce qui ne peut pas être prouvé par la physique (newtonienne) n’existe pas, voilà ce qu’on entend beaucoup et même la médecine est basée là-dessus. Par conséquence, une idée n’existe que pas sa trace électrique, comme une émotion, comme une pensée, mais nul n’a jamais pu entrer dans l’idée, l’émotion, la pensée. Donc, elles n’existent pas ? Alors, on pourrait dire que les théories de la physique n’existent pas non plus, et que nous avons inventé tout ça de toutes pièces, d’ailleurs comme le monde autour de nous n’a aucunement besoin de toutes ces « lois », nous sommes des affabulateurs … les scientifiques sont-ils en fait de vaniteux arrogants qui ne savent pas où s’arrête leur domaine ? Est-ce que la science dure est-elle devenue le nouveau « Dieu » ?

Si l’âme obeït à une autre loi, est-ce qu’elle pourrait être quantique ?

Ou alors, elle pourrait suivre d’autres principes ?

Ou alors, tout simplement, aurait-elle le droit d’exister sans qu’on sache comment, pourquoi, où ? Je rejoins ici l’obsession dévorante de l’homme moderne, celui qui commence à stresser du moment qu’il ne comprend pas tout et tout de suite tout …enfin, tout ce dont il a conscience, puisque nous découvrons toujours des choses qui ne nous stressaient pas du tout avant de les avoir découvertes.

Si l’âme a besoin d’obeïr à une loi quelconque, ces lois n’en changent pas son sens, ni son existence, tout comme l’oiseau n’a pas besoin de connaitre les lois de la physique pour voler.

Mais l’âme peut se manifester à ma conscience, ou pas. Si je porte attention à ma vie intérieure, si je mets en place les conditions qui permettent de la percevoir, je peux lui ouvrir la porte et la ressentir … dans mon corps : L’âme, je ne peux la ressentir qu’au travers de ce qui se meut en moi physiquement. C’est la trace de l’âme en mon corps physique que je ressens.

C’est alors une énergie, un mouvement qui peut certainement être mesuré. Mais est-ce un mouvement quantique ou newtonnien ?

Je me reporte au repère que les particules quantiques obéissent à une loi différente que tout ce qui est matière. Mais je suis constitué d’atomes, non ? Oui, mais ces atomes sont concrétisés, agglomérés en matière, et à partir de ce moment-là je suis matière, et la matière obéit aux lois de la physique newtonienne.

Pourtant, existe-t-il aussi une part atomique en moi ? Qui obéirait aux lois quantiques ? Est-ce que ça pourrait expliquer certaines choses qui se passent en soi, ce soi plus large que « seulement » la matière ? Si oui, est-ce que la médecine pourrait être quantique, en plus d’allopathique ? Est-ce que les médecines naturelles sont quantiques ?

Il ne faut pas vouloir à tout prix faire entrer la médecine naturelle ou toute pratique énergétique dans le domaine quantique, et encore moins affirmer que « oui, le quantique est étrange, ma pratique est quantique donc c’est normal qu’elle te paraisse étrange, pourtant elle existe tout autant ! « . Ce n’est pas le propos, mais je pose la question.

D’ailleurs, conjecture, cette alternative quantique à la physique newtonnienne ne pourrait-elle se retouver dans la grande dualité ? Celle du Yin Yang, celle du cerveau gauche et droit (qui est aussi celle du micro et du macro), celle du sens propre et figuré, celle de la corporalité et de la spiritualité, celle de l’extérieur et de l’intérieur … et de toutes les dualités qu’on présente dans le Yin/Yang ?

Peut-on retrouver des lois de physique quantique dans cette étrange notion d’énergie de Qi ? Ce Qi oriental dont des médecines ont établi des protocoles très concrets de traitements par l’entremise de la matière ?

Une réponse pourrait être non si on se rappelle qu’en médecine chinoise, tout est Qi : De la matière la plus solide à la plus subtile, en somme du bloc de pierre à l’atome, tout est énergie. Et l’énergie obeït à des lois, encore différentes du quantique.

Mais la question de la réconciliation des physiques reste ouverte.
Tout comme celle du lien avec les pratiques énergétiques ancestrales, qui étaient les seules physiques disponibles.
La physique newtonienne doit-elle tout remplacer ?
D’autres lois régissent-elles l’univers, que nous ne connaissons simplement pas, et nos connaissances ne sont-elles pas aveuglement quand nous tentons de tout expliquer par elles ?
Donc, quelle est la place au mystère ? Qui n’est finalement que de l’humilité, et quelle est la place à l’humilité dans nos existences ?

Je ne sais rien, et c’est pour ça que je pose des questions, je ne sais rien, c’est pour ça que je n’affirme rien.

 

OUT OF THE BOX et l’Observable

 » Seule la théorie permet de décider ce qui est observable  » Albert Einstein. Rien n’est observé sans observateur, mais rien n’est décidé d’être observé sans théorie. La théorie précède l’observation. Au sens de l’analyse. La théorie est limitée par le degré d’indétermination que l’observateur s’accorde à soi-même. Pour élargir la théorie, je dois laisser s’ouvrir aussi mon accueil à l’in-connu. Plus j’ouvre le champ des possibles, plus j’ouvre mon degré d’indétermination. Si je raisonne selon mes théories, je ne peux que trouver ce que je crois savoir de ces théories, je ne peux que reconnaitre des pierres bornes du chemin déjà parcouru, et je ne fais que revoir les détails de ma manière de regarder le chemin. Si je décide d’observer autrement, il me faut établir une théorie nouvelle pour ensuite la confronter à l’observation.

Trop sûr de soi, un cancer de notre société

Nous sommes éduqués pour être performants, tout doit être rentable, efficace, percutant. L’idée est que nos vies seraient meilleures si on pouvait rattraper le temps et accumuler l’argent et les choses.

Dans cette course à la performance, certains, notamment ceux qui ont le pouvoir, pensent avoir la « bonne manière » de penser, d’agir, de parler.

J’étais récemment destinataire de deux messages qui procèdent selon moi de la même manière d’être trop sûr de soi :

 » la Terre brûle, mais les politiciens qui pourraient agir à grande échelle semblent rester sourds  »

et puis, dans un tout autre registre, celui d’une personne âgée qui porte un bracelet de secours en cas d’accident domestique qui, ayant appuyé par mégarde sur le bouton qui relie le dispositif à un centre d’appel, engueule la personne qui lui téléphone  » mais pourquoi vous me réveillez en pleine nuit, je n’ai pas appuyé sur le bouton, c’est n’importe quoi !  »

Dans les deux cas, être trop sûr de soi et réagir selon ce surplus d’assurance est triste, et sépare les humains. Notre Président de la République actuel en est un bon exemple à mon avis. C’est sûrement une bonne personne qui a commencé par vouloir le  » bien  » pour son pays et ses habitants. Je ne crois sincèrement.

Mais dans cette fonction solitaire où une seule personne est à la tête de tout ce qui se passe, cette personne s’est rapidement retrouvée aveugle de son assurance, de son pouvoir, de ses certitudes, de ses hiérarchies intuitives. Je pense que pour cette personne, il est largement trop tard pour espérer une once d’introspection. D’une certaine manière, il n’a pas le choix de rester sur son chemin, à moins qu’il n’ait du courage. Le vrai courage est celui qui s’adresse à soi, et cette personne n’en a visiblement pas.

Revenons à la personne âgée : les « seniors » sont souvent les personnes qui sont le plus ancrées dans leurs certitudes. La vie leur a souvent forgé un personnage dont ils ne peuvent se séparer, ils sont beaucoup trop sûrs d’eux, et mus par la peur – car il est normal d’avoir peur quand on vieillit – ils commettent des paroles et des actes qui séparent, sont blessantes, maladroites.

Dans les deux cas, la personne de pouvoir et la personne âgée, l’excès de confiance en soi mène à un aveuglement, celui qui sépare les humains, qui veut imposer une  » bonne  » manière de voir, dire, faire.

C’est triste, je trouve, d’en arriver là.

Voilà pourquoi il est important de vivre ensemble, d’éviter de partir dans ses propres certitudes. Il est important de prendre conscience de ses propres hiérarchies inconscientes, et de savoir garder de l’écoute : ne pas seulement parler, mais aussi écouter, et finalement s’écouter soi.

Il existe des petites méthodes simples et qui ouvrent l’esprit pour réapprendre à écouter l’autre et s’écouter soi. A faire en atelier, en petit groupe ou en mode seul à seul.

 

Chacun a le choix de sa propre réalité, et aucune n’est fausse

Qu’est-ce que la REALITE ? ça dépend, chacun a le choix, et aucune n’est fausse.

je me permets de reprendre un bout d’un post de Forum publié par le pseudo « Fredocaster » :

Imaginez deux états, triste et joyeux, et à gauche d’une égalité, une combinaison linéaire des deux états désignée par la lettre Psi. L’équation est:

Psi = Alpha |triste> + Bêta |joyeux> où Alpha et Bêta sont des Nombres complexes.

Lors de l’interaction avec l’environnement, il y a intrication à ce dernier par prise de trace partielle, de sorte à révéler un état particulier, triste ou joyeux.

Qu’est-ce donc que la réalité ? La combinaison linéaire des deux états avant mesure par l’environnement ? Où la réalité est-elle le résultat que révèle la mesure ? À vous de choisir !

Mécanique quantique et représentation classique post mesure ne sont que des modèles d’appréhension du monde et de ses constituants.

Où est la réalité dans tout ça? Elle est là où on choisit de la situer 🙂

 

Comment reconnaitre la bonne et la mauvaise énergie ?

Comment reconnaitre la bonne et la mauvaise énergie ?

Tout ce que nous pensons, disons, faisons, porte une énergie. Cette énergie va soit dans le sens de l’épanouissement de la Vie, soit elle va à l’encontre de l’épanouissement de la Vie.

Pour ça,on utilise l’Observation.

Si je pense du mal de mon voisin, même si j’ai « raison », est-ce que ça va dans le sens de la Vie ? Je cultive alors la haine en moi, elle est en moi, elle ne peut que me faire du mal.

Si je mange trop et mal, même si j’ai « besoin », est-ce que ça va dans le sens de la Vie ? Ca ne peut que nuire à ma digestion, d’où une mauvaise extraction de nutriments, d’où une mauvaise alimentation de mon corps et de mon cerveau.

Si je parle mal de quelqu’un, est-ce que ça va dans le sens de la Vie ? Est-ce comme ça que ça va arranger mes relations ?

 

Quand on dit que l’Energie est information

La science quantique nous informe que l’observateur a une influence sur le résultat d’une expérience, même s’il n’est qu’observateur.

 

La Réalité, c’est relatif et mouvant.

La Réalité c’est relatif et mouvant.

La réalité statique est très limitée ! La réalité, c’est « il pleut », ou « il fait jour ». Le nombre de jours de pluie n’est pas une réalité, c’est un chiffre, un décompte, ce n’est pas une réalité.

La réalité est une notion très fragile, dynamique : la science se sert des interprétations, des mesures, des calculs, des équations issues d’observations, et la réalité évolue sans cesse. Donc, il faut éviter de lui accorder trop de crédit, car beaucoup de réalités peuvent évoluer.

La « réalité » est relative à nos connaissances. La réalité évolue à mesure que la recherche ou le hasard découvre d’autres paramètres, à mesure qu’on développe des appareils pour mesurer plus finement ce qu’on peut observer et même plus.

Exemple : Avant l’invention des « molécules », elles n’existaient pas aux yeux des « réalistes », on est bien d’accord ? Pourtant, on peut aujourd’hui soigner des maladies à partir de molécules qui ont été inventées. Elles existaient avant leur invention, mais elles sont devenues « réalité » avec leur découverte : on utilise le mot invention pour les découvertes, ce n’est pas pour rien ! Donc, ces molécules ne sont pas plus réelles après leur découverte qu’avant !

Dans certains domaines, on a même dépassé le stade de la perception humaine. Les ultrasons et infrasons nous permettent des calculs et des soins dont nous ne pouvions pas soupçonner la « réalité » avant leurs « inventions ». Là aussi, la réalité a beaucoup évolué, elle est dynamique.

Donc, méfions-nous des affirmations définitives de la réalité, et des généralisations : ce n’est pas parce qu’il est établi que la Terre est ronde et non pas plate que toutes les vérités scientifiques actuelles sont définitives !

Réalités construites :

les « chiffres » mentent ou pas : Un chiffre est un chiffre, lui ne ment pas. Mais c’est le choix de la mesure qui peut être incomplet, mal mesuré, hors contexte.

Un chiffre ne parle pas : un chiffre est un chiffre, il ne parle pas en lui-même, c’est le contexte dans lequel il est placé qui parle, et la signification qu’on lui donne. Un chiffre « élevé » peut être considéré comme un résultat menant à un jugement négatif ou positif, selon le contexte.

Einstein et le Qi

Einstein en 1905 démontre que E=mc2, que toute énergie suit la loi de la lumière.

dans un article très court qu’il publie en septembre 1905, Einstein fait l’hypothèse qu’on dispose d’un corps qu’on chauffe et qui donc émet de la lumière, alors si la température de ce corps est faible la lumière émise par ce corps sera de la lumière infrarouge donc invisible. Mais c’est quand même de la lumière. Cette lumière comme on sait n’a pas de masse, donc quand on chauffe un corps il émet des ondes électromagnétiques, qui elles-mêmes n’ont pas de masse. Ce que montre Einstein, c’est que même si les particules émises par ce corps sont sans masse, le corps perdra de la masse du seul fait qu’il perd de l’énergie. Et ce que montre Einstein par sa formule c’est que la quantité de masse perdue par le corps est égale à l’énergie qu’il a perdu divisé par le carré de la vitesse de la lumière. Même si la forme sous laquelle le corps perd de l’énergie n’est pas lumineuse, ce sera quand même E = MC2 qui sera la formule permettant de comprendre le bilan énergétique du processus. La vitesse de la lumière n’est plus seulement la vitesse d’un phénomène physique particulier qu’on appelle la lumière, elle devient une constante fondamentale de la physique qui intervient dans tous les processus par lesquels un corps peut perdre de l’énergie, y compris les processus non lumineux.

 

Tout ce qui est manifesté est énergie, et par là même, tout ce qui n’est pas manifesté est énergie potentielle. L’énergie est dans tout ce qui est (la masse), c’est la potentialité du Ciel Antérieur, et elle se manifeste par le mouvement, c’est le Ciel Postérieur. Du moment qu’elle est en mouvement, elle se transforme. Et quand Etienne Klein parle de dégradation, cela correspond en MTC à l’érosion de l’existence.

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