Catégorie : Méditation&Spiritualité (Page 12 of 52)

La réalité et les perceptions

Nous nous représentons le monde à partir des perceptions de nos sens, qui perçoivent chacun seulement des parties des spectres existants.

Champ Auditif : Nous savons depuis quelques siècles qu’il existe d’autres champs que celui que nous percevons. Avant ces découvertes, tout ce qui se passait au-delà de 20 000 Herz, la fréquence max perceptible par l’oreille humaine, était « impossible » « fou » « délirant », prenez toutes les qualifications que nous aujourd’hui pouvons attribuer à ce qui nous semble impossible.

Aujourd’hui, nous savons que ça existe : l’hypothèse d’abord fumeuse est entrée dans l’acceptation générale. Puis nous avons appris à la mesurer. Nous disposons d’appareils. Mais est-ce que les ultrasons existaient avant leur « invention » ? Ce mot invention désignant la découverte ou la démonstration de l’existence de telle chose. Oui, bien sûr que ça existait avant ! Aujourd’hui nous pouvons affirmer cela.

LES PIEGES DE LA VANITE

Mais sommes-nous assez stupides pour croire que nous, nous avons tout découvert ? Assez stupides pour croire que ce qui nous est présenté que nous ne comprenons pas, nous devons le rejeter ? Je pense que nous devons faire très attention à nos croyances, qui nous limitent énormément. Non qu’il faille tout croire, mais c’est peut-être les certitudes qui sont parfois trop ancrées. Cultiver le doute, la curiosité, l’expérience, voilà les moteurs de la créativité, de la découverte, celle de toutes les inventions ! Cette ouverture au non-déjà-connu, je la retrouve (peu) dans certaines façon de parler, de penser. Une pensée ouverte, c’est une pensée qui s’ouvre à l’inconnu. Il nous faut, dans notre société sclérosée, des artistes, des esprits ouverts, des curieux, des fous. Nos gouvernants ont une tendance de plus en plus forte à enfermer les esprits curieux. Durant le c0vid, les esprits curieux ont tous été mis dans le sac des complotistes. Tous ! Il était, et il est toujours à l’heure actuelle strictement impossible de parler d’une autre manière que du discours politiquement correct de ce phénomène.

ESPRIT CRITIQUE ESPRIT AUTONOME

Ce n’est pas facile d’avoir un esprit critique et ouvert. L’esprit critique n’est pas un esprit qui critique tout de façon négative. Il essaye de discerner, de ne pas tout prendre au pied de la lettre, de ne pas avaler tout cru tout ce qui vient à lui. Y compris de nos gouvernants, de nos patrons, de nos parents. L’objectif n’est pas de tout remettre en doute, mais de cultiver une prise de recul. Attendre, ne pas se précipiter sur les explications, et ne pas se mettre à juger tout et tout le temps…ça ne vous rappelle rien ?

 

 

 

Ce site explique bien l’audition.

http://www.cochlea.org/entendre/perceptions-generalites

 

 

ECRIRE UN LIVRE Eric Emmanuel SCHMITT

ECRIRE UN LIVRE Eric Emmanuel SMITT

 


se mettre dans l’état mental

laisser murir le livre en soi avec l’hemisphère droit

ne pas vouloir le mettre en chapitres


le titre doit coller au livre et au genre


SUJETS DE LIVRES

Le sujet est un tronc, dont les racines doivent se trouver en soi pour le nourrir. Ensuite apprendre à rêver ce sujet, écouter la fantaisie, de ricochet en ricochet le sujet peut devenir un livre ; La fantaisie implique de lâcher la bride, de s’autoriser à imaginer.
Chercher des sujets autour des obsessions.

Sujet en relation avec une anecdote, avec un évènement, avec une interpellation profonde, d’un concours de circonstances, d’un décalage, d’une blessure personnelle, d’une émotion.


Commencer seulement quand on sait ce qu’on veut dire


la première phrase contient tout le livre. le ton, le sujet, le début et la suite.


Quand on apprend quelque chose, il faut savoir contextualiser l’information. Ex :  » votre fils est mort  » => lequel, le père en a deux. Il s’en suit tout un processus interne, alors que l’évènement reste le même.

Un évènement est inscrit et figé dans un temps, le vécu est ce qui le rend vivant, significatif, relatif à la personne qui l’a vécu.

Un évènement ayant eu lieu dans un temps alors que la connaissance qu’il ait eu lieu est décalé dans le temps génère un vécu différent.

Un évènement est inscrit dans un contexte, c’est le contexte qui rend l’évènement différent du même évènement qui se serait passé dans un autre contexte.

Un évènement s’inscrit dans les autres évènements, co-évènements qui surviennent ou alors il est isolé. Sa signification, son poids change.

Est-ce l’évènement qu’on vit, ou bien le contexte extérieur à l’évènement, le contexte interne de la personne,


la syntaxe : choisir la syntaxe qui me correspond. on la connait déjà. elle est aussi celle des auteurs qu’on aime;


AVEC LE SUJET :

passer des heures à plonger dans l’émotion et l »intuition du sujet, rêver le sujet laisser l’imagination créer des associations, l’intuition doit rester libre et devenir le récit, loin du mode de conscience de soi,

la mémoire qui rêve = imagination


COMMENT ?  en hypnose, exemple : marcher (marcher le sujet).

revasser longtemps, et encore après avoir « trouvé » l’histoire.


au début l’histoire est vague, laisser aller le contexte, les époques, les personnages, les lieux,

laisser venir l’élément perturbateur

ce qui crée des conséquences et des métamorphoses

il faut déterminer la fin de l’histoire


l’intrigue :  exemple :

situation initiale racontée à l’auteur, seul élément « vrai »).pendant un mariage hétéro, un couple d’hommes se marie au fond de l’église; en écho, ils répondaient « oui » aux questions du prêtre.

Ensuite tout est rêvé :

élément perturbateur : les hommes apprennent que le couple hétéro a eu un enfant.

(ensuite) péripétie : le couple d’hommes se passionne pour la famille, de façon anonyme, il aident et aiment les enfants en cachette de loin comme s’ils étaient leurs enfants.

Ensuite il a inversé les éléments situation initiale et finale :

situation initiale : Une vieille femme veuve (qui a des enfants) apprend qu’elle hérite d’un inconnu. Retour en arrière à son mariage 50 ans plus tôt, dans l’église….


PLUS L’ÉLÉMENT PERTURBATEUR EST INTIME, PLUS LE TEXTE EST PUISSANT.


LES PERSONNAGES

donner de la tension :

donner les infos au fur et à mesure

personnages contrastés, contradiction, reliefs

ses angles morts

ne pas tout dire

pas besoin de dzcrire physiquement : donner la stature

on le découvre le laisser libre : il devrait ^tre autonome

doit être épais


LE POINT DE VUE

Romancier-Dieu : sait tout, rentre dans leur esprit,  des personnages , connait le passé, l’époque. dieu invisible, neutre par rapport au lecteur. dieu qui est présent dans l’histoire s’adresse au lecteur

Romancier qui ne sait rien : caméra, ne dépasse pas le corps, se sert des 5 sens, il décrit :  » il écrasa sa cigarette » sans donner l’émotion du personnage.  il faut deviner l’émotion ex : Steinbeck

Chien fidèle : suit le personnage, ne voit les choses qu’au travers du personnage principal. c’est « il » mais tout est seulement du point de vue du personnage. Vision particulière, unique, subjective.

Ventriloque : « je » d’un des personnages :

Racontée par un proche du héros. Ex : Sherlock Holmes raconté par Watson.


RECHERCHES ET DOCUMENTATION

Ce n’est pas top important,


DESCRIPTION ET DIALOGUES

la description peut disperser. elle interrompt l’histoire. Elle doit être nécessaire.
suggérer plutôt que décrire. « sur la mer au loin ,des voiles » peut être des bateaux sans le dire.
quest ce qui est utile dans la description?
ex : MAUPASSANT : l’esprit du lecteur reste actifle dialogue peut paraitre superflu

DIALOGUE : Ce qui est dit, mais aussi la manière dont les personnages parlent indiquent la vie des personnages.


LE PLAN

C’est un voyage :

Comme la préparation d’un voyage : d’où on part, les étapes, et là où on arrive.
doit faire partie du rêve du livre. il doit être là avant de commencer, il est provisoire.
Quand on écrit, on est dans le plan, car on sait avec quoi on a rdv.
Le plan évite les pannes.


relire

chasser les trop pleins, les répétitions, reprendre XX fois chaque page, chasser les clichés, utiliser les synonymes, chasser les verbes faibles « une sonnerie se fait entendre » = « une sonnerie retentit » => l’énergie sera plus musclée.


la musique du texte : « écouter » le texte


édition : l’auto-édition (sans distribution) pas pour les fictions, mais seulement pour les non-fictions.


 

 

la normalité, cette roue du jugement

La normalité est une roue du jugement.

Le jugement permanent de la normalité : ce qui ne correspond pas à ce qui est qualifié de normal, est jugé. D’une manière ou d’une autre.

Toute la journée, le jugement : dans les news, les réseaux, les conversations de travail, les règlements, les lois, les tribunaux, dans la file à la boulangerie.

S’il n’y avait pas le jugement de la normalité, beaucoup de gens seraient inoccupés.

Combien de pensées seraient inutiles, vaines, inexistantes si la normalité n’existait pas ?

NORMALITE DE MASSE

Il y a les normalités de masse, tout ce qu’on nous a appris comme étant « normal », mais plus que cela, tout ce qui n’entre pas dans la norme est mauvaise, néfaste, nuisible.

Les humains arrivent à considérer des plantes ou des animaux comme nuisibles, par exemple. Parfois, ce sont des groupes humains qui sont déclarés néfastes, nuisibles. Par exemple, les Russes ont été des personnes dont on se méfie à priori, pendant la guerre de l’Ouest de l’Ukraine. On ne sait pas pourquoi. Personne n’a rencontré le peuple Russe. Puisqu’il n’existe pas. Cependant, beaucoup de gens disaient  » mais enfin, pas besoin d’aller sur place, on sait tous que les Russes soutiennent leur dirigeant, ils sont comme ça, c’est dans leur nature « . C’est donc une norme, un diagnostic, une évaluation, qui débouchent sur un jugement.

Des ombres à la lumière

Et petit à petit, la lumière passe…

Il y avait les années sombres, celles faites du jugement, cette peine lourde, la culpabilité, le sentiment de solitude, les frustrations et aussi la colère. Ces émotions sont indistinctes, elles vont et viennent et ne m’apportent rien.

Avec l’aide de mes anges intérieurs, par les hasards de l’existence, j’ai petit à petit transformé cette noirceur en tendresse. L’idée est d’éprouver de la tendresse à la place des émotions.

A commencer par la tristesse. Mettre de la tendresse dans la tristesse, l’accueillir, l’enlacer, la serrer contre moi. Au bout d’un peu de temps, elle commence par me parler, par murmures, en dedans, au travers de la flamme de la bougie. La tristesse est nue, détachée de mes motifs de tristesse, évènements tristes passés.

Au début, des oasis de tendresse sont apparues dans mon désert aride.

Au réveil, ressentir cette tendresse en soi, mettre de la tendresse dans la reconnaissance d’exister, mettre de la tendresse dans les perceptions sensorielles, la tendresse dans le toucher de la couette, dans l’écoute du chant du merle, de la tendresse dans le ronron d’un chat même quand y’a pas de chat, de la tendresse, si douce et moelleuse, dans l’enlacement d’un corps … et même s’il n’y a personne, le simple fait de ressentir cette tendresse, là dans le cœur, c’est la vivre, c’est s’en emplir, et l’emporter toute la journée en bagage du coeur.

Et petit à petit, la lumière passe…

 

Thich Nhat Hanh : Gérer sa souffrance – Protéger les sens | 1997 07 27 UH (Part.1)

Les  SKANDA , représentés par une orange à 5 sections.
la première section section représente notre corps physique
le deuxième section les sensations
la troisième les perceptions
la 4e les formations mentales: la colère, la peur, la compassion,
La dernière section représente la conscience connaissance
c’est la partie la plus profonde de notre être.
l’illusion, la haine, la colère sont dans cette section sous forme de SEMENCES
La dernière section représente la CONSCIENCE CONNAISSANCE, ou le TREFOND, le dépot de toutes les semences. C’est la partie la plus profonde de notre être.
L’illusion, la haine, la colère sont dans cette section sous forme de SEMENCES. Le Boudha est là sous forme de Semence, tout comme la haine. l’ange et la bête, tous sont là, en coexistence.
Chaque fois que nous touchons ces semences, elles se manifestent au niveau des formations mentales : la peur la colère l’amour la compassion… sous forme ENERGIE, Ce sont les manifestations des 49 formes de SEMENCES.
Les semences de nature merveilleuse sont toutes là, comme la compréhension, la vision profonde, la compassion, la tolérance …
Si elles sont trop profondément dans la Terre, elles ne peuvent pas se manifester, ne peuvent pas être investies par l’ENERGIE.
Il faut qu’elles puissent être arrosées. Si vous êtes vraiment ouvert vous n’utilisez pas votre intellect, vous laissez la pluie du dharma tomber directement sur votre zone profonde de conscience connaissance.
si les semences de la peur, de l’angoisse de la peine sont trop importantes, ils veulent pousser. Chaque fois que cela émerge vous souffrez donc vous faites tout pour que la souffrance ne puisse pas
remonter à la surface.
Alors on occupe la place par des distractions, on allume la télévision, par peur que ces monstres remontent des tréfonds. Notre société nous propose un tas de distractions. C’est une politique de répression.
Pour remédier à cela il faut pouvoir RENTRER, puisque c’est dans la profondeur que ça se passe.
Mais si on a peur il faut de l’aide. L’énergie de la pleine conscience, elle guerit.
Cela peut être la méditation marchée, le travail en pleine conscience, la méditation assise.
l’enseignement du Bouddha nous aide à la pleine conscience : apprendre à marcher, respirer, manger en pleine conscience.
Faire circuler : tout comme le gynko aide à faire circuler le sang et aide le corps à éliminer les cellules cancéreuses, il faut aussi faire circuler les émotions.
On se prémunit des toxines des fréquentations négatives, des news, des jugements et des personnes qui jugent, de la nourriture toxique, si un aliment même sain est bon pour soi au moment donné.

Les Trois Trésors du Vin

Modeste tentative des 3 Trésors associés au Vin.

L’Essence, l’origine, l’héritage, la porte du Ciel Antérieur : La Terre, la pierre dans son énergie lente, les paysages, les pentes, le climat, la caractère Terre des humains qui portent en eux la Terre qu’ils cultivent. Voilà l’origine, le feu originel, hérité des ancêtres et de la Terre. C’est le corps du vin.

L’énergie, la vitalité, la plante, les plantes, les saisons et leurs énergies, l’association des énergies, le cycle végétatif, le développement, la croissance, la maturité, la vendange, puis le retour à l’hiver, le TaiJi reflète la respiration de la vigne, celle de ses humains, le mouvement est toujours sensible, c’est une symphonie d’énergies associées, celle de le Terre, lente, celle de la plante, cyclique, celle de l’humain, attentif. C’est la couleur, la saveur, les arômes, le sensible, les perceptions, l’expérience du vin, son énergie jamais pareille, toujours en évolution, constante, même dans le verre. C’est le contenu qui a besoin de son contenant, pour y tenir, pour s’y développer, pour s’y sentir bien , tout comme la plante et sa Terre, tout comme le vigneron et son héritage, son savoir-faire est une école perpétuelle.

L’Esprit, le spirit, cette essence-ciel subtile qui fait la magie du breuvage des Dieux, le coeur à l’ouvrage, l’ouvrage du coeur, l’incandescence fragile et ténue du vigneron regardant par la fenêtre, grêle ou gel, l’esprit dans le coeur quand il s’applique et s’oublie dans l’oeuvre dédiée au vin, c’est l’humilité et le contentement, l’observation et la contemplation, c’est l’Esprit de l’humain qui se fond dans le subtil du vin, qui est mis en bouteille et qui se diffuse aux quatre coins de son monde possible, celui où des gosiers fins percevront sans conscience l’Esprit du vin, qu’ils cultiveront dans leurs échanges, dans leur propre vie-talité, qui se mêleront à leurs mets matériels et spirituels, pour que la transformation opère.

Ainsi va, ainsi soit, l’origine, le mouvement, et le subtil, dans ce breuvage qui est bien plus que sens, selon mon expérience, qui m’emporte dans les méandres de l’Essence.

Merci

Les trois trésors sous un angle différent

Se contenter de ce qu’on appelle des faits ne m’a jamais convenu. J’ai besoin de l’autre versant de mon existence, à savoir le sens des choses. La matière des choses, sans oublier le sens des choses.

La réalité est basée sur nos perceptions, qui ne restent jamais perceptions du moment qu’elles atteignent le mental, qu’il soit conscient ou inconscient.

Par exemple, un parfum nous renvoie à la mémoire olfactive qui lui correspond.  Du moment qu’un parfum a été perçu, il correspond à son moment, à sa scène de vie, à ses émotions, ses personnages, ses couleurs, ses sons etc… Rien de ce que nous avons déjà vécu ne peut être neutre, par les renvois que produit la mémoire. Ainsi, un traumatisme peut être retravaillé en re-modélisant son ancrage, pour détacher l’évènement de son expérience sensorielle. A toute expérience sensorielle correspondent tout un tas d’éléments. Que ce soit à un niveau conscient ou inconscient.

Mais les expériences nouvelles, jamais vécues, sont également impreignées, ou plutôt pré-impréignées. Face à une situation inconnue, nous allons rechercher les éléments qui peuvent être communs à des repères déjà connus par le passé. Nous avons une tendance naturelle à nous référer au déjà connu, pour nourrir le besoin fondamental de sécurité.

L’enfant est ouvert, il est en permanence dans l’expérience, mais il est également vulnérable. L’adolescent est « influençable » car il n’a pas encore les codes pour détecter ce qui est potentiellement dangereux pour lui. Mais il continue de faire des expériences. C’est l’âge du corps, de l’innocence, de l’expérience pure, sans filtre.

L’âge adulte est une longue et lente expérience où l’inconnu est (censé être) sous contrôle. C’est l’âge où par le faire l’on constitue lentement les fondations des besoins fondamentaux de tout être. Nous faisons aussi face à la « nécessité » de protéger la famille et de guider ses enfants face à l’inconnu de la vie. C’est l’âge du mental, également celui où le soi n’a qu’une toute petite place.

Ensuite, à l’âge mûr, certains humains rouvrent les barre-hiers pour re-découvrir le non-connu, s’ouvrir et se re-découvrir eux-m’aimes. C’est l’âge du coeur, de la spiritualité. La spiritualité habite toujours dans le coeur, elle ne peut être dans le mental. Le mental est perturbateur, contraignant, contrôlant.

L’origine, la vitalité, l’Essence-Ciel.

 

Macramé

Du mot arabe « Migramah », qui signifie « serviette rayée », « frange ornementale » ou « voile brodé ». Uune autre origine serait le mot « mahrama » qui signifie « mouchoir » en arabe et en turc, puis importé en Europe par les Génois avec le sens de « petite serviette de toile brodée et frangée ».

 

Qu’est-ce que le Qi Men Dun Jia ?

traduire de manière assez simple par « les portes mystérieuses qui cachent Jia ». Jia étant le général en chef, à savoir soi-même. Les chinois aiment donner des noms de rôles gouvernementaux aux personnages, on parle de l’Empereur, le Premier Ministre, le général des armées etc…
Dans un hologramme qui représente les différentes facettes de votre Être, se trouve quelque part le Jia. Il s’agit donc de le trouver dans une figure de signes.
Exemple :
il peut servird’alternative plus ou moins au BaJe, l’astrologie chinoise,  sous une forme qu’on appelle de destinée, basé sur vos données de naissance il va nous dire quelque chose de d’assez précis, d’assez coloré sur qui vous êtes.
On peut aussi l’utiliser en mode divinatoire pour sentir où va l’énergie d’une situation exactement comme on le fait avec le Yi King. Par rapport à un aspect stratégique il sera plus précis que le Yi King, c’est-à-dire quand on a une idée d’action quelque chose à accomplir un but à atteindre on peut interroger le QI Men pour nous demander comment y aller de la manière la plus efficace et dans ce cas là il est redoutable, il est précis et il va donner beaucoup d’indications spatio-temporelles et de manière de procéder pour arriver à aller vers ce qu’on veut.
On peut aussi l’utiliser comme le FenShui, ou comme le géobiologie chez nous, pour analyser les aspects terrestres des énergies.
Enfin, il existe le Qi Men Dun Jia spirituel, assez peu pratiqué.

l’âme de l’existence au travers du mouvement d’élévation de la Vie

Se fier et référer « la réalité » aux messages en provenance de nos cinq sens, de nos émotions et de nos raisonnements intellectuels mène à une conception de la réalité qui n’est pas construite sur l’Être. Ce sont des messages extérieurs, normatifs, normalisés, prémâchés, qui ne procèdent d’aucune démarche de compréhension, ils ne portent pas de sens : Il leur manque une âme.

Les messages en provenance de nos cinq sens :
La «réalité» est uniquement issue des perceptions sensorielles, ce qu’on appelle habituellement le factuel. Elle est quantitative, centrée sur des «objets», qu’ils soient des choses ou des êtres vivants car vus en tant que fonctions. On pense que ce qu’on voit, entend, sent, est vrai et que la vraie réalité se limite à cela. La «réalité» intérieure, celle subjective, qualitative, celle qui donne du sens, qui est source de compréhension de soi et de la vie, est inexplorée, et même rejetée au rang de fumisterie.

Les messages de nos émotions : Quand on croit les émotions. Identifié aux émotions, on évolue dans un monde très contrasté où l’on passe son temps à rechercher à ressentir le plaisir de façon immédiate et intense, ou à exprimer la colère, ou alors à fuir ce qui pourrait être désagréable. C’est un état de dépendance au monde extérieur.

Les messages en provenance des raisonnements intellectuels : Survalorise les connaissances et le raisonnement intellectuel, au point de croire que la réalité se limite aux représentations et constructions mentales induites par la société occidentale, l’école et les sciences matérialistes. Les décisions prises selon cette réalité sont considérées comme rationnelles. Les messages en provenance de l’intuition sont généralement inaudibles car elle n’est pas développée, même rejetée ou au mieux qualifiée de « coincidence » (non réelle car pas expliquée par la science des matières).

Il en résulte des existences menées à la hâte, tournées vers et dépendantes du monde extérieur uniquement. Le monde intérieur est relégué au stade de l’enfance, au mieux, ou à celui des visionnages de scénarios de films ou de livres. L’introspection est un mot généralement inconnu ou incompréhensible car inconcevable, et la contemplation est une perte de temps.

Notre société dite de consommation, mais également toute son organisation, éducative, sanitaire, est basée sur les principes de la réalité du seul cerveau gauche. Le cerveau droit a droit aux restes, et du moment qu’on peut le dénigrer, on n’hésite pas à tirer sur le soldat qui veut donner du sens à l’existence.

Selon les travaux du Dr. Ferdinand Wulliemier, un psychiatre-psychothérapeute suisse s’appuyant notamment sur les travaux de Ken Wilber avec une approche énergétique de la psychologie, nous évoluons au travers des strates d’un mouvement qui a une tendance à la montée, l’élévation, selon des principes orientaux.

Il décrit ces niveaux de conscience et de développement, ou stades évolutifs, selon trois phases successives :

• La première phase, appelée « pré‐personnelle », animale ou prégénitale, comprend les aspects bioénergétiques, instinctuels et pulsionnels de notre développement. les mécanismes de défense les plus primitifs de l’ego qui prédominent à ce stade, tels que la projection et le déni, la tendance à la comparaison et à la jalousie, et la tendance à rechercher la suprématie, le pouvoir et la domination, à être au‐dessus des autres. La plupart des adultes sont partiellement (ou complètement) bloqués à ce niveau psycho‐affectif, qui consiste à vouloir être le premier, le plus intelligent, le plus riche, et surtout avoir raison : c’est le modèle même de l’homo sapiens argento-adoratis, dans un ou plusieurs secteurs de vie.

• La deuxième phase, dite « personnelle », est celle des stades proprement psychologiques ou humains du développement de notre personnalité. C’est celle des rôles et des règles, qu’on vit entre 25 et 45 ans quand on construit sa vie autour des modèles de la société. Tout est rôle et ordonné pour construire une personnalité. C’est aussi le stade où on cultive encore le stade précédent dans les standards de possession, de compétition, d’avoir raison… mais on ne développe pas le soi intérieur.

• La phase spirituelle ou transpersonnelle. Au cours de cette phase, l’ego et la personnalité s’élèvent. On recherche du sens. C’est le stade où on se dit « et moi dans cette histoire (cette existence) ? ». C’est quand on ne se contente plus d’incarner les rôles de mari, de père, de collègue, d’ami … quand on a besoin d’autre chose.

C’est un stade qui est compliqué à vivre, car l’entourage fera tout ce qu’il peut pour empêcher cette évolution, qui sera jugée irraisonnée, affabulatrice, irraisonnable. La personne va également culpabiliser, car l’autre sera abandonné, et s’il y a rupture dans le couple ce sera sa faute et les enfants seront malheureux « à cause » d’elle. Tout est déjà prêt dans nos cerveaux pour que la personne n’ait même pas la tentation d’essayer, surtout les mères de famille !  Il arrive aussi, comme moi, que la personne « pète un câble » en quittant l’autre du jour au lendemain après des années de latence. Car c’est juste horrible de vouloir une autre vie alors que le conjoint n’a rien demandé, rien fait de mal ! C’est d’autant plus culpabilisant que c’est moi qui avais évolué, donc j’étais le coupable ! Et évidemment, ma conjointe avait besoin que je reste moi à ses yeux, ce qui n’était plus vraiment possible, j’étais le même, mais j’avais évolué. C’est une situation qui n’est pas complexe mais qui le devient par le jeu des rôles, de la morale, la morale sociale du deuxième stade, celui de l’existence par les rôles et les lois où l’individu n’a pas vraiment sa place. Une autre morale s’impose alors, celle de la vérité, celle de la réalisation de soi pour être une meilleure compagnie pour et avec soi et les autres. C’est à ce stade que se développe les plus belles relations, celles qu’on dit « adultes », empreintes de sens, respectueuses de l’unicité et de la singularité de chaque-un. C’est le stade où le Tao entre en action.

la mouvement de la Vie va vers le haut, vers l’élévation spirituelle qui est l’aboutissement des stades précédents. Personne ne cherche à rester au stade des besoins les plus primaires et veut se développer. L’erreur est souvent qu’on se contente de rester dans cette recherche du plaisir instantané, dans la conception uniquement matérialiste du bonheur, et quand le sens des choses ne dépasse jamais celui des 5 sens.

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