Catégorie : Méditation&Spiritualité (Page 5 of 52)

Juste Triste

Tu es juste triste.
Tu n’es pas en train de te plaindre, tu es juste triste
Tu n’es pas moins bien que d’autres, tu es juste triste
Tu n’es pas en demande d’amour, tu es juste triste
Tu n’es pas dans un mauvais trip, tu es juste triste

Ne dites jamais à une personne triste « tu te plains de quoi ? » car elle ne se plaint pas, elle est triste. Pouvez-vous comprendre ce qu’est la tristesse ? Celle qui vous emmène au plus profond de vous même, là où il a de l’amour ?

Ne dites jamais à une personne triste qu’elle devrait voir le positif, car elle est juste triste, ce n’est pas une question de comparaison, de valeur, de point de vue. La tristesse n’est pas une émotion, c’est un sentiment, un beau sentiment.

Ne dites jamais à une personne triste qu’elle « devrait », car cela va séparer la relation entre vous, et elle saura que vous n’avez pas d’empathie. D’une manière générale, ne faites jamais l’erreur de vouloir changer les personnes comme vous voudriez qu’elles soient.

Une personne triste, emmenez-là en balade, parlez-lui de ce qu’elle aime, ou aimait, aimerait, de façon anodine, de façon de plus en plus concrète, pour faire fonctionner son cerveau gauche. Ou alors, ne lui parlez pas, si elle préfère. Ou alors, invitez-là à respirer. Ou alors, parlez-lui d’une personne qui a eu un parcours similaire et qui a ré-émergé.

Laissez-lui du temps, remonter d’une tristesse met du temps, et il y a des moments plus difficiles.

Mais plus que tout, soyez présent, ne la laissez pas tomber, restez là, car les personnes tristes sont seules, trop seules, parfois parce que leur tristesse est déprimante pour les autres, parfois parce que les autres n’ont pas d’intérêt pour elles.

 

Quelques pas de côté avec Ramana Maharshi : Les Dieux comme tout chose

Les mémoires ou enseignements de Ramana Maharshi sont des transcriptions de dialogues que le maitre spirituel avait avec ses visiteurs.

Question : Les Dieux existent-ils vraiment ?
R : Ils existent vraiment
Q : S’il en est ainsi, où existent-ils ?
R : En vous
Q : Mais alors, ce sont simplement des idées que je peux créer et contrôler ?
R : Il en va ainsi de toute chose

Voilà une notion compliquée à comprendre pour nous, je trouve. Qu’en pensez-vous ? Et à mon avis, elle montre la connexion entre la spiritualité et le quotidien.

Car « toute chose » est nécessairement créée et contrôlée par notre cerveau. « Tout chose » c’est cette chaise, ce téléphone, cet arbre, ce chant d’oiseau, cette pomme, et même moi, et toi.

Nous avons attaché des significations à tout ce qui nous entoure. Tout, vraiment tout est chargé de significations. Le livre qui est posé sur la table serait quoi s’il n’était un livre ? Le livre c’est quoi ? Des bouts de papier et de l’encre, seulement, qui n’ont aucun intérêt, aucun contenu, ni agréable ni désagréable.

Les significations, les utilités, l’agréable et le désagréable, les couleurs, les sons, les odeurs, les goûts, toutes les sensations sont où ? Elle ne sont pas dans les objets ! L’orange n’a pas d’odeur ni de goût, c’est un décodage de ses arômes et de sa texture qui me fait attribuer ces propriétés à l’orange ! L’orange, elle, n’a rien de tout ça ! L’orange est juste une orange !

Il en est de même pour tout : nous attribuons des propriétés aux choses, et leur donnons des significations : Nous les créons et les contrôlons selon nos croyances, nos besoins, nos choix, selon la culture dans laquelle nous sommes, selon l’éducation reçue, selon l’influence de l’environnement dans lequel nous sommes, et même parfois par obligation.

Cette personne qui, ce jour-là interrogeait Ramana Maharshi pensait peut-être à des Dieux réel, en chair et en os ? Qu’une chaise soit ici, dans cette pièce, ou non, sa signification est la même. Ce qui change, c’est la matérialité.

Pourtant, la matérialité ne donne pas le sens, elle ne fait que donner une forme, perceptible par nos sens. La matérialité d’une chaise ne donne pas son utilité. Le sens qu’on donne à toute chose lui donne sa véritable existence, sa signification.

Nous avons besoin de signifiants dans nos vies, c’est vital. Pourtant, les significations se trouvent dans notre cerveau, elles n’existent pas par elles-mêmes.

Je vois là le lien entre ce qui existe et le réel, et ce sont deux notions différentes. Ce qui existe ne nous sert à rien, en tant que tel. Le réel qu’on attribue à toute chose, lui, sort de nos cerveaux, il est créé et nous le contrôlons. Le réel est relatif, personnel, discutable. Signifiant.

Quelques pas de côté, spiritualité orientale

Le Tao manifeste n’est pas le Tao; S’abstenir de chercher à connaître ce que la connaissance ne peut connaître, voilà le mieux.
Qui connaît l’éloquence sans paroles et le discours muet atteint au trésor du Ciel. Il s’emplit sans jamais déborder, il se déverse sans jamais se vider.

 

Aujourd’hui, j’ai déjà été …

Aujourd’hui, je prends le temps de contempler la journée se dérouler. Chaque instant m’offre son moment présent. Ainsi, aujourd’hui, j’ai déjà vécu tout un tas de petits moments au présent. Certaines n’ont pas été agréables, quand il s’est agit de retrouver un mot de passe. Mais la plupart sont magnifiques, il fallait seulement que je porte mon attention sur les moments de joie. Comme si les moments de joie n’avaient pas le même poids que les moments de non-joie. Ces petits moments de non-joie portent encore leur trace en moi, dans une envie de me détendre. Leurs traces s’accrochent en moi. Traces émotionnelles. Pourquoi n’ai-je pas encore appris à passer au travers sans générer autant de négativité en moi ? Pendant ce temps, les moments de joie sont plutôt inscrits dans l’instantaneïté, ils ne laissent pas de grandes traces en moi. N’ai-je simplement pas appris à les mettre en valeur ? Quand je pense à quelques beaux moments qui se sont passés juste il y a quelques minutes, je trouve qu’ils sont inscrits dans le passé : cette odeur de linge qui sèche près du radiateur, ces chants d’oiseaux, cette jolie mélodie au piano que j’entendais.

La Joie est un muscle, tout comme la non-joie. Cette dernière semble bien plus musclée que la première, chez moi.

Alors je ferme les yeux, je respire profondément, et je pense d’abord au moment de Joie passé, cette odeur de linge qui sèche, et je m’en imprègne : « oui, cette belle sensation est toujours là, elle est légitime, elle existe toujours en moi » Oui, car elle n’est pas dépendante du linge mais de ce qui se passe en moi, pas besoin que le linge dégage toujours cette belle odeur pour que je la ressente en moi, puisque ça se passe en moi. J’ai parfaitement le droit de revivre le passé heureux, si c’est mon choix. Ce qui m’importe n’est pas si c’est vrai ou pas, ce qui est important c’est « est-ce que ça me fait du bien ? »

Et pour le moment désagréable, celui du mot de passe perdu, celui dont je ressens encore les relents et même dans mon corps ? C’est pareil, je peux laisser aller, la situation est passée, elle n’existe plus, la situation ne m’impose rien. Donc, je peux, si je le choisis, respirer profondément, par le ventre, et laisser aller cette sensation désagréable. Je peux même utiliser une petite technique pour débarrasser l’émotion, qui ne m’appartient pas et que je partage : Où se situe l’émotion désagréable dans mon corps ? Quel est le trajet qu’elle fait ?  je définis petit à petit son trajet. un début, une fin. Et une fois le trajet ressenti ou visualisé, quel est le sens du spin du tourbillon de cette émotion sur le trajet ? La question semble étrange, je sais, mais dans quel sens tourne-t-elle ? Si elle devait tourner sur elle-même en tourbillonnant, dans quel sens ? Une fois défini le sens et le trajet, du début à la fin, je peux passer à l’étape suivante : Partir de la fin du trajet, inverser le sens du tourbillon, et faire le trajet inverse, jusqu’au point de départ initial. Ensuite je respire profondément, et j’observe. S’il le faut je referai ce trajet retour dans le sens inverse du spin. Jusqu’à sentir que l’émotion est détachée du moment. Je peux laisser aller ce moment, il est dans mon passé, il s’est produit, mais je ne le garde pas en moi, je peux le laisser partir, en paix.

Je reviens à la bonne odeur du linge qui sèche, et je m’en emplis encore une fois, et je fais grandir la sensation en moi. Elle prend toujours plus de place, elle m’emplit, elle parfume mon coeur. Que me dit-elle de beau, cette odeur ? Est-elle florale ? puissante ? pourquoi me plait-elle tant ? C’est cette odeur de douce chaleur, ces souvenirs d’enfance, quand Maman repaissait le linge, la quiétude que dégage ce phénomène de séchage, rien ne brusque, ça se passe en douceur, c’est une odeur de cocon, protectrice, l’enfant en moi se sent au chaud. Peut-être me vient-il d’autres belles choses à propos de ce moment où j’ai ressenti cette odeur, l’endroit où j’étais, ce que j’étais en train de faire, de regarder, avec qui j’étais, et je laisse grandir le beau moment, en moi, toujours un peu plus, grandir.

Pour moi, dans mon cas, c’était un moment fugace, ça n’a duré que deux secondes. Mais j’ai parfaitement la légitimité de faire grandir ce court moment, de le garder en moi, tout autant que je choisis de garder ou de ne pas garder ce que je veux de cette existence. Car ma réalité est faite d’une foule de ces petits moments, auxquels j’ai accroché des émotions, qui me font voir la vie d’une façon belle ou moche. C’est mon choix, finalement. Et je choisis d’être en paix.

 

L’enseignement de Ramana Maharshi

P39 Comment empêcher les distractions du mental ? Vous ne voyez les objets que lorsque vous oubliez votre propre Soi. Maintenez-vous dans le Soi et vous ne verrez pas le monde objectif
Ou encore : Quand on est en dehors du Soi, on est assailli par le désir de conformer le monde à ses volontés. Alors, on perçoit envies, angoisses et anxiétés, regrets et désirs obsessionnels. Se maintenir dans le Soi permet de rester en paix avec ce qu’on perçoit, avec ce qui est, avec ce qu’on vit, dans l’instant présent. Se maintenir dans le Soi, c’est notamment ne pas attacher trop de poids aux significations de nos perceptions. C’est par exemple analyser non pas ce qui s’est passé mais ce qu’on a perçu, et interroger en toute bienveillance la perception : est-il possible qu’une autre façon de voir cet évènement puisse conduire à une conclusion différente ? Est-ce que je veux continuer à considérer l’évènement comme je le perçois, avec ses désagréments, ou bien est-ce que j’ai envie de lui donner une autre signification qui allègerait ses conséquences émotionnelles ?


P39-40 Cela ne sert à rien de répéter des mantras, de faire du Yoga ou de la méditation si on n’a pas de volonté d’ouverture, d’ouverture spirituelle, d’introspection, fait un pas de côté.


P40 Pourquoi les Ecritures disent-elles que le Sage est comme un enfant ? Comme le Sage, l’enfant ne porte attention à tout évènement, joyeux ou triste, que tant qu’il dure, et quand il a pris fin, l’enfant n’y pense plus. L’enfant vit dans l’instant présent, sans confectionner de signification. A partir des significations, l’humain adulte renforce ses idées, renforce ses peurs ou alors ses désirs. Evidemment, les émotions nous impactent durant un évènement. Mais pourquoi les cultiver, ressasser, nous y attacher ? Cela crée des dépendances à nos évènements malheureux passés, ou des dépendances aux personnes qui étaient là quand on était dans un moment de bonheur. Alors, porter un regard distancié sur les évènements une fois qu’ils sont passés nous permet de faire la part des choses. Utiliser la PNL ou l’hypnose douce Ericksonienne peut aider, la médication n’est pas forcément l’unique solution.


P41 ‘Le Karma peut-il prendre fin ? Le Karma porte en lui les semences de sa propre destruction ». Le destin, c’est ce que je crée à chaque instant, par mes pensées, mes paroles, mes actes, mes intentions. A chaque instant, je crée ce que je vais vivre dans l’instant d’après, ou dans le jour qui suit et ainsi de suite.
Par exemple, si je m’oppose à mon voisin qui fait du bruit, il y a de fortes chances qu’il sera ensuite plus bruyant encore, rien que pour m’embêter. Si je l’aborde d’une autre manière, je vais avoir des chances de générer un changement de son comportement et donc de ma tranquillité.
Autre exemple, si je mange mal, je vais générer des maladies, de l’insomnie, des mauvaises relations, etc… j’accuserai un karma que j’ai pourtant créé.
Très rares sont les moments où une personne ne pourra pas, au fond d’elle-même, reconnaitre les origines de ses « malheurs ». Et quand on ne comprend pas, justement, c’est là qu’on parle du mauvais karma; C’est généralement une énergie qui est désaxée, une fatigue inconsciente; Il n’y a pas qu’une seule forme de fatigue. On peut être fatigué de corps, mentalement ou énergétiquement. Donc, quand rien ne va, ralentir, s’arrêter, faire une pause s’impose. Et un auto-soin énergétique peut aider à remettre les choses d’équerre. Quand rien ne va, on a tendance à ne pas se rendre compte que comme pour une autre fatigue, il faut s’arrêter, se reposer. Et on peut être tenté de se diriger vers des soins, énergétiques ou médicaux. Et alors, pourquoi ne font-ils pas l’effet escompté ? Imaginez que j’écrase l’accélérateur de ma voiture; la vitesse excessive va peut-être générer de votre part, docteur ou thérapeute, un coup de frein. Mais tant que je reste le pied sur l’accélérateur, je vais continuer de générer une vitesse excessive.

P42 « Les habitudes du mental empêchent la réalisation du Soi. L’ego crée des obstacles, ensuite l’égo souffre de la perplexité que font naitre d’apparents.  Cherchez qui pose les questions et vous trouverez le Soi »
Par exemple : Je ne peux pas faire une chose quelconque ? Le problème n’est pas dans ce que je ne fais pas, mais dans ma volonté de faire, qui est contrariée. Je ne veux rien faire ? Idem, le problème n’est pas là, mais dans la contrariété avec ce qu’impose mon environnement. Qui est contrarié ? Ce n’est pas le sujet de la contrariété, ni les personnes que j’accuse. Qu’est-ce que je veux en cherchant à faire ce que je veux faire ? Est-ce que je peux le faire ? Facilement ? Existe-t-il d’autres solutions ? Est-ce que la méthode est la plus efficace ? Suis-je désintéressé de fierté, de principes, de « il faut » ? Bref, est-ce qu’il y a moyen de faire autrement ? Les obstacles sont situés à un niveau différent de mon moi profond. Car les obstacles sont des désirs non réalisés. Mon moi profond, il n’en a rien à faire, en fait, des avoirs et des faires, du statut social ou encore des relations dites mondaines. Tout ça se joue à un niveau qui ne vaut peut-être pas la peine que je me ruine la santé mentale et physique, que je m’obstine ? Est-ce que là, maintenant, ici, j’ai à manger, un toit, des vêtements ? Qu’est-ce qui est vraiment important, en fait ? Est-ce que si je fais le bilan de ce que je suis, là maintenant, je peux percevoir la paix intérieure quand je respire profondément ? Et ressentir du soulagement par rapport à toutes les injonctions, qui sont les plus souvent les miennes.

 

Réflexions autour de la lecture du livre de Stephen Hawking « Y a-t-il un grand architecte dans l’Univers ? »

 

Réflexions autour de la lecture du livre de Stephen Hawking « Y a-t-il un grand architecte dans l’Univers ? »  – les passages en italique sont extraits ou quasi extraits du livre

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Le réalisme modèle-dépendant : notre cerveau interprète nos perceptions sensorielles en formant un modèle du monde. Lorsque ce modèle permet d’expliquer les événements, nous avons tendance à lui tribu le statut de réalité ou de vérité absolue.

L’histoire des sciences nous a proposé successivement différents modèles ou théories qui permettent de modéliser une même situation, chaque modèle faisant appel à ses propres éléments ou concepts fondamentaux.

Il faut adopter ensemble de modèles pour concevoir une réalité. On peut prendre pour exemple un Atlas, pour lequel on ne peut représenter l’intégralité de la surface terrestre sur une seule carte. Pour cartographier fidèlement la Terre tout entière, il faut un ensemble de cartes, selon différents modèles. Il n’y a donc pas de vérité unique, selon un modèle unique.

De la même façon qui n’existe aucune carte plane capable de représenter l’intégralité de la surface terrestre, il n’existe aucune représentation qui permette de rendre compte des observations physiques dans toutes les situations.

Echo : Il en est ainsi pour tous les aspects de notre vie, selon l’angle de vue, selon l’historique, selon l’objectif visé. De la politique aux courses, du branchement d’une lampe au travail, des plantes vertes aux vacances, on adoptera des modèles différents selon l’objectif. Si je veux partir en vacances le mois prochain, je ne vais pas m’étaler sur l’origine du mot vacances, ni sur les statistiques du nombre de jours de congés dans les différents pays, qui sont toutes des considérations valables des vacances, mais je vais m’attacher à définir où, avec qui, comment je vais organiser mes vacances. Je vais utiliser des modèles qui sont différents. De même, je vais utiliser un modèle différent qui j’utilise le verbe étaler au sens figuré ou au sens propre. Notre quotidien est truffé de modèles, que nous utilisons de manière automatisée. Cet automatisme est bien pratique car il permet d’aller vite, cependant il nous coupe aussi de l’ouverture à la nouveauté, donc de solutions à nos problèmes : on ne peut résoudre un problème sans sortir de nos automatismes. De ce fait, l’ouverture d’esprit, qui n’est pas une fracture du crâne, est utile et même salutaire pour initier la nouveauté. Les grands esprits ont tous été des briseurs de vérités, de Galilée à Einstein, de Mandela à ML King, de Jésus aux lanceurs d’alerte emprisonnés, et à ceux qui aujourd’hui sont traités de débiles ou de complotistes du moment qu’ils n’ont pas la pensée unique. C’est dans nos vies courantes que ça se passe : quand on rit d’un collègue qui a des idées à la con, quand on s’offusque d’une personne qui est raillée par un préfet ou par un ministre pour avoir dit des choses inadmissibles, ou d’une jeune personne qui refuse d’aller dans le sens du vent : ce sont des occasions de revoir nos vérités trop inscrites dans le marbre.

 

La lente émergence de la science dans l’histoire de la conception de la réalité des humains

autrefois les calamités étaient souvent le signe d’une offense faite aux Dieux. Ignorant les voies de la nature, les peuples des temps anciens ont inventé les dieux. Sans possibilité de saisir le lien naturel entre causes et effets, l’humanité était à la merci des Dieux.

L’humain est obsédé par la compréhension des choses, au point d’en oublier parfois leur simplicité et leur beauté. Aujourd’hui encore, ce qui n’est pas explicable est voué à des forces étranges et les Dieux ont été remplacés par d’autres forces qui restent inexpliquées.

Cependant, il vient 2600 ans Thalès eu l’idée que la nature obéissait à des principes que l’on pouvait déchiffrer. Depuis lors, les dieux et leur règne ont progressivement été supplantés par un univers gouverné par des lois, un univers dont la création suivait un schéma que l’on pourrait un jour comprendre.

L’idée d’un univers non anthropocentrique n’a pourtant été accepté seulement près de 20 siècles plus tard avec Galilée, et encore, celui-ci fut emprisonné pour ses idées révolutionnaires, lesquelles sont des vérités pour nous. Galilée serait aujourd’hui un dangereux agitateur, et nul doute que nos descendants adopteront certaines des idées que nous jugeons aujourd’hui insensées.

C’est à Laplace que l’on attribue la première formulation du déterminisme scientifique : si l’on connaît l’état de l’univers à un instant donné alors son futur et son passé sont entièrement déterminés par les lois physiques.

La science classique repose sur la croyance qu’il existe un monde extérieur réel dont les propriétés sont clairement déterminées et indépendantes de l’observateur qui l’étudie.

Cependant la science quantique nous apprend qu’une particule ne possède ni vitesse ni position définie tant que celle-ci on n’est pas mesurée par un observateur.

Le réalisme modèle-dépendant s’applique au modèle scientifique, mais égalent aux modèles mentaux conscients ou inconscients dont nous avons besoin pour comprendre et interpréter le monde. On ne peut extraire l’observateur – nous-mêmes – de notre perception du monde, car celle-ci est créée par nos perceptions sensorielles, notre façon de penser et de raisonner : notre réalité est construite à travers la lentille de l’interprétation de notre cerveau.

Le réalisme modèle-dépendant suite : Tout comme les humains, deux ondes qui se rencontrent ont tendance à se renforcer ou à s’atténuer mutuellement. Quand on lance un caillou dans une mare les vaguelettes se diffusent petit à petit. Quand on lance 2 cailloux dans l’eau, s’ils sont lancés pile au même moment leurs vagues vont se renforcer, dans le cas contraire elles vont s’annuler. Les vaguelettes formées sont des ondes, tout en étant constituées de particules. Les ondes répondent à une mécanique ondulatoire, tandis que l’eau réponde à une mécanique de matière classique. Mais Einstein a démontré que dans le domaine de l’infiniment petit, le photon de lumière se comporte à la fois comme une onde et comme une particule : deux modèles théoriques très différents rendent compte du même phénomène, chaque théorie peut rendre compte de certaines propriétés, mais aucune ne peut prétendre répondre à toutes les questions, ni être meilleur ou « plus réelle » que l’autre.

 

Qu’est-ce que la réalité ? si c’est ce que je perçois, et seulement cela, les ultrasons n’existeraient pas, puisque je ne peux pas les entendre. La radioactivité pas non plus, et bien d’autres choses que je considère comme exacts. Ces choses que je ne perçois pas étaient pures fantaisies avant leurs découvertes, et il n’y aucune raison à ce que nous soyons arrivés au bout des découvertes.

Par ailleurs, si seul existe ce que je peux percevoir avec mes 5 sens, si je quitte une pièce où se trouvent une chaise et une table, est-ce que ces deux objets y sont toujours quand j’ai quitté la pièce ? Si je reviens et qu’ils sont là, je peux constater qu’ils sont là, ok, et en être certain, mais je ne peux pas prouver qu’ils étaient là pendant que j’étais absent, n’est-ce pas ? Limiter la réalité du monde à nos sens est déjà une notion dépassée, donc peut-être que nous devrions avoir l’intelligence de laisser au doute sa place, et être moins certains de nos vérités, qui sont provisoires, provisoires d’ici à ce que d’autres après nous aient découvert d’autres aspects de ce que nous appelons la réalité.

De fait, peu de choses sont réellement réelles, et le réel est sujet au doute. Cela ne doit pas nous faire peur, ni arrêter nos activités, nous nous fions à ce que nous savons aujourd’hui, et construisons notre monde en fonction. Ces dernières décennies ont été un bond immense en terme de confort de vie, mais en même temps nous avons détruit la planète en la considérant comme une ressource, inépuisable de surcroit ; Aujourd’hui, les réalités d’hier changent, nos défis aussi, et nous devons composer avec des réalités nouvelles sans chercher à les nier.

 

Dans la physique newtonienne les objets matériels ont une existence propre, sont localisables avec précision et suivent des trajectoires bien définies, etc… Par contre dans la physique quantique, un objet ne peut pas être localisé avec précision, sa trajectoire et même le passé et l’avenir ne sont pas précisément déterminer. Les deux théories sont vraies et on peut rappeler ici que la théorie quantique n’a jamais été démentie, et à maintes fois été démontrée.

À une échelle quantique, celle des particules élémentaires, les objets se comportent d’une manière bien étrange par rapport à notre intuition naturelle. Même si en effet nous sommes constitués d’un nombre inimaginable d’atomes, qui répondent à ces lois étranges de la physique quantique, notre monde matériel est celui des grands assemblages que sont l’estomac, les ballons de football ou les navets. En conséquence, même si les constituants des objets de la vie courante y compris nous-mêmes sont quantiques, le fait que tous ces objets soient agrégés en paquets fait que ce sont bien les lois de Newton qui décrivent leur propriétés physiques observables.

On peut résumer cela de la manière suivante : les objets élémentaires répondent à la physique quantique, tandis que les objets macroscopiques répondent à la physique Newtonienne. On peut faire un parallèle, réducteur, entre les comportements d’une goutte d’eau versus le comportement d’un lac, ou encore le fait qu’un neurone ne définit pas le comportement du cerveau. A savoir que les échelles et les propriétés ne sont pas les mêmes et ne répondent pas aux mêmes modèles.

La physique quantique nous emmène dans un domaine qui est hallucinant pour nos esprits conformés aux normes Newtoniennes. La physique classique nous parle du monde que nous percevons et ressentons. Nous ressentons qu’un pierre tombe, nous ressentons notre propre poids, si on envoie la balle dans telle direction, elle va s’y rendre selon une trajectoire rectiligne, etc… La physique quantique répond à d’autres lois. Elle concerne des objets infiniment petits, dont nous sommes faits et dont tout l’Univers est fait. Elle ne concerne pas notre monde d’objets plus denses, car ces lois-là ne fonctionnent plus dans le monde des objets plus grands que l’infiniment petit. Le fait qu’il existe une autre « loi » physique est proprement hallucinant, non ? Ca veut dire qu’un autre principe physique existe, en dehors de celui que nous percevons. En plus, cette autre physique est mise en application dans notre quotidien, dans nos smartphones, ordinateurs, le laser, les outils technologiques de la médecine etc…

 

 

 

 

 

Le principe d’indétermination de Heisenberg nous dit que pour une particule élémentaire, plus la mesure de la vitesse est précise, plus la mesure de sa position est imprécise, et inversement. Ainsi, si on mesure la position d’un électron avec une précision d’environ la taille d’un atome, le principe d’incertitude nous interdit de déterminer sa vitesse à 1000 km par seconde près, ce qui manque cruellement de précision.

De même en physique quantique la nature ne dicte pas l’issue d’un processus ou d’une expérience, mais elle autorise un certain nombre de choix possibles, chacun ayant une probabilité de se produire. si l’on considère l’état d’un système à un instant donné, les lois de la nature déterminent non pas le futur et le passé avec certitude, mais des probabilités de futurs et de passés possibles.

Feyman a proposé un modèle qui nous permet de nous figurer ce principe : imaginez le trajet d’un objet entre le point de départ et le point d’arrivée. On peut diviser le trajet en une suite de flèches qui se suivent.

  • Pour les objets plus lourds les petites flèches se suivent de façon rectiligne et forment une trajectoire rectiligne : la trajectoire répond aux lois de la physique newtonienne.

 

  • Pour un objet quantique, chacune des petites flêches aura une trajectoire totalement aléatoire : répondant au principe d’indétermination). Dans le modèle quantique, la particule n’a pas de position définie entre le point de départ et son arrivée. Ceci ne veut pas ceci ne veut pas dire qu’il y a absence de trajectoire, mais que les particules peuvent suivre toutes les trajectoires possibles entre le point de départ et l’arrivée.

 

 

 

Ca à l’air d’être de la science-fiction : entre le point de départ et le point d’arrivée, un objet quantique peut faire le tour de la cuisine ou celui de la planète Vénus et venir se planter à l’endroit de son arrivée.

 

Pas de passé, pas de futur, juste des possibilités

L’influence de l’observation sur l’évolution d’un système la physique la physique quantique nous dit que pour réaliser une observation vous devez interagir avec l’objet que vous étudiez. Dans la vie courante éclairer une citrouille n’a que peu d’effet sur elle. On pourra revenir plus tard et déduire que la citrouille n’a pas évolué entretemps, ni dans sa position ni dans sa comestibilité, sauf si on la laisse là pendant des mois, en tout cas on peut aisément déduire son passé, et son futur. En revanche éclairer une particule quantique, c’est-à-dire la bombarder de photons, montre que l’observation, c’est à dire le fait d’observer, altère les mesures ultérieures. Plus tard donc, une nouvelle mesure sera aléatoirement différente de la première, et il sera donc impossible de connaitre le passé d’un objet quantique. Et il en est de même pour le futur. Seules se présenteront un spectre de possibilités.

L’univers lui non plus n’a pas une histoire unique, mais toutes les histoires possibles, une observation sur son état actuel affecte son passé et détermine les différentes histoires de l’univers.

 

 

 

L’argent, nouvelle religion de la Vérité 

L’argent, nouvelle religion de la Vérité 

 

Pendant toute l’ère chrétienne, du 5ème siècle à la fin de la deuxième guerre mondiale, l’Eglise Catholique a fait régner ses vérités. Ceux qui avancaient des théories qui heurtaient les principes de l’Eglise étaient soit mis au banc de la société, ou relégués à des métiers ingrats, ou excommuniés, ou encore emprisonnés ou même exécutés.

Aujourd’hui, le règne de l’Argent prend la place de l’Eglise Catholique, sur les mêmes principes : ce et ceux qui heurtent les intérêts du Dieu Argent sont l’objet de menaces, d’interdictions, de stigmatisations, de poursuites judiciaires, voire d’emprisonnement. La « différence » est acceptée seulement tant que vous pensez comme il faut, parlez et agissez comme il faut. L’Europe communautaire est un bon exemple de cette oligarchie de l’Argent-Roi.

Aujourd’hui, en 2024, il ne fait pas bon avoir un discours qui ne va pas dans le sens du vent. C’était le cas pendant des siècles d’ultra dominance de l’Eglise Catholique, qui est allée jusqu’à chasser les femmes rousses pour les bruler à-priori, qui a progressivement laissé filer ses vérités à partir des Lumières. Finalement, je fais partie, né en 1967, de cette génération bénie d’une liberté d’expression qui n’aura pas duré très longtemps. Aujourd’hui, la parole est mesurée, et surveillée, les lois encadrant ce qu’on n’a plus le droit de dire s’accumulent, celles qui protègent la liberté sont de plus en plus souvent piétinées.

Quand j’étais ado, je lisais des romans dystopiques de Orwell et Huxley, mais sans me rendre compte qu’insidieusement, le monde allait plus rapidement qu’on ne le croit ressembler à cela : de façon automatique, sans résistance, nous nous restreignons de nous-même à exprimer nos oppositions, d’avoir des idées originales. Plus encore que l’agressivité étatique qui grandit, c’est une ambiance générale sociétale qui nous incite fortement, « pour notre bien », à rester sagement à notre place. Et il suffit de ne pas aller dans le sens du vent pour être un complotiste, un extrêmiste, un communiste, par amalgame facile, cet amalgame qui évite à l’accusateur de formuler ses arguments.

Ce qui tient le tout ensemble, c’est le besoin d’Argent, tout comme Dieu était ce qui tenait ensemble les sociétés de la Chrétienté Etatisée. Comme s’il n’existait pas de monde si le Dieu Argent n’était là pour tout réguler, diriger, contrôler, « pour votre bien ».

Ce qui m’étonne le plus, c’est qu’alors que le monde brûle dans les deux sens du terme, cette évidence d’une limite du modèle « Argent Roi » ne soit toujours pas remontée à l’esprit des peuples. Evidemment, nous ne pouvons attendre de nos dirigeants qu’ils fassent ce pas, car leur modèle de gestion du monde (la politique) est emprisonné dans celui de l’Argent-Roi.

Mais avant de condamner les gens – et particulièrement les jeunes gens – qui n’ont pas envie de se fondre dans la société de consommation, peut-être peut-on se demander si le modèle n’est pas déjà à bout de souffle, et que plus on s’accroche à ce qu’on a connu, pire seront les conséquences … n’est-ce pas égoïste de ne pas laisser la chance à un autre modèle ?

Le modèle suivant existera, oui, et il faudra peut-être des dizaines d’années voire des siècles pour qu’il émerge et se stabilise. L’humanité ne va pas s’arrêter avec la chute du capitalisme, de ce modèle sociétal qui brûle de ses propres excès.

Je suis – Jeudi saint le 29 Mars 2024

Je suis …

Ce que je ne suis pas :

je ne suis pas mes pensées,
je ne suis pas mes opinions, mes vérités et mes certitudes
je ne suis pas mes émotions,
je ne suis pas mes connaissances,
je ne suis pas mes traumatismes, ni mes angoisses
je ne suis pas mon passé,
je ne suis pas mes projets,
je ne suis pas mes perceptions,
je ne suis pas ma place dans ma famille,
je ne suis pas mon poste dans mon métier,
je ne suis pas mes hobbies, ni aucun rôle ou personnage que je peux incarner,
et je ne suis pas l’ami, l’amant, le voisin, le passant

je suis … un peu de tout ça, mélangé, évoluant sans cesse, qui contribue à cet autre chose, le « je suis » qui est la base fondamentale de ce que je suis dans mon entièreté.

Si j’étais né ailleurs, même dans la maison d’à coté, qui serais-je ? j’ai l’impression que je « suis » toujours le même depuis toujours, à ceci près que la sensation d’être s’affine au fil des années.

Qu’est-ce qui empêche d’être soi ? les peurs, mais aussi le passé, aussi les limitations de la société dans laquelle on évolue. Il existe en Chine, la plus grande dictature du monde, certainement beaucoup plus de « talents précoces » qui ne peuvent pas s’exprimer ; Il en existe d’autres dans des pays pauvres, qui n’ont pas les moyens de s’exprimer; Tout est relatif.

 

 

Out of the box : les perceptions forment notre réel

 

Les perceptions participent à l’état dans lequel on se trouve, quel que soit cet état. Dans l’état de veille, on perçoit les choses, nous vivons dans le monde de la perception. Dans l’état de rêve, les créations mentales se conforment de nos perceptions. Dans l’état de sommeil profond, il n’y a plus d’identification avec le corps, et donc pas de perceptionsTout autant que l’état transcendantal, où l’on peut toucher la connexion avec le tout.

Nos perceptions sensorielles nous renvoient aux significations de ce que nous percevons. En naissant, ce que nous percevons nous étonne, nous fait peur, nous amuse. Au fil de la vie, nous construisons une encyclopédie de significations « raccourcis », des concepts et des choses.

Ainsi les perceptions ont forgé notre « réalité ». Une partie vient de ce que nous héritons de nos ainés, qui ont donné avant nous des significations à ce qui est perçu pour élargir toujours plus ce que nous appelons la connaissance. Une partie est consensuelle, commune à un groupe de personnes, c’est ce qu’on appelle la culture.

Mais force est de constater que notre « réalité » est une construction, parfois complexe, de significations accumulées, assimilées, automatisées. La « réalité » est propre à l’humain, elle n’est pas universelle. La « réalité » est également propre à chaque personne, dans sa singularité. Et nous baignons dans cette pseudo réalité, sans jamais nous arrêter.

Pour tenter de se départir quelques instants de cette pseudo-réalité, on peut faire l’expérience suivante : regarder un arbre, puis petit à petit oublier son espèce, sa taille, sa couleur, et toutes les significations symboliques de l’arbre, oublier d’où il vient et là où il pourrait être transformé, oublier ses propres peurs ou joies envers les arbres, oublier petit à petit tout ce qui « fait » cette chose que nous nommons arbre, jusqu’à oublier le fait d’y rattacher le mot arbre : Défocaliser la perception des significations, et entrer dans la connexion avec « lui », ce « je suis » qui est soi.

Texte avril 2023

On passe de mode beta à Alpha quand le monde intérieur devient plus réel que le monde extérieur.
Exemple : tu lis ces phrases ou écoutes quelqu’un qui te parles tu es donc concentré sur le monde extérieur. D’un coup tu t’arrêtes et tu réfléchis, tu as besoin de faire une pause parce que quelque chose t’as interpelé et tu as besoin de réfléchir en toi même : à ce moment tu passes en mode alpha, ton attention se porte sur le monde intérieur.

Quand on calme l’activité cérébrale quand on cesse d’analyser et de réfléchir, l’énergie se dirige naturellement du néocortex vers le cerveau limbique , là où est inscrit le système nerveux autonome. C’est cet organe du cerveau qui gère toutes les fonctions automatiques, celles notamment de l’homéostasie qui permet toutes les fonctions des organes de façons automatique sans avoir besoin d’y penser. C’est cette partie du cerveau qu’on active en hypnose ou encore en méditation, c’est ici qu’on reprogramme des fonctionnements, c’est ce que font les sportifs ou les personnes qui ont changé de vie. La volonté ne sert à rien ou de façon ponctuelle seulement car elle se situe au niveau du cerveau conscient et l’effort sera continu pour maintenir par exemple l’arrêt du tabac, mais en plus l’automatisme de fumer sera toujours inscrit dans le cerveau limbique et il y aura conflit.

Penser à la cohérence comme une musique synchronisée qui est bien en ordre organisé. Penser à l’incohérence comme un groupe de joueurs de tambour ou chacun joue de son côté c’est totalement désynchronisé. C’est ce qui se passe quand nous sommes sous l’influence des hormones de stress même à un niveau faible, par exemple marcher dans un centre ville, au milieu de la circulation, écouter des musiques agressives, écouter un discours agressif, regarder une série de violence ou les news.
Si une foule de spectateurs tapent dans les mains en synchro, il se dégage une cohérence collective qui augmente à la fois l’énergie du cerveau et celle du cœur et du corps, on peut ressentir une cohérence dans son corps et ça vous emporte.

Ouvrir la focalisation sur le fait que tout est espace, hors de la matière et de la matérialité. Ce champ ne se ressent pas mais il est accessible en emportant la conscience dans ce champ de l’espace

Quand on est complet on n’a aucun désir.

Chaque cellule du corps mis à part les globules rouges produisent les protéines de notre équilibre de bonne santé, elles sont responsables de la structure et du fonctionnement du corps. Les cellules produisent des protéines de plus ou moins bonne qualité.
Pour qu’une cellule produise une protéine il faut qu’un gène soit regule : il est activé ou désactivé.
C’est l’environnement qui est à la base de cette activation ou désactivation du gène.

Voir étude Toronto université 16 juillet 2015, why bad genes dont Always lead to bad diseases

Si deux personnes travaillent en Commun dans le même environnement, l’une va être sensible à un agent cancérogène alors que son collègue non. Ce dernier aura un ordre interne plus solide que son collègue plus sensible. On aura tendance à dire que c’est génétique, mais c’est bien la réaction à l’environnement qui est la cause de la maladie, il ne l’aurait pas développé sans cet agent toxique.
Et notre manière de réagir à l’environnement dépend de notre manière de le percevoir, de notre état émotionnel. Par exemple si je n’ai jamais été dans une foule bruyante je peux être perturbé et ne pas bien vivre cette immersion. À côté de moi j’aurai peut-être une personne qui aime être dans cet environnement. Nos cellules ne vont pas réagir de la même manière et les protéines ne seront pas de la même qualité, ce qui conduira à des équilibres corporels plus ou moins de bonne qualité.

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