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Nous ne sommes pas nos états : l’identification à l’état

Nous ne sommes pas nos états : ce bille s’appelait au départ « le bourbier de l’identification à l’état de dysfonctionnement, ou quand les états intègrent l’identité… »

Lorsqu’une personne a un rhume et qu’elle s’en remet, elle est « guérie ». Ok.

« Bonjour, je suis alcoolique ! » dit un type qui n’a pas bu une goutte depuis 13 ans. Mais pourquoi dit-il ça ? « Eh bien, je suis un alcoolique en voie de guérison ». Comme beaucoup d’autres « ex », il a la croyance qu’un alcoolique n’est jamais guéri.

Il s’est ainsi fondamentalement étiqueté comme étant alcoolique, donc dans le présent, alors que c’est un état qui est passé depuis longtemps. Il pense ainsi se prémunir de la rechute ! Mais justement, avec cette croyance, il porte dans son identité cet alcoolisme qui n’existe plus depuis tant d’années, il cultive donc le risque de rechute, puisqu’il y pense sans cesse !

Lorsqu’une personne avait un cancer, on dit qu’elle est « en rémission » : la maladie est permanente, et fait partie de son identité, même le corps médical a ce discours. Et généralement, l’entourage a la même croyance, et ne voulant pas en parler, cela se manifeste au travers des petites attentions ! Ainsi, autour de cette personne qui n’est pas malade, tous participent à cultiver un cancer à l’affut, donc présent, plutôt que de l’ignorer !  C’est glaçant, non ?

Les personnes en état de déprime peuvent être étiquetées et s’auto-étiqueter en tant que « dépressives », et là aussi, la dépression fait vite partie de l’identité : on cherchera et on trouvera forcément des traits de caractère, des antécédents familiaux, ou encore le très à la mode « transgénérationnel » etc… qui va accentuer la croyance d’une fatalité …

On pourrait trouver d’autres exemples.

Étiquettes identitaires

Ces états d’esprit sont habituellement utilisés comme des étiquettes, de la superstition pour se « protéger » contre le risque de retomber dans l’abus d’alcool, la dépression ou dans d’autres états, comme si déclarer guéri appelait la maladie à revenir ! Mais les étiquettes façonnent nos sentiments et nos attentes.

Le fait d’articuler l’identité autour du « diagnostic » n’est pas une bonne idée. Car le langage façonne nos attentes, et nos attentes amorcent nos expériences. Le subconscient prend tout « à la lettre », comme un enfant, il ne connait pas le second degré, les sous-entendus, les superstitions …

 » ne pensez pas à un éléphant  » et vous y pensez.  » ne pensez pas à votre cancer  » et la personne y pense ! Il y a deux manières d’inscrire quelque chose dans les programmes du subconscient : le choc et la répétition. Primo, l’annonce de la maladie, ou simplement la rencontre d’un idée de maladie avec l’idée de soi, est un choc ; Ensuite, le fait de cultiver cette latence correspond à la répétition.

Et le subconscient pilote notre corps, donc s’il est mal programmé, il pilote les mal-a-dit !

La façon dont un patient perçoit sa maladie peut avoir de grandes répercussions sur la façon dont il vit son diagnostic. Le fait qu’une personne considère la dépression ou l’alcoolisme comme une maladie qui fait partie de son identité, ou alors comme quelque chose qui ne fait pas partie intégrante de son identité et qui peut donc être maîtrisé, peut faire une grande différence.

Les étiquettes collent – mais elles peuvent aussi être décollées !

 

Nous sommes bien plus que nos « états ».

 Présenter l’état dans sa temporalité.

Si je suis « dépressif » je le suis même dans les moments où je ne me sens pas déprimé. Or, personne n’est déprimé 24/24 depuis la naissance ; Personne n’est fumeur depuis toujours, tout autant que la maladie n’était pas toujours là … sauf si on le croit !

Selon que l’état est passé, ou encore présent on utilisera le passé, le présent et le futur :
A quelqu’un qui a été déprimé, « Racontez-moi un moment de votre vie où vous étiez heureux ? » , ou alors demandez-lui ce qu’il/elle fait quand il se sent bien, ou encore ce qu’il fera une fois que la dépression aura disparu.

… Au début, il y a parfois de la résistance et de la généralisation négative, du genre «  je n’ai jamais été heureux », mais petit à petit les souvenirs remontent à la surface. Ensuite, demandez de formuler les submodalités : c’était dans quel contexte, quelles images / sons / odeurs / personnes, des dialogues, des sensations … C’est en même temps un état-ressource.

Séparer le trouble de la personne pour séparer le comportement problématique de l’identité fondamentale.

Faites référence à « ça » et non à « vous ».

Comment l’anorexie vous convainc-t-elle que vous êtes trop gros ?
Comment la dépression vous fait-elle envisager l’avenir ?

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Le poids de l’entourage

Ces croyances d’une non-guérison sont très fortes et l’entourage ne croit pas qu’une personne ayant eu un cancer ou ayant été dépressive puisse « vraiment » guérir : l’entourage ne croit même pas à la survie de la personne, alors même que cette personne a échappé à la mort … triste, non ?

Oui, les taux de rechute sont parfois importants, mais pourquoi ce serait dû au malade ? Pourquoi ne pas donner à la personne qui nous est chère sa chance, celle de ne pas faire partie des x% de rechute ? Evidemment, on a peur pour cette personne … mais est-ce de l’amour pour elle ou plutôt de la peur de la perdre elle ?

Voilà pourquoi suivre un parcours de coaching peut parfois être difficile, quand l’environnement, à savoir le plus souvent l’entourage familial, cultive lui aussi le « mal » qui dit, la mal-a-dit…

 

Stress

Ces effets du stress sont physiologiques, normaux. En effet, le stress est une réaction naturelle de fuite devant un danger imminent.

Le stress active et désactive des fonctions corporelles et cérébrales
Les systèmes hormonaux, immunitaires, nerveux, cérébraux, cardio-vasculaires, lymphatiques se détournent de leur état « au repos » pour concentrer leurs forces sur la gestion d’un danger imminent de la fuite :

Au niveau cérébral, la pensée apaisée est déconnectée
le cerveau cortical est déconnecté, il n’y a plus de place pour la logique. Elle abaisse clairvoyance et discernement. Dans la peur immédiate, par exemple un camion qui fonce sur moi, je n’ai pas le temps de me poser la question sur les risques qu’il me touche, ou sur la raison de sa trajectoire, ou encore de l’adresse du conducteur. Non, je dois fuir à tout prix ! Ma pensée est irrationnelle.

Au niveau corporel, les fonctions d’une bonne santé sont déconnectées
quand il faut fuir, le sang quitte les organes très vascularisés du système digestif et se concentre dans les membres;  Le rythme cardiaque est rapide, la tension artérielle grimpe, la respiration est plus courte, tout ça pour de bonnes raisons aussi : alimenter les systèmes corporels qui me permettent la fuite, à savoir les muscles, les articulations, un apport d’oxygène élevé.

Les sens, eux, sont aiguisés pour bien capter le danger, les pupilles se dilatent, le poil se hérisse, d’où hyper-sudation, la régulation de la température corporelle est modifiée, tout le corps est en alerte et prêt à fuir ou à combattre.

Un système binaire qui ne connait pas la nuance
On ne peut pas être stressé et calme en même temps, car les processus n’activent pas les mêmes boutons : nos systèmes nerveux, cardio-vasculaires, immunitaires, digestifs, hormonaux etc… fonctionnent différemment dans ces deux modes. Ce sont les états qui peuvent être plus ou moins intenses, on peut avoir un peu ou beaucoup de stress.

Le seul bon stress, est très rare.
Seules des situations de danger imminent justifient ce mode de stress. C’est à dire que seules les peurs, qui sont liées à une situations dans l’instant présent, sont des peurs, le reste est créé par l’esprit, à savoir l’anxiété. Dans une année d’un Français moyen, les vrais stress vitaux se comptent généralement sur les doigts d’une main : un presque-accident de voiture, un chien errant qui fonce sur vous, une explosion assourdissante.

Le mauvais stress est omniprésent.
D’autres évènements déclenchent du stress : les médias, le travail, le fonctionnement de notre société violente et inhumaine : multiplication des interdictions, multiplication des surveillances, des obligations, complexité des formalités, changements incessants des règles, bombardements de sollicitations, culture du jugement à tout va … notre société est d’une grande violence !

Le stress sauve sur un court temps, et rend malade s’il est latent
Une période prolongée de stress latent est mauvaise pour notre santé.

Le stress latent et ses effets dans l’esprit
Les choses habituellement légères deviennent lourdes à gérer, tout devient compliqué, le sens de l’humeur baisse, et avoir une vision des choses avec de la perspective devient impossible.

Le stress active le cortisol, un puisant stimulant, et en créant un état de veille permanent, il n’y a plus de sérotonine, et voilà l’insomnie, puis un état de fatigue permanent ; Réveil fatigué, perte de mémoire,

Le cerveau cortical débranché, la pensée est confuse, basée sur les indices de stress, focalisée et en alerte, la pensée est radicale : tout blanc ou tout noir, pas de réflexion, le fonctionnement normal du stress nous fait nous précipiter vers la première issue venue. Il ne faut surtout prendre aucune décision dans cet état !

Le stress modifie notre comportement, et développe des formes de paranoïa, et amènent à considérer avec suspiçion certaines personnes, ou rendent certaines autres responsables du stress. Cela affecte les relations jusqu’à les mettre en danger. Le stress nous rend colérique, déprimé, ou hypersensible. Nous avons besoin d’être sans cesse rassuré, car le besoin fondamental de protection est remis en cause par le stress.

Le monde extérieur responsable de nos malheurs, c’est la voie de la dépression, de la colère ruminante. Le stress, c’est aussi anticiper les dangers : c’est là que nous imaginons les situations futures qui pourraient à nouveau nous mettre en danger, et nous alimentons ainsi le stress : c’est l’anxiété.

 

Le stress latent et ses effets dans le corps
Dans le corps, le fait de ne pas être dans le mode de fonctionnement équilibré provoque des maladies : le fonctionnement en mode stress du système cardiovasculaire provoque à la longue des maladies cardiovasculaires ; Dans les membres, sur-alimentés en sang et aussi dépourvus d’apport en hormone de croissance, apparaissent des maladies (de chaleur) en ite : tendinites, arthrite, et des troubles musculo-squelettiques ; Le système digestif faiblement nourri en sang ne traite plus correctement les aliments, cela provoque des problèmes digestifs, des maux de dos, et à la longue épuise ;  Le système immunitaire suspendu, ne sait pas trier les pathogènes et on tombe plus facilement malade ;

 

Face au stress d’une personne, ma méthode en deux phases

Pour être stressé, il faut une source de stress. Généralement on trouver une personne ou un groupe de personnes pour les rendre responsables du stress, mais le stress est DEDANS, ce qui nous donne l’indication que nous avons le pouvoir sur le stress.

Il est vain de parler de manière réfléchie avec une personne stressée, car justement son cerveau logique est déconnecté. Les comportements sont l’expression de stress.

Trop souvent, les thérapeutes attaquent les maux d’une manière brutale selon moi. Par brutale, je veux dire qu’ils traitent les comportements et le stress, ce qui est bien. Mais pour moi, il manque une étape, fondamentale, de préparation, d’écoute.

1ere étape, abaisser la tension

Ma méthode consiste par la première étape : Offrir à l’accompagné(e) un peu de calme, un peu de repos, une occasion de revenir à un état plus serein. Je ne vise pas une guérison, mais simplement un peu d’air pour la personne, un espace où prendre un peu de recul.

Mes techniques de médecine traditionnelle chinoise sont là pour ça : faire circuler la fameuse énergie du Qi.

C’est dans un cadre plus apaisé que je peux ensuite plus facilement dérouler les techniques de coaching et de PNL

 

 

La pensée positive comment ça fonctionne ou pas

Nous savons que le fait de tenir délibérément un « journal de gratitude » peut nous aider à nous sentir plus heureux (et même à être en meilleure santé physique) en nous concentrant sur des réflexions heureuses : les sentiments influencent les pensées bien plus que l’inverse !

C’est pourquoi les affirmations positives peuvent se retourner contre les personnes qui ne se sentent pas positives.

Il est plus puissant de changer d’abord les sentiments pour ensuite l’expérience plutôt que les arguments rationnels ou les encouragements.

 

Attentes et schémas (pattern)

Tiré de  Expectation and pattern matching

dans la série Uncommon Psychotherapy de Mark Tyrrell

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suite de Le principe du Pattern

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L’attente est la projection du passé vers le futur.
Une attente est l’expression du pattern, d’un schéma de pensée. Je ne peux pas m’attendre à un résultat inconnu, je ne peux m’attendre seulement à ce qui correspond à un schéma de pensée. Ou alors je laisse seulement la porte ouverte à l’inconnu, mais dans ce cas je ne pense pas, et selon le sujet c’est très difficile à admettre. Si c’est pour dire  » je lance la balle dans l’eau, on verra bien où elle va  » c’est facile de ne pas avoir d’attente. Si je dis  » j’exprime à un ami toute la colère que j’ai pour ce qu’il m’a fait  » je peux me heurter à un pattern  » m’exprimer c’est agresser, je laisse passer le temps ça va se calmer tout seul ».  Plus mes schémas sont limités, plus mes attentes seront elles aussi limitées. Les schémas de pensée peuvent s’élargir avec l’expérience, par exemple avec des conclusions d’évènements nouveaux qui n’ont pas produit l’effet escompté par mes attentes. L’attente n’est jamais libre, l’attente est construite à partir de pattern, à savoir les schémas ou modèles de référence, mais ceux que j’ai validés. Je ne m’attends pas à ce qu’un évènement arrive selon le schéma que je n’ai pas validé. Mes attentes correspondent à mes critères de satisfaction. Les attentes enferment le futur dans le cadre qui va matcher avec mon besoin fondamental de sécurité. Et les attentes me rassurent.

Les attentes sont aussi des espérances. Plus je suis dans l’attente, plus je peux mesurer mon degré d’insécurité, et celui qui n’a pas d’attentes est libre, c’est une partie du lâcher-prise qu’on y trouve.  Mais les schémas de pensées répondent le plus souvent à mes besoins fondamentaux, me sentir en sécurité, connecté, considéré, aimé, etc… ils sont donc utiles, et me donnent des repères. Ils sont également liés aux drivers « sois fort, sois parfait, fais vite » etc…

les attentes ont une grande puissance psychique et physique.

Ce que le cerveau « attend » peut avoir un impact profond sur ce qu’il vit ensuite. Lorsque nous sommes préparés à vivre un événement futur d’une manière particulière, cette préparation peut agir en-dessous du niveau de conscience pour provoquer certaines réponses en nous.

Les attentes et les effets physiques :  Au quotidien
Nous attendons qu’une tasse de café va nous réveiller, et c’est le cas même si par la suite nous nous rendons compte que c’était du déca !

Le même processus se passe dans la « réponse placebo » – où nous croyons qu’une substance non active est un analgésique ou un remède. Et bien sûr, cela se produit aussi dans la version négative, la « réponse nocebo », lorsque nous croyons avoir été exposés à un produit auquel nous sommes allergiques (alors que ce n’est pas le cas). J’ai vu des personnes avoir réellement mal à la tête en buvant du vin blanc qui ne contenait pas de soufre, alors que lorsque le vin rouge en contient, ils n’ont pas mal à la tête. Pour de vrai !

Voir aussi l’article concernant le Prozac : clic

Avoir foi en un traitement ou en une personne peut produire des résultats inexplicables par la rationalité. Certaines maladies peuvent réellement reculer ou ralentir, parfois même disparaitre. On appelle cela parfois l’effet placébo. On peut se rappeler que le Prozac qui eu un grand succès n’était pas un anti-dépresseur, comme l’a démontré cette méta-analyse portant sur plus de deux milliers de personnes ( cf CLIC )

De toute évidence, on peut également provoquer par la pensée l’effet inverse, comme par exemple dans les sociétés humaines anciennes, où les personnes âgées peuvent arrêter une de leur fonction vitale par la pensée quand vient l’heure de partir.

C’est particulièrement le cas en matière spirituelle, ou encore dans les religions. Le fait de croire en la guérison par un thérapeute peut effectivement produire des effets. Ainsi, les gourous sont aussi détenteurs de pouvoir dans la mesure où ils captent les espérances de leurs disciples.

Dans le domaine psychique aussi, les attentes ont un fort pouvoir. Elles peuvent modifier un comportement, comme on l’a vu chez cette professeur à Chicago racontée dans ce récit CLIC où l’on peut constater à quel point les attentes modifiant le comportement d’un prof peuvent ensuite motiver toute une classe.

Les émotions en réactions
Si vous remplissez mes attentes, alors que je ne vous ai rien demandé (parce que vous les avez anticipé à partir de mon comportement non verbal), je vais vous louer et je vais peut-être ressentir de la magie entre nous … certaines relations amoureuses sont basées sur ce genre de fausse entente magique, initiée par mes espérances.

A l’inverse (ou par le suite), si j’attends de vous (sans l’exprimer dans un langage commun) un certain comportement et que vous ne l’éxécutez pas de la manière dont j’attends, je peux développer des émotions comme la colère, ou déception, ou tristesse, ou sentiment d’abandon. Dans certaines relations que j’ai connues, cela peut ensuite mener l’ami à s’éloigner devant des attentes qui sont déconnectées de la réalité.

Agitation due aux attentes insatisfaites
Il arrive très régulièrement que des personnes se mettent dans des états intenses ou extrêmes à cause de leurs attentes non satisfaites. Plus les attentes impliquent des contraintes extérieures et précises : temps, nombre d’ingrédients, nombre de personnes … plus l’attente a des risques de ne pas être satisfaite. Pour un même objectif, je peux soit avoir une attente, soit le considérer comme une belle perspective / un rêve. Dans le premier cas, je vais me mettre la pression, et la mettre à mon entourage et la pression à tout mon projet; Dans l’autre cas, je vais laisser de la souplesse. Et dans un cas les inconnues seront mes ennemies, dans l’autre je vais m’appuyer sur les inconnues, que je vais laisser enrichir mon projet.

On peut se mettre dans des états extrêmes quand l’attente n’est pas satisfaite. C’est comme d’espérer arriver à telle heure et que les bouchons ralentissent la progression. Simplement lâcher prise de l’attente permet de se calmer.

Tout Contrôler tout le temps : Le contrôle de nos vies est tellement inscrit dans nos comportements inconscients que nous ne savons plus lâcher prise, et confier à la Vie sa part de ce que nous appelons parfois le hasard.

Lâcher prise de ses attentes pour se calmer
Ainsi, souvent nos agitations sont liées à nos attentes, et simplement les lâcher nous permet de retrouver le calme. Un exemple typique est  » je n’arrive pas à dormir et il faut impérativement dormir pour être en forme demain matin pour aller travailler « . Eh bien, lâcher prise de cette attente, et souvent le sommeil vient tout seul !

Ou encore, je peux m’attendre à ce que telle personne n’est pas capable de faire une tâche : je l’ai stigmatisé d’après des idées reçues, basées sur ce que je pense être des faits. Même si cette personne sait bien faire, je ne lui confie pas cette tâche. Et de fait, elle est incapable, mais non pas par son incapacité, mais par mon attente !

Les attentes forment aussi les perceptions
Nous donnons des significations à certaines choses en fonction de nos attentes et espérances.

Perceptions construites
Typiquement, il suffit d’attendre qu’une personne ne m’aime pas pour que je me mette à percevoir des signes qui conforment qu’elle ne m’aime pas, même si ce n’est pas le cas. Je peux développer des réactions négatives et par la suite, cette personne va normalement et naturellement s’éloigner de moi, puisque j’interprète négativement tout ce qu’elle dit et fait comme étant hostile à ma personne.

Quand nous ne comprenons pas un processus, nous avons tendance à coller nos attentes à ce que nous constatons pour leur trouver des significations. Je pense notamment aux théories complotistes, mais aussi hélas à la justice, combien de jugements ne sont-ils pas donnés en collant les attentes des procureurs ou des juges aux actes constatés de leurs « coupables »…

Etudier ses propres espérances
j’invite tout le monde à faire un petit exercice : faire un petit tour d’horizon de vos attentes, pour d’abord en prendre conscience. Vous pouvez prendre comme point de repère un moment où vous avez été déçu par une personne, ou bien fâché, ou encore senti abandonné, ou encore flatté.

l’effet de surprise ou rupture de pattern
Lorsque la surprise est utilisée comme technique (en hypnose), elle est parfois appelée « interruption de schéma (pattern) ». La confusion mentale et le choc sont des moyens d’induire la transe, en partie parce qu’ils ouvrent l’esprit, le faisant passer de l’automatisme à l’inconscience et à la suspension des attentes habituelles.

Les effets sur la confiance et l’estime
Comme nous sommes régulièrement plus durs avec nous-même qu’avec les autres, il arrive fréquemment que ne valorisions pas nos actes et même que nous rabaissions nos résultats. Refaire un point entre les attentes et le résultat obtenu du point de vue extérieur peut souvent remettre les choses à leur place, et remonter l’estime de soi.

Réévaluer les attentes
Ainsi, nous pouvons réévaluer nos attentes à la baisse et profiter au contraire de sentir plus vite nos espérances atteintes et dépassées.

Transformer une attente excessive en une attente joyeuse
Une jeune amie dit vouloir faire son code de la route, et comme elle trouve que ça traine, elle veut réviser le code tous les jours deux heures alors qu’elle déteste ça. Au lieu de réviser deux heures, je lui ai proposé dans un premier temps de monter graduellement, et de commencer par réviser 15 minutes et de voir comment ça se passe. Avec cette méthode, très vite elle va dépasser ses nouvelles attentes, puis les augmenter graduellement, tout en profitant à chaque fois du plaisir d’avoir réussi et dépassé son objectif !

 

Le principe du Pattern – les schémas réactionnels

Le principe du Pattern – de la modélisation automatique – Les schémas réactionnels

Si je vous présente un objet :

 

 

il va se passer une réaction qui suit un modèle que chaque personne possède en lui.

1 – Sens
Nos sens nous envoient des informations sur cet objet. Ici c’est la vue, mais ça peut être l’ouïe, le toucher, l’odorat, le goût.

2- Modèle = Correspondance = reconnaitre
Vous allez re-co-nnaitre l’objet grâce à une correspondance au modèle inscrit dans le subconscient de votre cerveau. Le subconscient stocke toutes vos informations, vous ne pouvez pas consciemment garder à l’esprit l’objet. Le subconscient va alors faire remonter la correspondance à cet objet, tout un tas d’ingrédients de la signification de cet objet.

La signification d’un même objet diffère d’une personne à l’autre. En fonction de nos histoires personnelles, un même objet prendra autant de signification qu’il y a de personnes. Par conséquent, nous allons tous voir le même objet, mais ce même objet ne prendra pas le même sens.

S’il s’agit d’une lampe, les significations seront souvent proches, car une lampe correspond à une liste d’ingrédients de signification généralement courte.  S’il s’agit d’une musique, les différences seront déjà beaucoup plus nettes d’une personne à l’autre. Pour chaque stimulation de nos sens, correspondent des modèles et des réactions. Or, nos sens nous envoient 11 millions de signaux à la seconde.

Et en retour, nos attentes influencent puissamment ce que nous vivons et les correspondances que nous produisons.

Et si la personne n’a jamais vu une lampe ? elle va avoir également une réaction, mais elle sera éloignée de la nôtre. Ainsi les différentes cultures et langage ont leur parts de modèles collectifs propres. En Europe on ne mange pas les sauterelles, ça provoque (étape émotion) un dégoût ou alors de la curiosité, alors qu’en Thaïlande ça provoque de la joie et de l’appétit, peut-être.

3 – Emotion
Ce qui remonte en premier de l’entrepôt des modèles, c’est l’émotion associée. Car comme on l’a vu, les émotions vont plus vite que les pensées.

Par exemple, vous pouvez vous retrouver devant une personne attirante et ressentir l’attirance AVANT que votre cerveau rationnel ne tempère en rappelant que c’est le conjoint/conjointe du voisin. Un jour je me promenais et j’ai été surpris pas des bruits d’explosion. J’ai pris peur et j’ai donc produit de l’adrénaline, mon corps a fonctionné en mode fuite.

4 – Pensées
La pensée n’est pas rattachée au stimuli. C’est ensuite seulement que mon cerveau rationnel m’a rappelé que « oui c’est vrai, je suis à côté d’une carrière de roches et les explosions sont normales ».

Schéma réactionnel :
stimuli au travers de nos sens
=> correspondance avec le modèle
=> activation de l’émotion qui est rattachée
=> pensée consciente.
Ce processus se passe au niveau du subconscient, nous ne pouvons pas contrôler le processus en lui-même, mais comme on va le voir plus loin nous pouvons modifier ses ingrédients.

Le même stimuli déclenche la même émotion. Les modèles sont des trames, des programmations qui font des correspondances entre des évènements et des réactions. Après une programmation, une correspondance ultérieure avec n’importe lequel des détails de l’incident original peut produire une même réaction. Les actes les plus anodins de notre quotidien sont dirigés par nos modèles.

Un outil de compréhension de soi
Comprendre ce schéma nous permet de nous repérer dans nos comportements et dans la tolérance et l’accueil de ceux des autres, puisque le même stimuli déclenchera des émotions différentes en fonction des modèles.

Nos modèles sont remplis de métaphores
Comme tout cela se passe au niveau du subconscient, nous trouvons un tas de métaphores et d’associations d’images ou de symboles, puisque le subconscient ne sait pas distinguer le vrai du faux. Une attention particulière est portée sur le langage non verbal, sur le langage des oiseaux, quand une personne raconte son problème.

Comment les schémas sont-ils appris ?
Soit par l’intensité, soit par la répétition, parfois les deux.

Par la répétition : Plus un comportement est répété, plus l’association devient forte entre ce comportement et l’événement, ou l’humeur, auquel il est associé. La répétition renforce les voies neuronales. Ce processus est connu sous le nom d' »apprentissage de Hebbian » : « Les cellules qui se connectent ensemble se connectent ensemble. »

Pour prendre plaisir à un sport sans ressentir la peur correspondante : C’est par la répétition des séances d’équitation qu’une adolescente va quitter la peur de tomber de cheval; La conduite de voiture fait peur au départ, puis on s’habitue par la répétition, etc…
Ou encore, les publicités et les médias qui tournent en boucle répètent les mêmes messages pour déclencher les mêmes émotions.

L’apprentissage par l’intensité
C’est le cas des traumatismes : ce n’est pas l’évènement qui est en cause, il est passé, mais son empreinte qui nous fait réagir d’une manière automatique, et peut faire surgir des émotions fortes à partir d’un détail.

Quand la correspondance est inappropriée
Tous les problèmes psychologiques peuvent être considérés comme impliquant une correspondance inappropriée des schémas.

Lorsqu’une personne est déprimée, son cerveau fait davantage de correspondances erronées – et inutiles – avec les expériences qu’elle vit. Ainsi, un appel téléphonique non retourné est associ au sentiment d’être seul, abandonné et sans espoir, ce qui conduit à la pensée « Personne ne m’aime ! » ou même la propagation de cette pensée à « Ma vie est sans espoir ! »

Une personne agressée par un assaillant habillé en noir peut, à l’avenir, trouver que poser les yeux sur quelqu’un habillé en noir provoque une poussée de peur. Les vêtements noirs sont devenus une « doublure » métaphorique de l’expérience de l’agression.

A partir de cette compréhension de la nature intrinsèquement métaphorique de la concordance des schémas, nous pouvons voir comment la métaphore fait partie intégrante du processus d’apprentissage. Nous pouvons voir à quel point la métaphore, l’histoire et l’analogie font partie intégrante de la conscience et de la communication humaines.

Ces schémas inadaptés sont souvent issus de choc, c’est-à-dire d’un évènement intense traumatique. On peut avoir une peur panique de prendre l’avion après avoir inscrit un modèle qui conduit de avion = crash à l’occasion d’un accident dans la ville voisine, même si on change d’aéroport.

On peut aussi établir des schémas inadaptés à propos de sujets vraiment anodins, qui rendent le quotidien extrêmement compliqué, si on ne peut pas prendre le bus, ou si on ne peut pas entendre certains bruits, ou en cas d’agoraphobie, etc… beaucoup de choses qui nous dérangent correspondent à des schémas réactionnels inadaptés.

On peut aussi se retrouver dans une autre culture, un autre pays, où les schémas qui vont bien « à la maison » deviennent soudain inadaptés, et mènent à des souffrances.

De même, certains schémas inadaptés peuvent être révélés, mis au jour par un changement d’environnement, ou la fréquentation d’une personne, ou la pratique d’une activité nouvelle.

Correspondance des schémas et addictions/comportements habituels

Nous pouvons repérer les ingrédients spécifiques impliqués afin de commencer à trouver des moyens d’affaiblir les anciennes associations et d’en établir et renforcer de nouvelles. On s’aidera de l’étude des besoins fondamentaux pour trouver celui ou ceux qui sont en souffrance, qui sont souvent à l’origine de schémas inadaptés. Une fois que nous avons compris la signification de la correspondance des modèles, nous pouvons voir comment elle fonctionne et se répercute.

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Correspondance des schémas et deuil
Lorsqu’une personne meurt, une partie du processus de deuil consiste à réaligner les anciennes associations. De sorte que les lieux, les amis, les objets et même certains morceaux de musique que nous relions à la personne décédée ont d’autres associations, plus larges. Plus nous établissons un schéma dédiés uniquement à la personne décédée, plus elle nous manque. Avec le temps, de nouvelles associations apparaissent et c’est à ce moment-là que le deuil commence à être contenu plutôt que global.

 

Les émotions vont plus vite que les pensées

Les deux hémisphères de notre cerveau sont « spécialisés ». Le cerveau gauche est le siège de la logique, de la pensée rationnelle, on dira celui de la pensée réfléchie. Le cerveau droit est ainsi le siège de nos émotions, de la créativité et des sentiments, mais aussi celui de nos réactions animales, instinctives.

Il s’avère que les connections entre les deux hémisphères sont plus nombreuses du cerveau émotionnel vers le cerveau logique que l’inverse.

Ainsi, même dans nos décisions les plus anodines, le cerveau droit, celui des émotions, va intervenir. Est-ce que je vais me servir une autre tasse de café ? Humm, le cerveau émotionnel répond en premier, ensuite seulement le cerveau logique. Par exemple, le cerveau droit peut répondre oui je voudrais du café, c’est seulement ensuite que le cerveau gauche de la raison va intervenir. Il peut en résulter une frustration, même, selon le contexte ou la puissance du cerveau droit.

Les émotions perturbées = décisions perturbées
Si le cerveau droit est perturbé par des émotions de frustration, si les besoins fondamentaux comme l’amour, la sécurité, ou le statut ne sont pas remplis, il va donc envoyer des messages perturbés dans le cadre d’une décision. Ainsi on peut en arriver à boire trop de café, ou trop d’alcool, ou à développer des comportements qui ne sont pas bons.

Le cerveau droit est plus rapide que son ombre
On peut le comprendre du fait que nous devons pouvoir réagir rapidement devant un danger imminent, la réaction instinctive est primordiale, on réfléchira plus tard à ce qui nous est arrivé : devant un chien qui vous saute dessus, vous n’allez pas d’abord consulter les statistiques de risque d’agression sur votre smartphone, vous allez courir !

Les émotions priment sur la logique
Parfois, après avoir échappé à un danger, on se rend compte qu’on  » aurait pu mieux réagir » : non ! Un cerveau gauche, le logique, n’aurait pas choisi de se jeter dans le fossé pour ne pas percuter l’animal qui traversait la route ; Le cerveau logique n’aurait pas tendu la main sur le siège passager pour sauver le panier de courses de se renverser quand un autre véhicule vous obligeait à freiner brusquement ; Vous n’auriez pas paniqué si vous aviez reconnu le bourdon qui ne sait pas piquer et avez réagi comme devant un frelon …

Quand nous sommes en danger, ou croyons l’être (le cas du bourdon) nous mettons en route automatiquement des processus inconscients qui sont programmés pour nous sauver d’un danger.

Ces processus sont inconscients et font partie des 95% de nos actions automatisées de notre quotidien. Ces processus de fuite et combat sont automatiques. Mais ils sont aussi appris, et peuvent être rectifiés.

Le subconscient ne connait pas le jugement
Le subconscient ne sait pas différencier le vrai du faux, le cerveau de la logique est fait pour ça, mais lui ne sait pas faire le distingo entre le vrai du faux, le bon du mauvais. On a vite fait d’apprendre des réactions fausses à un enfant, et certains adultes ont un don naturel pour instiller des croyances aux gens qui génèrent des réactions totalement incompréhensibles, parfois à grande échelle.

Le traumatisme est un apprentissage accéléré
On peut les acquérir après un seul évènement. Par exemple, on peut avoir une peur panique de monter dans une voiture après un grave accident. Ou encore, on peut craindre de façon peur-panique les personnes d’un certain type physique suite à une agression.

Ne pas négliger les évènements traumatiques imaginés
Ce qui nous traumatise n’est pas l’évènement, mais le ressenti de la personne. Un évènement traumatisant n’a donc pas besoin d’être réellement arrivé. Il est important de ne pas nier l’aspect traumatisant d’un vécu.Ne pas juger est essentiel. Une réaction de moquerie, ou nier la peur, peut avoir des conséquences désastreuses dans une relation, notamment chez les enfants.

Différence entre le sujet et le processus
Si je mets deux personnes en face d’une araignée, l’une aura peut-être une peur-panique, l’autre restera tranquille. Ce n’est pas le sujet qui est important, mais le ressenti. En coaching, on ne s’intéresse pas au sujet, mais au ressenti.

L’ancrage qui sauve ou pas
Ce qui s’est passé, c’est qu’à un moment donné de votre vie, vous avez inconsciemment mis en place une réaction de sauvegarde devant un évènement.  Une fois de plus ne pas juger : Les réactions automatiques sont irrationnelles ou non, elles ont en commun de vous sauver d’un danger.

L’araignée qui mange les hommes
Prenons le cas de l’araignée. La réaction de fuite devant une araignée est irrationnelle, ok, mais le subconscient ne sait pas ce qui est vrai ou pas, il apprend un programme puis l’applique. Dans le cas de l’araignée, on pourra trouver à un moment donné de votre vie un récit, un documentaire, d’autres personnes parlant des mygales ou d’araignées mortelles, qui n’existent pas sous nos latitudes. Pour alimenter votre peur, vous trouverez même des récits, faux généralement, de mygales qui se baladent dans les rues…etc… : ce qui est important là, ce n’est pas la logique, mais la peur du programme automatique !

Les chiens gentils ou méchants
La réaction de fuite devant des chiens qui foncent sur vous n’est pas imaginaire, elle est « réelle ». Pourtant, si on ne vous a jamais appris que les chiens peuvent aussi être dangereux, et si vous n’avez toujours que vu des chiens gentils, et qu’on vous a donné une vision idylique des chiens, parfois par amour des chiens, vous aurez peut-être une réaction inadaptée, car vos automatismes ne sont pas programmés contre ce danger. Vous réagirez tardivement, quand vraiment vous vous rendrez compte qu’il y a quelque chose de différent à ces chiens qui montrent leurs dents. Donc, imaginaire ou non, peu importe, ce qui vous fait réagir ou non, c’est l’automatisme dans votre subconscient.

Changer son mode de réaction automatisé
Si je vous explique par A + B qu’il n’y a pas de raison rationnelle d’avoir une peur-panique de l’araignée, peut-être que vous serez persuadé. Nous allons utiliser le cerveau logique. Mais pour autant, vous n’aurez probablement pas modifié votre réaction instinctive. Car nous n’avons rien modifié dans la réaction émotionnelle gérée par le cerveau émotionnel. Et rappelez-vous, ce dernier étant chargé de vous protéger devant un danger imminent, il est rapide et va plus vite que la pensée logique. Vous direz ensuite peut-être  » c’est plus fort que moi, je n’arrive pas à me raisonner « .

Pour modifier votre réaction instinctive, il faut donc parler au subconscient
Ceci pour lui demander de modifier un automatisme qui dérange. C’est pour cela qu’on utilise – selon les professionnels – la PNL, l’hypnose Ericksonienne, ou encore l’EMDR ou d’autres techniques. Et rassurez-vous, le subconscient ne va accepter que ce qu’il juge bon pour vous. C’est le garde-fou.

En PNL
En PNL, nous n’allons pas nous endormir sur un divan comme en hypnose. Au contraire, nous allons rester actif. La PNL fonctionne avec le corps, car le subconscient gère tous les mouvements corporels automatisés. Si vous venez chez moi pour du coaching et que nous voulons modifier une réaction automatique, je vous demanderai de vous lever et nous allons être dans l’action, à savoir faire des pas, debout, vers une nouvelle situation.

Croyances : une histoire vraie édifiante

Madame Doherty étant une excellente enseignante d’un collège de Chicago. Une année, elle est devenue l’enseignante de la « classe d’enfer » : c’est comme ça qu’on appelait une classe remplie uniquement d’enfant horriblement irrespectueux, perturbés et au comportement juste inqualifiable.

Au début tout le monde pensait, elle aussi, qu’elle arriverait à un résultat honorable malgré tout. Mais la pauvre Prof se rendit vite compte qu’elle se sentait dépassée.

Un jour que le proviseur était en déplacement, Madame Doherty alla fouiller dans son bureau et trouvait la liste de ses élèves. Elle y lut les scores de QI de ses élèves, et fut très très surprise que contrairement à ce qu’elle pensait, ses élèves avaient des scores très élevés, qui allaient de environ 120 à plus de 135 !

Alors elle décida de revoir son enseignement : elle se mit à leur enseigner à un niveau bien supérieur, et leur demandait aussi des devoirs plus difficiles, et leur demandait de participer activement en classe comme on le demande à des élèves plus agés. Au début c’était difficile mais petit à petit mais sensiblement, le niveau de la classe s’élevait.

Vers la fin de l’année scolaire, elle fut convoquée chez le proviseur : qu’avait-elle mis en place comme stratégie pour avoir d’aussi bons résultats avec cette classe ? Il demanda comment elle en était arrivée là. Là, la prof a avoué qu’elle avait fouillé dans les armoires de son supérieur et avait lu que ses élèves avaient de scores de QI et elle avait compris qu’il fallait leur donner un enseignement à la hauteur de leur QI.

Là, le proviseur lui dit en souriant  » je vous pardonne, il n’y a pas de souci. Mais vous devez savoir que ce que vous avez lu, ce n’étaient pas les scores de QI de vos élèves, mais les numéros de leurs casiers !  »

… d’autres expériences ont été menées sur d’autres prof et élèves : croire en le talent de quelqu’un, ou ici d’un groupe, change le comportement et aussi le résultat !!!

Nous ne devons JAMAIS limiter les autres, et surtout QUELLES QUE SOIENT LES ETIQUETTES : « bons » ou « mauvais », jeunes ou vieux, de telle profession « adverse » ou proche, d’une culture différente ou pas etc…

Cette histoire vraie, que vous trouverez proche de vous si vous ouvrez votre esprit, montre aussi que les gens peuvent vraiment changer : dans notre exemple, la prof, par son comportement basé sur une erreur d’interprétation, a suscité la modification du comportement des enfants. Mais en plus de cela, ces enfants auront trouvé une porte de sortie, et en plus de cela un épanouissement personnel, intellectuel et social ! Tout ça à cause – ou grâce à – une erreur d’interprétation !

 

Les besoins fondamentaux

Inspiré et tiré de modules de Mark Tyrrell

Module 2 – Personality and character

Module 1 Comprendre les besoins fondamentaux

Nous pouvons mieux nous connaitre, et aider en ce sens à mieux avancer vers nos objectifs, en connaissant et reconnaissant nos besoins fondamentaux. Ils n’existent évidemment pas sous forme matérielle, c’est donc une fois de plus une image.

Ces besoins fondamentaux sont aussi une soupe propre à chaque-un.

Mais parcourons-en quelques-uns pour en prendre conscience. Prendre conscience, c’est se préparer à définir des stratégies.

Et les connaitre fait aussi pleinement partie de la (re)construction de la paix avec soi, à communiquer mieux avec soi, donc avec les autres.

Quelques-uns des grands besoins fondamentaux

Le besoin de sécurité : L’autonomie et le sentiment de contrôler son quotidien augmentent l’estime et la confiance en soi.

Besoin d’avoir du plaisir et sentir que la vie est agréable.

Le besoin d’intimité. Nous avons besoin de compter pour quelqu’un, d’avoir le droit de penser à quelqu’un de cher, d’être cher pour quelqu’un. Ami ou famille ou amants, le besoin d’intimité se retrouve dans la proximité, parfois même dans une relation qui n’est pas intime. À défaut se développent les relations toxiques avec des intimités comme l’alcool ou d’autres intimités comme les animaux, les objets…

Le besoin de se sentir connecté à une communauté
L’isolation sociale est un grand facteur de déprime, on se sent inutile, l’estime et la confiance sont déprimées.

Le besoin de reconnaissance. Pas besoin de passer à la télé pour cela, se sentir être un fils ou un père peut suffire à nourrir ce besoin, ou encore d’être un ami reconnu, un membre éminent d’une association ou un collègue reconnu.

Le besoin de se sentir compétent et d’avoir mené des actions à leur terme. Savoir et sentir qu’on est compétent dans un domaine

Besoin de ralentir et de réflexion. Nous avons besoin aussi de moments de calme et où les sollicitations sont tues. Ne pas nourrir ce besoin mène à ce qu’on appelle le burn out, littéralement la surchauffe, justement par manque de calme et de silence.

Le besoin de sens. Pas forcément besoin de méditer ou d’entretenir une spiritualité élevée, le sens de l’existence peut se trouver dans les activités, dans l’action. Par exemple dans l’action qui sera en déclinaison des valeurs fondamentales de la personne, qui va nourrir son identité. S’il n’y a pas de sens de la vie, la motivation décline rapidement. Au contraire, la résilience augmente chez les personnes qui ont un sens de la vie et des objectifs bien ancrés.
Rem : manger= sentiment de sassiété

Ne pas se tromper de bonheur

L’idée du bonheur est parfois orientée. Mais avoir du succès nourrit le besoin de reconnaissance et ensuite parfois celui de la connexion, mais ne nourrit pas tous les besoins. Ou alors même parfois de façon fausse comme avoir beaucoup d’argent et de notoriété apporte parfois des intimités opportunistes.
Par exemple l’argent nourrit certains besoins primaires notamment, mais pas certains autres besoins. Et être plus riche encore ne va pas les combler ces autres besoins. Et on n’est jamais 10 000 euros plus heureux que précédemment.

Vulnérabilité, dépendances, abus

Les besoins non nourris nous rendent vulnérables : quand nous cherchons chez les autres à nourrir nos besoins. Nous pouvons nous retrouver en dépendance.
Nous pouvons aussi comprendre les abus, quand quelqu’un manipule une ou des autres personnes pour satisfaire un besoin, pour vous faire croire que cette personne est la source d’un ou de plusieurs besoins à nourrir : cette personne devient votre source de nourriture, vous en dépendez, affectivement, financièrement, dans le statut, etc… c’est notamment le cas des relations perverses.
La publicité et le conditionnement collectif nous font parfois croire que tel ou tel besoin sera nourri par tel achat ou tel comportement.

Décoder pour comprendre
Sécurité, compagnie, sens, intimité, statut, accomplissement, stimulation, implication… Nos besoins fondamentaux sont profondément inscrits en nous. Les besoins non nourris veut dire une faim. Cette faim peut se manifester sous différentes formes, de souffrances ou de compensations. Dépression addiction ou encore radicalisation…Quand ils ne sont pas nourris, nous les compensons parfois par des comportements irrationnels, addictions ou évitements par exemple.
Les souffrances et manques et excès nous indiquent quels besoins ne sont pas nourris chez une personne. Et les maladies pouvant en découler, mentales ou physiques, les comprendre et les identifier nous permet de comprendre la direction à prendre.

Ne pas cataloguer en maladies.
La médecine moderne qui cherche toujours la maladie au lieu de s’intéresser aux sources, va cataloguer les gens en malades :
Une personne isolée et sans attaches va peut-être parler sans s’arrêter quand elle obtient l’attention de ses collègues quand vraiment le besoin de connexion est en souffrance. Le fait de parler va calmer le besoin et le lendemain la personne sera peut-être très calme. On va la diagnostiquer comme bi-polaire.

Ou alors, une personne âgée (ou non) totalement isolée va être tellement en souffrance qu’elle peut développer des comportements irrationnels : on va dire qu’elle est atteinte de démence.

Rectifier un besoin non nourri peut mettre rapidement fin (faim) à des comportements compensatoires.

La perfection n’est pas de ce monde
Nos besoins n’ont pas besoin d’être tous parfaitement nourris pour autant. Nous allons faire la différence et ne pas chercher à trouver des faims qui n’en sont pas. Une personne célibataire n’est pas automatiquement en déficit affectif. La compagnie d’un animal peut nourrir au moins partiellement un besoin de connexion, et c’est positif. Alors que reporter sur les animaux un besoin de statut par exemple n’est pas une idée épanouissante et on pourra détecter un besoin non nourri.

Le stretch
Stretch : le cœur et l’esprit comme le corps ont besoin d’être étirés, la créativité est un des besoins fondamentaux. Ne pas le faire nous engonce dans une inertie qui mène à la déprime.

Les besoins nourris nous ouvre
La créativité met en lumière nos talents naturels, qui nous permettent de vivre par l’action nos valeurs. Nous sommes également valorisés par l’apprentissage de nouvelles compétences, qui nous donnent de nouvelles raisons d’être joyeux, de nouvelles relations aussi, au travers de la découverte. Estime et confiance en sont renforcées. Quand nous besoins sont nourris, nous avons plus de capacité à nous ouvrir à l’inconnu, à la créativité, et alors nous développons le potentiel. Ce potentiel parfois bloqué par les besoins qui ne sont pas nourris.

L’ami qui écoute lui aussi
Quand on veut comprendre les besoins de quelqu’un, qu’on soit un ami ou un thérapeute, il ne faut pas perdre de vue que ses propres besoins ne sont pas tous parfaitement nourris, et en tenir compte dans la perception qu’on a de la personne qu’on écoute.

Besoins entremêlés
En observant nos besoins nous pouvons nous rendre compte qu’ils sont entremêlés. Par exemple, le besoin de reconnaissance se retrouve mêlé à celui de la protection, et à celle de la connexion et au sentiment d’appartenir à un groupe. Le groupe protège, reconnait, il apporte la stabilité de la connexion. En réfléchissant à ces interactions, nous pourrons trouver d’autres de ces liens entre les besoins.

A chaque-Un ses propres équilibres
Chaque personne a ses propres équilibres de besoins fondamentaux. Pour telle personne, le besoin de connexion sera très fort, pour telle aussi ce sera moins important. Pour telle personne, le statut ne sera pas forcément autant connecté au lien au groupe et trouvera son statut conforté dans la sphère intime, par exemple.

Profil de besoin et caractère
En fonction de nos vécus, en fonction de l’expression de nos gènes, en fonction de nos croyances, ces besoins auront pour chaque personne un profil différent. Et c’est tant mieux ! Et ceci forme pour partie nos différences de caractère

Chacun ses propres stratégies
Pour nourrir nos besoins, nous utilisons chacun nos propres stratégies. Selon notre façon de fonctionner, nous les nourrissons de manière différente. Il n’y a pas une seule méthode !

Par exemple une personne qui est très imaginative et extravertie peut nourrir ses besoins avec des expérimentations très diverses, improvisées. Une autre personne aura besoin de préparer ses initiatives. Prenez la vie intime pour un célibataire : une personne s’ouvrira à beaucoup de monde et sortira beaucoup pour faire des rencontres nombreuses dans l’intention de tomber sur sa future moitié, tandis que telle autre personne aura l’idée d’utiliser un site de rencontre très sélectif car il a plus besoin de repères. On devine que la première personne a aussi un besoin de lien facile, tandis que l’autre a un besoin de maturation plus long. Il n’y a pas de bon ou de mauvais, une fois de plus ! Nous sommes juste différents et nos besoins sont nourris de manière personnelle.

Besoins nourris en fonction de nos situations
Evidemment, une personne qui a grandit dans l’aisance et dans une environnement nourrissant aura une tendance naturelle à se sentir en paix, entouré, faisant partie d’un groupe, en sécurité. Ces besoins déjà nourris, il aura plus de facilité à s’épanouir par exemple dans les activités intellectuelles ou sportives, pour ne prendre que deux familles d’intelligences.  Une personne qui a grandit dans un environnement inverse, partira avec un handicap, et aura besoin de plus d’énergie pour nourrir ses besoins fondamentaux. D’où l’importance, une fois de plus, de respecter chaque personne, dont nous ne connaissons pas l’histoire intime. Et ce n’est pas parce que quelqu’un vit dans l’abondance que cette personne ne sera pas dans des grandes souffrances de besoins fondamentaux non nourris. Il sufft par exemple qu’un enfant de famille aisée soit orienté vers un métier qui rapporte mais ne correspond pas à son identité pour que ses besoins fondamentaux soient de moins en moins nourris : il va peut être se sentir exclu, ou va rejeter sa famille, se sentir en insécurité car il y a conflit interne entre ses valeurs et le métier qu’il apprend ou exerce, ou encore son besoin de statut sera bafoué…

Les croyances déforment nos besoins fondamentaux
Les croyances mènent nos vies, on le sait bien. Ainsi, une croyance peut générer à elle seule un déséquilibre de l’alimentation de nos besoins. Il suffit par exemple d’être persuadé d’être moche et malaimable et inutile pour dégrader les relations ou alors ne pas en nouer, s’éloigner des autres : besoin d’intimité impossible, besoin d’appartenance dégradé voire mort, etc…

Combler les vides par l’abondance
Vivre dans l’abondance n’est pas toujours un avantage. Une personne seule, que ce soit célibataire ou alors seul à l’intérieur, peut recouvrir ses vides par les moyens qu’offrent le confort : internet, jeux vidéos, alcool, porno, sport à outrance, autant d’évitements.

J’ai observé dans des pays pauvres comme les gens d’un village se retrouvent en fin de journée pour juste papoter, rire, et être ensemble : ils cultivent la protection, le lien du groupe, la joie, la reconnaissance, la paix … rester devant la télé ou le smartphone évidemment, ne permet pas cela.

Un outil pour aider à trouver sa propre voie
On peut utiliser ce petit outil gratuit pour s’aider ou aider une personne dans la compréhension pour s’orienter ensuite. Evidemment, on évitera de proposer d’emblée ce test, aussi valable soit-il, à une personne allergique aux conventions aura une méfiance envers tous les test qui existent en les classant comme toujours partiels, j’en faisais partie 🙂   à ces personnes, on pourra présenter le test sous une autre forme, à commencer par ne pas prononcer le mot « test » 🙂   mais par exemple « méthode » ou « jeu ». Selon le métaprogramme, là aussi en fonction de la personne, on dira « j’ai connu une personne qui a trouvé sa voie toute seule grâce au déclencheur que fut ce questionnaire » ou alors « bon, je ne sais pas si ça vaut grand chose, mais je vous donne ce lien, vous en ferez ce que vous voudrez, certains ont trouvé leur solutions propre avec ce test » etc…

test de personnalité gratuit BIG FIVE

Utiliser les résultats du BIG FIVE
En fonction du profil du moment (ne pas s’attacher aux résultats, le résultat du test est évolutif), chacun peut, avec le coach, s’aider du test pour trouver ses propres stratégies.

En fonction des scores, le coach avec/ou la personne qui s’auto-coache pourra plutôt développer une prédictibilité, ou alors plutôt s’orienter vers les activités spontanées. Ce test nous parle donc de nos besoins nourris ou pas.

Les besoins fondamentaux ne sont pas figés dans le temps

Nous vivons et nos besoins fondamentaux sont plus ou moins nourris au fil de notre existence, en fonction de ce que nous vivons, de notre environnement, et de nos croyances … il est donc essentiel de ne pas figer une personne ou soi (si on travaille sur soi) dans des besoins d’alimentation de nos besoins fondamentaux.

Les besoins fondamentaux ne sont pas figés dans l’espace
En fonction de nos activités, de notre entourage et des endroits, nous pouvons apparaitre et même vivre nos besoins fondamentaux mieux ou moins bien nourris. Là aussi, ne pas figer ou s’auto-figer. Il est tout à fait normal de ne pas être dans le même équilibre en fonction des situations. Ceci implique de poser des questions, et de le cas échéant, pour aider, refaire le test du BIG FIVE en se plaçant dans les différents secteurs de vie : soi-même, le couple, la famille, les amis, le travail, la société.

Personna : Comprendre ses masques tout en restant soi
 » sois toi-même  » : cette invitation peut parfois sembler étrange. En fait, ce que ça veut dire, c’est qu’en fonction de l’environnement, nous revêtons tour à tour des masques différents. Et parfois, nous ne sommes pas à l’aise, dans ce cas on a du mal à être « soi ». Par exemple, au travail selon l’ambiance ou la culture d’entreprise, on peut se sentir à l’étroit et ne pas s’y retrouver, car un comportement peut ne pas cadrer avec un job. C’est souvent le cas pour les jeunes gens qui entament leur vie professionnelle, ils sont sans repères et trouvent parfois frustrant de ne pas pouvoir s’exprimer comme à la maison devant les collègues, les clients ou les chefs. Pourtant ils ont conscience que ce n’est pas possible. Dans ce cas, la personne doit apprendre à porter un masque, celui du travail, tout en restant elle-même. Pas facile ! Idem dans une vie sociale, ou même dans le couple, ou dans la famille.

Ceci dit, nous pouvons faire un parallèle avec les vrais masques : si je porte différents masques dans un bal masqué, revêtant différents masques de différents personnage, je reste, moi, le même sous ce masque, et je ne me sens pas forcément frustré.

Masquer ne doit pas cacher
Revêtir un masque, par exemple celui du travail, ne veut pas forcément dire cacher quelque chose de soi aux autres, simplement nous pouvons apprendre à porter le masque tout en restant soi, que cd soit au travail en famille, avec des amis ou quel que soit l’environnement.
Et alors, dans ce cas, nous sommes bien plus lumineux, car notre identité rayonne dans tous les environnements. Et parfois, nous devons apprendre à rester soi dans certains environnement. J’ai déjà pu voir des personnes étre très à l’aise dans un environnement de travail et perdre tous leurs moyens dans un environnement intime, ou social par exemple.

De même, une personne peut être tout à fait à l’aise avec son coach tout en rappotant qu’elle est très mal dans sa peau au travail. Il convient alors d’écouter la personne et une fois de plus ne pas la juger en se disant  » elle éxagère, elle est bien, elle est peut-être perfectionniste ou même un peu mytho  » (ça n’existe pas).

Nous devenons ce que nous faisons
Ce n’est pas ce que nous devenons qui génère ce que nous faisons, mais l’inverse. C’est en faisant, en répétant, en approfondissant, en utilisant les principes de l’apprentissage que petit à petit nous devenons ! Nous pouvons devenir un expert dans un domaine précis ou un professionnel reconnu par l’expérience, et jamais par l’information ! On ne devient pas ingénieur à la fin d’un cursus d’information, mais c’est en pratiquant que nous devenons ce que nous sommes ! Il en est de même dans la sphère privée : nous devenons des parents en pratiquant l’éducation de nos enfants. Et ainsi de suite dans toutes nos situations de vie.

Nous sommes ce que nous faisons : Arrêter les comportements compensatoires de besoins non nourris et adopter simplement un mode de plus équilibré peut déjà faire des miracles.

être un expert dans tout, non, mais trouver son équilibre, oui !
Et oui, on ne peut pas être expert en tout ! chacun trouve son équilibre. Tout le monde n’a pas besoin d’être un expert dans son métier, si la personne trouve ses besoins nourris par ailleurs; Dans ce cas, on ne va pas pousser la personne à devenir impérativement un expert dans son job, ça ne le nourrit pas et en plus on risque de créer des frustrations chez cette personne.

Mais on peut par exemple se trouver mal à l’aise dans un job SI être un profesionnel très compétent est important pour CETTE personne. Dans ce cas, une initiative pourra être ciblée vers la sphère travail.

Dans les Amours
Nous sommes des êtres vivants et la Joie est notre moteur principal, notre besoin fondamental par excellence. On parle souvent d’Amour, qui est en fait la source de cette Joie profonde qui nous apporte le bonne-heure.

J’aime aussi parler des trois principales formes d’amour. Et en ce sens, nous devenons de bons amants en pratiquant l’amour d’Eros d’une personne en particulier, nous devenons de bons compagnons en pratiquant encore et encore l’amour de connexion humaine Philae, et nous devenons des êtres spirituels éclairés en pratiquant la spiritualité (en soi).

Arrêter de parler sans expérimenter
Et par là même, on ne peut pas parler des différentes formes d’amour sans les avoir pratiqués encore et encore. De nos jours, tout le monde s’exprime sur tout à partir d’information. Or, la connaissance vient par l’expérience, et un peu d’expérience génère un peu de connaissance, et sans expérimenter, il n’y a que de l’information, et l’information ne se commente pas.

Le coach, en ce sens, ne juge pas et ne dit pas la sentence la personne qui vient le consulter. Le coach ne pose pas de diagnostic et reste à l’écoute.

Et comme l’a fait Madame Doherty, considérer l’autre comme une personne pleine de ressources c’est la stimuler et l’élever, à l’inverse de mettre la pression à quelqu’un qu’on considère comme non capable.

De même, générer la confiance et l’estime peut justement emmener une personne vers son épanouissement. Je me souviens étant adolescent, j’avais des capacités mais je ressentais le monde extérieur non pas comme un chemin sur lequel je collecterai des joies en faisant l’apprentis_sage de la vie, mais je ressentais la vie comme un effort dans un environnement hostile qui attendait de moi ce dont je n’étais juste pas capable à ce moment-là : confiance, estime. Le sytème scolaire est très sélectif à cet effet, et ces notions de confiance et d’estime n’est je pense jamais arrivé dans un cerveau de ministre … logique, ils sortent des grandes écoles et n’ont jamais connu le manque de confiance, c’est très bien pour eux mais ça les prive d’empathie pour une part de la population grandissante.

 

 

MODULE 2    2644

 

 

********************

C’est justement l’objectif du coaching d’accompagnement que chaque personne trouve ses propres stratégies, car elles seront fiables et durables !

 

 

 

Technique de mémorisation

Ferme les yeux et Imagine que tu es chez toi,
et puis tu penses à une personne qui s’appelle John. Une fois que tu l’as trouvé, imagine que John sonne.

Mais d’un coup il fait nuit et tu il pleut fort dehors, et là c’est ton pote Nick arrive, et lui aussi, Nick sonne.

Puis tu te retrouves dans un immense circuit automobile en ovale, le speeker gueuele dans les haut-parleurs, mais toutes les voitures de la courses sont de marque Ford

Ensuite, tu roules sur une route la nuit, puis arrive un sanglier venu den ulle part et se jette sous tes roues. Tu vois une grosse tâche d’huile, en fait l’animal a du éclater le Carter

Puis tu te retrouves dans la luxueuse propriété de Ronaldo, il y a plein de gens, mais tout le monde semble l’avoir privé de son O, il s’appelle Ronald

Tu te retrouves dans un manège d’horreur, au devnier moment tu évites car foncent sur toi deux bouches, une paire

Mais ouf, l’instant d’après tu te retrouves sur les plages de Santa Monica où tu croises Bill

puis l’instant suivant, dans un tunnel, tu trouves que l’air ne passe par bien, tu as de l’athme car tu es soudain une petite Bouche

On te demande ensuite si tu arriveras à grimper la montagne, et tu te mets à parler ‘ »yes we can, yes we can »

et enfin, à la fin, tu croises un éléphant qui cherche sa route, il te dit qu’il se trompe !

****************

Lorsque vous vous inventez une histoire étrange afin de mémoriser, cela devient subitement plus facile.
Si vous associez ces images à un endroit que vous connaissez bien, tel que votre corps, mémoriser des choses dans l’ordre devient soudainement plus facile.
En améliorant la mémorisation ce genre de compétences, nous améliorons la capacité d’expérimentation.

3 étapes
Le bilan : signifie être conscient d’où vous en êtes actuellement.
S’ouvrir : aux nouvelles possibilités et les explorer
L’expérimentation :  Cela signifie prendre quelque chose de cette nouvelle expérience et l’appliquer à votre vie pour voir si ça fonctionne.

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