Catégorie : Hypnose (Page 1 of 8)

syndrome post traumatique et 3 méthodes

Comment se forment les souvenirs

Dans le cours normal des choses, les souvenirs sont déposés sous forme d’impressions immédiates dans le cerveau, puis organisés de manière cohérente dans l’hippocampe, et enfin stockés dans le néocortex dans la « mémoire à long terme ». Ce processus fait d’un événement remémoré un « souvenir narratif » – quelque chose dont on peut parler, quelque chose qui semble passé et qui finit par s’estomper avec le temps.

Toutefois, en cas de traumatisme, ce processus peut être bloqué et le souvenir traumatique peut ne jamais être transformé en récit.

Imaginez que tous vos pires souvenirs soient « vivants », comme s’ils se produisaient maintenant, même s’il s’agit de choses qui se sont produites il y a une demi-vie.

 

les souvenirs qui ne s’effacent pas

C’est ce qui arrive aux personnes souffrant du syndrome de stress post-traumatique : le souvenir ne s’estompe pas avec le temps. Il est toujours d’actualité et il est impossible d’en parler.

Lors d’un événement traumatisant, la réaction émotionnelle d’une personne peut être si extrême que le souvenir est encodé dans la partie du cerveau  » combat ou fuite « , l’amygdale, au lieu de l’hippocampe. Il reste « verrouillé » dans cette partie du cerveau comme un schéma de survie, prêt à se réactiver si une situation d’urgence similaire se présente à nouveau.

Aussi utile qu’il soit, ce processus est assez négligé et le schéma de peur peut être réactivé par des éléments tout à fait accessoires du traumatisme d’origine.

Par exemple, un homme qui a été agressé par quelqu’un portant une veste rouge ressent une peur terrible à la vue d’un vêtement rouge ; un vétéran de guerre réagit avec terreur au son d’un feu d’artifice. Pour cette cliente de M.T., la simple odeur d’huile de moteur réactive le souvenir d’avoir été violée par son oncle mécanicien, provoquant des flashbacks terrifiants.

Comme je l’ai dit, la plupart des personnes qui subissent un traumatisme (environ 75 %) finissent par retraiter le souvenir dans l’hippocampe, pour finalement le stocker dans le néocortex comme un événement passé. Ils savent que l’événement était horrible à l’époque, mais ils ne se sentent plus terrifiés lorsqu’ils se le remémorent. Le souvenir s’estompe.

Pour les 25 % restants, l’évocation du souvenir est en soi une expérience horrible – ils ont l’impression d’être « là », à cette époque horrible. Pour ces personnes, le fait d’en parler ne fait qu’aggraver les choses, car le schéma est réactivé.

 

Qu’est-ce qui peut donc aider ?

Par exemple, un homme qui a été agressé par un individu portant une veste rouge éprouve une peur terrible à la vue d’un vêtement rouge ; un vétéran de guerre réagit avec terreur au son d’un feu d’artifice. Pour June, la simple odeur d’huile de moteur réactive le souvenir d’avoir été violée par son oncle mécanicien, provoquant des flashbacks terrifiants.

Comme je l’ai dit, la plupart des personnes qui subissent un traumatisme (environ 75 %) finissent par retraiter le souvenir dans l’hippocampe, pour finalement le stocker dans le néocortex comme un événement passé. Ils savent que l’événement était horrible à l’époque, mais ils ne se sentent plus terrifiés lorsqu’ils se le remémorent. Le souvenir s’estompe.

Pour les 25 % restants, l’évocation du souvenir est en soi une expérience horrible – ils ont l’impression d’être « là », à cette époque horrible. Pour ces personnes, le fait d’en parler ne fait qu’aggraver les choses, car le schéma est réactivé.

Qu’est-ce qui peut donc aider ?

 

Guérir les esprits hantés

Un traitement efficace pour soulager les traumatismes doit être capable de générer à la fois une dissociation et un calme suffisants chez la personne qui souffre pour permettre au souvenir douloureux d’être retraité en toute sécurité, afin qu’il puisse être déplacé, pour ainsi dire, de l’amygdale de combat ou de fuite, focalisée sur l’instant présent, vers le néocortex, où il sera étiqueté comme un événement passé, qui n’est plus menaçant.

Si cela ne se produit pas, la victime du traumatisme risque de vivre toute sa vie dans le passé. Et lorsque le passé est terrifiant, c’est toute la vie qui est affectée. Certaines méthodes thérapeutiques sont cependant très efficaces.

 

Deux techniques ont donné de bons résultats dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique.

EMDR pour Eye Movement Desensitization Reprocessing : consiste à se remémorer un événement traumatisant tout en suivant des yeux les mouvements latéraux des mains du thérapeute. Parfois, le processus est automatisé à l’aide d’une lumière en mouvement.

Il s’agit clairement d’une version ressuscitée de l’ancienne induction hypnotique par oscillation de la montre. Ses praticiens semblent incapables d’expliquer pourquoi elle peut être efficace. (5) Mais nous pouvons constater qu’en maintenant une partie de l’attention du client dans le temps présent (en lui donnant pour tâche de suivre des yeux quelque chose qui se passe maintenant) tout en rappelant le souvenir traumatisant, son cerveau a la possibilité d’enregistrer le souvenir terrifiant comme « passé », le libérant ainsi de l’amygdale.

EFT

Une autre approche populaire est la technique de libération émotionnelle (EFT) ou « tapotement ». Les thérapeutes qui utilisent cette technique ont trouvé toutes sortes d’explications ésotériques pour expliquer son efficacité, notamment le blocage des canaux d’énergie. Mais si l’on se réfère aux recherches récentes sur le cerveau (plutôt qu’aux anciennes philosophies orientales), on constate que le fait de « tapoter » quelqu’un pendant qu’il se souvient d’un événement traumatisant le ramène constamment à l’ici et au maintenant, en donnant à son cerveau une chance de réattribuer à l’événement terrifiant une place distincte de celle du présent, et donc du passé.

Le processus  : Lorsque les gens ont des flashbacks incontrôlés, ils ont tendance à perdre le contact avec le moment présent et à s’immerger totalement dans l’événement passé. Les tapotements, ou le fait de regarder d’un côté à l’autre, empêchent cela de se produire. L’amygdale a ainsi la possibilité de « céder » le souvenir au néocortex, où il peut enfin être considéré comme définitivement passé et ne constitue donc plus une menace.

 

Recadrage

L’origine de la notion de « rembobinage » (recadrage) remonte à la technique de la « boule de cristal » du Dr Milton Erickson. Erickson hypnotisait ses clients traumatisés et leur demandait de revoir le moment traumatisant « dans une boule de cristal », tout en se sentant calme. Si le souvenir est rappelé dans un état de calme, ne serait-ce qu’une seule fois, cela peut suffire à déconditionner le traumatisme.

Ce principe a été développé par Richard Bandler et John Grinder, célèbres dans le domaine de la PNL, et maladroitement intitulé « Technique de dissociation visuelle et kinesthésique » (VKD).

Le Dr David Muss a développé la technique pour qu’elle puisse être utilisée efficacement dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique, et l’a appelée « technique de rembobinage » (6).

Affinée et largement promue ces dernières années par le Human Givens Institute (7), la technique du retour en arrière est aujourd’hui une méthode très efficace pour donner à un client traumatisé l’occasion de revoir ses souvenirs d’un point de vue entièrement dissocié et détendu.

L’événement traumatique est vécu « à l’envers ». C’est une façon tellement inhabituelle de traiter le souvenir qu’elle a pour effet d’éliminer l’élément de peur. Personne n’a peur des choses qui se passent à l’envers.

L’utilisation de cette méthode devrait être presque entièrement confortable pour les clients. Je l’ai moi-même utilisée pour des survivants de tortures, d’accidents de voiture et de train, de tentatives de meurtre et, bien sûr, de viols. Elle est également efficace pour le traitement de nombreuses phobies (8) – j’ai utilisé le recadrage sur moi-même il y a des années pour surmonter ma peur de parler en public.

 

 

Dissocition – Technique de PNL – syndrome post traumatique

La procédure est relativement simple.

  1. S’assurer que le client a une réaction de type phobique au stimulus ou au traumatisme. C’est-à-dire qu’en présence de rappels du traumatisme il fait bien l’expérience d’une survenue rapide de peur, de panique, de flashbacks ; Son expérience de vie peut être caractérisée par l’hyper vigilance, il peut être nerveux lorsqu’il est entouré par d’autres personnes, il peut avoir besoin d’être en position de contrôle et est incapable de se sentir en sécurité ; il peut également avoir des cauchemars dans lesquels le traumatisme réapparaît. Le protocole n’est pas approprié aux personnes souffrant de TSPT mais ne présentant pas ces principaux symptômes.
  2. Evoquer le traumatisme, avec ou sans description (La plupart des interventions en PNL peuvent être réalisées sans évocation du contenu)
  3. Interrompre la ré-emergence du trauma dès que le sujet commence à montrer des signes physiologiques liés à sa manifestation. Des changements dans la façon de respirer, la couleur de la peau, la posture, la dilatation des pupilles et la fixité des yeux sont des signes typiques de l’accès à la mémoire. Lorsqu’ils apparaissent, cet état doit être interrompu en réorientant le client sur le moment présent, en changeant de sujet, en redirigeant son attention dans un système sensoriel différent, ou en réutilisant un ancrage préexistant. Peu importe la manière dont cela est réalisé, il est important de stopper le développement des symptômes avant qu’ils prennent le contrôle de la conscience du client.
  4. Après s’être éloigné du traumatisme quelques minutes, demander au client de penser à une situation antérieure au traumatisme dans laquelle il faisait quelque chose d’agréable dans un contexte neutre et en sécurité.
  5. Demander au client d’imaginer qu’il est assis dans un cinéma et qu’il regarde cette scène sur l’écran.
  6. Faire imaginer au client qu’il peut flotter en dehors de son corps (dans le cinéma) et entrer dans la cabine de projection, peut-être derrière une fenêtre épaisse, d’où il peut s’observer, assis dans le cinéma, regardant l’image neutre et en sécurité.
  7. Demander au client de s’imaginer assis en sécurité devant l’écran de cinéma dans lequel passe un film en noir et blanc de l’événement traumatique. Le client est donc dissocié en regardant son propre corps assis dans le cinéma et observant sur le film le passage d’un moment de sécurité avant le trauma à un autre moment de sécurité après le trauma.
  8. A partir du point d’observation et de sécurité de la cabine de projection, demander au sujet de porter son attention sur les réactions de lui-même en tant que spectateur dissocié dans le cinéma pendant qu’il regarde le film.
  9. Répéter le processus du film en noir et blanc jusqu’à ce que le client puisse l’effectuer sans aucune gêne.
  10. Après avoir terminé les films en positions dissociés, demander au client d’imaginer qu’il flotte dans les airs depuis la cabine de projection pour réintégrer son propre corps, assis dans le cinéma. S’étant ré-associé avec ce corps, le laisser imaginer se lever du fauteuil, marcher vers l’écran du film et entrer dans l’image noir et blanc de l’activité neutre et sécurisante, avec laquelle il avait achevé la répétition du film en noir et blanc.
  11. Au moment où le sujet entre dans l’écran du film, demandez-lui d’activer le son, les couleurs, les mouvements, les odeurs et les goûts de la représentation neutre et de sécurité sur l’écran. Puis, demandez-lui de faire l’expérience du film du traumatisme dans tous ses détails sensoriels, à l’envers et très rapidement (deux à trois secondes). Laissez le terminer le film avec une photo de lui-même immobile et en couleurs dans l’endroit neutre et de sécurité dans lequel il se trouvait avant que le problème ait débuté.
  12. Répéter la représentation inversée assez de fois pour qu’elle puisse être effectuée facilement et rapidement, et que le client ait le sentiment d’être à l’aise dans le processus. Lorsque le client peut répéter le processus facilement, sans expérimenter de gêne, le processus est terminé.
  13. Essayer de réactiver le traumatisme. Demander au client d’y revenir, et de penser à des choses qui réactivent d’habitude le problème. Tester le traumatisme d’autant de manières que possible.
  14. Si le client a encore une expérience d’inconfort, répéter le processus du film inversé plusieurs fois encore.
  15. Quand le trauma ne peut plus être rappelé, le processus est achevé

Relaxation des 4 saisons

Préparation

Respiration pour la relaxation

 

Ensuite

HIVER

Imagine, c’est l’hiver, les journées sont courtes, le soir tombe vite et les nuits sont longues. Il fait froid dehors, mais tu es confortablement emmitouflée, sous des couches d’habits bien chauds. Imagine la nature en hiver, les arbres qui se dessinent en noir et blanc sur le ciel laiteux, un oiseau sur une branche.

Peut-être peux-tu imaginer une scène de vie, dehors dans la nature blanche, avec des êtres chers, en promenade dans la neige. Un chemin se dessine dans la neige, tracé par les pas d’autres passés par là plus tôt.

Tu peux sentir la neige craquer se tasser sous tes pieds, tu peux entendre la neige craquer sous le tassement de tes chaussures, de tes bottes peut-être.

Peut-être que tu aperçois les traces des pattes d’oiseau dans la neige. Peut-être que tu vois au loin un écureuil travailler à déménager une provision de noisettes. Et peut-être peux-tu voir tout un paysage enneigé se déployer devant toi, les voitures au loin tu ne les entends presque pas, la neige absorbe si bien les bruits. Ou alors, peux-tu évoluer dans une forêt où la neige forme des monticules au-dessus des moindres reliefs du sol ? … et encore des traces dans la neige ? …

Et à mesure que tu sens la relaxation s’approfondir

Avec tes amis, tes proches, vous marchez ensemble, et le fait que la neige craque sous les pas incite tout le monde à harmoniser le pas, crac, crac … et pendant cette promenade apaisée, dans l’air froid la respiration forme des volutes, les mots prononcés fument dans l’atmosphère, la vapeur dégagée forme des petits nuages éphémères.

Peut-être que tu enlèves tes gants pour faire une boule de neige et la lancer sur tes amis, qui te renvoient les leurs. Tu vois ça comme dans un rêve, au ralenti, avec les rires sur les visages.  Et peut-être veux-tu associer à ton rêve des personnes disparues ; ou encore associer des personnes qui ne se connaissent pas les unes les autres; ou encore imaginer une personne idéale.

Peut-être que tu peux même sentir l’effet réchauffant du froid de la neige sur tes doigts, cette sensation d’avoir chaud dans les mains alors que tu viens de saisir la neige froide, et cette sensation d’avoir les mains rêches, comme nettoyées, et tu peux imaginer tes mains rougissantes, et imaginer ton sourire sur tes lèvres, et celui de tes amis, tes proches …

Alors que tu plonges encore un peu plus dans la relaxation, tu peux imaginer, après une longue promenade dans la neige et le froid, que tu es maintenant bien au chaud, dans un intérieur cosy, confortablement installée dans un canapé, ou une chaise-longue, avec un thé ou un chocolat fumant. Tu peux sentir les bienfaits que la fraicheur revigorante de l’air du dehors te font sentir d’autant plus de chaleur dans ta poitrine.

 

(PRINTEMPS)

 

Et puis

Comme le jour succède à la nuit, tu peux remarquer comme les jours rallongent imperceptiblement, d’abord le soir, puis le matin.

Et puis, peut-être peux-tu sentir comme il t’arrive de desserrer un peu ton écharpe, et puis peu à peu ta vision doit s’adapter à recevoir un peu plus de lumière.

Peut-être es-tu en voiture côté passager à ce moment-là, et tu peux remarquer qu’ici et là, dans le paysage qui défile la neige commence à fondre, formant des plaques, et le soleil encore timide te réchauffe derrière la vitre de la voiture qui file en toute sérénité.

Peut-être que tu peux retourner à l’endroit de la balade et percevoir l’éclosion des violettes et leur parfum si doux, et tu peux entendre la citelle chanter l’arrivée prochaine du printemps.

Les premiers bourgeons éclosent en formant des bébés feuilles, qui deviendront des jeunes feuilles d’un vert tendre. Petit à petit les différentes espèces d’arbres, d’arbustes et de haies se colorent de mille verts, frais et éclatants, et l’herbe est d’un vert fluo comme dans les landes Ecossaises.

La neige fondue de l’hiver coule en ruisselets improvisés vers le bas des collines douces; Les oiseaux font leurs nids en vue d’accueillir leurs progénitures de la nouvelle année animale et végétale, et tu peux sentir comme au fil des jours ton énergie monte, ton sommeil est plus léger, les parfums de la nature te sautent au nez.

Tu te sens si bien, ça faisait si longtemps que tu n’avais pas ressenti toutes ces odeurs, tous ces bruits joyeux, toutes ces couleurs éclatantes, cette chaleur sur ta peau, la fraicheur du printemps, tu ressens toutes ces sensations et tu te sens si bien…

 

ETE

Et tu rejoins maintenant cet endroit préféré où tu aimais t’asseoir autrefois pour laisser passer les saisons. C’est peut-être sous un arbre dans l’herbe, ou alors une promenade parcourue par toutes les saisons.

Les jours se sont allongés encore et se sont réchauffés, tu as quitté les habits longs pour les tissus légers.  L’air est chaud, les soirées longues, les bruits alentours sont joyeux, les gens sont heureux, c’est le temps des vacances, c’est le temps des nuits courtes. Les papillons volent autour de toi, tu as peut-être pris une glace, ou une boisson rafraichissante. La saison d’été t’offre distractions et les souvenirs des amours heureuses, les voyages et les repas colorés. C’est la saison sans fin.

Petit à petit, imperceptiblement, les lumières d’été changent et prennent un éclat spécial, chaudes, le soleil est déjà un peu plus rasant, c’est l’été indien, c’est les prolongations, le temps des récoltes, des tartes aux fruits et de la rentrée des classes. Tu te souviens peut-être de l’odeur de la salle de classe, des bruits d’école.

En reprenant la promenade dans les champs, tu peux voir maintenant comme les jours fatigués déploient leurs plus jolis reflets, le soleil les caresse et doucement, lentement, la cinquième saison fait la bascule

 

AUTOMNE

Tu peux maintenant voir les couleurs des feuillages qui progressivement passent du vert fatigué au jaune or, puis au rouge rubis, que le soleil d’automne fait éclater, encore lui, toujours lui, l’astre de la Vie. Tu peux sentir les odeurs de sous-bois, de maquis, d’herbes grillées par le temps et le soleil; La vie semble éclater de mille couleurs avant de s’éteindre, les feuilles mortes forment des tapis dans lesquels tu marches sans lever les pieds comme quand tu étais enfant, il n’y a personne pour te dire que tu vas salir tes chaussures ; L’automne, c’est le noix et les potirons, c’est les pommes et les poires, en compote ou alors écrasées, c’est les vers de terre qui remuent la terre, c’est aussi les jours qui raccourcissent.

 

SAISON PREFEREE

Tu peux ensuite, si tu veux, retourner dans ta saison préférée, ou celle que tu as juste envie de rejoindre maintenant, et rejoindre les sensations, les vues, les sons, les odeurs qui correspondent, et les revivre encore une fois.

 

Respiration pour la relaxation

RESPIRER AVANT LA RELAXATION

 

Installe toi confortablement, coupe le téléphone et installe toi dans un endroit calme
Nous allons prendre trois respirations, nous inspirer par le ventre, et prolonger un peu l’inspir jusqu’au milieu de la poitrine, sans forcer
puis nous allons laisser aller naturellement l’expir, et allons le laisser aller un peu plus loin, jusque dans un temps de repos entre l’expir et le prochain inspir

en prenant cette fois conscience qu’on peut aller dans l’expir un peu plus loin sans avoir peur d’étouffer pour autant, que ce temps de repos au bout de l’expir est naturel, et que du stress initial de « je n’ai plus d’air », ce temps devient progressivement « ce moment précis m’apporte du calme intérieur »

Nous allons recommencer ainsi trois fois encore, un inspir par le ventre et un peu plus long, naturellement, sans forcer,

et un expir un peu plus allongé encore, naturellement, sans forcer

peut-être te faut-il compter l’expir un peu plus que l’inspir, par exemple 4 à l’inspir, 6 à l’expir, et petit à petit l’ensemble de la respiration se calme, naturellement, sans forcer

en prenant conscience cette fois que finalement, la respiration était courte avant, et qu’elle peut être bien plus longue, apaisée, profonde, naturellement, sans forcer, c’est ce que nous faisons maintenant

Tu peux continuer ainsi, à respirer naturellement, profondément, et maintenant nous pouvons commencer notre voyage de relaxation …

Induction de l’escalier – Hypnose – Mark Tyrrell

Même si vous n’aurez pas besoin de l’utiliser à mesure que vous vous entraînerez et que vous deviendrez plus flexible avec l’hypnose, c’est un bon outil pour vous aider à apprendre vos schémas de langage.

– Proposez à la personne de s’imaginer en haut d’un escalier de dix marches. (Il peut s’agir d’un escalier en colimaçon, droit, en pierre, en bois…)

– Suggérez que l’escalier mène à un endroit très paisible.

– Suggérez qu’ils se détendent progressivement à chaque marche descendante. Comptez à rebours à partir de dix pendant qu’ils descendent chaque marche, en faisant coïncider votre compte avec l’expiration. Baissez et ralentissez votre voix au fur et à mesure et faites appel à tous leurs sens en leur faisant remarquer les différents détails de la scène.

– Au bas de l’escalier, suggérez qu’il y a peut-être une porte, un portail ou une arche et qu’ils peuvent marcher ou passer dans un endroit relaxant (cela peut être un jardin, une chambre, une plage…).

– Inversez la procédure pour les sortir de la transe, en comptant de un à dix pendant qu’ils montent l’escalier et en terminant éventuellement par une suggestion de vigilance.

La répétition de cette induction créera un lien entre le processus de décompte et la réaction de relaxation, ce qui peut être utilisé pour une auto-hypnose rapide.

Remarque : il peut arriver qu’une personne ait peur de descendre les escaliers ; dans ce cas, vous pouvez utiliser un chemin ou un ascenseur à la place.

Hypnose : exemples universels d’hypnose commune

Concentration de l’attention sur un point précis (idéal pour commencer une induction hypnotique !)
 Être absorbé par un film, un livre ou une conversation
 Rêvasser et perdre conscience de son environnement
 Pratiquer un sport ou s’adonner à un hobby.

Engourdissement hypnotique
 Faire une boule de neige à mains nues
 Dormir sur un bras ou s’asseoir sur une jambe trop longtemps
 Se faire anesthésier chez le dentiste
 Perdre la conscience de son corps au moment de s’endormir.

Mouvements inconscients
 Lever le bras pour serrer la main de quelqu’un
 Attraper une balle
 Gratter une démangeaison
 Freiner quand vous êtes à l’arrière d’un véhicule
 Taper du pied sur de la musique.

Régression en âge
 Regarder un vieil album de photos
 Sentir une odeur d’enfance
 Discuter généralement de l’école, des jeux de l’enfance, etc.

Hallucination négative (ne pas remarquer quelque chose qui est là)
 Ne pas voir ses clés alors qu’elles sont sur la table devant soi
 Ne pas remarquer le bruit des trains qui passent devant votre maison après y avoir vécu un certain temps.
 Ne pas remarquer ses lunettes sur la tête.

Hallucination positive (imaginer quelque chose qui n’existe pas)
 Imaginer redécorer sa chambre
 « Reconnaître » un ami dans la rue qui s’avère n’être qu’un inconnu
 Avoir des amis imaginaires dans son enfance.

Distorsion du temps
 Expériences du temps qui passe vite : fêtes, vacances, sommeil
 Expériences du temps qui passe lentement : longues files d’attente, regarder une horloge, journées/soirées remplies d’événements différents.

Amnésie
 Ne pas se souvenir du nom de quelqu’un même s’il est sur le bout de la langue.
 Les personnes et les faits que vous avez appris à l’école mais dont vous ne vous souvenez pas.
 Après un bon repas, vous ne vous souvenez généralement pas de chaque ingrédient ; vous appréciez simplement l’ensemble de la nourriture et de la saveur.

Une fois que vous aurez exploré ces exemples, la question suivante pourrait vous être utile : Quels autres exemples pouvez-vous penser à une réponse inconsciente ?

 Apprendre à se faire confiance ?
 Maîtriser une compétence ?
 Vos goûts changent ?
Comment pourriez-vous utiliser le même principe que nous avons utilisé ci-dessus pour susciter n’importe quelle réponse à laquelle vous pouvez penser ?

exercice pour plus de confiance

Mark Tyrrell nous propose : Comment ajouter la confiance en soi dans une scène de la vie qui jusque-là se déroule dans un manque de confiance, dans une montée d’angoisse, ou de colère, ou encore de la destabilisation.

************************

Préalable : identifiez une situation dans laquelle vous êtes typiquement et de façon récurrente en déficit de confiance. Ces situations où vous êtes facilement destabilisé, et perdez vos moyens, qui peut mener à de l’angoisse, de l’anxiété, de la colère, de la mélancolie, la dévalorisation. Ce moment est appelé « situation » et se déroule dans le futur, lors d’un évènement.

************  relaxation ******************

1 Trouvez un endroit confortable et paisible pour vous asseoir ou vous allonger, où vous savez que vous ne serez pas dérangé pendant un certain temps. Fermez les yeux
les yeux et commencez à prêter attention à la sensation d’un repos de plus en plus profond à chaque respiration.

2 Au fur et à mesure que votre respiration devient plus lente et plus douce, visualisez votre couleur préférée en la faisant correspondre avec une profonde relaxation. Remarquez que la couleur, votre couleur, passe à travers les fibres musculaires de vos pieds, les réchauffant peut-être un peu alors que vous vous détendez plus profondément, diffusant l’apaisement. Observez dans votre esprit la façon dont cet état de paix et la relaxation se répandent dans les muscles de vos jambes, de votre torse et de tout votre corps au fur et à mesure que vous entrez en transe hypnotique. Prenez votre temps.

*******************   Methode   *****************

3 Prenez progressivement conscience que vous vous observez dans un futur proche, l’air détendu et en pleine confiance dans la situation choisie.

4 Remarquez à quel point vous semblez satisfait après cet événement, que le « vous » est heureux d’avoir ajouté une corde de plus à votre liste de situations réalisées et vécues en toute confiance.  Dans le ici et maintenant, prenez le temps d’enregistrer pleinement à quel point vous vous sentez calme et profondément heureux. Ressentez, visualisez, entendez, sentez;. Prenez le temps.

5 Ensuite, redirigez votre attention vous observant calme et serein au fur et à mesure qu’elle se déroule, observez-vous avec l’air si serein, si détendu et si confiant tout au long de la scène.

6 Observez et repérez comment se manifeste la sérénité et la confiance dans le « vous » de la situation projetée. Par exemple vous pouvez remarquer comment les autres personnes sont affectées par la confiance et le calme que vous dégagez dans cette situation.

7 A présent, muni de cette sérénité profonde et protectrice que vous ressentez dans l’ici et maintenant, vous avez l’impression de dériver vers le futur et de fusionner avec ce vous dans cette situation, afin de découvrir ce que vous ressentez de l’intérieur lorsque vous vous sentez serein et en pleine confiance, en accueillant en toute confiance tout ce qui se passe au fur et à mesure que la situation se déroule, en sachant que, quoi qu’il arrive, vous allez bien.

************** réintégration ***********

8 Lorsque votre inconscient vous fait savoir que vous avez appris tout ce qu’il faut de cette expérience, laissez-vous dériver hors de cette situation future et revenez dans l’ici et maintenant.

9 Lorsque vous êtes prêt, sortez de l’hypnose et revenez dans la pièce en vous sentant
reposé, revigoré et inspiré.

Uncommon Hypnosis Session 3 – Vue d’ensemble du processus hypnotique

Vue d’ensemble du processus hypnotique

La première tâche de l’hypnotiseur est de faire passer le sujet d’un état de conscience normal (conscience de la pièce, des choses dont vous avez discuté, de leurs problèmes, de leurs soucis, etc. ) à un état d’esprit plus calme.

Il existe de nombreuses façons d’y parvenir, mais une méthode courante consiste à tourner l’attention du sujet vers l’intérieur (rappelez-vous que lorsque vous commencez à entrer dans le sommeil et le sommeil paradoxal, vous perdez de vue l’environnement extérieur). Pour ce faire, vous lui demandez de remarquer des choses sur la façon dont il se sent physiquement. Cela peut être fait très simplement au début (« remarquez la sensation de vos pieds ») et peut conduire à suggérer qu’ils remarquent des choses que vous savez faire partie de l’entrée en transe. Cela permettra de prendre conscience des réactions physiologiques qui se produisent naturellement lors de l’entrée en transe, comme le réchauffement/refroidissement des mains et des pieds, le relâchement des muscles, les yeux qui pleurent, le ralentissement de la respiration, le ralentissement du rythme cardiaque.

Une fois la transe établie, dirigez l’attention vers quelque chose de gratifiant, comme un endroit confortable ou une expérience agréable, qu’elle appartienne au passé du sujet ou qu’elle soit imaginaire. Faites en sorte que l’expérience soit détaillée en « peignant dans leur esprit » les différents aspects de l’expérience.

Vous pouvez ensuite
– laisser une partie du sujet profiter de l’expérience
– tout en attirant son attention sur les facteurs qui contribueront à provoquer le changement qu’il recherche, c’est-à-dire en jouant une scène ou en racontant une histoire illustrant un résultat différent de celui auquel il s’attendrait normalement.

Tout au long de ce processus, il est important d’utiliser un langage permissif pour s’assurer que le sujet a le choix et que la relation est maintenue. Vous devez également être conscient qu’en transe, le sujet est très influençable. Il est donc essentiel que votre langage soit orienté positivement et que vous ne mettiez l’accent que sur les aspects de l’expérience qu’ils considèrent eux-mêmes comme positifs.

 

 

Uncommon Hypnosis Session 2 – Exercice de chevauchement des expériences sensorielles

Exercice de chevauchement des expériences sensorielles

Cette technique utilise notre transe naturelle du souvenir. Nous entrons tous en transe lorsque nous nous souvenons de quelque chose et plus nous détaillons le souvenir, plus nous l’approfondissons.

L’exercice se fait en binôme, une personne étant le sujet et l’autre l’hypnotiseur.

Première partie

A interroge B sur une expérience agréable et lui pose des questions sur tous les aspects de cette expérience, en posant des questions de plus en plus détaillées et spécifiques jusqu’à ce que suffisamment d’informations aient été recueillies pour permettre à A de bien comprendre l’expérience.

Cela permet non seulement à A de se faire une bonne idée de ce que B aime pour l’utiliser dans la deuxième partie, mais aussi d’induire un certain niveau de transe car B se souvient des détails de l’expérience.

Demandez à votre partenaire : « Dans votre lieu/souvenir préféré, que pouvez-vous… »

Ressentir
Voir
Entendre
Sentir
Gouter

 

Deuxième partie

A évoque à nouveau l’expérience de B en utilisant un langage hypnotique. A peut commencer par « Il me semble que vous aimez … et l’un des aspects que vous trouvez particulièrement attrayants est … ». Je ne sais pas si vous pouvez voir ces … »

Maintenant les yeux de B peuvent se fermer pour l’aider à se détendre et à se concentrer.

Pendant l’exercice, l’hypnotiseur peut obtenir des informations sur l’état du sujet en observant les « indicateurs de transe ». Ceux-ci indiquent la relaxation croissante du sujet.

Une fois que B est en état de transe, A peut suggérer qu’il va se détendre plus profondément, ou simplement ramener B dans la pièce. Pour ce faire, il doit ramener l’attention du sujet sur son  environnement et parler d’une voix plus « normale ».

**********

Ensuite, changez de place et jouez l’autre partie. Chaque « tour » devrait durer environ 10 minutes. Cet exercice devrait vous permettre de comprendre comment provoquer la transe, comment savoir si quelqu’un est hypnotisé et est également utile pour vous former à l’auto-hypnose.

 

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