Catégorie : BAO Psy (Page 1 of 17)

Technique pour apaiser les émotions de colère

La colère possède énormément de variantes. Tout le monde en a, même si on n’a pas besoin ou si on n’exprime par la colère. Elle commence par les tous petits agacements du quotidien, c’est une des nombreuses formes de ce qu’on appelle la colère. Pour les bouddhiste c’est l’aversion, le mot est juste car la notion représente TOUT ce vers quoi nous ressentons de l’aversion, ne serait-ce que  » la non-envie d’aller vers « , l’envie intuitive de reculer. Frustation, rechigner, resister, etc…

Mouvement respiratoire :
1 – Identifier et Ressentir l’émotion négative
2 – Expirer comme si on expirait une fumée noire
3 – Inspirer une lumière intense : la tolérance,le patience, la compassion, l’Amour inconditionnel.

Il faut beaucoup de pratique pour que cette technique fonctionne bien. Les émotions seront toujours là, mais elles seront plus facilement passées.

 

SEDONA METHOD

 

  • The first way is by choosing to let go of the unwanted feeling.
  • The second way is to welcome the feeling, to allow the emotion just to be.
  • The third way is to dive into the very core of the emotion.
  • The fourth way is by dissolving the opposing polarities we all carry.
  • The fifth way is by seeing through the feeling to the effortless Awareness that is right behind it.

 

Choosing to Let Go

Make yourself comfortable and focus inwardly. Your eyes may be open or closed.

Step 1: Focus on an issue that you would like to feel better about, and then allow yourself to feel whatever you are feeling in this moment. This doesn’t have to be a strong feeling. In fact, you can even check on how you feel about this exercise and what you want to get from it. Just welcome the feeling and allow it to be as fully or as best you can.

This instruction may seem simplistic, but it needs to be. Most of us live in our thoughts, pictures, and stories about the past and the future, rather than being aware of how we actually feel in this moment. The only time that we can actually do anything about the way we feel (and, for that matter, about our businesses or our lives) is NOW. You don’t need to wait for a feeling to be strong before you let it go. In fact, if you are feeling numb, flat, blank, cut off, or empty inside, those are feelings that can be let go of just as easily as the more recognizable ones. Simply do the best you can. The more you work with this process, the easier it will be for you to identify what you are feeling.

Step 2: Ask yourself one of the following three questions:

  • Could I let this feeling go?
  • Could I allow this feeling to be here?
  • Could I welcome this feeling?

These questions are merely asking you if it is possible to take this action. “Yes” or “no” are both acceptable answers. You will often let go even if you say “no.” As best you can, answer the question that you choose with a minimum of thought, staying away from second-guessing yourself or getting into an internal debate about the merits of that action or its consequences.

All the questions used in this process are deliberately simple. They are not important in and of themselves but are designed to point you to the experience of letting go, to the experience of stopping holding on. Go on to Step 3 no matter how you answered the first question.

Step 3: No matter which question you started with, ask yourself this simple question: Would I? In other words: Am I willing to let go?

Again, stay away from debate as best you can. Also remember that you are always doing this process for yourself—for the purpose of gaining your own freedom and clarity. It doesn’t matter whether the feeling is justified, long-standing, or right.

If the answer is “no,” or if you are not sure, ask yourself: “Would I rather have this feeling, or would I rather be free?”

Even if the answer is still “no,” go on to Step 4.

Step 4: Ask yourself this simpler question: When?

This is an invitation to just let it go NOW. You may find yourself easily letting go. Remember that letting go is a decision you can make any time you choose.

Step 5: Repeat the preceding four steps as often as needed until you feel free of that particular feeling.

You will probably find yourself letting go a little more on each step of the process. The results at first may be quite subtle. Very quickly, if you are persistent, the results will get more and more noticeable. You may find that you have layers of feelings about a particular topic. However, what you let go of is gone for good.

Aujourd’hui, j’ai déjà été …

Aujourd’hui, je prends le temps de contempler la journée se dérouler. Chaque instant m’offre son moment présent. Ainsi, aujourd’hui, j’ai déjà vécu tout un tas de petits moments au présent. Certaines n’ont pas été agréables, quand il s’est agit de retrouver un mot de passe. Mais la plupart sont magnifiques, il fallait seulement que je porte mon attention sur les moments de joie. Comme si les moments de joie n’avaient pas le même poids que les moments de non-joie. Ces petits moments de non-joie portent encore leur trace en moi, dans une envie de me détendre. Leurs traces s’accrochent en moi. Traces émotionnelles. Pourquoi n’ai-je pas encore appris à passer au travers sans générer autant de négativité en moi ? Pendant ce temps, les moments de joie sont plutôt inscrits dans l’instantaneïté, ils ne laissent pas de grandes traces en moi. N’ai-je simplement pas appris à les mettre en valeur ? Quand je pense à quelques beaux moments qui se sont passés juste il y a quelques minutes, je trouve qu’ils sont inscrits dans le passé : cette odeur de linge qui sèche près du radiateur, ces chants d’oiseaux, cette jolie mélodie au piano que j’entendais.

La Joie est un muscle, tout comme la non-joie. Cette dernière semble bien plus musclée que la première, chez moi.

Alors je ferme les yeux, je respire profondément, et je pense d’abord au moment de Joie passé, cette odeur de linge qui sèche, et je m’en imprègne : « oui, cette belle sensation est toujours là, elle est légitime, elle existe toujours en moi » Oui, car elle n’est pas dépendante du linge mais de ce qui se passe en moi, pas besoin que le linge dégage toujours cette belle odeur pour que je la ressente en moi, puisque ça se passe en moi. J’ai parfaitement le droit de revivre le passé heureux, si c’est mon choix. Ce qui m’importe n’est pas si c’est vrai ou pas, ce qui est important c’est « est-ce que ça me fait du bien ? »

Et pour le moment désagréable, celui du mot de passe perdu, celui dont je ressens encore les relents et même dans mon corps ? C’est pareil, je peux laisser aller, la situation est passée, elle n’existe plus, la situation ne m’impose rien. Donc, je peux, si je le choisis, respirer profondément, par le ventre, et laisser aller cette sensation désagréable. Je peux même utiliser une petite technique pour débarrasser l’émotion, qui ne m’appartient pas et que je partage : Où se situe l’émotion désagréable dans mon corps ? Quel est le trajet qu’elle fait ?  je définis petit à petit son trajet. un début, une fin. Et une fois le trajet ressenti ou visualisé, quel est le sens du spin du tourbillon de cette émotion sur le trajet ? La question semble étrange, je sais, mais dans quel sens tourne-t-elle ? Si elle devait tourner sur elle-même en tourbillonnant, dans quel sens ? Une fois défini le sens et le trajet, du début à la fin, je peux passer à l’étape suivante : Partir de la fin du trajet, inverser le sens du tourbillon, et faire le trajet inverse, jusqu’au point de départ initial. Ensuite je respire profondément, et j’observe. S’il le faut je referai ce trajet retour dans le sens inverse du spin. Jusqu’à sentir que l’émotion est détachée du moment. Je peux laisser aller ce moment, il est dans mon passé, il s’est produit, mais je ne le garde pas en moi, je peux le laisser partir, en paix.

Je reviens à la bonne odeur du linge qui sèche, et je m’en emplis encore une fois, et je fais grandir la sensation en moi. Elle prend toujours plus de place, elle m’emplit, elle parfume mon coeur. Que me dit-elle de beau, cette odeur ? Est-elle florale ? puissante ? pourquoi me plait-elle tant ? C’est cette odeur de douce chaleur, ces souvenirs d’enfance, quand Maman repaissait le linge, la quiétude que dégage ce phénomène de séchage, rien ne brusque, ça se passe en douceur, c’est une odeur de cocon, protectrice, l’enfant en moi se sent au chaud. Peut-être me vient-il d’autres belles choses à propos de ce moment où j’ai ressenti cette odeur, l’endroit où j’étais, ce que j’étais en train de faire, de regarder, avec qui j’étais, et je laisse grandir le beau moment, en moi, toujours un peu plus, grandir.

Pour moi, dans mon cas, c’était un moment fugace, ça n’a duré que deux secondes. Mais j’ai parfaitement la légitimité de faire grandir ce court moment, de le garder en moi, tout autant que je choisis de garder ou de ne pas garder ce que je veux de cette existence. Car ma réalité est faite d’une foule de ces petits moments, auxquels j’ai accroché des émotions, qui me font voir la vie d’une façon belle ou moche. C’est mon choix, finalement. Et je choisis d’être en paix.

 

La Joie de Vivre se trouve dans les moments simples, accessibles, faciles

Vendre du bonheur , un autre bonheur

Imaginez un traitement médical pour à la fois le mental et le corps qui pourrait diminuer les troubles cardiovasculaires, libérer de la dépression, booster l’immunité, améliorer le sommeil, qui donnerait du sens à la vie, réduire les douleurs et se sentir vraiment bien !

Ça semble vraiment superbe comme traitement médical n’est ce pas ? quand est-ce que ce traitement sera disponible ? Comment se le procurer ? Non je ne suis pas en train de parler donne nouveau blockbuster médicamenteux mais je suis en train de vous parler des effets de la joie de vivre. Pas de bonheurs scintillants et de stars de télé, non, juste des bonheurs simples !

************

Le quotidien peut être horriblement sérieux, mais ce n’est pas ça vivre et à force d’injonctions, d’objectifs, de rechercher la rentabilité et la performance et de courir derrière le temps, on oublie de vivre !

Les personnes qui ont une tendance au perfectionnisme, ou à l’alcoolisme de travail ou encore d’autres pathologies de la sériosité trouve inacceptable de se faire plaisir et encore moins de faire quelque chose juste pour le plaisir.

Le stress subi et répété réduit progressivement les plaisirs simples et naturels de la vie. Une vie stressante peut inciter à se tourner vers des expériences agréables de plus en plus intenses et artificielles.

Lorsque l’investisseur citadin à la course effrénée prend l’habitude de consommer des jeux ou que la mère célibataire débordée s’abrutit devant des programmes stupides jusqu’à pas d’heure, ils ne font qu’essayer de se débarrasser de tout le stress d’un seul coup. Mais bien sûr, le « plaisir » éprouvé peut en fait entraîner une souffrance plus grande (et plus de stress) à l’avenir.

Les personnes qui sont dans un état déprimé ou dans des états de colère chronique voient souvent la vie d’un point de vue extrême, en mode tout ou rien, « rien ne marche jamais » « ça se passe toujours mal »…

Plutôt que de rechercher dans la mémoire des moments extatiques et sublimes de pur bonheur, cherchons simplement des choses qu’on avait « bien aimé faire » avant de se sentir mal.

 

Evoquer des souvenirs heureux du passé

Vous est-il déjà arrivé d’être avec des amis et d’évoquer des souvenirs de bons moments passés ? Et en faisant ça, pouviez-vous ressentir des sensations de ce moments, retrouver l’ambiance de joie, les rires, des odeurs, des ambiances lumineuses…

C’est comme ça qu’on peut se remémorer des plaisirs simples, comme par exemple une promenade pourtant simple et peu longue, ou jouer de la guitare, ou de regarder des vidéos marrantes, ou de danser sur du disco…

Voir un enfant rire, prendre du temps pour humer des roses, contempler un coucher de soleil, voir détaler un lièvre, l’odeur des épices dans une cuisine … ou tant d’autres petits plaisirs qu’on trouve proche de soi et sans effort, chacun peut trouver ces petits plaisirs.

La joie peut être simple ET merveilleuse ! C’est une ouverture d’esprit que d’apprécier comme un « grand » plaisir un vécu qui est « simple ».

Et les effets cites plus hauts sont tous liés à la joie, la simple joie de vivre !

 

Prescription de Joie

Il EST TEMPS DE SORTIR DE LA BOITE ! OUT OF THE BOX !

Mais bon sang, qui vous oblige à cette vie ? quelle liste impressionnante de croyances sont à l’œuvre ?  Vivez !

D’abord, on respire, profondément, par le ventre, tranquillement, et on allonge la respiration, on allonge l’expir et on inspire en gonflant le ventre, (personne ne regarde)

Puis allons vers le RESSENTIR : trouvez un souvenir heureux et SIMPLE, ressentez-le, dans le corps.

Là, vous produisez déjà des endorphines, l’hormone de la joie. Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde ou de plaisirs artificiels.

Autorisez-vous à cette détente. Autorisez-vous à simplement être VOUS, sans être le rôle dans la famille, ni la position sociale et professionnelle, juste VOUS, sans poids, sans la lourdeur de la responsabilité.

Repense à ce souvenir d’un moment simple, et trouves-en un autre si tu préfères.

Ne cherche pas à être dans la perfection de la méditation, ni à contrôler ta respiration, laisse-là juste se poser doucement et s’allonger.

Ressens donc la respiration dans ton corps, tout simplement, suis la sensation de montée et de descente de la respiration, sans l’analyser, sans vouloir la comprendre. RESSENTIR.

Aucune autorisation n’est requise pour se sentir bien. Ressens ce souvenir d’un bonheur simple, et laisse-toi trouver cette simplicité merveilleusement simple, d’une simplicité merveilleuse, la mère veille sur toi, sans prétention, tu n’as pas besoin de paillettes ni de diamant, juste le moment d’un vécu de joie, accessible, banal, on n’a pas besoin de plaisir de star

Une fois que l’on a vendu les avantages et la nécessité de plaisirs plus sains, on peut prescrire de la Joie de vivre.

Chaque personne possède ses propres voies vers la Joie de vivre, simple, accessible ici et maintenant, en établissant un échéancier et selon la manière de fonctionner propre à chaque personne.

Chacun a le choix de sa propre réalité, et aucune n’est fausse

Qu’est-ce que la REALITE ? ça dépend, chacun a le choix, et aucune n’est fausse.

je me permets de reprendre un bout d’un post de Forum publié par le pseudo « Fredocaster » :

Imaginez deux états, triste et joyeux, et à gauche d’une égalité, une combinaison linéaire des deux états désignée par la lettre Psi. L’équation est:

Psi = Alpha |triste> + Bêta |joyeux> où Alpha et Bêta sont des Nombres complexes.

Lors de l’interaction avec l’environnement, il y a intrication à ce dernier par prise de trace partielle, de sorte à révéler un état particulier, triste ou joyeux.

Qu’est-ce donc que la réalité ? La combinaison linéaire des deux états avant mesure par l’environnement ? Où la réalité est-elle le résultat que révèle la mesure ? À vous de choisir !

Mécanique quantique et représentation classique post mesure ne sont que des modèles d’appréhension du monde et de ses constituants.

Où est la réalité dans tout ça? Elle est là où on choisit de la situer 🙂

 

les caractéristiques du trouble de la personnalité borderline

les caractéristiques du trouble de la personnalité borderline

Le trouble de la personnalité limite est un diagnostic psychiatrique caractérisé par une instabilité de l’image de soi, des relations interpersonnelles et des émotions, ainsi que par un comportement impulsif. Le TPL englobe un large éventail de symptômes qui ont un impact significatif sur la vie quotidienne d’un individu.

Il est essentiel de reconnaître que le TPL résulte d’une interaction complexe de facteurs génétiques, environnementaux et neurologiques. Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) définit les critères diagnostiques suivants pour le TPL :

Efforts frénétiques pour éviter un abandon réel ou imaginaire.

Relations interpersonnelles instables et intenses.

Troubles de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image de soi.

Impulsivité dans les comportements potentiellement dommageables pour l’individu.

Comportement, gestes ou menaces suicidaires récurrents.

Instabilité émotionnelle due à une réactivité marquée de l’humeur.

Sentiment chronique de vide.

Colère intense et inappropriée ou difficulté à contrôler la colère.

Idées paranoïaques passagères liées au stress ou symptômes dissociatifs graves.

Les traits que j’ai remarqués chez certains clients sont les suivants

Propension à la jalousie et à un fort sentiment d’insécurité émotionnelle

Propension à l’automutilation

Méfiance alternant avec la crédulité

tendance à tenter de manipuler émotionnellement les autres afin de se sentir plus maître de la situation

Incapacité à contrôler son comportement

Propension à exalter des personnes ou des idées, puis à les dévaloriser par cycles

Diminution de l’empathie parfois

Labilité – sautes d’humeur très soudaines, qui tendent à réagir au stress et oscillent entre la dépression, l’anxiété, la colère, l’enthousiasme et parfois rien du tout.

Antécédents de « ponts brûlés » avec des personnes en raison d’accès de rage et/ou d’une instabilité émotionnelle générale.

Penser « tout ou rien ».

Une image de soi et un sens de l’identité changeants – des sentiments de dévalorisation et d’auto-dévaluation, alternant parfois avec des sentiments de grandeur.

une tendance à mal interpréter les intentions ou les expressions faciales des autres, à se sentir offensé ou insulté alors qu’aucune offense n’a été voulue ou n’est perceptible.

Astuces pour les pensées négatives

D’après un article de Mark Tyrrell

 

« Restez face au soleil et vous ne verrez pas les ombres.  – Helen Keller

Un collègue avait gagné une belle somme d’argent. Mais les pensées négatives ont puissantes… J’ai dit : « C’est fantastique ! ». Au début, il était plutôt d’accord, mais très vite il a dit : « Oui, mais maintenant, j’ai un problème supplémentaire : dois-je le dire à mes amis ? Si je ne le fais pas et qu’ils l’apprennent, je serai mal. Et si je le fais, ils s’attendront à ce que je partage ce que j’ai gagné! ». J’ai suggéré que ce n’était pas vraiment un « problème » mais simplement une considération, et que, tout compte fait, il pourrait tout aussi bien juste être heureux. « Oui, mais je suis partagé entre le remboursement du prêt immobilier et l’achat d’une Porsche »…

Comprendre l’emprise de la négativité
Il est important de reconnaître l’impact profond que des pensées négatives peuvent avoir sur le bien-être général. Les personnes qui ont des pensées négatives ont tendance à saper leurs propres succès, s’attendant au pire même dans les moments de triomphe. En revanche, les personnes qui font preuve de résilience et d’un état d’esprit positif peuvent conserver leur optimisme même face à l’adversité. Les clients qui ont des pensées négatives n’ont pas la capacité de se rendre compte que leur vision de réalité est une version biaisée et déformée de celle-ci. Il y a une sorte de confiance en soi dans l’esprit d’un client négatif, du moins en ce qui concerne son sentiment d’avoir raison sur la façon dont les choses se passent mal ou vont mal se passer.

Paradoxalement, une partie du travail du thérapeute consiste à faire douter sainement les clients, en leur faisant comprendre que ce qu’ils pensaient être une mauvaise chose ne l’est peut-être pas du tout. Les personnes sujettes aux pensées négatives ont tendance à trop ruminer, c’est-à-dire à passer trop de temps « dans leur tête », ce qui a pour effet de renforcer les pensées négatives, d’éloigner les pensées positives et de restreindre la perception du contexte.

Il est essentiel de reconnaître que les pensées négatives peuvent s’enraciner par le biais d’un comportement acquis et d’un conditionnement émotionnel passé. Il est essentiel de reconnaître que les pensées négatives peuvent s’enraciner par le biais d’un comportement acquis et d’un conditionnement émotionnel antérieur.

 

Les avantages de la pensée négative

Curieusement, la pensée négative peut offrir certains avantages à ceux qui la pratiquent. La familiarité des résultats négatifs procure un sentiment de sécurité, car les individus pensent que le fait de s’attendre au pire les met à l’abri du changement.

Ou encore, certaines personnes éprouvent une satisfaction particulière à se voir donner raison dans leurs prédictions négatives plutôt que d’être confrontées à des résultats positifs. « tu vois j’avais raison ! ».

De plus, en étant négatif, on peut rejoindre un groupe social, celui très grand de ceux qui sont négatifs : les médias le sont, les commères le sont, l’esprit négatif alimente l’échange où chacun imagine pire encore que son voisin … c’est fun d’être négatif alors que d’être positif est ringard !

De plus, nous n’avons pas l’habitude de partager des vécus de bonheur. Il y a une pudeur, car le bonheur est vu comme étant une chose privée, intime. Les belles choses se passent en famille, ou dans l’intimité du couple.

Le sentiment d’avoir raison peut nous donner l’impression d’être plus intelligent. Plus intelligent que les rêveurs optimistes. Il y a une jouissance d’être négatif, un cynisme ambiant en bandoulière qui est de mise, normalisé.

 

Tirer vers le positif est souvent contre-productif

Si nous essayons de tirer ces personnes de leurs positions négatives et de les forcer à être plus « positifs », nous risquons de les faire s’accrocher encore plus à leurs préjugés négatifs. Nous devons faire preuve de prudence à l’égard de leurs systèmes de croyance, même lorsque ces croyances les ébranlent.

********

Donc, plutôt que de nous embarquer dans un combat inutile, nous allons plutôt l’aider à développer sa capacité à avoir des pensées plus calmes, plus optimistes et plus raisonnables, avec un plus grand discernement. Cela étant dit, quelles mesures pouvons-nous prendre pour l’aider à apporter plus de nuances et d’équilibre à leur vision de la vie ?

 

Encourager les pensées moins extrémistes

La pensée excessive de type « tout ou rien » est une distorsion cognitive primaire. La pensée négative a tendance à nous faire voir les situations comme étant toutes bonnes ou toutes mauvaises. Souvent, les adolescents voient le monde de manière simpliste et polarisée, ce qui peut les conduire à la colère, au catastrophisme et à la dépression. Nous pouvons gentiment encourager la personne à considérer les nuances de gris dans la vie et à adopter une perspective plus réaliste. En reconnaissant que les situations peuvent avoir des aspects positifs et négatifs, ils peuvent réduire l’intensité de leurs émotions et penser plus clairement. Cela ne signifie pas qu’il faille ignorer ou minimiser les aspects négatifs d’une situation, mais plutôt qu’il faut aider à élargir leur perception contextuelle :

En utilisant des questions socratiques, nous pouvons aider la personne négative à prendre conscience de son raisonnement « tout ou rien » et à commencer à le remettre en question.

– « Quelle est une autre façon de voir les choses ? »
– « S’agit-il d’un problème ou d’une simple considération ? »
– « Quel bien pourrait en résulter même si, dans l’ensemble, la situation semble mauvaise ? »

Ou encore les questions dissociées du jeu de rôles : jouons à un jeu de rôle fictif.

– « Si je devais arriver au résultat que vous m’exposez, quel processus de pensée je devrais adopter en moi-même ? »
– « Si vous deviez être une personne qui a de ce sujet un avis optimiste, quelles pensées, quels arguments trouveriez-vous ? » … puis « quels arguments une personne nuancée sur la question garderait-elle ? »

 

Éviter de généraliser les aspects négatifs

K était le genre de personne qui, s’il n’était pas parfait dans un domaine, l’abandonnait avec colère. A la moindre difficulté, c’est toute sa vie qui était « merdique » ! « J’ai raté mon contrôle de maths, toute ma vie est un échec ! » …  « L’arrivée soudaine dans la richesse financière comporte des défis, donc toute l’expérience est mauvaise ! »… « Le retour de mes vacances a été difficile, donc tout le voyage a été horrible ! » …

Nous voyons souvent ce genre de raisonnement chez les personnes négatives, qu’ils le verbalisent ou non. Souvent, je me contente de dire qu’il s’agit d’un schéma que j’observe chez de nombreux clients et je le laisse reconnaître qu’il s’applique à son propre mode de pensée.

Une fois qu’un client commence à voir le modèle de ce qu’il fait, il peut commencer à s’en écarter, à en voir les limites et à le remettre en question.

Et le fait d’être mis dans le sac d’une « généralité » ne convient pas souvent, car cela enlève l’originalité, d’autant qu’une personne négative aura tendance à voir chez d’autres personnes négatives … de la négativité.

Les négatifs ont donc souvent tendance à étendre les expériences négatives à d’autres domaines de leur vie, les considérant comme permanentes et omniprésentes. Plus nous les aidons respectueusement à reconnaître la nature spécifique et temporaire des revers et des échecs, en leur permettant de conserver une vision plus équilibrée, plus ils peuvent commencer à le faire pour eux-mêmes.

 

Arrêter de lire dans les pensées !

– « Ils doivent penser que je suis un imbécile/un perdant/un abruti ! »
– Je sais qu’elle me déteste !
– « Quand les gens me regardent, ils voient un gros tas de merde ! »

Le pessimisme et le manque d’estime de soi s’accompagnent d’une certaine forme de négativité.

Les personnes qui pensent négativement interprètent souvent les situations ambiguës avec des hypothèses négatives, qui deviennent alors des certitudes. Cela entraîne évidemment une anxiété et un stress inutiles.

Nous pouvons encourager nos clients à ne pas donner de signification négative à des circonstances incertaines et à envisager un éventail d’explications plausibles, y compris des explications positives.

 

Faire le vide de sens

Je parle souvent à mes clients de commencer à maintenir un « vide de sens » jusqu’à ce que des preuves apparaissent. Cette idée peut être totalement nouvelle pour certains clients.

Par exemple, si je ne fais pas de vide de sens dans mon esprit lorsque quelqu’un ne me répond pas par texto ou n’a pas l’air content de me voir au travail, je risque de chercher à remplir prématurément ce vide de sens avec mes propres imaginations négatives. « Il ne m’a pas encore répondu parce qu’il ne m’aime plus » ou « Je n’ai pas entendu parler de ce travail parce qu’il m’a trouvé horrible ».

Être capable de se détendre en disant « je ne sais pas encore » est une compétence émotionnelle profonde.

Nous pouvons décrire cela à nos clients et les aider à générer un éventail d’explications possibles pour une situation ambiguë, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. De cette manière, ils peuvent relâcher un peu leur réflexion et parfois même « éteindre » tout besoin d’explication par l’imagination – se détendre simplement sans savoir pendant un certain temps. C’est une compétence merveilleuse à développer.

 

Qui est responsable ici ?

Les personnes ayant des idées négatives peuvent avoir tendance à internaliser le blâme pour les résultats négatifs, même lorsqu’il est injustifié.

Ils peuvent également penser que tous les résultats négatifs sont dus à d’autres personnes, ce qui leur enlève e pouvoir et l’influence sur leur propre vie – une sorte d’impuissance apprise.

Nous pouvons parler à nos clients de la manière dont la pensée négative tend à déformer le sens réaliste de ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas contrôler et de ce qu’il est raisonnable pour eux d’assumer.

Je pourrais poser des questions socratiques telles que :

– « Quel est le pourcentage de responsabilité qui peut m’être attribué si je constate que mon collègue est de mauvaise humeur et que je ne sais pas pourquoi ? »

– Si mon fils adolescent refuse d’étudier pour un examen, quel est le pourcentage de responsabilité qui m’incombe et quel est le pourcentage qui lui incombe ?

– Si je fais un discours et que certaines personnes ne semblent pas très intéressées, quelle est la part de responsabilité qui m’incombe et celle qui leur revient ?

Faire ce genre d’exercice avec un client peut l’aider à trouver des interprétations plus nuancées. Il ne s’agit pas nécessairement de le dédouaner ou de le déresponsabiliser, ni de mettre tout cela sur le compte d’un mauvais comportement des autres. En revanche, elle les aide à élargir le contexte.

 

aider à assouplir les modélophiles et les rendre plus humains

Une cliente, Susie, était extrêmement perfectionniste. Elle s’imposait des règles strictes, avait des opinions bien arrêtées sur la façon dont les autres et la vie elle-même devaient être, et ne laissait que peu de place à l’humour ou à la tolérance, que ce soit pour elle-même ou pour les autres.

Vous aurez peut-être remarqué que certains penseurs négatifs semblent imposer des règles rigides à la vie. Au lieu d’accepter avec curiosité les différences entre les gens et les imperfections (perçues) de la vie, des autres et d’eux-mêmes, ils cherchent à exercer une emprise presque tyrannique.

Les « modélophiles » pensent souvent comme suit : « Les gens doivent être comme je crois qu’ils sont :
– « Les gens doivent être comme je pense qu’ils devraient être ! »
– « Je dois paraître parfait à tout moment ! »
– « Les gens ne doivent pas trouver cela drôle ! »

En posant simplement des questions aux gens et en leur proposant des exercices, nous pouvons les aider à assouplir des règles dures, cassantes et rigides afin qu’elles deviennent moins blessantes et impitoyables, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur.

Nous pouvons aider nos clients à devenir plus tolérants envers eux-mêmes en leur posant des questions telles que :
– Une personne qui est généralement bonne peut-elle faire une chose qui n’est pas excellente ? Dans quelles circonstances cela pourrait-il se produire ?
– Une personne très intelligente peut-elle commettre une erreur ?
– Dans quelle mesure pouvons-nous contrôler ou influencer le comportement et les valeurs d’autres personnes ?

Ainsi, les penseurs négatifs créent souvent des attentes et des règles irréalistes sur la façon dont la vie devrait se dérouler. Nous pouvons aider nos clients à examiner leurs attentes et à se demander si elles ne sont pas trop étroites ou trop rigides. Nous pouvons les encourager à adopter une approche plus ouverte.

Car c’est être humain que d’aborder les gens et soi-même avec humanité, nous ne sommes pas des machines, les modèles que nous suivons restent des repères, nous restons humains, et faillibles.

Nous pouvons aussi passer au travers de quelques légendes urbaines qui veulent que le monde tel qu’il est était toujours comme ça, ou que les gens à succès l’étaient toujours.

 

exploiter l’imagination

L’imagination peut être un outil puissant, mais les négatifs l’utilisent souvent pour créer les pires scénarios. Nous pouvons plutôt encourager nos clients à exploiter le potentiel positif de leur imagination en visualisant des résultats positifs. Ou au moins en traitant de manière positive les scénarios négatifs !

Les chercheurs ont constaté que l’utilisation d’images mentales positives était la technique la plus distrayante pour les participants lorsqu’il s’agissait d’interrompre des ruminations déprimantes et négatives.

Et nous pouvons renforcer l’imagerie mentale en enseignant l’auto-hypnose à nos clients.

Nous pourrions demander à notre client de ressentir une rumination négative, puis de commencer à en sortir en imaginant fortement qu’une inquiétude est résolue, ou qu’il fait face à une difficulté de la meilleure façon possible, ou qu’il remplace simplement l’inquiétude par le sentiment d’être dans un endroit beau, calme ou paisible, et ainsi de suite.

3 conseils contre l’émotivité

Comment pouvons-nous aider une personne à ne pas se laisser submerger par ses impulsions émotionnelles destructrices ? Voici trois conseils.

(inspiré d’un article de Mark Tyrrell, Uncommon Knowledge)

Nous avons besoin de comprendre nos émotions. Elles nous indiquent qu’un besoin émotionnel n’est pas satisfait. Mais elles sont sournoises et s’insinuent jusque dans notre rationalité, nous submergent bien avant que nous nous en rendions compte et contrôlent nos vies.

1) Planifier

Plutôt que d’être toujours surpris par une émotion et d’être ensuite « vaincu par elle » (désolé, j’avais promis de ne plus la personnifier !), aider la personne à détecter et à planifier une stratégie pour les moments de vulnérabilité, peut l’aider à mieux gérer ses émotions. On est mieux armé quand on est prévenu.

Par exemple, quand on passe régulièrement du temps à ruminer, ou qu’on se réveille la nuit pour ça, on peut planifier une période de 10 minutes (en journée !) durant laquelle passer en revue toutes ses angoisses, ses peurs. Le tout en planifiant à la fin de cette période (pas trop longue !) de dire « ok, stop, je reprends une vie plus apaisée, je pense à d’autres choses », et en effectuant un rituel corporel, ça peut être un balayage, ou boire un verre d’eau, en tout cas une action physique qui distingue le moment.

Ou si on sait qu’on devient anxieux-se lorsque le téléphone sonne, on peut prévoir de prendre trois respirations profondes, en expirant lentement à chaque fois, avant de répondre, en ressentant au fond de soi que ça va bien se passer, en imaginant une scène joyeuse, ou en mettant devant soi une image rigolote, ou en imaginant que c’est donald qui sera au bout du fil. Il est essentiel de mettre au point une stratégie préparée.

 

2) Avoir une vue d’ensemble

Il est beaucoup plus efficace d’atténuer un sentiment que d’essayer de le supprimer.

Admettons que vous n’aimez pas une certaine personne. Faire semblant de l’aimer peut parfois aider un peu, mais il est plus probable que vous vous sentiez rancunier et manipulé. Cependant, trouver activement des choses qui vous aideront à « humaniser » cette personne dans votre propre esprit peut vraiment vous aider à diluer votre aversion.

On peut ainsi procéder à un questionnement socratique avec des questions du Travail de Byron Katie. Il n’est pas question de changer les personnes au comportement détestable en les excusant, mais de leur donner un visage humain, ce qui apaise les considérations.

Un jeune client passionné d’astrologie a été encouragé à penser à l’immensité de l’univers lorsqu’il parlait à son patron intimidant. Cette « perception globale » l’a aidé à placer les rencontres avec ce patron autrefois effrayant dans une perspective beaucoup plus gérable.

 

3) Trouver le « point de bascule » de l’émotivité

Les émotions peuvent nous prendre par surprise, et avant que nous nous en rendions compte, nous faire faire, penser, dire et bien sûr ressentir des choses que nous aurions préféré éviter. Ce n’est peut-être pas très facile à voir, mais il y a toujours un « point de bascule ». Avant de l’atteindre, nous pouvons faire marche arrière. Mais une fois ce point atteint, il devient de plus en plus difficile d’arrêter de glisser dans le marécage émotionnel. Si nous pouvons apprendre à localiser le point de bascule, nous pouvons nous entraîner à l’éviter.

Par exemple, une mère se mettait en colère de manière incontrôlable lorsque son jeune fils utilisait un certain ton de voix. Elle essayait de ne pas se mettre en colère, mais à partir d’un certain point, elle ne pouvait plus s’en empêcher. Je lui ai demandé de s’entraîner à imaginer ce point de bascule et, lorsqu’elle l’atteignait, d‘imaginer qu’elle s’éloignait de la situation et qu’elle l’observait de l’extérieur. Lorsqu’elle s’est imaginée faire cela, elle s’est instantanément sentie plus calme et a déclaré plus tard que son fils ne pouvait plus « appuyer sur ses boutons » lorsqu’il utilisait ce ton de voix. Et il a très vite cessé de l’utiliser.

 

Le cercle vertueux de la confiance en soi

Le cercle vertueux : si j’ai confiance en moi que je me sens fiable, si je me sens fiable je me fie à mes intuitions car elles sont justes, mes inspirations sont justes, et donc je deviens créateur de ma vie. Si je laisse venir sincèrement et spontanément qui je suis dans ma façon d’être avec moi-même et avec les autres, ma singularité, mon originalité vont s’exprimer d’elles-mêmes sans que j’ai d’efforts à faire ! Alors on savoure, on goûte, on apprécie, on se délecte de vivre soi en soi.

« Older posts

© 2024 La Montgolfiere

Theme by Anders NorenUp ↑