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Les postures, les hormones et les émotions

Lorsque vous êtes triste, en colère ou heureux, vous avez tendance à avoir l’air triste, en colère ou heureux.

Mais ce qui va vous intriguer, c’est que le psychologue Paul Eckmann a découvert que, quelle que soit la culture dans laquelle vous êtes né, même dans une culture très éloignée qui n’a jamais eu de contact avec d’autres cultures, si vous êtes triste, vous avez tendance à regarder vers le bas, à rapetisser votre corps en croisant les bras, ou à pleurer.

En revanche, quand on est heureux, on a tendance à sourire et à regarder vers le haut.

Quand on se sent courageux et confiant, on a l’air courageux et confiant, et quand on a peur, on a l’air d’avoir peur.

En d’autres termes, les expressions faciales et les postures corporelles, ou ce que l’on pourrait appeler le « langage corporel » des émotions, sont universelles et solidement ancrées, plutôt que culturellement déterminées ou apprises. Les expressions et les postures corporelles associées à la peur, au bonheur, à la colère… ou à toute autre émotion… sont universelles.

Le langage universel des émotions

Ainsi, lorsque vous êtes confiant, vous adoptez des postures corporelles ouvertes et vous regardez vers le haut.  Imaginez une personne assise à un bureau, les pieds posés sur le bureau, assise en arrière avec les mains jointes derrière la tête – c’est un regard confiant. Bien sûr, vous pouvez avoir l’air sûr de vous debout ou assis. Imaginez maintenant quelqu’un qui regarde le sol, les bras croisés comme s’il se protégeait.

Dans une posture, vous êtes agréable, ouvert et occupez l’espace, et dans l’autre, vous essayez de vous rapetisser, littéralement comme si vous ne vouliez pas être là, ou si vous aviez l’impression que vous ne devriez pas être là du tout.

Ainsi, lorsque nous ressentons une émotion, nous avons tendance à nous présenter d’une certaine manière. Mais ce n’est pas tout.

La soirée cocktail

Lorsque nous animions notre atelier d’hypnose avancée en direct (il est désormais en ligne), nous terminions par un exercice amusant appelé « la soirée cocktail ». Les participants étaient mis par deux et chacun recevait une carte sur laquelle était inscrite une émotion. Ainsi, par exemple, la personne A pouvait avoir écrit « triste » sur sa carte, tandis que la personne B pouvait avoir écrit « confiante » sur sa carte. On leur a ensuite demandé de parler pendant quelques minutes du temps qu’il faisait, de l’endroit où ils aimeraient aller ou des vacances qu’ils avaient passées. Mais ils devaient parler avec les expressions faciales et la posture du corps correspondant à l’émotion inscrite sur leur carte. Ainsi, la personne A ayant la carte « triste » devrait discuter en ayant l’air triste et déprimé, la tête baissée, la voix triste, etc. Pendant ce temps, la personne B, avec la carte « confiant », discuterait du temps qu’il fait ou des vacances en se montrant aussi confiant que possible, en adoptant une posture ouverte, en levant la tête, en souriant, etc… Après quelques minutes de conversation « dans le personnage » ou, devrais-je dire, dans le personnage de la carte d’émotion qui leur a été donnée, on leur a demandé d’échanger leurs cartes tout en gardant les mêmes expressions faciales et la même posture corporelle. Ainsi, la personne qui avait l’air triste devait continuer à avoir l’air triste, mais essayer de communiquer comme si elle se sentait vraiment confiante, tandis que l’autre personne devait continuer à avoir l’air vraiment confiante, mais parler comme si elle était vraiment déprimée… Comme vous pouvez l’imaginer, avec une salle pleine de gens, cela devenait assez hystérique.

Les effets du « jeu d’acteur : Cet exercice nous a permis de constater deux choses importantes. Tout d’abord, nos élèves commençaient à ressentir réellement l’émotion qu’ils jouaient. Ainsi, les personnes « tristes » avec des expressions et des postures tristes commençaient à se sentir réellement négatives, tandis que les personnes avec les cartes « confiant », « heureux » ou « en colère » commençaient également à se sentir ainsi. Deuxièmement, il était pratiquement impossible d’échanger des cartes et de maintenir une posture corporelle et une expression faciale confiantes tout en étant triste ou effrayé. Notre physique et la manière dont nous l’exprimons sont donc influencés par les émotions que nous ressentons. Mais cela fonctionne aussi dans l’autre sens.

La voie à double sens

La façon dont nous nous tenons et l’expression de notre visage peuvent également nous faire ressentir une certaine émotion, comme l’ont montré les recherches scientifiques. Il a même été constaté que le fait de se forcer à regarder d’une certaine manière pendant quelques minutes seulement peut modifier l’équilibre de certaines hormones. Il s’agit donc d’un phénomène puissant. Si vous observez des personnes en train d’interagir, certaines auront l’air puissantes – même si elles sont physiquement petites, elles auront toujours l’air confiantes et sûres d’elles.

Les chercheurs en psychologie se sont récemment intéressés à la question de savoir s’il était possible d’amener les gens à éprouver des sentiments et des pensées spécifiques en les amenant à se comporter d’une certaine manière. La réponse est oui. Par exemple, lorsque des personnes sont artificiellement amenées à sourire – on leur demande de tenir un crayon longuement entre leurs dents pendant qu’elles effectuent une tâche – elles se disent plus satisfaites de leur tâche et plus optimistes en général. Cela signifie que le simple fait de faire travailler les « muscles du sourire » du visage peut aider les gens à se sentir mieux.

On a également constaté que les adolescents qui parlent de ce qu’ils veulent faire à l’avenir se sentent beaucoup plus confiants dans leur capacité à atteindre leurs objectifs lorsqu’ils en parlent assis en position verticale, en regardant vers le haut.

Ce que j’ai appris

Depuis que j’ai pris connaissance de cette étude, je fais attention à ne pas trop me pencher sur mon ordinateur ou à ne pas regarder vers le bas pendant de longues périodes lorsque j’envoie des SMS. Ce que nous faisons de notre corps pendant la journée a des effets directs et immédiats sur notre psychologie et sur notre vie en général.

exercice pour plus de confiance

Mark Tyrrell nous propose : Comment ajouter la confiance en soi dans une scène de la vie qui jusque-là se déroule dans un manque de confiance, dans une montée d’angoisse, ou de colère, ou encore de la destabilisation.

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Préalable : identifiez une situation dans laquelle vous êtes typiquement et de façon récurrente en déficit de confiance. Ces situations où vous êtes facilement destabilisé, et perdez vos moyens, qui peut mener à de l’angoisse, de l’anxiété, de la colère, de la mélancolie, la dévalorisation. Ce moment est appelé « situation » et se déroule dans le futur, lors d’un évènement.

************  relaxation ******************

1 Trouvez un endroit confortable et paisible pour vous asseoir ou vous allonger, où vous savez que vous ne serez pas dérangé pendant un certain temps. Fermez les yeux
les yeux et commencez à prêter attention à la sensation d’un repos de plus en plus profond à chaque respiration.

2 Au fur et à mesure que votre respiration devient plus lente et plus douce, visualisez votre couleur préférée en la faisant correspondre avec une profonde relaxation. Remarquez que la couleur, votre couleur, passe à travers les fibres musculaires de vos pieds, les réchauffant peut-être un peu alors que vous vous détendez plus profondément, diffusant l’apaisement. Observez dans votre esprit la façon dont cet état de paix et la relaxation se répandent dans les muscles de vos jambes, de votre torse et de tout votre corps au fur et à mesure que vous entrez en transe hypnotique. Prenez votre temps.

*******************   Methode   *****************

3 Prenez progressivement conscience que vous vous observez dans un futur proche, l’air détendu et en pleine confiance dans la situation choisie.

4 Remarquez à quel point vous semblez satisfait après cet événement, que le « vous » est heureux d’avoir ajouté une corde de plus à votre liste de situations réalisées et vécues en toute confiance.  Dans le ici et maintenant, prenez le temps d’enregistrer pleinement à quel point vous vous sentez calme et profondément heureux. Ressentez, visualisez, entendez, sentez;. Prenez le temps.

5 Ensuite, redirigez votre attention vous observant calme et serein au fur et à mesure qu’elle se déroule, observez-vous avec l’air si serein, si détendu et si confiant tout au long de la scène.

6 Observez et repérez comment se manifeste la sérénité et la confiance dans le « vous » de la situation projetée. Par exemple vous pouvez remarquer comment les autres personnes sont affectées par la confiance et le calme que vous dégagez dans cette situation.

7 A présent, muni de cette sérénité profonde et protectrice que vous ressentez dans l’ici et maintenant, vous avez l’impression de dériver vers le futur et de fusionner avec ce vous dans cette situation, afin de découvrir ce que vous ressentez de l’intérieur lorsque vous vous sentez serein et en pleine confiance, en accueillant en toute confiance tout ce qui se passe au fur et à mesure que la situation se déroule, en sachant que, quoi qu’il arrive, vous allez bien.

************** réintégration ***********

8 Lorsque votre inconscient vous fait savoir que vous avez appris tout ce qu’il faut de cette expérience, laissez-vous dériver hors de cette situation future et revenez dans l’ici et maintenant.

9 Lorsque vous êtes prêt, sortez de l’hypnose et revenez dans la pièce en vous sentant
reposé, revigoré et inspiré.

Méthode Sedona pour les fins, les séparations et les deuils

 

  • Quand cette personne meurt lentement, qu’elle laisse derrière elle un mari et peut-être deux filles, je suis rongée par la douleur.
  • Bien sûr, c’est aussi le cas ici maintenant
  • commençons par un souvenir il y a tous ces souvenirs sur toute cette période
  • oui
  • et il y a aussi une douleur liée à tous ces souvenirs
  • oui
  • oui mais il y a aussi beaucoup de douceur
  • oui
  • parfois, lorsque nous avons un tel mélange, nous pensons que nous devons nous accrocher à l’ensemble parce que si nous laissons aller la douleur, nous avons peur de perdre la douceur. C’est le cas lorsqu’une relation se brise, que quelqu’un meurt ou que quelqu’un disparaît tout simplement de notre vie. Nous avons peur d’abandonner la douleur et la souffrance qui nous sont attachées, les souvenirs, parce que nous avons peur de perdre la personne ou de perdre notre amour pour elle. Mais d’après mon expérience, c’est le contraire qui est vrai : si nous nous accrochons à la douleur ou à la souffrance, nous nous coupons de l’amour que nous sommes.
  • Alors, en cet instant, laissez-vous aller à vous souvenir de votre femme, pouvez-vous ressentir ne serait-ce qu’un peu de l’amour que vous lui portez ?
  • oui
  • ok et pouvez-vous le laisser briller
  • oui
  • et laissez-le briller dans tous ces souvenirs. il vient en fait d’ici (geste des deux mains et bras du centre du corps) vers l’extérieur et si vous le laissez faire, il commencera à dissoudre toutes ces choses que vous avez transportées. et vous remarquerez qu’il deviendra de plus en plus fort au fur et à mesure qu’il les consumera dans la flamme de cet amour, alors laissez tout brûler
  • Appelez un souvenir douloureux et laissez-le venir.
  • d’accord
  • et pourriez-vous accueillir ce souvenir
  • ok
  • Et puis, pourriez-vous aussi accueillir votre désir de le changer, de le rendre différent de ce qu’il était ? et pourriez-vous aussi accueillir ce sentiment que c’est personnel ?
  • oui
  • vous êtes venu ici pour lâcher quelque chose avec lequel vous luttez depuis 20 ans, alors vérifiez maintenant si tu vous avez perdu de l’amour ou si tu vous avez un peu plus d’amour à votre disposition en ce moment.
  • d’accord, pourriez-vous accueillir l’amour ?
  • oui
  • oui et ensuite pourriez-vous accueillir le reste de la douleur, de la souffrance et des souvenirs?
  • oui
  • l’amour lui-même, si vous le permettez, effacera simplement tous les autres souvenirs. vous n’avez pas besoin de les trier, vous n’avez pas besoin de vous souvenir de chacun d’entre eux, vous n’avez pas besoin de vous assurer de tous les détails, ce n’est pas nécessaire ! en ce moment, il y a cette conscience.
  • Maintenant, la conscience elle-même est personnelle ou est-elle simplement  » est  » ?
  • elle est
  • c’est vrai et est-ce qu’il y a des limites ?
  • non
  • elle est juste et a-t-elle un début ou une fin ?
  • non
  • à l’heure actuelle, votre femme était-elle séparée de cela ?
  • non
  • c’est ce que vous êtes séparé d’elle ?
  • non
  • oui donc s’il n’y a pas de centre personnel, y en avait-il un en elle ?
  • non, c’est ce que j’ai commencé à réaliser à l’instant.

Méthode Sedona pour l’addiction alimentaire

 

  • avez-vous une habitude particulière à l’esprit oui une habitude d’utiliser la nourriture, pour le confort ou l’énergie pour calmer les choses
  • oui pour exciter les choses
  • en ce moment, utilisez-vous la nourriture pour quoi que ce soit ?
  • non
  • d’accord alors pourriez-vous accueillir ce souvenir de la façon dont vous avez utilisé la nourriture pour de nombreuses choses en plus de simplement soutenir le corps ?
  • oui
  • d’accord et pourriez-vous accueillir ce souvenir dans son intégralité ?
  • oui
  • ok et puis pourriez-vous aussi accueillir tout sentiment de vouloir être contrôlé par la nourriture
  • oui
  • ok bien et ensuite pourriez-vous accueillir tout désir de vous débarrasser de ce souvenir, de le changer ?
  • oui
  • bien et ensuite pourriez-vous accueillir tout sentiment que c’est à propos de vous ou de qui vous êtes
  • oui
  • quand on a beaucoup de souvenirs associés à une tendance particulière, on a l’impression que tous ces souvenirs doivent appartenir à quelqu’un
  • Oui, et je pense que c’est parce qu’il y a une sensation qui surgit dans le fait d’être assis ici et de se sentir fatigué et donc la sensation de manger quelque chose surgit
  • tout le monde s’y réfère
  • très bien et tout au long de ma journée, je travaille sur l’ordinateur et je suis stressé, vous savez, et c’est en fait la sensation de manger quelque chose, c’est la pensée mais elle surgit comme une sensation corporelle
  • absolument et donc chaque fois que cela se produit, cela renforce le souvenir.
  • c’est vrai, mais encore une fois, rien de tout cela ne se produit en ce moment.
  • c’est vrai
  • ok donc tous ces souvenirs parce que tu les as simplement accueillis
  • oui
  • et ensuite tu pourrais accueillir le reste du sens que ces souvenirs sont ce que tu es
  • oui
  • oui pourriez-vous accueillir ce sentiment d’avoir construit toute une identité autour de votre relation à la nourriture ?
  • oui
  • et maintenant vérifiez si vous avez besoin que cette identité soit liée à la nourriture
  • non
  • si cette sensation se présente à nouveau, remarquez-la simplement et accueillez-la, remarquez les sensations, remarquez les voix dans votre tête « oh que manger que puis-je manger, je dois manger maintenant » ; Accueillez simplement ce phénomène où que vous vous trouviez, très rapidement il commence à se dissoudre. et vous pouvez passer par le schéma encore quelques fois et puis il commencera à disparaître. Et soyez ouvert à la possibilité qu’il ne se présentera plus jamais.

Ce en quoi j’ai foi

le mouvement, c’est la Vie !

la solution est à l’intérieur !

la joie est l’objectif primaire de tout être !

Le bonheur n’est pas un état extatique permanent, mais de vivre bien avec ce qu’on a dans son environnement.

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La méthode de Coaching que je propose est basée sur ces principes.

 

Le mouvement :

Le mouvement du temps. Se défaire du passé, parce qu’il n’existe pas ! Ce qui existe, c’est ce que j’en ai gardé ! Souvent, ce que j’en ai gardé est stocké dans le subconscient, dans mes automatismes. Mais je ne suis pas prisonnier de mes automatismes, je peux les modifier. Même l’aspect que nous pensons le plus inaccessible qu’est l’héritage génétique et transgénérationel peut être rectifié, car les gènes hérités ne sont pas automatiquement activés. Comment faire cela ? On peut utiliser l’hypnose, je préfère utiliser les techniques très simples de la PNL et associées, par exemple la méthode Sedona, ou encore le PsychK. La méthode utilisée sera choisie en fonction de la joie de vivre procurée.

Le futur n’existe pas, c’est une appréhension, ou une joie anticipée. Dans les deux cas, il ne doit pas diriger ma vie et je ne dois pas être dans une attitude d’attentisme

Attentisme négatif : « oh là là tout va mal, l’avenir est catastrophique » comme on l’entend tous les jours dans les médias. S’abreuver de news génère du stress cellulaire et psychique, et nous empoisonne l’existence, nous empêche de voir notre quotidien de façon optimiste. Le programme que je propose incite à réduire l’addiction aux médias et à les remplacer par du positif, selon les inclinaisons de chaque-un.

Attentisme positif :  » je vais faire des prières et je vais remettre mon destin entre les mains de Dieu, du Président, des médicaments, des docteurs … (compléter) et j’espère que je serai heureux  » : une telle attitude, très courante, permet en effet de rester dans le confort dans lequel nous avons grandi, celui de l’assistanat, mais elle nous coupe de la partie active de notre existence. Quand quelque chose va mal, cette attitude est équivalente à lancer des dés en espérant un double : ça n’arrive pas souvent. Le programme que je propose est celui de la conquête de la confiance et de l’estime de soi pour devenir acteur de sa vie, afin que le futur soit ce à quoi je tends chaque jour dans mes actes, et non pas dans mes voeux ou dans la démission de la responsabilité de ma vie dans ce que d’autres décident à ma place !

Le Mouvement de l’esprit, qui amène à la responsabilité : avoir la capacité de respondre, la compétence de répondre à et de ma vie. Cette aptitude d’autonomie implique une clarté d’esprit, et une connaissance de soi, de l’estime de soi, l’estime se rapportant à « Être ». Nous ne pouvons pas physiologiquement être responsables de nous-m’aime si nous ne nous aimons pas, si nous n’avons pas une pensées claire, souple, libre. Or, quand le quotidien est rempli de saccades, de stress, de bruit, de sur-pression qui mène à la dé-pression, quand aucun moment de silence n’est tolérable car stressant, quand il n’y a aucune place pour l’introspection, il est physiologiquement impossible d’être dans une pensée claire, posée, car la prise de recul ne peut exister dans l’agitation. Voilà pourquoi les séances que je propose se déroulent dans l’action, dehors, au contact de la nature, car nous sommes des êtres vivants et donc en mouvement. Je vous accompagne sur le chemin de votre vie en mode dynamique, car par définition il est impossible d’avancer si on reste scotché sur un divan de psy, on ne peut que y ruminer… ; + j’associe la méditation à ma méthode, sachant que la méditation n’est pas forcément rester assis à ne rien faire, on peut très bien méditer en jouant d’un instrument de musique, en faisant un sport, il y a mille formes de méditation, chaque-un trouve sa manière selon la joie de vivre qu’elle lui procure.

Le mouvement du corps : Je ne comprends même pas comment on peut séparer le corps et le cerveau. Où est la séparation ? Quand on coupe le cerveau, le corps ne fonctionne plus, et inversement. Le corps et le cerveau et le coeur sont intriqués, il n’y a pas de différence, par de séparation ! Traiter l’un sans tenir compte de l’autre me parait juste impossible. Mon approche de la Médecine Traditionnelle Chinoise m’incline à considérer une personne comme un Être entier, total, unique. Comme vous le savez peut-être, dans les médecines naturelles on parle d’énergies. Ces énergies sont faibles ? Elles mènent à des déséquilibres, ce que la médecine allopathique nomme des maladies. Mon approche est globalisante, je ne suis pas docteur, ceci dit, un esprit sain réside dans un corps sain, et un corps malsain ne peut pas soutenir un esprit sain. Le corps communique avec le cerveau, et s’échangent des informations auxquelles l’autre répond. Les connexions sont nombreuses et complexes, la science commence seulement à les découvrir et c’est un domaine passionnant.
La méthode que je propose remet du mouvement dans le corps, là aussi en s’adaptant à chaque personne, car nous sommes tous uniques. En observant le plaisir de vivre procuré ou non, Vous vous rendrez compte par vous-m’aime des bienfaits ou des méfaits de votre alimentation en nourriture et en air, et trouverez votre formule à vous.

Chaque séance est ponctuée de mise en action : concrètement, qu’est-ce que je mets en place qui me fasse plaisir ? Comment je le fais ? avec quels moyens ? est-ce réaliste ? réalisable ? comment je vais mesurer ? généralement ce sont des petits actes, et petit à petit on se rend compte qu’on a fait du chemin y compris par des petites actions, car elles s’entrainent les unes les autres. Pour une personne qui se sent dans une phase dépressive, la perspective de « devoir » se mettre en action peut sembler déprimante. Mais la mise en action sera déjà faite, par la séance elle-même, car le fait de marcher et d’être au contact de la nature génère du mouvement.

Les solutions sont à l’intérieur : c’est la partie décevante de ma méthode, celle qui rebute ! En effet, je ne propose pas de solution miracle, je ne donne pas de diagnostic, je ne propose pas une orientation claire et définie.

La ronde des spécialistes
Si vous avez mal à la tête :
– Le dentiste va vous dire que c’est à cause de vos infections parondontose ou de vos plombages, si ça ne marche pas vous aurez une dent contre lui
– Le chiropracteur va vous dire que c’est à cause de vos cervicales, vous en avez plein la tête
– Le psy va vous dire que c’est le stress, et ça vous stresse
– Le généraliste va vous donner du paracétamol
– Son collègue vous demandera si vos parents avaient mal à la tête et dira « c’est génétique, on ne peut rien faire, prenez du paracétamol »
– le diététicien vous dira que c’est à cause de votre alimentation, et vous sortez déprimé en plus
– le radiesthésiste dira que c’est à cause des ondes de téléphone, vous en étiez sûr
– le podologue dira qu’il vous fait des semelles, ça vous fait une belle jambe
etc…
Rien n’est faux, et votre collègue va peut-être avoir été soulagée par une consultation chez l’un des spécialistes. Mais vous, vous n’allez pas être soulagée. Alors vous remettez en cause soit le spécialiste, soit la collègue, soit vous-même ! Ensuite, vous faites le tour de tous les spécialistes. A la fin, vous trouvez peut-être un soulagement. Mais est-ce que vous aurez traité l’origine ? Mais a-t-on toujours besoin de traiter l’origine ? Par forcément, car un corps sain dans un esprit sain s’auto-guérit en permanence.

Ma méthode propose de ne pas nier les problèmes de votre existence, mais elle vous valorise et vous ouvre la voie pour que vous trouviez votre manière d’être le plus à l’aise possible avec vos problèmes, au quotidien.

 

LA LIBERTE : change la signification et la vie change

la signification est dans l’esprit. Donc, changer la signification d’un évènement, d’un objet, d’une fonction, d’une personne, d’un processus, change ces choses.

 

évènement + signification = émotion

on ne peut pas changer un évènement, mais on peut revoir sa signification.

changer la signification d’un évènement = changer l’émotion

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Je suis tombé à vélo et je me suis cassé les deux épaules. Quelle signification cela a ?  exemples : « maladroit », « imprudent », « malchance », « inconsciemment tu l’as voulu », « le destin », « ton karma », etc… sont des significations. L’évènement est le même, pourtant.

Hier au restaurant, au bout de 3 heures de repas j’ai pris ma veste et je suis sorti pour prendre l’air deux minutes. En me levant, mon père assis à l’autre bout de la grande tablée a donné une signification  » tu t’en vas ?  » … non, et j’ai été obligé de rectifier sa signification en expliquant que je ne sors que pour prendre l’air. Le geste est pourtant le même, je mettais la veste et je sortais.

J’offre des roses rouges à une femme : cela « signifie » que j’exprime de l’attirance affective et/ou sexuelle. C’est une « signification culturelle ». Pour d’autres cultures, ces mêmes roses n’ont pas du tout cette signification. Ce sont les mêmes roses, pourtant.

L’autre jour, une collègue me demande si je veux prendre un café. Je mets une fraction de seconde avant de répondre car je ne demandais si nous n’étions pas déjà proches de la prochaine réunion. Cela a suffit à générer chez elle la question  » si t’as pas envie, c’est pas un souci « . J’ai alors expliqué la raison de ce qui a pu paraitre être une hésitation, cela a désactivé l’émotion née en elle.

Dans la rue j’ai failli être renversé par un vélo. L’évènement c’est la peur. J’ai gueulé sur le cycliste. C’est la réaction que j’ai eu après avoir donné une signification, celle de l’inconscience du cycliste, de son manque d’attention, ou même de sa stupidité, ou de son manque de respect, etc… je peux donner tout un tas de significations, ou pas. Je peux aussi dire « j’ai eu peur, cependant il ne m’est rien arrivé, c’est cool »

 

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L’évènement est simple, neutre,  l’évènement est la nature, c’est l’énergie de vie.

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La signification :  Le vécu émotionnel colorie tout évènement.

Si j’associe la douleur de la chute à vélo à de la maladresse, je vais vivre la douleur comme une émotion de dévalorisation de ma personne;

Si je la vis comme une malchance, je vais l’associer à une émotion de « pauvre de moi j’ai encore de la malchance », et je vais faire remonter tous les souvenirs d’autres « malchances » pour conforter cette croyance.

Si j’ai associé la couleur rouge des roses à de l’amour, je vais pouvoir exprimer par les roses rouges ce que je n’ose pas exprimer de façon directe.

Mais si la personne ne connait pas ce « code », elle ne va pas comprendre. Si mon père associe le fait de sortir du restaurant à quitter la fête familiale, il donne une signification négative à l’évènement.

Si la personne a vécu un enfer avec un homme qui lui offrait des roses rouges pour se faire pardonner de l’avoir battue, son vécu émotionnel peut réveiller des blessures.

 

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Les associations émotionnelles inconscientes et individuelles colorient les évènements

L’évènement n’a pas de signification, c’est notre association émotionnelle qui colorie chaque évènement.

Le coloriage émotionnel des évènements est inconscient. L’exemple des roses rouges = amour est une association inconsciente. Nous en avons des tas. Elles sont souvent inconscientes, liées à des croyances, liés à la science.

Dans l’exemple de mon père qui me voyait me lever pour sortir du restaurant, sa réaction était immédiate, instinctive, c’est une réaction inconsciente.

Dans l’exemple du cycliste qui a failli me renverser, il ne s’est rien passé, pourtant mon émotion de peur a été sollicitée, avec justesse d’ailleurs. Mais ensuite, si j’associe cet évènement au cycliste, ou a tous les cyclistes, je fais une association d’idée qui va me mener à un certain comportement.

On l’a vu pendant la crise covid et aujourd’hui encore, le port du masque pour se protéger soi est totalement inutile, mais associé à la peur il rassure les personnes qui pensent que le masque les protège. Et le fait de ne pas être dans le stress permanent de la peur « si je ne porte pas de masque, je vais tomber malade » va les protéger dans les faits, puisque le stress génère un affaiblissement du système immunitaire.

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Chacun est responsable de ses associations.

Et par sa question, mon père a probablement associé le fait que je me lève par le fait que je quitte la fête familiale, ce qui n’est probablement pas une émotion – d’énergie montante – positive. Pourtant, je n’avais pas cette intention, c’est son vécu en lui, son association. Chacun est responsable de ses associations.

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La signification est dans la tête

La signification de tout évènement, ou de la couleur des roses, ou d’une parole, ou d’une action, est dans la tête. Je peux choisir de changer la signification de tout ce qui m’arrive.

Par exemple, quand il pleut, je peux donner une signification « il fait moche », et l’énergie sera celle d’une forme de tristesse, de colère, de frustration ou encore de lassitude. Je peux aussi lui donner une signification différente « c’est bon pour la nature », ou encore une signification neutre : « il pleut » sans y accrocher d’émotion particulière, en laissant la pluie tomber, je ne peux rien y faire de toutes manières. Lâcher prise.

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Prendre conscience du pouvoir

Etant donné que la signification est dans la tête, j’ai le pouvoir de considérer l’évènement comme je l’entends. Encore faut-il que je prenne conscience que j’ai ce pouvoir.

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Se donner le droit à ce pouvoir ce choisir

Régulièrement, je croise des personnes qui me disent  » oui enfin quand même, je n’ai pas le choix le monde est comme ça, regarde tous les malheurs !  » … ce n’est pas démissionner de son rôle de bon citoyen que de ne pas suivre le troupeau, surtout dans les émotions dites négatives.

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Ressentir la libération de ce choix

C’est une libération intérieure qui peut être une grande vague de soulagement : prendre conscience que les émotions associées à des évènements parfois « dramatiques » (émotion) de la vie sont en notre pouvoir.

Des personnes comme Shelly Lefkoe ont aidé des milliers de personnes abusées sexuellement à se débarrasser de traumatismes épouvantables. Ni magie, ni médicaments, ni techniques bizarres. Réassocier les émotions aux évènements.

Donc, si c’est possible pour des traumas, pourquoi ce ne serait pas possible de vivre moins mal tous les petits évènements pénibles du quotidien ? Les embouteillages, être en retard, la facture de gaz, l’enfant qui ne range pas sa chambre, les guerres dans le monde, le chef pénible, le bruit quand je veux dormir, ou inversement ne pas faire de bruit parce que les voisins veulent dormir, etc…

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Usez de ce pouvoir à volonté !

Voilà, la recette est là, à disposition. A chacun de l’utiliser comme bon lui semble. Pour pouvoir le faire, il faut avoir un esprit souple, clair, dégagé.

Jeffrey Zeig – Exploring the Genius of Milton Erickson

résumé

M Erikson :  » la psychothérapie doit être adaptée à la
l’unicité de l’individu et non à la théorie hypothétique du comportement humain ». Ainsi pour chaque client il inventait une thérapie, unique, adaptée.

Frieda Fromm Reichman  » Les gens ne viennent pas à la psychothérapie pour avoir des informations, mais pour vivre une expérience ». Une psychothérapie ne se « réalise » pas au cabinet, mais à la maison, au travail, dans l’expérimentation d’un autre quotidien, différent !

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Quand un client arrive et dit « je suis déprimé » la réponse n’est pas uniforme. Si un patient a une infection bactérienne, va voir un médecin et que celui-ci lui dit « vous avez une infection bactérienne et que vous avez besoin d’un antibiotique »; si ce patient va voir un autre médecin il va dire la même chose, et le troisième médecin va encore dire la même chose.

Mais en psychothérapie, si vous consultez 10 thérapeutes différents, ce que chacun dira varierait grandement, entre ‘vous avez besoin d’antidépresseurs », « vous devez examiner vos schémas d’enfance », « vous devez changer votre alimentation », etc … Et une partie de la variation serait due à la prédilection du thérapeute, et votre orientation théorique va avoir des conséquences profondes.

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En pratique Ericksonienne, on va s’intéresser à la phénoménologie, c’est à dire essayer de comprendre l’expérience vécue par cette personne, essayer de comprendre le langage expérientiel de cette personne, que nous essayons de visualiser à travers la lentille de la personne, nous essayons de comprendre que le problème que la personne a amené avec elle était une construction de convenance, une catégorie.

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Catégories

La psychologie des catégories concerne la manière dont les gens apprennent, se souviennent et utilisent des catégories informatives et les regroupent. Considérons l’ensemble des objets suivants : de la poussière, des papiers, un écran d’ordinateur, deux stylos, une tasse et une orange. Qu’ont ces objets en commun ? Seulement qu’ils se trouvent tous sur mon bureau au moment où j’écris ces lignes. Cet ensemble de choses peut être considéré comme une catégorie, un ensemble d’objets qui peuvent être traités comme équivalents d’une certaine manière. Les représentations mentales que nous formons des catégories sont appelées concepts.

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ne pas traiter les catégories, mais ses composants.

Nous essaierons d’examiner les composants phénoménologiques du problème; Et en comprenant que ces composants phénoménologiques créent un système, en manipulant les composants, la catégorie change.  Les composantes de cette dépression peut être l’anhédonie, l’inactivité, le retrait social, une faible énergie physiologique, un processus de négativité ou un processus d’expansion, une énergie physiologique ou un processus d’être négatif ou un processus d’expansion, leurs propres réalisations physiologiques de sensation …

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Quand un client arrive et vous dit qu’il est déprimé, vous ne savez pas de quoi il parle, vous ne savez pas ce que ça veut dire phénoméno-logiquement pour ce patient. Et donc une question simple que n’importe qui pourrait poser est : « Comment savez-vous que vous êtes déprimé ? » « Quelle est votre expérience ? » et essayer ainsi de créer une carte phénoménologique des composants de l’expérience de cette personne. Puis comprendre l’effet systémique, l’effet boule de neige d’un petit changement de comportement et vous adopterez une approche systémique.

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INTERACTION AVEC LA PERSONNE

l’orientation ericksonienne c’est d’abord l’interaction avec le client, car chaque problème générique (« dépression ») est en fait complètement individuel, et enraciné dans la singularité de la personne.  Posture : Ce n’est pas être coach et client, mais deux compositeurs. Nous voulons que les personnes s’éveillent, et non pas qu’elles continuent de dormir, et deviennent acteurs.

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Attitude : positifs, nous construirions sur les atouts de la personne, nous serions centrés sur l’objectif, nous regardons vers notre résultat, où est-ce que nous voulons aller. Et nous voulons les éveiller à leurs ressources, et recontextualiser leurs ressources.

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La partie technique est comment on communique l’objectif, c’est l’emballage du cadeau.

Si la personne suit la suggestion directe, il n’y a pas besoin d’être indirect, mais à cause de la résistance naturelle du système,il faut souvent l’être : emballer le cadeau.

La quantité d’indirection à utiliser est directement proportionnelle à la résistance perçue. Donc on commence à être très direct, et ensuite on commence à devenir de plus en plus indirect en réponse à la résistance.

Par exemple on peut utiliser la technique interpersonnelle qui est l’une des méthodes les plus indirectes qu’Erickson a inventées et qui consiste à parler à la fois sur le plan social et sur le plan psychologique en même temps.

Nous pouvons utiliser une technique de confusion mentale pour amener le client à pratiquer le passage à l’acte fixé.

Les techniques ne guérissent pas, mais ce sont des façons d’emballer les idées. C’est ce que font les poètes en emballant les métaphores, c’est ce que font les réalisateurs de films quand ils emballent les images, c’est ce que font les chorégraphes quand ils emballent les gestes.

Réaliser versus Savoir : L’emballage conduit à vivre une expérience interne, dans l’inconscient, plutôt que de savoir, au niveau conscient. On peut savoir tout ce qu’on veut, tant qu’on ne l’a pas réalisé, ça ne change pas : le fumeur sait que fumer tue, mais tant qu’il n’a pas réalisé qu’il veut arrêter, il ne le fera pas !

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la composante de personnalisation

c’est ce que vous voulez communiquer, quel est le langage expérientiel de cette personne, comment pouvez-vous orienter la thérapie à travers la lentille de la personne, quels sont les modèles habituels de cette personne, quelles sont les choses que cette personne apprécie et comment pouvez-vous utiliser ses valeurs.

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Procrastination 3 tips

De Mark Tyrrell

« Je n’en ai pas envie. » : Il est difficile de se sentir motivé en permanence.

Mais penser qu’il faut  » en avoir envie  » est l’un des problèmes. Elle assimile l’auto-motivation à l’émotion, en supposant que ce n’est que lorsque l’on se sent bien que l’on peut accomplir la tâche.

Ce n’est pas viable.

Pour être vraiment productif, nous devons être capables de faire quelque chose même si nous ne nous sentons pas motivés.

3 conseils psychologiques pour passer à l’action :

  • Se fixer des échéances vous donne une structure et un objectif à atteindre.
  • Considérez votre réticence comme une « rébellion conditionnée », que nous apprenons pendant l’enfance.
  • Se concentrer sur la raison pour laquelle vous faites quelque chose vous aide à vous reconnecter à votre objectif.

 

Rêves intenses : Le cycle de la dépression – Joe Griffin

Entretien avec Joe Griffin – L’attrape-rêves

Comment faire face à une dépression grave en une seule journée ?

L’important est de savoir comment la dépression est fabriquée dans le cerveau. Une fois que vous l’avez compris, vous pouvez corriger le cycle inadapté incroyablement rapidement.

Depuis 40 ans, on sait que les personnes dépressives ont un sommeil paradoxal excessif. Ils rêvent beaucoup plus que les personnes saines. Ce que nous avons réalisé – et prouvé – c’est que l’introspection négative, ou les ruminations, que les personnes déprimées pratiquent provoque en fait ces rêves excessifs.

 

Mais comment le sommeil de rêve est-il responsable de la dépression ?

Mes découvertes montrent que, normalement, le sommeil onirique fait un excellent travail de ménage pour nous. Chaque nuit, il abaisse notre niveau d’excitation autonome. Les rêves sont des traductions métaphoriques de ces introspections éveillées – des sentiments et des pensées qui suscitent des émotions – sur lesquelles nous n’agissons pas lorsque nous sommes éveillés. Nous devons traiter nos pensées et émotions, et si nous ne le faisons pas dans le monde extérieur, nous le faisons dans nos rêves.

 

Le cycle de la dépression

Les personnes déprimées ont une surcharge de soucis non réglés, cela provoque des ruminations et débouche une surcharge de rêves.

Ces rêves intenses qui traitent les émotions non résolues consomment beaucoup d’énergie dans le cerveau.

De là ces personnes ont également moins de sommeil à ondes lentes, qui est l’élément le plus physiquement récupérateur du sommeil.

C’est pourquoi ces personnes se réveillent épuisées et incapables de se concentrer sur l’extérieur et de se motiver pour continuer à vivre.

 

Cela va à l’encontre des idées reçues, n’est-ce pas ?

Oui, c’est vrai. Mais nous avons filmé des centaines de cas et vous pouvez constater à chaque fois que quand les personnes déprimées commencent à parler de la dépression, elles parlent de se réveiller fatiguées et incapables de se motiver. Toute la journée, ils se sentent déprimés et émotifs. Beaucoup décrivent comment ils ont du mal à s’endormir à cause des pensées émotionnelles qui tournent en boucle dans leur tête. Et lorsqu’on leur explique comment ils s’infligent cela, l’explication suffit à les aider et à arrêter de ruminer.

L’explication courante que leurs médecins leur donnent est qu’il y a un déséquilibre chimique dans leur cerveau. Mais ce n’est qu’une demi vérité : l’autre moitié est que leur faible taux de sérotonine est un indice que leurs besoins ne sont pas satisfaits et qu’ils se sentent coincés – et non pas que quelque chose « cloche » dans la chimie de leur cerveau.

 

La chimie du cerveau n’est pas une cause, c’est un effet.

Vous dites à vos clients comment ils génèrent leur dépression, et ensuite ?

Nous utilisons une approche intégrée combinant des méthodes comportementales, cognitives et interpersonnelles. la relaxation, l’humour, des suggestions d’exercices, le tout basé sur ce que nous appelons les « données humaines », notre dotation génétique de besoins et de ressources.

Toutes les compétences qui peuvent l’aider à se reconnecter avec d’autres personnes et la communauté au sens large sont particulièrement importantes.

Par-dessus tout, nous les amenons à utiliser leur imagination différemment, ce qui n’est pas aussi difficile que cela peut paraître.

 

 

Quelles autres techniques utilisez-vous ?

Nous utilisons également la métaphore et la narration. Les gens sont habitués à entendre des histoires et des anecdotes car elles ne sont pas menaçantes. Une métaphore appropriée, contenue dans une histoire, peut contourner la défensive de l’esprit conscient et aller comme une graine dans le néocortex droit, qui comprend les schémas réactionnels.

Plus tard, quand le client pense à la thérapie, ce modèle dans le néocortex droit se déclenchera et établira des connexions spontanément, ce qui lui fera vivre une expérience « Aha ! » Il peut alors « s’approprier » l’idée, et il lui est plus facile de travailler avec elle.

 

tout ce que l’on voit dans un rêve est une métaphore

 

Exemple «  presque toutes les autres nuits je rêve de mon ex-mari, que j’essaie de me remettre avec lui et nous finissons souvent par faire l’amour ou je le poursuis et le supplie de revenir avec moi. Ces rêves sont vraiment déroutants, parce que mon ex-mari était physiquement et mentalement abusif et il m’a fallu beaucoup de force pour quitter ce mariage, et je suis très très heureuse en mariage depuis 17 ans avec mon mari actuel et mes deux enfants adolescents.

Le côté physique de notre relation a disparu mais mon mari est la personne la plus merveilleuse et aimante que je puisse souhaiter. La chose qui me dérange le plus dans ce rêve est qu’il est si fréquent et si réel, que je me sens vraiment coupable quand je me réveille. Je suppose que je n’ai pas réussi à tourner la page sur mon ancien mariage ? Des idées ?

 

Commentaire : le fait que vous couchiez avec votre ex-mari dans le rêve n’a rien à voir avec le fait que vous couchiez avec votre ex-mari, ce rêve ne suggère pas que vous avez un travail inachevé avec votre ex-mari, ce rêve est à propos du fait fait que vous avez des attentes que vous aimeriez avoir une relation plus intime avec votre mari actuel, et le fait que cela ne se produise pas donne lieu à des attentes non satisfaites, qui sont exprimées métaphoriquement dans vos rêves. donc le rêve n’est pas du tout à propos de votre ancien mari, mais de votre désir d’avoir une relation plus intime avec votre mari actuel.

 

Exemple. Un client était déprimé à l’idée de devenir incontinent. Il a commencé à parler de son oncle et de sa tante qui avaient une belle maison de campagne, où vivaient quelques membres de la famille et où tout le monde se retrouvait. Lui-même y allait souvent lorsqu’il était enfant. Et puis, petit à petit, il a commencé à introduire la métaphore – que comme la maison vieillissait, il y avait quelques problèmes d’humidité et de plomberie, mais personne ne semblait s’en soucier, tout le monde aimait toujours la maison et ils continuaient à y amener leurs familles et leurs amis.
Commentaire : En racontant cette métaphore, cette personne est sortie de sa peur de devenir incontinent, parce que son cerveau avait maintenant absorbé un plus fort schéma métaphorique qui pouvait prendre le pas sur celui qui l’avait déprimée.

 

Remplacer le Psy par les rêves

Les recherches montrent que toute thérapie ou conseil qui encourage les gens à faire une introspection sur ce qui les a rendus malheureux dans le passé aggrave la dépression. Ce type de thérapie est basé sur un malentendu qui remonte à Freud. Il avait un modèle de l’inconscient qui le considérait comme une sorte de fosse d’aisance souterraine – il pensait que les émotions qui n’ont pas été pleinement exprimées sont retenues dans ce cloaque de répression, et le travail du thérapeute est de libérer les émotions nocives et ainsi libérer la personne.  Mais cela ne fonctionne pas. La recherche a montré sans ambiguïté que les rêves font cela pour nous chaque nuit. En d’autres termes, la nature a inventé le mécanisme émotionnel de la « chasse d’eau » bien avant que Freud ne le fasse. Ce type d’approche thérapeutique, en encourageant l’émotion, l’excitation. l’introspection, travaillent en fait contre la nature.

 

Qu’est-ce que le givre humain ?

Nous avons des besoins physiques et émotionnels fondamentaux qui doivent être satisfaits pour que notre esprit puisse s’épanouir et se développer au maximum de son potentiel.

La dépression est généralement causée par l’inquiétude de voir ses besoins fondamentaux non satisfaits – besoins de contrôle, de sécurité, de sens, d’intimité, de connexion, etc. – et par une mauvaise utilisation de certaines de nos ressources innées.

L’inquiétude, par exemple, est une mauvaise utilisation de l’une de nos ressources innées les plus puissantes, à savoir l’imagination. Au lieu d’imaginer une issue heureuse à un « problème », nous imaginons que le problème perdure et s’aggrave.

 

Vous vous êtes aussi aventuré dans un des plus grands champs de mines, la psychose, où vous suggérez que la schizophrénie est une réalité éveillée traitée par le cerveau rêveur. Comment cela ?

D’abord vous devez séparer l’état REM dans lequel le rêve se produit du contenu, qui est le rêve. L’état REM a les mêmes caractéristiques que l’état hypnotique. Le néocortex gauche est généralement beaucoup moins activé, nous avons un accès instantané à la métaphore et à nos émotions, et nous répondons à nos propres entrées émotionnelles bien plus qu’à la réalité extérieure.

Imaginez maintenant quelqu’un qui a été si stressé et déprimé que son processus de rêve s’est effondré : son cerveau ne parvient pas à sortir correctement de l’état REM. Il doit alors essayer de donner un sens au monde éveillé, mais il est coincé dans l’hémisphère émotionnel, le droit … dont le seul langage est la métaphore. C’est un endroit effrayant. Cette personne va expérimenter toutes sortes de choses bizarres.

Par exemple, entendre des voix : les pensées de l’hémisphère gauche sont toujours générées chez une personne psychotique, bien qu’elles soient submergées par la puissance de l’état REM dans lequel elles sont maintenant largement à l’extérieur. La seule façon pour le cerveau rêveur de l’hémisphère droit de donner un sens aux pensées de l’hémisphère gauche est de le mettre dans la métaphore « entendre des voix ». Et, comme dans le rêve, votre sens du moi est dissous, parce que vous jouez maintenant le scénario d’un rêve.

Donc, si vous essayez de traiter la réalité, vous n’aurez pas un sens du moi avec lequel orienter les expériences qui arrivent, et vous allez sentir que quelqu’un d’autre doit contrôler tout.

Nous ne disons pas que c’est une explication complète de la psychose, mais lorsque nous l’avons présentée à des personnes ayant vécu une psychose, elles nous ont dit : « Merci mon Dieu, ça me paraît tellement logique ».ils peuvent voler et sauter par-dessus des maisons et ils trouvent que ces rêves sont plutôt

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