Catégorie : PNL (Page 1 of 5)

Les Valeurs : soyons spécifiques

j’ai trouvé cette très belle phrase d’intention sur une site d’un organisation humaniste : «  Nous rêvons d’une Humanité plus juste, plus altruiste, plus alignée, plus cultivée ; une Humanité qui place une confiance inébranlable en la capacité de l’Homme à tendre vers une existence plus haute « 

Les personnes qui tombent sur ce genre de site sont en quelque sorte pré-sélectionnées. Celles qui restent sur ce site après avoir lu cette phrase sont des personnes qui adhérent à une idée générale. Mais ensuite ? Ensuite, nous avons chaque-un(e) notre propre compréhension de cette belle phrase. Essayons d’être spécifique pour en tirer quelque chose :

« Nous rêvons » = j’ai envie de dire : seulement ? j’attends, en tant que lecteur, une réponse du comment concrétiser ce rêve.

« d’une Humanité plus juste » = quelle justice ? On peut penser qu’il est injuste (vis à vis des Français) à que les migrants viennent en France ; On peut tout autant penser qu’il est injuste (vis à vis des migrants) de laisser les migrants dans la misère. Etc : tout dépend quel point de vue on adopte, de son histoire personnelle, de son cheminement personnel, de ses idées et vérités propres.

« plus altruiste » = voilà qui semble plus spécifique, et sélectif vis à vis de l’adhésion qu’on peut porter à ce mot. Quoique, cette valeur pourrait faire l’objet d’un atelier, car elle renvoie à des résonances énergétiques spécifiques qu’il serait intéressant de cultiver.

« plus alignée » = humm, alignée sur quoi ? où ? quand ? comment ?

« plus cultivée » = l’idée est spécifique, mais de quelle culture parle-t-on ? Toute culture est imprégnée de significations communes à échelle régionale, de langue, de vérités communes, de goûts, d’arts locaux. Nous oublions souvent, à mon avis, en Europe, que nous avons une culture bien à nous, et que d’autres cultures ne valent pas moins que la nôtre.

 » une Humanité qui place une confiance inébranlable en la capacité de l’Homme à tendre vers une existence plus haute » = la notion d’existence plus haute est radicalement personnelle. Chaque personne aura sa propre idée, ses propres espoirs, de ce que constituerait une existence plus haute. Selon le passé, selon les idées, selon ses vérités…

En somme, je pense qu’il serait intéressant de préciser ce que chaque personne d’un groupe comprend et ressent à partir de cette belle phrase.  Partager les compréhensions personnelles permet de s’enrichir de l’autre, de développer la tolérance, la compréhension de l’autre, d’étendre ses propres significations. C’est en précisant les choses qu’on peut élargir son monde, sa réalité, et s’ouvrir d’une façon différente à l’autre. Par ailleurs, ressentir cette phrase, c’est-à-dire aller à la rencontre de la résonance corporelle de ces mots, permet de dé-moi-iser les significations qu’ils portent, pour leur faire prendre un sens dés-émotion-nisé, ceci pour prendre conscience du concept d’un point de vue plus neutre.

C’est ce genre d’atelier que je peux proposer. Durée 1 heure, minimum 2 personnes, max 6 personnes.

PTSD Tyrrell vérifications

PTSD

1 vérifier que c’est un PTSD :

  • si la personne a des flashback : la personne vit l’émotion comme si l’évènement était vivant.
  • Si les signes de stress sont visibles dans le langage corporel
  • Evaluer le traumatisme sur une échelle de 1 à 10, si 10 est le plus élevé, un 7 ou + est « positif » pour indiquer qu’il y a PTSD

syndrome post traumatique et 3 méthodes

Comment se forment les souvenirs

Dans le cours normal des choses, les souvenirs sont déposés sous forme d’impressions immédiates dans le cerveau, puis organisés de manière cohérente dans l’hippocampe, et enfin stockés dans le néocortex dans la « mémoire à long terme ». Ce processus fait d’un événement remémoré un « souvenir narratif » – quelque chose dont on peut parler, quelque chose qui semble passé et qui finit par s’estomper avec le temps.

Toutefois, en cas de traumatisme, ce processus peut être bloqué et le souvenir traumatique peut ne jamais être transformé en récit.

Imaginez que tous vos pires souvenirs soient « vivants », comme s’ils se produisaient maintenant, même s’il s’agit de choses qui se sont produites il y a une demi-vie.

 

les souvenirs qui ne s’effacent pas

C’est ce qui arrive aux personnes souffrant du syndrome de stress post-traumatique : le souvenir ne s’estompe pas avec le temps. Il est toujours d’actualité et il est impossible d’en parler.

Lors d’un événement traumatisant, la réaction émotionnelle d’une personne peut être si extrême que le souvenir est encodé dans la partie du cerveau  » combat ou fuite « , l’amygdale, au lieu de l’hippocampe. Il reste « verrouillé » dans cette partie du cerveau comme un schéma de survie, prêt à se réactiver si une situation d’urgence similaire se présente à nouveau.

Aussi utile qu’il soit, ce processus est assez négligé et le schéma de peur peut être réactivé par des éléments tout à fait accessoires du traumatisme d’origine.

Par exemple, un homme qui a été agressé par quelqu’un portant une veste rouge ressent une peur terrible à la vue d’un vêtement rouge ; un vétéran de guerre réagit avec terreur au son d’un feu d’artifice. Pour cette cliente de M.T., la simple odeur d’huile de moteur réactive le souvenir d’avoir été violée par son oncle mécanicien, provoquant des flashbacks terrifiants.

Comme je l’ai dit, la plupart des personnes qui subissent un traumatisme (environ 75 %) finissent par retraiter le souvenir dans l’hippocampe, pour finalement le stocker dans le néocortex comme un événement passé. Ils savent que l’événement était horrible à l’époque, mais ils ne se sentent plus terrifiés lorsqu’ils se le remémorent. Le souvenir s’estompe.

Pour les 25 % restants, l’évocation du souvenir est en soi une expérience horrible – ils ont l’impression d’être « là », à cette époque horrible. Pour ces personnes, le fait d’en parler ne fait qu’aggraver les choses, car le schéma est réactivé.

 

Qu’est-ce qui peut donc aider ?

Par exemple, un homme qui a été agressé par un individu portant une veste rouge éprouve une peur terrible à la vue d’un vêtement rouge ; un vétéran de guerre réagit avec terreur au son d’un feu d’artifice. Pour June, la simple odeur d’huile de moteur réactive le souvenir d’avoir été violée par son oncle mécanicien, provoquant des flashbacks terrifiants.

Comme je l’ai dit, la plupart des personnes qui subissent un traumatisme (environ 75 %) finissent par retraiter le souvenir dans l’hippocampe, pour finalement le stocker dans le néocortex comme un événement passé. Ils savent que l’événement était horrible à l’époque, mais ils ne se sentent plus terrifiés lorsqu’ils se le remémorent. Le souvenir s’estompe.

Pour les 25 % restants, l’évocation du souvenir est en soi une expérience horrible – ils ont l’impression d’être « là », à cette époque horrible. Pour ces personnes, le fait d’en parler ne fait qu’aggraver les choses, car le schéma est réactivé.

Qu’est-ce qui peut donc aider ?

 

Guérir les esprits hantés

Un traitement efficace pour soulager les traumatismes doit être capable de générer à la fois une dissociation et un calme suffisants chez la personne qui souffre pour permettre au souvenir douloureux d’être retraité en toute sécurité, afin qu’il puisse être déplacé, pour ainsi dire, de l’amygdale de combat ou de fuite, focalisée sur l’instant présent, vers le néocortex, où il sera étiqueté comme un événement passé, qui n’est plus menaçant.

Si cela ne se produit pas, la victime du traumatisme risque de vivre toute sa vie dans le passé. Et lorsque le passé est terrifiant, c’est toute la vie qui est affectée. Certaines méthodes thérapeutiques sont cependant très efficaces.

 

Deux techniques ont donné de bons résultats dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique.

EMDR pour Eye Movement Desensitization Reprocessing : consiste à se remémorer un événement traumatisant tout en suivant des yeux les mouvements latéraux des mains du thérapeute. Parfois, le processus est automatisé à l’aide d’une lumière en mouvement.

Il s’agit clairement d’une version ressuscitée de l’ancienne induction hypnotique par oscillation de la montre. Ses praticiens semblent incapables d’expliquer pourquoi elle peut être efficace. (5) Mais nous pouvons constater qu’en maintenant une partie de l’attention du client dans le temps présent (en lui donnant pour tâche de suivre des yeux quelque chose qui se passe maintenant) tout en rappelant le souvenir traumatisant, son cerveau a la possibilité d’enregistrer le souvenir terrifiant comme « passé », le libérant ainsi de l’amygdale.

EFT

Une autre approche populaire est la technique de libération émotionnelle (EFT) ou « tapotement ». Les thérapeutes qui utilisent cette technique ont trouvé toutes sortes d’explications ésotériques pour expliquer son efficacité, notamment le blocage des canaux d’énergie. Mais si l’on se réfère aux recherches récentes sur le cerveau (plutôt qu’aux anciennes philosophies orientales), on constate que le fait de « tapoter » quelqu’un pendant qu’il se souvient d’un événement traumatisant le ramène constamment à l’ici et au maintenant, en donnant à son cerveau une chance de réattribuer à l’événement terrifiant une place distincte de celle du présent, et donc du passé.

Le processus  : Lorsque les gens ont des flashbacks incontrôlés, ils ont tendance à perdre le contact avec le moment présent et à s’immerger totalement dans l’événement passé. Les tapotements, ou le fait de regarder d’un côté à l’autre, empêchent cela de se produire. L’amygdale a ainsi la possibilité de « céder » le souvenir au néocortex, où il peut enfin être considéré comme définitivement passé et ne constitue donc plus une menace.

 

Recadrage

L’origine de la notion de « rembobinage » (recadrage) remonte à la technique de la « boule de cristal » du Dr Milton Erickson. Erickson hypnotisait ses clients traumatisés et leur demandait de revoir le moment traumatisant « dans une boule de cristal », tout en se sentant calme. Si le souvenir est rappelé dans un état de calme, ne serait-ce qu’une seule fois, cela peut suffire à déconditionner le traumatisme.

Ce principe a été développé par Richard Bandler et John Grinder, célèbres dans le domaine de la PNL, et maladroitement intitulé « Technique de dissociation visuelle et kinesthésique » (VKD).

Le Dr David Muss a développé la technique pour qu’elle puisse être utilisée efficacement dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique, et l’a appelée « technique de rembobinage » (6).

Affinée et largement promue ces dernières années par le Human Givens Institute (7), la technique du retour en arrière est aujourd’hui une méthode très efficace pour donner à un client traumatisé l’occasion de revoir ses souvenirs d’un point de vue entièrement dissocié et détendu.

L’événement traumatique est vécu « à l’envers ». C’est une façon tellement inhabituelle de traiter le souvenir qu’elle a pour effet d’éliminer l’élément de peur. Personne n’a peur des choses qui se passent à l’envers.

L’utilisation de cette méthode devrait être presque entièrement confortable pour les clients. Je l’ai moi-même utilisée pour des survivants de tortures, d’accidents de voiture et de train, de tentatives de meurtre et, bien sûr, de viols. Elle est également efficace pour le traitement de nombreuses phobies (8) – j’ai utilisé le recadrage sur moi-même il y a des années pour surmonter ma peur de parler en public.

 

 

Dissocition – Technique de PNL – syndrome post traumatique

La procédure est relativement simple.

  1. S’assurer que le client a une réaction de type phobique au stimulus ou au traumatisme. C’est-à-dire qu’en présence de rappels du traumatisme il fait bien l’expérience d’une survenue rapide de peur, de panique, de flashbacks ; Son expérience de vie peut être caractérisée par l’hyper vigilance, il peut être nerveux lorsqu’il est entouré par d’autres personnes, il peut avoir besoin d’être en position de contrôle et est incapable de se sentir en sécurité ; il peut également avoir des cauchemars dans lesquels le traumatisme réapparaît. Le protocole n’est pas approprié aux personnes souffrant de TSPT mais ne présentant pas ces principaux symptômes.
  2. Evoquer le traumatisme, avec ou sans description (La plupart des interventions en PNL peuvent être réalisées sans évocation du contenu)
  3. Interrompre la ré-emergence du trauma dès que le sujet commence à montrer des signes physiologiques liés à sa manifestation. Des changements dans la façon de respirer, la couleur de la peau, la posture, la dilatation des pupilles et la fixité des yeux sont des signes typiques de l’accès à la mémoire. Lorsqu’ils apparaissent, cet état doit être interrompu en réorientant le client sur le moment présent, en changeant de sujet, en redirigeant son attention dans un système sensoriel différent, ou en réutilisant un ancrage préexistant. Peu importe la manière dont cela est réalisé, il est important de stopper le développement des symptômes avant qu’ils prennent le contrôle de la conscience du client.
  4. Après s’être éloigné du traumatisme quelques minutes, demander au client de penser à une situation antérieure au traumatisme dans laquelle il faisait quelque chose d’agréable dans un contexte neutre et en sécurité.
  5. Demander au client d’imaginer qu’il est assis dans un cinéma et qu’il regarde cette scène sur l’écran.
  6. Faire imaginer au client qu’il peut flotter en dehors de son corps (dans le cinéma) et entrer dans la cabine de projection, peut-être derrière une fenêtre épaisse, d’où il peut s’observer, assis dans le cinéma, regardant l’image neutre et en sécurité.
  7. Demander au client de s’imaginer assis en sécurité devant l’écran de cinéma dans lequel passe un film en noir et blanc de l’événement traumatique. Le client est donc dissocié en regardant son propre corps assis dans le cinéma et observant sur le film le passage d’un moment de sécurité avant le trauma à un autre moment de sécurité après le trauma.
  8. A partir du point d’observation et de sécurité de la cabine de projection, demander au sujet de porter son attention sur les réactions de lui-même en tant que spectateur dissocié dans le cinéma pendant qu’il regarde le film.
  9. Répéter le processus du film en noir et blanc jusqu’à ce que le client puisse l’effectuer sans aucune gêne.
  10. Après avoir terminé les films en positions dissociés, demander au client d’imaginer qu’il flotte dans les airs depuis la cabine de projection pour réintégrer son propre corps, assis dans le cinéma. S’étant ré-associé avec ce corps, le laisser imaginer se lever du fauteuil, marcher vers l’écran du film et entrer dans l’image noir et blanc de l’activité neutre et sécurisante, avec laquelle il avait achevé la répétition du film en noir et blanc.
  11. Au moment où le sujet entre dans l’écran du film, demandez-lui d’activer le son, les couleurs, les mouvements, les odeurs et les goûts de la représentation neutre et de sécurité sur l’écran. Puis, demandez-lui de faire l’expérience du film du traumatisme dans tous ses détails sensoriels, à l’envers et très rapidement (deux à trois secondes). Laissez le terminer le film avec une photo de lui-même immobile et en couleurs dans l’endroit neutre et de sécurité dans lequel il se trouvait avant que le problème ait débuté.
  12. Répéter la représentation inversée assez de fois pour qu’elle puisse être effectuée facilement et rapidement, et que le client ait le sentiment d’être à l’aise dans le processus. Lorsque le client peut répéter le processus facilement, sans expérimenter de gêne, le processus est terminé.
  13. Essayer de réactiver le traumatisme. Demander au client d’y revenir, et de penser à des choses qui réactivent d’habitude le problème. Tester le traumatisme d’autant de manières que possible.
  14. Si le client a encore une expérience d’inconfort, répéter le processus du film inversé plusieurs fois encore.
  15. Quand le trauma ne peut plus être rappelé, le processus est achevé

Atelier découverte de soi PNL – les valeurs

Nous ne nous penchons que rarement ou jamais sur la signification personnelle de nos valeurs.

Atelier : Quelles sont tes valeurs ?

Pour une valeur :
Qu’est-ce que cette valeur veut dire pour toi ?
Concrètement dans ta vie ?
Et quels mots, sensations, souvenirs, part de ton identité tu y rattaches ?
Si cette valeur était une couleur/chanson/oeuvre d’art/odeur/sensation ?

Ce qu’elle n’est finalement PAS par rapport à ce que tu imagines être la définition commune/collective de cette valeur ?

Qu’as-tu appris de toi par cet exercice ?

Le partage avec les autres : qu’est-ce que tu remarques comme richesse dans ces différentes manières de vivre la même valeur ? Est-ce que cet échange ouvre les tolérances et la bienveillance et comment ?

 

Atelier découverte de soi PNL – VAKOG

Atelier : quelles couleurs/sons/sensations/odeurs/textures

signifient

nos émotions, nos souvenirs, nos moments de vie, nos chers, notre quotidien du matin du soir
Ensuite nos hobies, loisirs ?
Ensuite nos croyances ?
Ensuite nos valeurs ?
si j’étais une couleur/chanson/parfum/texture ?

 

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 8 – La PNL et la rechercher de l’alignement des structures profonde et de surface

Les structures profondes correspondent à notre identité et à nos valeurs. Elles s’expriment au travers de nos capacités et finalement dans nos comportements.

Nous créons pour cela des « modèles », une collection de modèles qui composent nos cartes du monde.

Plus la structure profonde est riche, plus nous avons de possibilités d’élargir le monde, de souplesse, de lâcher-prise et de prise de recul.

L’un des buts de la PNL est d’identifier les généralisations, omissions et distorsions problématiques.

La modélisation permet justement de changer de modèles, ou de les enrichir, pour créer les chemins les plus pertinents entre nos structures profondes et de surface. C’est comme ça qu’on peut être plus aligné.

Un jeune qui veut être footballeur parce qu’il se passionne pour ce sport peut ne pas être en phase avec les valeurs véhiculées par ce sport dans sa « réalité ». Ou à l’inverse, une personne qu’on pousse vers le métier de boulanger parce que c’est un métier porteur et que pole emploi lui offre la formation peut ne pas du tout avoir les capacités de ce métier.

Nous avons tous les capacités de nos valeurs et croyances, et pouvons les exprimer dans un contexte qui est favorable : Vouloir forcer le talent ou se forcer à avoir un comportement qui ne correspond pas à nos valeurs mène au mal-être et selon moi aux maladies, car le corps n’est pas séparé de la tête et du coeur, nous formons un tout.

Nos modèles peuvent nous induire en erreur et mener vers un chemin qui n’est pas le sien. Changer les modèles peut permettre d’aligner les valeurs avec les capacités et les comportements pour évoluer de façon harmonieuse dans un contexte qui plait.

« comment je sais que je sais cela ? »

« comment je sais que j’ai cette compétence ? »

« comment je sais que tu sais ? (quelque chose) ?  »

 » comment je sais que tu as telle compétence ? »

 » par quels moyens on développe une connaissance ou une compétence ? »

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 7 – les Transformations : Généralisations Omissions Distorsions

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 7 – les Transformations : Généralisations Omissions Distorsions

Les structures profondes que sont les concepts, les expériences sensorielles, émotionnelles, les apprentissages, sont reflétées au travers des structures de surface que sont les mots, les signes, les symboles.

Entre les deux doivent obligatoirement opérer des transformations.

Par exemple « ma mère » renvoie à tout un tas de souvenirs, émotions, une part d’identité, des sons, des images mentales, un sens … que je ne vais pas exprimer à chaque fois en détails quand je pense à ma mère, ou que je parle de ma mère. Je « vis » cette expérience « ma mère » quand je pense à elle.

Entre le monde vaste de tout ce qui structure (profonde) « ma mère » pour moi, et l’utilisation des mots, signes et symboles qui sont des structures de surface, j’opère des transformations.

– Généralisation : des fragments de l’expérience « ma mère » se détachent de l’expérience d’origine, singulière et personnelle, pour pouvoir généraliser le « concept » de mère : ma mère, ta mère, sa mère, leur mère, notre mère … renvoient à chaque fois à une « réalité » différente, singulière. Pourtant, grâce à la généralisation, nous pouvons tous utiliser le mot « mère » de façon commune, bien que les vécus soient très différents. On observe qu’on peut même parler de la mère dans des langues différentes. Le langage est structure de surface. Le mot mère ne peut pas être structure profonde, car chaque langue possède son mot propre qui y correspond : mère, mother, mutter, mama, etc…

De plus, je « vis » cette expérience « ma mère » à chaque fois que je pense à elle, et je vis cette expérience à chaque fois d’une manière un peu différente, en fonction de mon humeur, en fonction du contexte dans lequel je pense à ma mère : si je parle d’elle de manière très intime, ou si par exemple je te dis « c’est une recette que m’a transmis ma mère », auquel cas ma mère n’est pas le sujet principal (mais c’est la recette). Mais j’utilise à chaque fois le mot « ma mère ». La généralisation nous permet de communiquer, de signifier, de symboliser notre monde personnel et commun.

– Omission ou Sélection : Nous sélectionnons certaines parties de nos expériences, et en excluons d’autres. Par exemple, dans un environnement bruyant nous pouvons sélectionner la voix de notre partenaire de conversation. Nous sommes obligés de passer par ce processus de sélection pour réduire là aussi le monde de telle manière à pouvoir gérer le vécu. Nous en avons besoin. Ainsi nous procédons à des réductions qui sont différentes en fonction des personnes, des cultures, des contextes. L’omission est aussi celle qui nous exclue, ou qui retranche une partie de notre affect, et nous pouvons en être blessé quand quelqu’un retranche une partie qui nous est chère dans le sujet qui est discuté.

– La distorsion ou déformation : Ce mot évoque plutôt la transformation qu’effectue notre imaginaire. Nous devons être capables de dénaturer et déformer (distordre), ou encore de travestir la réalité pour la « manipuler », par exemple imaginer une nouvelle manière de faire. Les inventions scientifiques et les artistes sont des expressions de la capacité à la distorsion. Nous en avons besoin.

Nous devons être capables de généraliser, sélectionner et dénaturer nos vécus pour pouvoir nous débrouiller dans le monde qui nous entoure. C’est même indispensable pour la survie de notre espèce !

Question : certaines personnes sont-elles plus proches de leurs structures profondes et ne savent-elles pas bien procéder aux transformations vers des structures de surfaces. Peut-on parler en ces termes pour les personnes qui sont autistes ou apparentés tels ? Dans ce cas, on s’intéresse non pas au langage, mais plutôt, en amont, au processus de transformation dont le langage est l’expression.

Les structures profondes sont personnelles, singulières, évolutives au fil de l’existence, et inconscientes. Nous ne jetons que très rarement, ou jamais, un oeil sur nos structures profondes.

exercice : se pencher sur une valeur, par exemple la liberté, décrire tout ce que ce mot représente pour soi, dans tout ce que ce mot a de très personnel, aller de plus en plus vers l’expérience singulière de ce mot. On peut aussi, par exemple, parler de « ma mère » et aller au fond de ce vécu très personnel. Il en ressort que nous avons des expériences très différentes les uns des autres de ces concepts pourtant généraux de « liberté » ou « ma mère ».

Les structures de surface ne sont pas seulement celles de la communication avec l’extérieur de soi. J’ai besoin des symboles, signes, simplifications (généralisation, omission, distorsion) pour me débrouiller avec le monde, même avec moi-même. Par exemple, si je veux écrire un article sur ce livre, j’utilise tout un tas de simplifications pour me concentrer sur la compréhension puis sur la traduction avec mes mots de la partie du livre dont je veux parler dans cet article. Je ne m’attache pas à mon environnement, ni à mon ordi, ni à la taille des caractères, je me concentre sur ce dont j’ai besoin pour écrire. J’ai besoin de cela pour écrire.

J’ai besoin de me mettre en état de conscience modifiée pour écrire, d’ignorer les distractions que peuvent être les sons autour, le vent qui agite les arbres, etc…

Je peux en arriver à oublier d’avoir une position correcte et de me retrouver avec un mal de dos à force de rester ainsi focalisé.

De cette même manière, le processus de transformation peut être source de conflit interne ou externe, si je vais trop loin dans la généralisation, la sélection ou encore le travestissement de ce qui se passe.

 

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 6 – Structures Profondes, Structures de surface, et transformations

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 6 – Structures Profondes, Structures de surface, et transformations

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Selon la théorie de grammaire générative de Noam Chomsky,

– les pensées, concepts et idées produites à partir des images mentales, représentations sensorielles correspondent aux structures profondes,

– elles s’expriment au travers de structures de surface comme les mots, les symboles, les signes,

Par exemple, le mot mère renvoie à un grand nombre d’images mentales, des émotions, des souvenirs, de concepts, de sens différents (ma mère, ta mère, la mère nature …).

Nous utilisons les mots, les signes et les symboles pour représenter notre monde intérieur. La structure profonde se reflète dans la structure de surface verbale.

Entre les deux s’opèrent des transformations, et des simplifications. Voir le bille suivant.

 

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