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Exercice pour commencer à trouver son foyer émotionnel

Exercice pour commencer à trouver son foyer émotionnel

Listez les émotions ressenties dans le courant de la semaine passée. Classer dans une colonne agréable et désagréable.
entourer les deux émotions dans chaque colonne ressenties le plus souvent dans votre vie.
Parmi ces 4 émotions entourées, choisir celle ressenties régulièrement, sans raison apparente.
Il y a de fortes chances pour que cette émotion soit aussi celle qui sera l’émotion refuge en cas de difficultés rencontrées.

Pour décrire la peur :

Angoissé – Anxieux – Appréhension (avoir de l’) – Coincé – Confus – Coupable – Craintif – Défensive (sur la) – Désorienté – Effrayé – Épouvanté – Faible – Fourbe – Frousse (avoir la) – Harcelé – Horrifié – Incertain – Inhibé – Inquiet – Méfiant – Nerveux – Paniqué – Pessimiste – Perdu – Prudent – Secoué – Soucieux – Tendu – Terrifié – Timide – Timoré – Traumatisé – Troublé – Vulnérable

Pour décrire la colère :

Agacé – Agité – Agressif – Amer – Aversion (avoir) – Choqué – Contracté – Contrarié – Courroucé – Critique – Dérangé – Dur – Énervé – Envieux – Exaspéré – Excité – Fâché – Frustré – Furieux – Haineux – Hostile – Hystérique – Insatisfait – Irrité – Jaloux – Mécontent – Mesquin – Outré – Proteste (qui) – Rancunier – Renfrogné – Révolté – Sauvage – Suffisant – Vexé

Pour décrire la tristesse :

Abattu – Affligé – Apathique – Blessé – Bouleversé – Cafardeux – Chagriné – Découragé – Déçu – Dégoûté – Déprimé – Désespéré – Embarrassé – Ennuyé – Éteint – Fatigué – Honteux – Humilié – Inadéquat – Inintéressant – Isolé – Lugubre – Malheureux – Meurtri – Nostalgique – Navré – Paumé – Pessimiste – Prostré – Résigné – Submergé – Tourmenté – Triste – Vaincu – Vidé

Pour décrire la joie :

Affectueux – Agréable – Allègre – Amical – Amusé – Bon – Chaleureux – Chanceux – Comblé – Confortable – Content – Décontracté – Enchanté – Entrain (plein d’) – Enthousiaste – Euphorique – Exubérant – Fier – Forme (en) – Gai – Harmonie (en) – Heureux – Jovial – Joyeux – Libre – Lumineux – Motivé – Nourri – Optimiste – Passionné – Ravi – Reconnaissant – Satisfait – Stimulé – Transporté

Quel moine es-tu ? une fable sur la rumination

Quel moine es-tu ?

 

Il était une fois, dans le Japon médiéval, deux moines. Ils appartenaient à un ordre qui avait des interdictions très strictes en ce qui concerne les convenances sexuelles. Il leur était interdit de parler des femmes, de parler aux femmes, de penser aux femmes ou de les regarder. Et certainement pas de toucher les femmes !

Un jour, ces deux moines ont reçu l’ordre de se rendre à pied dans un autre monastère situé à quelques kilomètres de là. Le temps était horrible et la route était détrempée.

À quelques kilomètres de là, la route prend un virage. Au moment où les moines prennent le virage, ils sont confrontés à une vision d’une telle beauté qu’ils sont arrêtés dans leur élan par la boue et la pluie.

Une belle femme portant un somptueux kimono orange, manifestement neuf, se tenait sur le bord de la route. Elle voulait traverser la voie boueuse, mais elle ne voulait certainement pas salir son resplendissant kimono.

Soudain, sans un mot, l’un des moines s’approche de la femme, la soulève, lui fait traverser doucement la route et la repose. Elle remercia le moine et sourit, et les deux moines continuèrent leur chemin. Mais l’autre moine était profondément choqué.

Ils continuèrent à marcher sous la pluie pendant plusieurs kilomètres, et finalement le moine choqué retrouva sa voix. Il se tourna vers le premier moine et lui dit : « As-tu la moindre idée ? Sais-tu seulement ce que tu as fait là-bas ? Non seulement tu as regardé une femme… tu t’es approché d’elle ! Tu l’as prise dans tes bras ! Tu l’as portée sur la route ! Je ne peux pas le croire ! »

Le premier moine se tourne calmement vers le premier moine et répond : « Tu as raison. J’ai regardé la femme directement. Je me suis approché d’elle. Je l’ai prise dans mes bras et je l’ai portée à travers ce chemin boueux. Mais je l’ai ensuite redescendue. Toi, mon ami, tu la portes encore. »

 

De l’injonction « sois heureux »

Coachs ou annoncés comme tels, guérisseuses, chamanes, conseillers en bien-être, naturopathes, psychothérapeutes, art-thérapeutes, etc… trop souvent j’entends des paroles qui se résument à :

 » sois heureux  »

ça peut être :  » on ne peut être heureux si on est dans la colère ou la peur « , ou  » on ne peut pas être en paix avec les autres si on ne l’est pas avec soi « , ou encore  » il faut éliminer les énergies qui nous tirent vers le bas pour pouvoir nous élever  »

La plupart du temps, ça part d’un bon sentiment : on voudrait voir la personne heureuse.

Mais est-ce qu’on dit à une personne malade  » on ne peut pas être heureux si on a un cancer « , ou encore  » pour t’élever, peut-être que tu pourrais penser à ne pas avoir ta sclérose en plaque  » ou encore  » si tu n’avais pas ce mal de tête aussi souvent, tu serais plus heureuse, tu ne crois pas ?  »

Ce n’est pas une méthode de donner des conseils sous forme d’injonctions déguisées.

C’est renvoyer la personne à ses souffrances, ça ne l’aide pas, et ça ne fait que creuser la plaie, et ce genre de  » conseils  » peut même aigrir la personne avec une pensée  » il/elle ne me comprend pas ».

C’est aussi d’une certaine manière démissionner de sa fonction de conseiller et/ou d’ami, car cette personne a juste envie d’entendre  » je t’écoute  » au lieu de  » je te dis ce que tu devrais faire  » que contiennent ces « conseils ».

ALORS QUOI FAIRE ?

Ecouter ! qui sait encore écouter ? Tout simplement ! Ecouter, c’est ne pas interpréter, car chaque-un possède sa propre carte du monde. Ecouter sans juger selon sa propre carte du monde, permet d’accéder à la carte du monde de l’autre, et puis d’entrer en connexion avec l’Être vivant que vous avez en face de vous.

L’Être : pas seulement l’ami, le client, le collègue, le pote, le voisin,
pas seulement ce que vous savez de cette personne, car vous ne savez que très peu de choses d’elle, même si vous êtes le conjoint … (d’ailleurs qui vous connait vraiment, vous ? Voudriez-vous qu’on vous connaisse vraiment ? non ? eh bien les autres pas non plus)
pas seulement ce que la « personne » exprime dans ses apparences, à savoir ses habits, sa coiffure, son apparence physique;

Nous sommes bien autre chose que tout ce qui se rapporte au « je ». Nous sommes aussi « suis » : je suis.

Les maux émotionnels comme la peur, la colère, la tristesse, le ressentiment etc… sont comme les maladies du corps : elles nous coupent du « je suis », et elles nous projettent dans l’urgence de retrouver la paix, la simple paix !

Celle qu’on n’a pas quand on a mal aux dents, ou mal à la tête : ce n’est pas autre chose que cela !

Dans ces moments-là, nous dire qu’on devrait quitter les émotions qui nous habitent c’est comme nous dire de quitter le mal de tête ou le mal de dents : ce n’est pas comme ça que ça marche !  Car « s’élever » et « prendre soin de son soi intérieur », concerne le « je suis », et ne se commande pas !

Ca ne se commande pas, ça s’acquière

La paix intérieure ne se commande pas. Elle s’acquière à force de s’exercer à l’intériorité, à faire de la place. Mais quand on n’est pas bien, les émotions sont comme une maladie physique, elles prennent toute la place des pensées. Les émotions rendent la vue trouble.

Et aux émotions répond le plus vite le mental, qui protège, le conservateur, celui qui ne veut pas bouger de ce qu’il connait. Dans un tel contexte, venir et dire  » il faut s’élever  » est une agression. L’enjeu est de calmer les émotions pour libérer la pensée, puis le coeur de ses chaines émotionnelles.

On peut faire quoi concrètement ?

On peut accompagner ! Ecouter vraiment, avec le coeur, sans juger, sans donner de conseils. Encourager. Ne pas insister trop sur les qualités de la personne. Rester doux, présent. Soyez présents physiquement : ne faites jamais de séances d’écoute par SMS ! C’est vraiment quelque chose qui limite énormément, et les pièges de l’écrit réduit sont très nombreux !

Calmer les émotions, c’est d’entrainer la personne à s’exprimer certes, et de l’entrainer doucement vers la liberté de la paix intérieure. Capter un souvenir heureux, capter une exception à la généralisation, puis très très doucement l’entrainer vers le positif. C’est un véritable travail de patience, car en tant qu’ami ou coach, on a tendance à vouloir aller trop vite, puisqu’on n’est pas dans cette pensée extrême.

 

 

Alimentation et Santé mentale, l’apport de Julia Rucklidge

Le professeur Julia Rucklidge est une psychologue clinicienne d’origine canadienne. Elle est directrice du groupe de recherche sur la santé mentale et la nutrition à l’université de Canterbury en Nouvelle-Zélande.

Ses recherches sont centrées sur la santé mentale et la nutrition. Elle défend (en rappelant les limites du traitement par la médication) une alimentation saine pour combattre les grands fléaux de nos sociétés occidentales : dépression, TDAH, insomnie, anxiété, le stress et la démence sénile.

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Dans une conférence TED elle donne quelques éléments de son travail depuis plus de 10 ans et son unité a des dizaines de publications à son actif.

https://youtu.be/3dqXHHCc5lA

« Mes recherches et celles menées dans le monde entier ont montré que 60 à 80 % des personnes réagissent aux micronutriments, ce qui montre à quel point cette intervention est puissante. Et au niveau international, il y a maintenant 20 essais randomisés contrôlés par placebo. C’est l’étalon-or que nous utilisons pour prendre des décisions cliniques – qui montrent que nous pouvons réduire l’agressivité des prisonniers, ralentir le déclin cognitif des personnes âgées, traiter la dépression, l’anxiété, le stress, l’autisme et le TDAH ».

 On peut citer entre autres articles sur le lien entre alimentation et santé mentale :

Le régime méditerranéen et la prévention des troubles dépressifs

https://jamanetwork.com/journals/jamapsychiatry/article-abstract/210386

Portant sur 10094 participants « Nos résultats suggèrent un rôle protecteur potentiel du régime méditeranéen en ce qui concerne la prévention des troubles dépressifs »

 

Fast-food et dépression

Dans cette étude de l’Université de Cambridge, on lit sans surprise qu’« un risque plus élevé de dépression (est) associé à la consommation de fast-food »

https://www.cambridge.org/core/journals/public-health-nutrition/article/fastfood-and-commercial-baked-goods-consuming-and-the-risk-of-depression/CF02E46F44CFC28D5F4D151FAD39EC77

 

Alimentation naturelle et dépression

Cette étude britannique portant sur 3486 personnes sur un horizon à 5 ans montre que les aliments transformés sont un facteur de dépression alors qu’une alimentation naturelle est préventive de la dépression.

https://www.cambridge.org/core/journals/the-british-journal-of-psychiatry/article/dietary-pattern-and-depressive-symptoms-in-middle-age/96D634CD33BD7B11F0C731BF73BA9CD3

 

Alimentation pro-inflammatoire et dépression : Cette étude britannique portant sur 1068 femmes, conclue qu’« il existe une association entre le régime pro-inflammatoire et la dépression récurrente chez les femmes » https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/2167702616645777

 

Alimentation saine et santé mentale chez les ados

Et aussi, cette étude Australienne portant sur 3040 adolescents sur le lien entre une alimentation saine et la santé mentale : « Les améliorations de la qualité de l’alimentation se sont traduites par des améliorations de la santé mentale au cours de la période de suivi, tandis que la détérioration de la qualité de l’alimentation était associée à un fonctionnement psychologique moins bon »

https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0024805

 

Alimentation et dépression

Et dans cette étude Australienne faisant le lien entre dépression et alimentation chez 7114 adolescents : « Nos résultats démontrent une association entre la qualité de l’alimentation et la dépression chez les adolescents, qui existe au-delà de l’influence des facteurs socio-économiques, familiaux et autres facteurs de confusion potentiels »

https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.3109/00048670903571598

 

Micronutriments et Insomnie

Cette étude a examiné l’effet de 8 semaines de traitement par des micronutriments à large spectre (vitamines et minéraux) sur l’insomnie, et conclue que les personnes ayant terminé le traitement ont rapporté des changements fiables et cliniquement significatifs de la sévérité de l’insomnie, de la dépression, du stress et de l’anxiété.

https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/2167702616631740

 

Nutriments et TDAH chez les adultes 

Julia Rucklidge a mené une étude – randomisée contre placebo – utilisant des minéraux et des vitamines pour le traitement du TDAH chez les adultes, et ce jusqu’à 15 pilules par jour contenant 36 nutriments. Sur une période de 8 semaines seulement, deux fois plus de personnes ont répondu dans le groupe des micronutriments par rapport au placebo ; deux fois plus de personnes ont vu leur dépression se résorber, dans le groupe des micronutriments. L’hyperactivité et l’impulsivité ont été ramenées à un niveau normal. Et un an plus tard, les personnes qui ont continué à prendre les micronutriments ont maintenu leurs changements ou avaient une amélioration supplémentaire, tandis que celles qui sont passées aux médicaments ou ont arrêté les micronutriments ont en fait montré une aggravation de leurs symptômes.

https://www.cambridge.org/core/journals/the-british-journal-of-psychiatry/article/vitaminmineral-treatment-of-attentiondeficit-hyperactivity-disorder-in-adults-doubleblind-randomised-placebocontrolled-trial/6DECDD36BD673FB31C92C64BAA9BBA14

 

Oméga 3 et risques de psychose

« Cette étude a porté sur 81 adolescents présentant un risque de psychose et les a répartis de manière aléatoire pour recevoir soit des acides gras oméga-3 sous forme d’huiles de poisson – des nutriments essentiels pour la santé du cerveau – soit un placebo pendant une période de 12 semaines. Un an plus tard, 5 % de ceux qui avaient reçu l’huile de poisson étaient devenus psychotiques, contre 28 % de ceux qui ont reçu le placebo. Cela représente une réduction de 80 % des risques de passage à la psychose, simplement en donnant des huiles de poisson ».

https://jamanetwork.com/journals/jamapsychiatry/article-abstract/210554

 

Les micronutriments et les maladies génétiques

« Une cinquantaine de maladies génétiques humaines différentes, peuvent être corrigées par l’administration de fortes doses de vitamines B » ./.. « de nombreuses carences courantes en micronutriments, comme le fer ou la biotine, provoquent une dégradation des mitochondries avec fuite d’oxydants, ce qui accélère le vieillissement et la dégradation des neurones ».

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0003986103005939

« Une cinquantaine de maladies génétiques humaines dues à des enzymes défectueuses peuvent être corrigées ou améliorées par l’administration de fortes doses du composant vitaminique du coenzyme correspondant, ce qui rétablit au moins partiellement l’activité enzymatique. » https://academic.oup.com/ajcn/article/75/4/616/4689367?login=true

 

Apport d’acides gras polyinsaturés et fonction neurocognitives chez les enfants

Ou encore cette étude venant de Taiwan qui portait sur l’association entre l’apport en acides gras polyinsaturés (AGPI) et les fonctions neurocognitives chez les enfants souffrant de trouble de déficit de l’attention hyperactivité (TDAH)

https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/2167702616637820

 

dépression anxiété exercices en séance

EXERCICE A FAIRE EN SEANCE

Listez les anxiétés

Décrivez votre anxiété, avec le plus de détails possible, dans la précision, et de façon claire. Il faut que les lecteurs puissent y croire sans discuter de la validité de votre inquiétude. Faites cela pour chaque anxiété.

Notez chaque élément de la liste comme « soluble » ou « insoluble » (par exemple, les anxiétés concernant des situations qui ne peuvent pas être changées immédiatement ou les préoccupations concernant le passé).

tous les éléments « solubles » : écrivez les mesures pratiques qui peuvent être prises pour « régler » ce problème.

tous les éléments « insolubles » : Pour chaque élément, comment se sentir différemment psychologiquement. Par exemple, « je dois accepter qu’il est parti et qu’il ne reviendra pas ».

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EXERCICE A FAIRE EN SEANCE

1 – Nommer l’anxiété

2 – Noter (graduer) l’anxiété : noter de 1 à 10 en début et en fin de séance. Le fait de noter l’anxiété oblige à s’en dissocier.

2 – Ressentir l’anxiété. Méthode Sedona. Rester dans l’anxiété la fait diminuer. La ressentir la fait se diluer.

3 – Respirer rallonger l’expir.

4 – Posture anti-stress

5 – Noter (graduer) l’anxiété : noter de 1 à 10 en début et en fin de séance.

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DEPRESSION EN QUESTIONS

Questions

Votre idée s’applique-t-elle à tous les contextes, et si non, pourquoi ?

Est-ce que tous ceux qui ont vécu un divorce sont des ratés ?

– Une personne qui a généralement du succès peut-elle néanmoins échouer dans certains domaines ?

Est-il possible d’être généralement apprécié mais de ne pas être apprécié par tout le monde ? Y a-t-il quelqu’un dans le monde qui soit apprécié par absolument tout le monde ? Une telle personne serait-elle sympathique ?

 Est-il possible que le fait de comprendre quelqu’un ne fasse que peu ou pas de différence dans son comportement ? »

Est-il possible qu’une personne vraiment intelligente fasse parfois des choses stupides ?

– Est-il possible que des personnes ayant eu une enfance terrible trouvent le moyen de vivre heureux à l’âge adulte ?

– Est-il possible que parfois la meilleure façon d’aider quelqu’un soit de ne pas l’aider ?

Y a-t-il d’autres raisons pour lesquelles Mike boit qui n’ont en fait rien à voir avec le fait que vous soyez avec lui ou non ?

Est-ce toujours la ‘faute’ de quelqu’un si une personne boit et ne trouve pas le bonheur ? Ou est-ce simplement la façon dont les choses se passent pour certaines personnes jusqu’à ce qu’elles trouvent en elles-mêmes la volonté de changer ?

Y a-t-il d’autres raisons pour lesquelles une personne met du temps à répondre à un texto que le fait qu’elle ne l’aime plus ?

– Pouvez-vous penser à d’autres raisons pour lesquelles un ami pourrait rompre le contact, si ce n’est qu’il se met soudainement à détester la personne avec laquelle il a rompu le contact ?

– Y a-t-il d’autres causes possibles au fait de se sentir malheureux que des substances chimiques défectueuses dans le cerveau ?

C’est intéressant, pouvez-vous me donner la preuve réelle qu’elle a rompu avec vous parce que vous êtes laid ? C’est elle qui vous a dit ça ?

– Je vois, et quelle preuve avez-vous que votre mari ne vous aime plus ?

– Dites-moi la preuve que vous avez que vous êtes une mauvaise mère, et toute contre-preuve aussi, s’il vous plaît. Juste pour que je comprenne bien.

– Quelle preuve avez-vous que vous n’êtes pas un « échec total » ? Y a-t-il eu des moments où vous avez réussi des choses ?

 

Toutes les questions n’ont pas besoin d’être, ou ne peuvent pas être, répondues de la manière dont elles ont été posées.

« Comment cela va-t-il être, je me demande, pour vous de ressentir cette sensation incroyable pour la toute première fois ? ».

Bien sûr, la personne peut essayer de répondre en devinant. Mais la vraie réponse à une telle question passe par l’expérience, pas par les mots.

Une question, ou une série de questions, peut être utilisée comme une invitation conversationnelle à aller vers l’intérieur, dans une recherche intérieure, pour faire l’expérience  » à vue  » pendant une transe thérapeutique légère (ou plus profonde).

« Et est-ce que ce sera, je me le demande, votre main gauche ou votre main droite qui commencera à remarquer ce confort croissant en premier… ? ».
« Qu’est-ce que ça fait de se sentir si bien… Je me demande si vous pouvez remarquer ce sentiment ou quelque chose de semblable à nouveau… maintenant ou peut-être dans quelques instants ? »
« Et quand, je me demande, remarquerez-vous cette première nuit complète de sommeil ? »

« Quand vous avez eu le courage de dire ça, comment ont-ils réagi ? »
« Alors elle n’a pas bien réagi à vos bonnes intentions ? »
« Où d’autre pourriez-vous appliquer votre créativité, pensez-vous ? »

« Comment cette colère essaie-t-elle de vous faire faire des choses que vous ne voulez vraiment pas faire ? »
« Quand vous aurez laissé cette dépression derrière vous, que ferez-vous de plus dans votre vie ? »
« Quels mensonges cette envie de boire essaie-t-elle de vous faire avaler dans ces occasions ? »

« Quelles sont les améliorations que vous avez remarquées depuis que vous avez pris rendez-vous avec moi et que vous êtes venu aujourd’hui ? »

« Sur une échelle de un à dix… ? »

« Comment saurez-vous que vous n’avez plus besoin de venir me voir ? »

« Si un miracle se produisait cette nuit pendant que vous dormez et qu’au matin, le problème n’était plus là, comment serait la vie ? Qu’est-ce qui serait différent ? Que feriez-vous différemment ? »

« Quelles ont été les fois où le problème ne s’est pas produit au moment où vous auriez pu vous y attendre ? ».

 

« Comment saurez-vous que vous n’avez plus besoin de venir me voir ? »

« Que verrions-nous si nous regardions une vidéo de vous en train de ‘faire’ votre problème ? »

« Quel sera le premier petit changement que vous remarquerez une fois que cette dépression aura commencé à se dissiper ? » ou « Quelle petite différence dans votre journée rendrait les choses meilleures ? » et plus tard « Qu’est-ce qui vous empêche d’être plus haut… ? ».

« Que ferez-vous différemment lorsque ce problème aura été résolu ? »
Que ferez-vous des heures supplémentaires une fois que le trouble obsessionnel compulsif aura été chassé pour de bon ? ».
« Que ferez-vous au jour le jour une fois que vous aurez laissé cette dépression derrière vous ? »
« Que ferez-vous le soir une fois que vous n’aurez plus à boire trois bouteilles de vin ? »

« Que remarqueront les autres en vous ? »
« Qui remarquera ces améliorations en premier ? »

« Quelles autres parties de votre vie seront aidées lorsque vous surmonterez cette situation ? »

« Quel sera le meilleur aspect de… ? »

« Si vous étiez quelqu’un d’autre qui vous aime vraiment, que vous diriez-vous de ce dont vous avez vraiment besoin ? »

« Une personne peut-elle faire des erreurs tout en étant fondamentalement une bonne personne ? »

« Où trouvez-vous la force de… ? » « Où trouvez-vous la force de vous lever et d’aller travailler tous les jours même si vous vous sentez si mal ? »

Qu’est-ce qui pourrait mal tourner et comment feriez-vous pour y remédier ?

Depression références et liens

https://www.sciencedirect.com/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/

https://ijmhs.biomedcentral.com/articles

https://ajp.psychiatryonline.org/

https://journals.sagepub.com/home/psp

 

 

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En route vers le bien-être : Pratiques, perspectives et préférences en matière d’activité physique des usagers des services ambulatoires de santé mentale

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0163834317300476?via%3Dihub

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Des études montrent que nommer l’anxiété la réduit (2)

(2) https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0005796715000431

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(1) Des études montrent que l’intensité émotionnelle diminue lorsque le message émotionnel est enfermé dans une enveloppe https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20622143/

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La mentalisation positive orientée vers l’avenir réduit l’anxiété liée à l’exposition à l’art oratoire

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0005789421000824

 

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https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=depression+social+media

 

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Lorsque les gens sont déprimés, ils s’isolent souvent, et s’isoler trop longtemps peut aussi nous rendre dépressifs ! voir ici

https://www.la-depression.org/comprendre-la-depression/consequences-et-effets-de-la-depression/la-depression-et-les-relations-sociales/

https://journals.plos.org/plosone/

https://journals.plos.org/plosmedicine/

 

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Sans rumination négative, la dépression s’effondre assez rapidement, voir ici.

Des recherches récentes ont montré que le simple fait de réaliser que l’on n’est pas obligé de ruminer peut être libérateur. Tellement libérateur en fait que six mois après avoir commencé une thérapie métacognitive visant à aider les patients à éviter ces schémas de pensée négatifs, 80 % des participants autrefois déprimés ne l’étaient plus.

Nous ne voulons pas que nos clients suppriment la rumination, mais plutôt qu’ils s’en détachent.

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpsyg.2017.00031/full

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Des recherches ont montré que les personnes qui se voient en train d’accomplir une tâche ont plus de chances de l’accomplir que celles qui se voient à la première personne, voir ici.

https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0146167207304541#cited-by

 

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Lorsque les gens sont déprimés, ils s’isolent souvent, et s’isoler trop longtemps peut aussi nous rendre dépressifs ! voir ici

https://www.la-depression.org/comprendre-la-depression/consequences-et-effets-de-la-depression/la-depression-et-les-relations-sociales/

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Des recherches menées en 2015 ont révélé que plus les contacts en face à face diminuaient, plus la probabilité de développer une dépression majeure augmentait. C’est vrai pour les contacts en face à face, mais pas pour les contacts par courriel ou par téléphone. Nous avons besoin d’être vraiment avec des gens !

https://agsjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/jgs.13667

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Mais il a été démontré que le fait de bouger (et parfois aussi vite que possible) réduisait de 44 % les risques de dépression. Les recherches ont montré qu’il suffisait de faire une heure d’exercice par semaine, quelle que soit l’intensité, ne serait-ce que prendre les escaliers au lieu de l’assencseur.

https://ajp.psychiatryonline.org/doi/10.1176/appi.ajp.2017.16111223

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Le fait d’être dans la nature a également des effets bénéfiques sur l’esprit

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0033350606001466

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ces activités favorisent également la neurogenèse – la formation de nouvelles cellules cérébrales – ce qui peut prévenir la dépression, sans parler des maladies cérébrales dégénératives.

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnins.2013.00066/full

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Lien entre anxiété et problèmes cardiaques

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0167876022000940

http://quantumwaves.space/2022/05/15/conclusions-dune-etude-sur-le-lien-entre-inquietude-et-troubles-cardiaques/

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Une étude sur le lien entre news et anxiété

Une étude de British Psychological Society sur le lien entre news et anxiété :

L’impact psychologique des bulletins d’information télévisés négatifs : La catastrophisation des inquiétudes personnelles.

Résumé :

« Cette étude a examiné l’effet du contenu émotionnel des journaux télévisés sur l’état d’esprit et la catastrophisation des soucis personnels. Trois groupes ont regardé des bulletins d’information télévisés de 14 minutes, édités de manière à présenter un contenu à valeur positive, neutre ou négative. Les participants qui ont regardé le bulletin à valeur négative ont montré une augmentation de l’humeur anxieuse et triste, ainsi qu’une augmentation significative de la tendance à catastrophiser un souci personnel. Les résultats sont cohérents avec les théories de l’inquiétude qui impliquent l’humeur négative comme facteur causal dans la facilitation des pensées inquiétantes. Ils suggèrent également que les programmes d’informations télévisées à valence négative peuvent exacerber une série de préoccupations personnelles qui ne sont pas spécifiquement liées au contenu du programme. »

Retrouvez l’étude ici :

https://bpspsychub.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.2044-8295.1997.tb02622.x

 

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