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Depression : Traitement rapide de l’état dépressif

tiré de « Rapid Depression Treatment Free Video Series » de Mark Tyrrell

Rapid Depression Treatment Free Video Series

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Séance 1 : CALMER
Ecouter puis tout de suite
Respiration profonde.
Expliquer l’état dépressif comme général, pas particulier, pas unique mais toujours selon les mêmes modalités (prépare la dé-identification à l’état), c’est un état et pas une maladie, personne n’est jamais déprimé 24/24 etc…
Vers le Futur : Demander quelles sont les ressources, et quels seraient les désirs pour le futur ne pas laisser rester dans le passé/présent. Ceci suscite l’ESPOIR.
Devoir simples :
Prendre des notes sur 3 évènements positifs chaque jour
Selon le Vakog : prendre des photos, écouter de la musique, faire de la cuisine….
Faire faire des promenades

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Séance 2 et suivantes
Relaxation par la respiration
Questions socratiques pour calmer les pensées extrêmes
Valoriser encore plus
PNL jeu de rôle par rapport à la problématique
Devoir : faire la respiration de relaxation à la maison
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Atelier découverte de soi PNL – les valeurs

Nous ne nous penchons que rarement ou jamais sur la signification personnelle de nos valeurs.

Atelier : Quelles sont tes valeurs ?

Pour une valeur :
Qu’est-ce que cette valeur veut dire pour toi ?
Concrètement dans ta vie ?
Et quels mots, sensations, souvenirs, part de ton identité tu y rattaches ?
Si cette valeur était une couleur/chanson/oeuvre d’art/odeur/sensation ?

Ce qu’elle n’est finalement PAS par rapport à ce que tu imagines être la définition commune/collective de cette valeur ?

Qu’as-tu appris de toi par cet exercice ?

Le partage avec les autres : qu’est-ce que tu remarques comme richesse dans ces différentes manières de vivre la même valeur ? Est-ce que cet échange ouvre les tolérances et la bienveillance et comment ?

 

Atelier découverte de soi PNL – VAKOG

Atelier : quelles couleurs/sons/sensations/odeurs/textures

signifient

nos émotions, nos souvenirs, nos moments de vie, nos chers, notre quotidien du matin du soir
Ensuite nos hobies, loisirs ?
Ensuite nos croyances ?
Ensuite nos valeurs ?
si j’étais une couleur/chanson/parfum/texture ?

 

idées reçues sur la confiance

L’un des aspects délicats de la confiance est le langage que nous utilisons. Changeons donc trois hypothèses ou perceptions erronées sur la confiance.

1 – l’objectif est d’accroître la confiance. La confiance n’est pas une question de quantité, mais de qualité. Pensez à quelqu’un dans votre vie qui a brisé votre confiance. Ce n’est pas que vous avez baissé un cran votre confiance, non ! vous ne voulez plus lui accorder votre confiance. Nous ne mesurons pas le degré de confiance, mais les personnes. Ainsi, nous faisons confiance aux autres, la confiance n’est pas attachée à la personne ou à un élément extérieur. Ce que nous voulons, c’est accorder notre confiance à des personnes dignes de confiance.

2 – l’idée que nous pouvons construire la confiance. C’est une drôle de façon d’envisager la confiance, car elle vous fait penser que vous avez le contrôle et que vous allez construire quelque chose, alors que ce n’est pas ainsi que cela fonctionne. La confiance se gagne en permanence. La confiance est quelque chose qui vous est donné, qui ne s’acquiert pas. Nul ne peut acheter ou la construire la confiance qu’ont les autres.

3 – La confiance serait une confiance générale, et d’absolu. La confiance est contextuelle et subjective. Donc, vous devriez toujours penser que c’est faire confiance à quelqu’un pour un ou des sujets précis. Même quelqu’un qu’on aime profondément, n’aura pas ma confiance sur tout, et c’est ok : ma conjointe n’est pas moniteur de parachutisme, ce n’est pas à elle que je vais demander conseil pour mon premier saut en parachute.  De même, si plus tard ma conjointe devient moniteur, je lui ferai confiance pour mes sauts en parachute.

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Le pilote et l’avion, autre version

 

Ne t’est-il jamais arrivé de commander un dessert au restaurant alors que tu avais déjà le ventre plein ? D’avoir entendu cette petite voix te dire « non, je n’ai plus faim, je n’ai pas besoin de dessert », mais tu en prends quand même… 🙂

La connexion corps cerveau. On peut avoir les meilleures intentions du monde, du moment que c’est le cerveau qui dirige, le corps ne va pas répondre. Le cerveau est le logiciel et le corps est la matière.

 

Se rendre compte de ses propres programmations, de ces réactions automatiques est le premier pas vers la rectification de ces programmations erronées. Se rendre compte de cela, c’est prendre du recul sur soi-même, c’est avoir de l’introspection, c’est comme faire un pas de côté par rapport à soi-même et s’observer. Cette observation, c’est une forme de méditation qui permet dans un premier temps de prendre une décision opposée à celle qui est automatisé. Les personnes qui réagissent de façon automatisée reproduisent toujours les mêmes schémas robotisés.

 

Quand j’explique que je pratique la PNL et l’hypnose douce, j’explique que parfois, on peut se rendre compte de schémas réactionnels qui ne nous font pas du bien, ces  » défauts « , mauvaises habitudes, réactions inappropriées ou excessives qui nous rendent les relations ou le quotidien parfois compliqué. Ca peut être de s’énerver vite, de fumer, de grignoter, d’avoir des angoisses, des tics, des tocs, de procrastiner ou au contraire de ne jamais trouver de paix…etc…tout ça correspond à des schémas réactionnels automatiques et inconscients, et la PNL et l’hypnose peuvent aider à les rectifier.

Quand j’expose ceci, j’entends ou je devine régulièrement une idée reçue :  » j’ai peur de ne plus être moi-même si je remets en cause mes façons de fonctionner  » , comme si c’était une manipulation.

On est bien d’accord que ce qui serait critiquable, serait  » tu devrais fonctionner de telle manière dont je te dis de faire  » ? Eh bien, justement, la PNL permet de s’aligner avec ses propres façons de fonctionner, l’idée c’est  » telle façon de fonctionner, qui semble ne pas te convenir vraiment, est-elle en phase avec tes valeurs, avec la personne que tu ES vraiment ?  » et sinon  » voudrais-tu lui donner une autre orientation ? si oui, laquelle, car  tu peux choisir « .

On a tout à fait le droit d’observer ses propres schémas, et le fait de les observer ne va pas changer la personnalité ! C’est une peur infondée, et le simple fait d’observer peut éclairer.

Eviter la culpabilité

La culpabilité est à éviter, car elle empêche d’avancer. La culpabilité, c’est contourner l’action. Le fait de punir n’a jamais été un apprentissage de sagesse : la punition peut éventuellement mener à ne pas reproduire un comportement, mais du moment qu’il n’y a pas d’acquisition de sens, tant que le sens de l’action n’est pas compris, la raison de la « mauvaise » action ne sera pas comprise et la personne vivra dans la frustration, la colère, d’où des addictions ou des comportements d’évitement.

En toute bienveillance

Eviter de juger, pendant juste 2 petites minutes. Ces deux minutes seraient bénéfiques à énormément de personnes. C’est un exercice que je propose en préalable, car on n’arrive pas à avancer dans le jugement, dans le diagnostic, dans l’évaluation. Ils sont tournés vers le passé et vers le déjà-connu.  On n’agit que dans l’action et vers l’inconnu, à savoir le non-déjà-connu.

Identifier ce qui pollue, renforcer ce qui nourrit

D’abord, on va s’appuyer et renforcer tout ce qui nourrit : toutes nos capacités naturelles sont des talents ! Changer le mot capacité par talent, ne coûte rien, mais change le sens !

Ensuite, identifier ce qui ne correspond pas à mon épanouissement, c’est identifier ce qui me pollue, ce qui ne correspond pas à mon vrai moi.

Donc, c’au contraire de la remise en cause de ma personnalité, d’éliminter ce qui nuit à l’expression de mon meilleur moi c’est une affirmation de ma personne !

C’est de meilleures chances de succès de meilleures chances d’être bien avec moi-même et avec les autres, en harmonie.

Identification à des opinions.

Dans le rejet et la méfiance que je rencontre parfois, je ressens une identification à ses opinions et à ses certitudes, aux vérités, qui semblent déstabiliser.  Mais si une certitude me mène à des comportements qui me nuisent, me mène à des idées négatives de la vie ou des autres, dois-je me blâmer ou blâmer les autres en restant arcbouté  à mes certitudes ? Me lamenter, me flageler, ou condamner les autres ?

Le fait de condamner les autres est très courant, et jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, même notre Président s’adonne à ce comportement immature.

Car les vérités évoluent ! Une personne qui pense toujours de la même façon sans savoir évoluer est-elle une personne « fiable, sérieuse » ? … OK, si je crois au Père Noël parce que, petit, j’y croyais et qu’il est hors de question de changer de croyance sinon je ne suis plus moi, que pensez-vous de moi ? … Il suffit de se tourner un peu vers soi-même pour se rendre compte qu’une personne qui s’identifie à ses vérités aura du mal dans la vie, car la vérité évolue, et ça s’appelle la maturité.

S’identifier à des vérités, c’est de laisser piloter par des automatismes. Il m’arrive régulièrement d’être contredit par une personne qui me donner un exemple totalement inverse à une de mes croyances. Alors, je change ma croyance, je l’enrichis, et parfois il m’arrive de vraiment l’abandonner. Il est où le problème, finalement, de savoir évoluer ?

L’idée n’est pas de changer les personnes, l’idée est que chacun d’entre nous puisse être beaucoup plus en harmonie avec ses vrais besoins et ses vraies envies, et être moins piloté par des automatismes qui sont parfois erronés.

Il ne va rien se passer dans le corps du moment que le cerveau continue de réagir selon des mêmes automatismes erronés.

Le cerveau pilote énormément de choses mais il comporte parfois des erreurs de programmation. Ce sont par exemple nos mauvaises habitudes. Nous sommes tous sujets à des mauvaises habitudes pas des mauvaises programmations.

Vouloir forcer le corps ne sert à rien sur le long terme, car si les mauvaises habitudes ne sont pas effacées, au bout d’un moment on va se retrouver à nouveau au stade du départ, en ayant en plus générer des frustrations entre-temps.

La PNL et l’hypnose en recours

Pour rectifier un processus automatique, j’utilise la PNL et l’auto-hypnose, des moyens simples et naturels, sans aucun effet indésirable, pour me sentir plus en harmonie avec mon environnement.

Un environnement incertain est source d’identifications

Souvent, je remarque que c’est quand mon environnement est incertain que je m’identifie à mes croyances. Les opinions et certitudes sont des croyances liées à des émotions instables. Alors, je perds mes nerfs et je deviens mes émotions, je les incarne au lieu de les laisser passer.

Ancrage

Il nous faut souvent de l’ancrage, de ne pas avoir besoin de trouver sa place dans l’environnement, mais d’être soi, partout, à tout moment, serein et en paix, dans n’importe quelle situation. Ce n’est jamais une situation qui est porteuse de tension, mais la manière dont nous les vivons. Voilà pourquoi la confiance en soi et l’estime de soi sont essentielles :

Une confiance en soi et non pas en des vérités figées qui sont extérieures et apprises de façon bête et méchante, mais une confiance appropriée. La confiance fait référence au « faire » : avoir le comportement et faire en toute confiance, en toute confidence avec mon être vrai : l’estime.

L’estime de soi, se réfère à l’être. Être soi permet d’être dans la singularité épanouie de la créativité permanente et libérée de Soi.  Visez les artistes, les sportifs, les gens connus et reconnus, qui « brillent de tout leur Être », que ce soit dans la rue ou à la télé.

Recherche du bonheur, libre-arbitre et collisions émotionnelles

Tous nos actes sont dirigés par la recherche plaisir et le rejet du déplaisir, ce en quoi nous n’avons pas de libre-arbitre, nous explique Baruch Spinoza.

A y songer, tous les actes, les moindres, que je choisis de faire, sont dirigés par la recherche du bien-être et par le rejet du mal-être.

Ce processus est même inscrit dans mon corps, lequel respire, répare, transpire, se repose ou s’agite en fonction de cette même recherche de bien-être.

Cette même orientation est inscrite aussi dans mon subconscient, et même y compris dans mes « défauts » : tout est dirigé par un besoin vital de Vie. Les addictions, mauvaises habitudes, et même les états psychiques dépressifs ou associés ont une intention positive, parfois de sauvegarde.

Bref, toute ma vie est dirigée par la recherche du bien-être.

Quand ça déraille

Mais alors qu’en est-il de ces actions que j’accomplis contre cette recherche du bien-être ?

Par exemple, beaucoup de personnes exécutent un travail qui ne répond par à cette recherche. Et trop de personnes à mon goût exécutent un travail qui leur procure du mal-être.

Mais sans aller au travail, on peut commencer par reprendre tous les actes du quotidien que nous avons appris à exécuter par une injonction venue de l’extérieur. Je pense ici à toutes les choses que je fais par tradition familiale, sociale, religieuse, tout ce qui relève des actes partagés par une communauté.

Pour chaque acte, depuis le réveil jusqu’au coucher, qu’est-ce qui répond au bien-être ? et qu’est-ce qui n’y répond finalement pas vraiment ? Qu’est-ce qui ne me correspond pas, à moi la personne que je suis ?

Certaines activités peuvent être très épanouissantes pour les uns, sans qu’elles ne n’activent en moi les hormones qui correspondent au bien-être, à la sérénité, à un sentiment de plénitude.

Quand les choix inappropriés ne sont pas conscients

Nombre de personnes font des choses par « tradition » : toutes les choses qu’on fait « parce que c’est comme ça », qui pour certaines ne nourrissent pas notre contentement personnel, vraiment personnel. On peut ainsi faire tout un tas de choses par tradition familiale, ou même se marier et mener une vie à l’encontre de cette nourriture du bien-être. Et on peut même défendre des activités qui nous nuisent ! Vous en avez certainement rencontré, des personnes qui défendent bec et ongle des activités qui leur nuisent. Et vous, aussi, et moi aussi …

Quand nous évoluons, il faut savoir évoluer dans nos actions

Nous évoluons tous, plus ou moins rapidement et plus ou moins intensément, au fil de l’existence. La vie est une école du Vivre. Justement, de savoir laisser derrière soi les actions, souvent des habitudes d’ailleurs, qui ne correspondent plus, c’est savoir continuer de nourrir le sentiment de bien-être avec d’autres aliments, des aliments adaptés à notre évolution.

Par exemple, celui de l’environnement de vie. On n’a pas les mêmes activités dans un pays chaud que dans un pays nordique. Ca tombe sous le sens, non ? Eh bien il en est de même avec l’âge, avec le métier, qui peut exiger des ressources différentes, ou des horaires de travail, etc… la charge mentale d’un ingénieur n’est pas identique à celle d’un ouvrier, l’ouvrier aura certainement plus de latitude dans ses activités de loisirs que l’ingénieur qui devra faire attention à son hygiène de vie s’il veut rester performant.

Autre exemple, avec l’âge, les habitudes alimentaires doivent évoluer, on ne peut pas manger à 60 ans comme une personne de 20 ans, ce serait surcharger le système digestif, et donc par ricochet l’équilibre des hormones, l’expression neuronale, la clarté d’esprit, le système immunitaire… La performance au travail et dans les loisirs n’est pas la même, les vieux sont endurants tandis que les jeunes sont explosifs, donc les aptitudes sont complémentaires mais pas identiques.

Bref, adapter son équilibre est un exercice permanent de créativité.

Alors, c’est la dysharmonie

Si ce qu’une personne fait (execute) est très loin de ce qui nourrit son bien-être, que ce soit par exemple au travail ou bien à la maison, ou les deux, et si ça se répète, à force cette dysharmonie va finir par créer frustration, mal-être, renfrognement, aigreur, laisser-aller, désintéret, et cela peur mener à un état dépressif, au burn-out, au bore-out etc…

Comment s’en sortir : des pistes

D’abord, on peut, c’est ce qu’on fait parfois en coaching, étudier toutes les actions d’une journée et les passer au tamis du bien-être : répond ou ne répond pas ? Et ce qui ne répond pas n’est pas « mauvais », mais on découvrira à quelle bonne intention tout correspond, car tout répond à une intention positive, simplement parfois, on va réorienter.

On ne peut pas totalement échapper à certaines activités qui ne sont pas spontanément nourrissantes pour notre recherche de bien-être. Mais on peut voir quelle part de bien-être se trouve dans chaque moment de Vie. Il existe des personnes qui (ont appris à) sont heureuses alors qu’elles sont en prison à vie ! Impressionnant, non ? Ce sont notamment des gens qui, sachant qu’ils ne sortiront jamais, ont pris le parti de chercher à bien vivre leur condition et ont non seulement trouvé mais ont dépassé cet objectif en trouvant le bien-être ! Ce sont des exemples à suivre dans des conditions moins extrèmes : un travail alimentaire, une famille « toxique », un environnement de vie bruyant.

Agir

Mais il y a aussi des moyens d’agir ! On peut tout d’abord s’éloigner des médias et réseaux qui génèrent des émotions négatives ! L’argument « oui mais c’est important de savoir ce qui se passe dans le monde » n’est pas valable pour moi : à quoi ça sert de se miner d’émotions négatives ? Et puis, si déjà vous voulez savoir ce qui se passe dans le monde, comment vous justifiez de vous intéresser très très majoritairement à des news horribles, des crimes, des catastrophes, et si peu en belles nouvelles ? Chacun a le choix ! Usez-en !

Ensuite, on peut quitter un cercle d’amis qui est toxique. On peut manger sainement. On peut aller se coucher plus tôt. On peut s’arrêter de temps en temps et apprendre à observer des temps de silence, juste un peu de temps d’arrêt. On peut lire. On peut s’intéresser à d’autres choses. On peut écouter l’autre. Ecouter la Vie. … on peut faire des choix, ils nous appartiennent.

Ensuite, même au travail, on peut trouver des moyens de mieux vivre son quotidien : par exemple, relativiser : ce n’est QUE le travail ! Rien n’est grave au travail ! J’entends trop souvent « c’est facile à dire », eh bien ma réponse est « le sujet n’est pas de le dire, mais de le faire, as-tu essayé déjà une centaine de fois ? si c’est non, alors commence aujourd’hui ! »

 

 

 

La power pose de Amy Cuddy : + 20% de testostérone en 2 minutes

Les hormones

La façon dont vous vous asseyez ou vous tenez peut augmenter votre taux de testostérone et simultanément diminuer votre taux de cortisol. La psychologue sociale Amy Cuddy, de la Harvard Business School, a montré que l’adoption d’une « power pose » – la posture de confiance classique, corps ouvert, bras tendus, tête haute – pendant deux minutes peut augmenter le taux de testostérone de 20 % !!!

La testostérone est associée à la confiance en soi et à la domination sociale, bien sûr, mais une telle posture de puissance réduit également le stress (mesuré par les niveaux de cortisol dans la salive). Ainsi, lorsque vous vous sentez plus confiant, vous vous sentez aussi, bien sûr, plus détendu. Cuddy recommande même d’adopter une posture de puissance pendant deux minutes dans la salle de bains avant un entretien d’embauche et, en fait, cela a même été testé en laboratoire ! Cuddy a demandé à des sujets de se soumettre à un entretien de cinq minutes avec des intervieweurs impassibles et inamicaux. En tout anonymat et au hasard, on a demandé à certains participants d’adopter des postures de puissance pendant deux minutes avant l’entretien, et à d’autres d’adopter des postures de faible puissance pendant deux minutes. Puis les entretiens ont été filmés. Les personnes qui ont visionné les vidéos sans rien savoir de l’étude ont toutes déclaré qu’elles embaucheraient les personnes interrogées qui avaient adopté la pose de confiance juste avant l’entretien. Elles ont décrit ces personnes comme étant « confiantes, passionnées, enthousiastes, captivantes, intéressantes, à l’aise et authentiques ». Une belle récompense pour une pose de deux minutes !

exercice pour plus de confiance

Mark Tyrrell nous propose : Comment ajouter la confiance en soi dans une scène de la vie qui jusque-là se déroule dans un manque de confiance, dans une montée d’angoisse, ou de colère, ou encore de la destabilisation.

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Préalable : identifiez une situation dans laquelle vous êtes typiquement et de façon récurrente en déficit de confiance. Ces situations où vous êtes facilement destabilisé, et perdez vos moyens, qui peut mener à de l’angoisse, de l’anxiété, de la colère, de la mélancolie, la dévalorisation. Ce moment est appelé « situation » et se déroule dans le futur, lors d’un évènement.

************  relaxation ******************

1 Trouvez un endroit confortable et paisible pour vous asseoir ou vous allonger, où vous savez que vous ne serez pas dérangé pendant un certain temps. Fermez les yeux
les yeux et commencez à prêter attention à la sensation d’un repos de plus en plus profond à chaque respiration.

2 Au fur et à mesure que votre respiration devient plus lente et plus douce, visualisez votre couleur préférée en la faisant correspondre avec une profonde relaxation. Remarquez que la couleur, votre couleur, passe à travers les fibres musculaires de vos pieds, les réchauffant peut-être un peu alors que vous vous détendez plus profondément, diffusant l’apaisement. Observez dans votre esprit la façon dont cet état de paix et la relaxation se répandent dans les muscles de vos jambes, de votre torse et de tout votre corps au fur et à mesure que vous entrez en transe hypnotique. Prenez votre temps.

*******************   Methode   *****************

3 Prenez progressivement conscience que vous vous observez dans un futur proche, l’air détendu et en pleine confiance dans la situation choisie.

4 Remarquez à quel point vous semblez satisfait après cet événement, que le « vous » est heureux d’avoir ajouté une corde de plus à votre liste de situations réalisées et vécues en toute confiance.  Dans le ici et maintenant, prenez le temps d’enregistrer pleinement à quel point vous vous sentez calme et profondément heureux. Ressentez, visualisez, entendez, sentez;. Prenez le temps.

5 Ensuite, redirigez votre attention vous observant calme et serein au fur et à mesure qu’elle se déroule, observez-vous avec l’air si serein, si détendu et si confiant tout au long de la scène.

6 Observez et repérez comment se manifeste la sérénité et la confiance dans le « vous » de la situation projetée. Par exemple vous pouvez remarquer comment les autres personnes sont affectées par la confiance et le calme que vous dégagez dans cette situation.

7 A présent, muni de cette sérénité profonde et protectrice que vous ressentez dans l’ici et maintenant, vous avez l’impression de dériver vers le futur et de fusionner avec ce vous dans cette situation, afin de découvrir ce que vous ressentez de l’intérieur lorsque vous vous sentez serein et en pleine confiance, en accueillant en toute confiance tout ce qui se passe au fur et à mesure que la situation se déroule, en sachant que, quoi qu’il arrive, vous allez bien.

************** réintégration ***********

8 Lorsque votre inconscient vous fait savoir que vous avez appris tout ce qu’il faut de cette expérience, laissez-vous dériver hors de cette situation future et revenez dans l’ici et maintenant.

9 Lorsque vous êtes prêt, sortez de l’hypnose et revenez dans la pièce en vous sentant
reposé, revigoré et inspiré.

La puissance des significations

Du syndrome de stress post-traumatique aux phobies, des dépendances à l’acquisition de compétences, jusqu’aux moindres réactions émotionnelles et même corporelles, le mécanisme de formation d’associations dans notre cerveau est immense et constant.

Quand je vous dis « la craie crisse sur le tableau », que ressentez-vous ? Ou alors quand je vous dis « se cogner le petit doigt de pied dans le pied du lit » ? Je n’ai fait que vous le dire, mais vous avez ressenti quelque chose. Parce que nous faisons des associations. Elles sont utiles et même vitales. Il faut savoir faire l’association chien qui montre les dents et danger, ou encore voiture qui me fonce dessus et me sauver sur le côté.

Nous avons d’innombrables associations dans nos têtes. Seulement, certaines d’entre-elles nous polluent, nous empêchent d’avancer, nous font faire des erreurs.

Pour changer, il y a des étapes :

1 – Acceptation : Savoir et admettre que ces associations existent. Une personne qui ne veut pas admettre qu’elle est remplie d’associations et affirme que les correspondances sont toutes des lois universelles immuables ne pourra pas modifier quoi que ce soit en elle. Parfois, ce déni peut passer par des ruptures, des phases cruciales. Mais il ne faut pas vouloir forcer, juste accepter, et respecter, mais se protéger de ces personnes. Ce ne sont pas ces personnes qui sont « toxiques » mais seulement leur comportement.

2 – Prendre conscience du pouvoir de changer les significations. Dans une grande majorité de cas, je rencontre des personnes qui sont totalement perdues quand je commence à leur dire que nous avons un pouvoir sur nos vérités. Généralement, je rencontre du déni, je raconte des âneries. Une vérité est le résultat de significations. En découlent des émotions, des comportements, des actes parfois décisifs dans la vie. Il est intéressant de faire des exercices de pensée autour d’une opinion, en passant quelques minutes à se mettre dans la peau d’une personne qui a une opinion totalement inverse de la sienne sur une sujet auquel on « tient » beaucoup.

2 – Identifier les pollutions : quelles sont mes idées fixes, mes certitudes qui m’empêchent d’être pleinement heureux ? être heureux est un sentiment profond, pas une « réalité ». Certaines personnes sont heureuses avec pas grand chose, et beaucoup trop de personnes aisées ne sont pas vraiment heureuses quand vient le soir et le calme revenu. On peut mesurer les gens heureux à leur manière de vivre les évènements désagréables de la vie.

3 – Changer une signification : quoi de plus facile ? Du moment qu’on est ouvert. C’est certainement le plus difficile à faire finalement, être ouvert. L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne. Et ça ne fait pas mal.
Exercice : Une expérience de pensée. Mettez-vous à la place d’une personne qui ne pense pas comme vous. Inventez un personnage qui ne pense pas pareil. Que penserait cette personne ? Essayez de ne pas juger. Par exemple, mettez-vous à la place d’une personne qui a eu un grave accident de moto, et ensuite à la place d’une autre personne qui pratique la moto avec confiance, enfin vous pouvez aussi vous mettre à la place de quelqu’un qui a une confiance extrême dans sa conduite de moto. Evidemment, la société dans laquelle nous vivons n’imagine pas un échange sinon celle des affrontements (je vis dans une société enfantine avec des dirigeants immatures où l’unisson est la seule voix). Cependant, si on les fait dialoguer, qu’est-ce que ces trois personnages auraient à apprendre les uns des autres ? Du moment qu’on élimine le jugement, on peut s’intéresser premièrement à l’intention positive de chaque personnage, pour que tous puissent d’en enrichir. Et on peut aussi les faire exprimer leurs besoins respectifs et leurs demandes respectives, afin de construire une harmonie, qui est riche, contrairement à un unisson.

 

 

4 façons d’aider votre client à cesser de s’inquiéter

un article (traduit) de Mark Tyrrell

 

1. Prendre de la distance par rapport à l’inquiétude

Je parle souvent du fait que nous sommes capables d’imaginer absolument n’importe quoi, mais l’adhésion à ce que nous imaginons est une toute autre affaire. Stephen King utilise son imagination (comme beaucoup d’écrivains) pour créer des scénarios terrifiants, mais il produit toutes ces idées effrayantes sans en être lui-même effrayé. Il peut clairement se détacher de ce qu’il imagine.

Aussi simple que cela puisse paraître, c’est souvent une idée complètement nouvelle pour beaucoup d’inquiets. Au moment où j’écris ces lignes, je peux très bien imaginer le plafond s’effondrer sur moi sans croire une seule seconde que cela va se produire (je croise les doigts).

Plutôt que d’essayer de leur faire « ne pas y penser » – le conseil le plus inutile qui soit – nous pouvons leur apprendre à se détendre profondément tout en imaginant ce qui les effraie normalement. Ils peuvent hypnotiquement « voir » leurs soucis au loin, « là-bas », tout en se sentant très détendus, « ici ». Je peux même prescrire des doses déterminées de « s’inquiéter tout en se relaxant » à l’inquiet chronique, à prendre entre les séances. En fait, nous leur demandons de s’inquiéter sans se sentir inquiets. J’ai trouvé cette méthode étonnamment facile et efficace.

L’émotion est le néon qui crie : « Faites attention à ça ! » Lorsque vous diminuez l’émotion, les pensées compulsives s’estompent et il devient beaucoup plus facile pour votre client d’arrêter de s’inquiéter.

2. Organiser l’inquiétude

Il n’y a rien de tel qu’un calendrier pour reprendre les choses en main. L’inquiétude a tendance à être envahissante, à se frayer un chemin dans votre tête lorsque vous essayez de vous amuser ou de vous concentrer sur quelque chose. Prescrire un « temps de l’inquiétude » est une façon élégante de prescrire le symptôme et d’organiser cette utilisation destructrice de l’imagination comme un prélude pour s’en débarrasser une fois pour toutes. (Bien sûr, le fait de pouvoir s’inquiéter parfois est utile pour chacun d’entre nous, donc nous ne nous en débarrasserons peut-être pas complètement – nous le garderons simplement à sa place).

En demandant au client de choisir un moment précis de la journée pour s’asseoir et ne rien faire d’autre que s’inquiéter pendant une période déterminée (pas plus de 20 minutes), on lui donne la permission de « différer l’inquiétude ». Lorsqu’une pensée gênante survient, il doit se dire : « D’accord, c’est une pensée inquiétante. Je m’en préoccuperai dans mon « temps d’inquiétude », pas maintenant ». Cela montre rapidement au client que l’inquiétude n’a pas sur lui l’emprise qu’il croyait. Lorsqu’il doit le faire pendant 20 minutes, il devient de plus en plus difficile de le faire – se transformant de quelque chose qu’il ne peut pas s’empêcher de faire en quelque chose qui est une véritable nuisance à maintenir.

3. Écrire les étapes de la solution

L’inquiétude qui ne mène nulle part est comme un chien qui court après sa queue et conduit à trop rêver.

Il a été démontré que le fait d’écrire sur des questions émotionnelles fait baisser le taux d’hormones de stress, peut-être parce que l’écriture nous oblige à utiliser d’autres parties du cerveau (moins émotionnelles). Mais pour être vraiment efficace, l’écriture doit être plus qu’un simple défoulement. Demandez donc à vos clients inquiets d’utiliser cette technique d’écriture pratique :

Liste – demandez-leur d’écrire, exactement et clairement, ce qu’ils craignent, en dressant une liste aussi complète que possible.
Diviser – marquer chaque élément de la liste comme « soluble » ou « insoluble » (par exemple, les inquiétudes liées à des situations qui ne peuvent être changées immédiatement ou les inquiétudes liées à un passé immuable).
Etapes – Copiez tous les éléments « solubles » dans une seule colonne au recto d’une page. À côté de chaque élément, écrivez quelques mesures pratiques qui peuvent être prises pour « résoudre » le problème.
Résoudre – Copiez tous les éléments « insolubles » dans une seule colonne au recto d’une autre page. En regard de chaque point, décrivez ce qu’il faudrait ressentir différemment face à ces questions pour résoudre psychologiquement ces soucis (par exemple, « Je dois accepter qu’il est parti et qu’il ne reviendra pas »).

4. Jetez vos soucis à la poubelle

On a constaté que le fait d’écrire de mauvais souvenirs, de sceller le papier dans une enveloppe et de la jeter ensuite avait une influence sur la mémoire. Le souvenir des détails émotionnels d’un événement s’affaiblit après cet acte métaphorique(3).

Une cliente m’a dit qu’elle s’inquiétait de certaines choses dont elle avait l’impression de ne pas pouvoir me parler. Je lui ai demandé si elle pouvait les écrire pour que nous puissions « en disposer correctement ». C’est ce qu’elle a fait. Je lui ai ensuite demandé de prendre l’enveloppe scellée et de la passer dans ma déchiqueteuse. Nous avons ensuite parlé des choses dont elle se sentait capable de me parler. Lors d’une séance ultérieure, elle m’a confié que depuis notre « rituel », elle se sentait beaucoup moins préoccupée par ces inquiétudes secrètes.

En fin de compte, l’inquiétude doit être un outil ou un signal qui nous permet de savoir quand quelque chose doit être abordé. Nous ne devrions pas perdre complètement cet outil, mais aucun outil ne devrait jamais être autorisé à asservir son propriétaire.

 

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