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Conclusions d’une étude sur le lien entre inquiétude et troubles cardiaques

Cette étude parue dans l’international Journal of Psychophysiology en Juillet 2021 de deux équipes Autrichiennes et une Espagnole, traite du

Contrôle cardiaque parasympathique pendant la concentration attentionnelle et l’inquiétude dans le trouble dépressif majeur.

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Voici le résumé :

 » L’inquiétude, qui fait référence à des chaînes incontrôlables de pensées et d’images à charge affective négative, est un symptôme transdiagnostique de divers troubles mentaux, dont le trouble dépressif majeur (TDM). Les théories actuelles associent l’inquiétude excessive à un contrôle descendant déficient de la pensée persévérative qui se produit automatiquement.

Cette étude a examiné le contrôle cardiaque parasympathique dans le TDM dans le contexte de l’inquiétude et du contrôle cognitif. La variabilité de la fréquence cardiaque (VRC) a été enregistrée, dans les bandes de haute fréquence (HF) et de basse fréquence (LF), chez 36 patients atteints de TDM et 36 témoins sains pendant qu’ils effectuaient une tâche de concentration sur la respiration.

L’étude comprenait deux phases au cours desquelles la capacité des participants à se concentrer sur leur respiration était évaluée avant et après une phase d’inquiétude.

En plus de l’inquiétude autodéclarée plus élevée, les patients atteints du TDM présentaient une VRC HF et LF plus faible au repos, et une VRC LF plus faible pendant la tâche que les témoins. Le TDM a également été associé à une capacité réduite de concentration respiratoire, à davantage d’intrusions de pensées négatives et neutres, à une humeur plus négative pendant la concentration respiratoire et à un stress accru pendant la phase d’inquiétude dirigée.

Dans l’ensemble de l’échantillon, la VRC LF est corrélée négativement avec l’inquiétude et les intrusions de pensées négatives autodéclarées, et positivement avec les évaluations de l’humeur. La réduction de la VRC confirme la notion de faible contrôle cardiaque parasympathique dans le TDM.

De plus, le faible VRC représente un corrélat de l’activité préfrontale émoussée et de l’altération du contrôle cognitif qui caractérisent le trouble.

L’altération du contrôle cognitif peut exacerber l’inquiétude, qui est à son tour impliquée dans la genèse des états émotionnels aversifs et le maintien du TDM. »

Retrouvez l’étude ici :

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0167876022000940

AngelaBaira  , JosefMarksteinerbThomasStöckleinbGustavo A.Reyes del PasocStefanDuscheka

a : UMIT Tirol – University of Health Sciences, Medical Informatics and Technology, Institute of Psychology, Hall in Tirol, Austria

b  : County Hospital of Hall in Tirol, Department of Psychiatry, Hall in Tirol, Austria

c University of Jaén, Department of Psychology, Jaén, Spain

 

Received 20 November 2021, Revised 6 April 2022, Accepted 11 April 2022, Available online 14 April 2022, Version of Record 19 April 2022.

 

 

Anxiété en Coaching

Le mot « inquiétude » est une non-quiètude. Elle mène à l’anxiété. Cette anxiété donne l’impression d’étranglement : on a du mal à respirer, la respiration est bloquée sans qu’on s’en rende compte. En anglais le mot worrying vient d’une vieille expression anglaise qui signifie « étrangler ».

( inspiré de Mark Tyrrell, Bruce Lipton, Joe Dispenza, des neurosciences … )

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D’abord, ne pas juger

Quand on se sent inquiet, angoissé, anxieux, pris de panique, la première chose à faire est de ne pas la juger. Tout ce qui se remue en nous a une bonne raison, toutes les émotions y compris les plus « négatives » a une bonne raison, protectrice.

Parce que la peur protège. Rien n’est négatif, mais simplement certaines peurs peuvent être irrationnelles. Mais elles ont beau être irrationnelles, on a beau le savoir, on n’arrive pas à s’en défaire par le simple fait d’en pendre conscience.

C’est parce que les peurs s’inscrivent dans le subconscient. Et le subconscient n’a aucune notion de vrai ou de faux. Il réagit : il a appris à réagir un jour face à un évènement qui a déclenché une peur. Et il a mémorisé cette réaction et nous la ressert à chaque fois qu’il rencontre la même situation qui la déclenche.

Parfois donc, en fonction de notre passé, une même possibilité peut provoquer de l’anxiété ou non. Une personne ayant vécu un ouragan peut développer une peur irraisonnée quand elle se retrouve dans une situation similaire à celle où elle a vécu son expérience traumatisante. Du moment que le vent se lève de façon audible, et fait se balancer fortement les arbres, un réflexe de peur manique peut se manifester. Même si cette personne ne va probablement plus jamais revivre un ouragan. Ce n’est pas le contexte qui est en cause mais ce qui se passe dans la personne.

Ainsi une personne peut avoir peur des araignées et son voisin pas du tout, la première personne va fuir devant une toute petite araignée, le voisin va l’ignorer ou l’écraser (quoique, on peut penser que le fait d’écraser un animal aussi utile n’est pas lié à la peur…).

Dans les deux cas, le subconcscient réagit à un contexte, pas au sujet. Il est donc inutile et contre-productif de juger le sujet de la peur. En coaching on va s’intéresser aux processus qui sont inscrits dans le système de peur.

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Accueillir :

il est essentiel d’accueillir les anxiétés, aussi dérangeantes soient-elles, sans les juger. Accueillir les conséquences positives et négatives.

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La vraie et la fausse peur

Combien de fois en une année pouvez-vous comptabiliser le nombre de peurs réelles et légitimes ? Du genre un véhicule vous fonce dessus, un chien méchant pourrait vraiment vous sauter à la gorge : 2 fois, 3 fois, 5 fois par an ?

Combien de fois dans une journée avez-vous des inquiétudes, des angoisses, des pensées de perspectives négatives pour votre santé, pour celle des autres, pour la planète, etc toutes pes peurs qui sont finalement imaginaires : 10 fois, 20 fois, 30 fois ?

Nous ne sommes pas faits pour stresser en permanence. Le processus de fuite est salvateur dans un moment de vraie peur, mais il désactive notre système immunitaire, notre pensée raisonnée, et fait grimper la tension artérielle, chasse le sang du système digestif et inonde les muscles de sang et d’oxygène, raccourci la respiration et la rend superficielle.

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Quand s’inquiéter devient une habitude

L’inquiétude persistante peut se transformer en une habitude, une habitude désagréable dont il est si difficile de se défaire que les inquiets chroniques trouvent qu’il y a quelque chose de louche quand tout va bien.

C’est vrai par exemple des personnes qui passent leur temps à regarder les mêmes news et à y revenir alors même qu’elles savent que c’est de la redite et des mauvaises nouvelles.

Ces personnes trouvent toujours des justifications : «  je m’informe de ce qui se passe dans le monde », « la réalité est moche », « il y a toujours des choses nouvelles et intéressantes », etc… tout est bon pour justifier cette addiction morbide.

Par exemple durant la crise covid, quand ça allait mieux, certains s’en sont inquiété, et ont appelé de leurs vœux « tu verras très bientôt ça sera pire », et en effet le pire arriva ! mais ça c’est la loi d’attraction dont nous parlerons une autre fois.

S’inquiéter n’est pas anodin, cela a des conséquences. Plus on s’inquiète, plus on produit d’hormone de stress et plus on rêve la nuit. À leur tour, les rêves excessifs causés par des inquiétudes non résolues peuvent provoquer une dépression clinique. Et c’est là encore un autre sujet d’inquiétude. Cesser de s’inquiéter autant peut avoir de multiples avantages.

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Le rôle de l’imagination

L’imagination : elle est partout dans nos vies d’humains ! C’est peut-être même ce qui distingue l’homme des autres animaux ! Tout ce qui n’est pas palpable est imaginé.

L’anxiété chronique a été qualifiée de « trouble de la pensée », mais il s’agit plutôt d’une mauvaise utilisation de l’imagination. Et l’imagination n’est pas seulement « dans votre tête ». Elle a des effets mesurables et palpables, tant physiques que comportementaux.

Par exemple, les personnes jalouses peuvent imaginer toutes sortes de choses négatives sur les actions et les intentions de leur partenaire, souvent sans aucune preuve pour étayer leurs soupçons. Cela peut les amener à commettre des crimes terribles – tout cela parce qu’ils adhèrent au scénario créé par leur imagination.

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Le corps répond au stress et le stress répond au corps

L’imagination peut être utilisée de manière constructive ou destructive. Et puisque l’imagination est dans nos têtes, nous avons le contrôle sur nos imaginations, donc sur les émotions et les hormones qui sont libérées en fonction que nous imaginons le beau (hormones du plaisir et de la sérénité) ou le pire (hormones du stress, désactivation du système immunitaire, sensibilité à la douleur).

N’est-ce pas un peu facile de parler d’attaque de panique comme si elle venait de l’extérieur ? La panique est un état d’anxiété extrême qui attaque la respiration. Des études démontrent le lien entre les syndromes l’inquiétude et les précurseurs des troubles cardiaques (1)

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RESPIRATION

L’anxiété rend la respiration superficielle, et cette dernière est une réponse à l’effort. Sauf qu’on ne fait aucun effort physique. On n’a pas besoin de nourrir les muscles ! En nourrissant les muscles alors qu’ils n’ont pas besoin d’oxygène, par effet rebond on crée une hypersensibilité à la douleur.

C’est un effort inconscient de lutte interne contre l’anxiété : contre l’imagination, contre les idées qu’on se fait d’une situation. Dans ce cas, le corps répond à ce qui se passe dans l’état émotionnel. De même, la tension artérielle augmente, et le système immunitaire se désactive.

Mais si la respiration est une réponse à un effort imaginaire, on peut donc faire l’inverse : respirer lentement et longtemps à l’expir calme l’anxiété !

En effet, une respiration d’effort va chercher l’oxygène pour nourrir les muscles, et elle sera plus superficielle. De plus, l’air c’est la vie et le manque d’air est stressant. Ralentir et allonger l’expir a un grand effet anti-stress : petit à petit, rallonger l’expiration permet de calmer les anxiétés.

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SALIVATION

De même, mâcher un chewing-gum réduit l’anxiété : la salivation est un message au corps qui dit manger, et on ne mange pas quand on est en fuite. Le corps ne peut pas comprendre manger et fuite en même temps.

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POSTURES

La posture : Le stress implique une posture de fuite : se tenir droit, les épaules en arrière, le regard haut, avec le sourire, éloigne le stress de façon naturelle, car on ne peut pas être bien tout en étant mal.

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Corire ou ne pas croire l’anxiété

Nous avons tous des inquiétudes. Une personne anxieuse peut me dire : «  oui ok tu me dis que c’est mon imagination, mais je n’arrive pas à ne pas imaginer, tu vois bien c’est la réalité, ce qui se passe, et ce qui se passe est inquiétant ». OK l’inquiétude se présente à nous, mais nous ne sommes pas obligés de la croire !

Quand JC Grangé écrit un de ses romans sanglants, il n’y croit pas et il n’est pas lui-même effrayé par ce qu’il écrit, sans quoi il ne continuerait pas son écriture ! Et quand vous, lectrice/lecteur, lisez un de ses romans, vous n’y croyez pas non plus ! Vous avez le frisson, mais vous êtes en-dehors du livre !

Je peux par exemple imaginer que le plafond va me tomber dessus : c’est possible, mais pour autant, tant que je n’y crois pas, je ne m’inquiète pas ! Cela reste seulement une possibilité !

Ainsi, plutôt que d’essayer de « ne pas y penser » nous pouvons apprendre à nous détendre profondément tout en imaginant ce qui fait normalement peur.

On peut s’entrainer à prendre de la distance et voir les inquiétudes au loin, tout en se sentant toujours aussi détendu « ici ».

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EXERCICES A FAIRE CHEZ SOI

Dépression exercices à la maison

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EXERCICES A FAIRE EN SEANCE

dépression anxiété exercices en séance

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(1) https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0167876022000940

(2) https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0005796715000431

(3) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20622143/

Faites de votre vie une œuvre d’Art !

Faites de votre vie une œuvre d’Art !

Comme un artiste ! Vous êtes l’artiste de VOTRE vie !

Ce que vous faites, faites-le avec AMOUR  avec INTENTION avec ATTENTION  avec PERSUASION avec PERSEVERANCE avec VOS TRIPES avec INSPIRATION

Soignez les détails, soignez votre travail, mettez du coeur à l’ouvrage, ne vous laissez pas détourner, ne vous laissez pas décourager, croyez en votre étoile

 

 

VALORISATION DE NOS SAVOIR ETRE ET SAVOIR FAIRE

VALORISATION DE NOS SAVOIR ETRE ET SAVOIR FAIRE

Le coaching valorise ! Il met en lumière vos savoir-faire et vos savoir-être, puis vous permet de les garder avec vous ! Vous avez une grande valeur, et vous êtes unique ! Ce que vous n’êtes pas ne va jamais vous servir, mais ce que vous êtes et savez faire c’est ce qui vous sert, et c’est ce qui vous fait avancer !

 

VALORISATION EXTERIEURE EPHEMERE

Prenez un jeune homme qui se lance dans la boulangerie. Il fait un apprentissage et puis ouvre sa boulangerie. Au début, son pain est d’une qualité moyenne, il essuie même les critiques de ses clients «  chez l’autre boulanger c’est meilleur ».

Peu à peu son pain s’améliore, il devient le meilleur boulanger et il reçoit des compliments.

Mais la valorisation sera de courte durée, car à partir de ce moment, son excellence est actée et le compliment devient superflu. Même, le moindre pain qui n’est pas à la hauteur de l’excellence sera critiqué.

 

LA VALORISATION EST INTERIEURE

La valorisation est quelque chose qui se vit de l’intérieur, et ce n’est pas être égoïste ! N’attendez pas que votre valeur soit toujours reconnue par les signes extérieurs que vous donnent les autres. Ce serait vous mettre sous leur dépendance ;

Votre valeur vous appartient, elle est propre à vous, elle n’est pas forcément comprise par les autres ! Combien d’artistes illustres n’ont pas été reconnus de leur vivant ?

LA COACHING FAIT EMERGER

Le coaching permet aussi de faire briller vos valeurs, mais à la base, il tombe sous le sens qu’il faut en prendre conscience, et qu’elle doit être entretenue, mise en lumière.

Le coaching utilise des petits ateliers qui mettent en lumière vos talents, vos savoir-faire et vos savoir-être, vos valeurs et vos façons de fonctionner. Une fois listés, nous allons les amplifier, et les ancrer.

EXCERCICE

Faites une liste de : « je sais » de ce que vous savez faire, être, de façon sûre et naturelle. Dites-les à vois haute, et répétez cela chaque jour dans un moment que vous vous prenez pour vous, en mettant l’intention dans les mots. Cela peut être des choses simples, comme une recette de cuisine, ou quelque chose de plus abstrait, vous avez tout un tas de talents, de savoir-être et de savoir-faire.

CROYANCES

CROYANCES

Les cultures sociétales sont basées sur des croyances communes. Une croyance peut associer un comportement, une apparence, une valeur à un jugement. Par exemple, typiquement, un type aux cheveux noirs portant un barbe et habillé d’une djelaba est associé à un intégriste musulman qui représente une menace de mort. L’association est tellement fortement répandue que même quand on ne veut pas faire l’association, elle est présente à l’esprit comme au minimum « les gens font cette association ».

Allez maintenant dans un pays où les américains ont exploité et pillé une ressource naturelle et imposé leur volonté. Allez dans une telle région du monde en jean avec une casquette sur la tête, on vous prendra pour un américain et vous recevrez peut-être des regards peu amicaux : vous êtes associé !

LES CROYANCES NORMALISEES

Or, est-ce que le barbu en djelabah est un terroriste ? Non ! c’est dans votre tête qu’il l’est, ou qu’il est un potentiel ! C’est une croyance !

LES CROYANCES EVOLUENT

Est-ce que les femmes en mini-jupe sont des « marie-couche-toi-là ? » ? Non ! pourtant c’est encore dans la tête de certains !

LES CROYANCES S’INVERSENT

Est-ce que les gays sont des personnes anormales ? Non pas aujourd’hui, mais il y a 50 ans on les mettait en prison, en France !

 

Par ces exemples, nous sommes invités à modérer notre identification aux croyances.

Nous sommes remplis de croyances, celles qui sont normales depuis notre enfance, et celles qui sont cultivées du matin au soir par les médias. Les croyances sont partout dans nos vies ! Elles nous formatent.

Nous avons besoin de repères, oui. Mais faire des « signes » des croyances est une identification, et à partir de ce moment, nous basculons dans un monde qui n’est plus réel.

Ce qui est réel est très ténu : « il pleut / le soleil brille », est une réalité. Mais « il fait moche / il fait beau » n’est pas une réalité, c’est un jugement. Pour repérer une croyance, repérez les jugements, les étiquettes, les catégorisations ;

Ayez des repères, oui, mais ne vous identifiez pas en faisant de vos repères des croyances.

Un même repère doit être limité à son champ d’application. Par exemple, les personnes très très âgées sont plus à même de mourir que les jeunes adultes : la disparition des premiers doit-elle être mesurée à la même croyance dramatique d’une mort scandaleuse qu’un jeune adulte qui meurt ?

Doit-on enfermer de la même manière les jeunes adultes et les personnes fragiles et âgées en présence d’une bactérie ou d’un virus ?

Oui si on croit la croyance  » on va tous mourir de la même façon  » , et non si on ne croit pas cette croyance.

Ne pas croire  » bêtement  » les croyances permet de rendre compte que 98% des personnes touchées sont fragiles et/ou âgées, ce qui permet de ne pas traumatiser toute une population et ne pas causer des dégâts inutiles.

Tant qu’on réagit avec la peur, on entretient les croyances irrationnelles, car on pense avec la peur. C’est un cercle vicieux.

Par la suite, on est dans la roue de Satir, à toujours générer les mêmes comportements et donc toujours les mêmes résultats.

Pour changer l’issue d’une problématique, il n’y a pas d’autre choix que remettre en cause les croyances, puisqu’elles sont à l’origine du comportement qui génère les mêmes résultats.

 

Lorsque nos besoins ne sont pas satisfaits, nous pouvons nous sentir … CNV

FATIGUE   :  épuisé –  inerte  – léthargique  – indifférent  – ramolli   –  dépasséimpuissant  – lourd  – endormi  – saturé  – sans élan  – rompu

TRISTESSE   :    navrépeiné  –mélancolique  – sombre  – découragé  – désabu  –  en détresse  – déprimé  – d’humeur noire  – consterné  – démoralisé  – désespéré  – dépité  – seul   – impuissant  –   sur la réserve  – mécontent  –  malheureux  – chagriné  – cafardeux  – blessé   –  abattu –  débordé

DEGOUT  :  dégoûté  –  écœuré

PEUR  :    alarmé  – apeuré  –  angoissé  – anxieux   – inquiet  – effrayé
gêné
  – transi  – tendu  –  sur ses gardes   – bloqué  – craintif  – avec la trouille   – fragile  – vulnérable

TERREUR   :   terrifié  – horrifié  – glacé de peur   – paniqué  – terrorisé
épouvanté

COLERE   :     en colère   –  enragé   –  exaspéré  – agacé  –  contrarié  –  nerveux  – irrité  – qui en a mare   – amer  – plein de ressentiment   – horripilé   – crispé   – ulcéré   – excédé  – furieux  –   hors de moi  –   enragé  –    impatient

CONFUSION   :  perplexe  –   hésitant  – troublé  –  inconfortable  – embrouillé  – tiraillé  – partagé  – déchiré  – embarrassé  – embêté
mal à l’aise
  – frustré   – méfiant  – bloqué  – agité  –

SURPRISE  :    stupéfait  perplexe  sidéré  choqué  effaré  dépassé
abasourdi
  ébahi  hésitant  démuni  désorienté  décontenancé
étonné
  intrigué


Dépression et Espoir

L’Espoir

La dépression est déprimante, et les personnes en dépression sont profondément ancrées dans leur dépression, mais l‘espoir est le mot fondamental dans la dépression. faire naitre l’espoir va faire renaitre la personne dépressive.

L’espoir est ce qui manque le plus aux personnes dépressives. Toutes leurs pensées y sont liées, les émotions aussi. Une fois que l’espoir entre dans les pensées, la rumination va être moins destructrice. Et plus on rumine plus on est fatigué, et moins on dort, et plus on est fatigué.

Plutôt que de vouloir sauter dans l’eau et sauver la personne qui se noie devant soi, et se mettre en danger en s’immergeant dans le même milieu que la personne dépressive, l’aidant doit rester sur la rive et guider, puisque seule la personne peut se sauver elle-même.

Une personne dépressive ne va pas sortir des premières séances en étant déjà guérie. Il faut laisser le temps au temps et accepter de ne pas savoir sauver les personnes et pas tout de suite.

L’élément fondamental est l’espoir : une personne dépressive n’a pas d’espoir, faire naitre l’espoir va faire renaitre la personne dépressive.

Il est donc plus efficace de changer les émotions en vue de changer les pensées que l’inverse.  il y a plus de connexions neuronales menant des centres émotionnels du cerveau vers les centres cognitifs que l’inverse.

De plus, une personne dépressive aura l’esprit encombré de négativité et y tient très fort.

 

TTT Dépression

 POSER DES QUESTIONS
C’est en posant des questions  que nous pouvons mener une personne à revoir sa façon de considérer les choses.

Exemple 1

Client : « Ma vie entière [globale] est juste un désordre total [global] ! »
Vous : « Donc vous n’avez pas encore [non stable] obtenu les choses [spécifiques] dont vous avez besoin dans la vie. »
Nous avons repris l’essentiel de ce qu’il a dit, mais de manière à limiter dans le temps la misère et à impliquer plus de spécificité quant à ses insatisfactions.

Exemple 2

Un client : « Rien [global] ne fonctionne jamais [stable] pour moi. Je fais tout foirer [interne] ! »
Vous : « Quelles sont les choses [spécifiques] qui n’ont pas fonctionné [passé donc non-stable] ? Quelles ont été vos erreurs [spécifiques] [non stables] ? »

Exemple 3

Client :  » Ma vie [globale, stable] est juste totalement insupportable ! « .
Vous : « Quelles sont les choses [spécifiques] qui sont les pires dans votre vie en ce moment [limitées dans le temps donc non stables] ? »

Nous commençons à recadrer les pensées dépressives d’une manière qui n’est pas forcée ou évidente. Nous ne contestons pas les perceptions du client, mais nous élargissons simplement le contexte, petit à petit.

FAIRE DES DEMANDES

Les « devoirs » simples mais réguliers sont un bon moyen de mobiliser le cerveau cortical.

 

4 – Emmener la personne dans le futur, dans la situation future désirée.

– Identifier avec elle quels de ses besoins particuliers ne sont pas nourris, commencer à parler Comment les besoins peuvent être nourris dans le futur, vérifier la motivation.

–  » et si en sortant d’ici , essaye de ne pas raisonner mais laisser les pensées venir naturellement, si en sortant d’ici tes problèmes étaient du passé,
– qu’est-ce qui aura changé ? imagine et prends ton temps, et décris moi si tu veux, en tout cas mets des mots dessus même si tu ne les exprimes pa
– et maintenant prends un moment en toi-même et observes comment tu te sentiras ?   Observe tes ressentis. Amplifie-les »

« Ok, donc si par pure magie un miracle s’est produit ce soir et tous tes problèmes ont été balayés et ta vie est en ordre et tu es beaucoup plus heureux.  Imagines que cela puisse se produire et que miraculeusement toutes sortes de choses les choses s’améliorent dans ta vie »

« ferme tes yeux maintenant juste pour quelques secondes, laisse aller les pensées et remarque juste ce qui te vient à l’esprit naturellement. quelles sortes de choses te viennent à l’esprit ? »

– Identifier : La réponse de la personne permet d’identifier ce qu’elle veut changer, les motifs à l’action, ce qui va permettre d’orienter le travail suivant.  on ne cherche pas à savoir comment régler les problèmes, mais à faire verbaliser ce que la personne veut voir changer et noter ces éléments. Par ex elle peut dire  » je ferai à nouveau du sport, je verrai mes amis  » n’est pas pareil que  » je ferai à nouveau des voyages et j’aurai un autre job  »

5 – Valoriser : Identifier ses ressources, ses capacités, les amplifier. La seule amplification va générer de l’espoir, un élément fondamentalement en souffrance chez les personnes dépressives.

6 – Faire une futurisation

7 – Actions :
Identifier trois actions de mouvement à réaliser chaque jour, avec comme impératif la joie, en vérifiant l’écologie des valeurs et comportements porteurs : actions à faire qui vont nourrir la joie de vivre.
Utiliser le vakog : faire des photos / chanter / aller courir / faire la cuisine selon les VAKOG.
Les actions vont sortir la personne de l’inaction, et les actions nourrissantes vont cultiver le positif.

 

 

Pont des Affects – Outil de PNL – Charge émotionnelle

Comme le chemin de vie.

Situation où la personne réagit de la même façon dont elle a réagit lors d’un souvenir ancien mais dont elle voudrait se débarrasser

1 – Raconter la situation non voulue

2 – Quelle est l’émotion ?

3 – Associer la personne à l’émotion  » quand tu penses à cette situation peux-tu ressentir cette émotion  »

4 – Ca se situe où dans ton corps ? (la tension émotionnelle)

5.1 – et y’a-t-il un son un bruit ou un dialogue interne qui accompagne cette sensation corporelle ?

5.2 – et y-a-t-il une image qui accompagne cette sensation ?

6 – Concentre toi sur cette sensation, avec cette image et ce son et associe-les

7 – Tu es la conscience internet et maintenant tu vas revenir à ce souvenir ancien et laisser venir ce qui remonte

*** souvent la personne ne ressent rien ***

+7.1 : Ok ne force rien, laisser de côté la nécessité de trouver un souvenir, mais concentre toi sur les sensations, le bruit et l’image, puis dis-toi à toi-même  » va à la situation initiale quand je ressentais cela  »

8 : « J’aimerais que tu te concentres sur ce sentiment associé avec l’image et le son, et permets à tout ce qui se passe de se produire et demande à ton esprit inconscient d’aller à la première fois que tu as eu ce sentiment. »

REVENIR A LA SITUATION INITIALE comme dans le chemin de vie

 

Estime de soi – Outil de Coaching

L’estime de soi = en rapport avec Etre, être soi.

Une estime de soi saine ne consiste pas à se voir de manière indéfectiblement positive, mais de manière claire et juste dans le contexte de sa vie. Une faible confiance en soi fait perdre de l’énergie en créant un stress chronique inutile.

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Profil : Ce sont généralement des personnes qui ont été battues, qui ont été dénigrées, traitées comme un objet, critiquées, abusées sexuellement (4X plus de risque d’avoir une mauvaise estime de soi) ce sont souvent des femmes (« la femme ne vaut rien », abus sexuels…)

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Les présupposés erronés à propos de l’estime de soi :
– la personne tombe en dépression à cause de son manque d’amour pour elle-même
– il suffit d’envoyer des messages d’amour à soi et d’essayer de se convaincre soi-même que ça marche même si on n’y croit pas
– La faible estime de soi n’est pas causée par des pensées mais par des émotions fortement négatives. la personne est sans espoir, honteuse, pas méritant.

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à ne pas faire / dire :
 » tu dois t’aimer toi-même d’abord  » : dire cela à une personne en faible estime sans lui donner les outils génère encore plus de sentiment d’être incapable.

Ne pas les couvrir de positif, de valorisation :
le réflexe est alors de les abreuver de compliments : la personne percevra que vous ne la comprenez pas. Elle se sentira inconfortable et isolée. Elle n’est pas (encore) capable d’entendre beaucoup de positif à son propos, et pas d’un seul coup.
==> Plutôt lui faire dire à elle-même les côtés positifs + comment elle se sent.

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à faire / dire

Aller doucement
L’écouter et la comprendre.
aller très doucement vers le positif.
faire prendre conscience de leurs propres valeurs, capacités, façon de fonctionner.
==> Cette estime vient par le fait « d’être » plus : plus elle-même, et de le montrer au monde.

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exercices pour la personne / demande

  • Se regarder dans le miroir, progressivement :  » je suis », « je suis ____ » ,   » je suis telle que je suis « ,  » je suis bien telle que je suis » , « je suis digne d’être aimée » ,  » je m’aime »,  » je t’aime »

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EFT

TUINA

 

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PONT AFFECTIF

 

  1. Trouver le sentiment

Je demande à Emily de ne pas se contenter de décrire le sentiment qu’elle a ressenti lorsqu’elle n’a pas pu s’affirmer, mais de le ressentir réellement C’est la clé : nous avons besoin d’un échantillon de la sensation problématique.

  1. Trouvez le souvenir

Une fois que vous avez isolé le sentiment, demandez à votre client quel souvenir (le cas échéant) lui vient à l’esprit lorsqu’il se concentre sur ce sentiment. Ne soyez pas surpris si la réponse est négative, du moins au début.
Mais parfois, ces choses-là demandent un peu de temps. Il est probable qu’il s’agisse d’un souvenir auquel la personne n’a pas pensé depuis longtemps et qu’elle n’a pas vraiment relié à ses difficultés actuelles.
Mais il est important de s’assurer que nous aidons le client à accéder aux souvenirs qu’il a toujours eus – car en thérapie, nous devons toujours rester conscients du risque très réel de fabriquer des souvenirs.

  1. Recadrer le souvenir

Dissoudre la charge émotionnelle liée

  • technique de la main secourable
  • l’enveloppe fermée : écrire le sentiment et fermer l’enveloppe
  • le nuage : élever le sentiment négatif dans un nuage, puis observer / imaginer ce nuage s’en allant, puis arrosant d’une pluie lavée du négatif une terre ailleurs donnant une énergie renouvelée.
  • retourner dans le passé d’enfant mais en tant qu’adulte avec les ressources de l’adulte.

https://www.unk.com/blog/treating-painful-memories-2-techniques/

  1. Répéter de nouveaux schémas – dissociation

Une fois que nous avons contribué à retirer la puissance négative d’un souvenir afin qu’il n’active plus de sentiments difficiles dans le présent, nous pouvons aider nos clients à répéter de nouveaux sentiments. En effet, nous enlevons une chose (le sentiment négatif d’un souvenir ancien mais influent) et nous y mettons autre chose, un nouveau modèle pour ressentir et se comporter différemment à l’avenir.

Faire une dissociation : se voir du point de vue de la troisième personne, car les recherches montrent que cela permet d’adopter naturellement de nouveaux comportements.

Résumé

1 – se mettre dans l’émotion du manque d’estime.
2 – Quel souvenir vient spontanément. Laisser du temps
3 – Recadrage
4 – Faire une +++ dissociation

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