Auteur/autrice : Eric LANGERMANN (Page 8 of 95)

OUT OF THE BOX et l’Observable

 » Seule la théorie permet de décider ce qui est observable  » Albert Einstein. Rien n’est observé sans observateur, mais rien n’est décidé d’être observé sans théorie. La théorie précède l’observation. Au sens de l’analyse. La théorie est limitée par le degré d’indétermination que l’observateur s’accorde à soi-même. Pour élargir la théorie, je dois laisser s’ouvrir aussi mon accueil à l’in-connu. Plus j’ouvre le champ des possibles, plus j’ouvre mon degré d’indétermination. Si je raisonne selon mes théories, je ne peux que trouver ce que je crois savoir de ces théories, je ne peux que reconnaitre des pierres bornes du chemin déjà parcouru, et je ne fais que revoir les détails de ma manière de regarder le chemin. Si je décide d’observer autrement, il me faut établir une théorie nouvelle pour ensuite la confronter à l’observation.

Trop sûr de soi, un cancer de notre société

Nous sommes éduqués pour être performants, tout doit être rentable, efficace, percutant. L’idée est que nos vies seraient meilleures si on pouvait rattraper le temps et accumuler l’argent et les choses.

Dans cette course à la performance, certains, notamment ceux qui ont le pouvoir, pensent avoir la « bonne manière » de penser, d’agir, de parler.

J’étais récemment destinataire de deux messages qui procèdent selon moi de la même manière d’être trop sûr de soi :

 » la Terre brûle, mais les politiciens qui pourraient agir à grande échelle semblent rester sourds  »

et puis, dans un tout autre registre, celui d’une personne âgée qui porte un bracelet de secours en cas d’accident domestique qui, ayant appuyé par mégarde sur le bouton qui relie le dispositif à un centre d’appel, engueule la personne qui lui téléphone  » mais pourquoi vous me réveillez en pleine nuit, je n’ai pas appuyé sur le bouton, c’est n’importe quoi !  »

Dans les deux cas, être trop sûr de soi et réagir selon ce surplus d’assurance est triste, et sépare les humains. Notre Président de la République actuel en est un bon exemple à mon avis. C’est sûrement une bonne personne qui a commencé par vouloir le  » bien  » pour son pays et ses habitants. Je ne crois sincèrement.

Mais dans cette fonction solitaire où une seule personne est à la tête de tout ce qui se passe, cette personne s’est rapidement retrouvée aveugle de son assurance, de son pouvoir, de ses certitudes, de ses hiérarchies intuitives. Je pense que pour cette personne, il est largement trop tard pour espérer une once d’introspection. D’une certaine manière, il n’a pas le choix de rester sur son chemin, à moins qu’il n’ait du courage. Le vrai courage est celui qui s’adresse à soi, et cette personne n’en a visiblement pas.

Revenons à la personne âgée : les « seniors » sont souvent les personnes qui sont le plus ancrées dans leurs certitudes. La vie leur a souvent forgé un personnage dont ils ne peuvent se séparer, ils sont beaucoup trop sûrs d’eux, et mus par la peur – car il est normal d’avoir peur quand on vieillit – ils commettent des paroles et des actes qui séparent, sont blessantes, maladroites.

Dans les deux cas, la personne de pouvoir et la personne âgée, l’excès de confiance en soi mène à un aveuglement, celui qui sépare les humains, qui veut imposer une  » bonne  » manière de voir, dire, faire.

C’est triste, je trouve, d’en arriver là.

Voilà pourquoi il est important de vivre ensemble, d’éviter de partir dans ses propres certitudes. Il est important de prendre conscience de ses propres hiérarchies inconscientes, et de savoir garder de l’écoute : ne pas seulement parler, mais aussi écouter, et finalement s’écouter soi.

Il existe des petites méthodes simples et qui ouvrent l’esprit pour réapprendre à écouter l’autre et s’écouter soi. A faire en atelier, en petit groupe ou en mode seul à seul.

 

Chacun a le choix de sa propre réalité, et aucune n’est fausse

Qu’est-ce que la REALITE ? ça dépend, chacun a le choix, et aucune n’est fausse.

je me permets de reprendre un bout d’un post de Forum publié par le pseudo « Fredocaster » :

Imaginez deux états, triste et joyeux, et à gauche d’une égalité, une combinaison linéaire des deux états désignée par la lettre Psi. L’équation est:

Psi = Alpha |triste> + Bêta |joyeux> où Alpha et Bêta sont des Nombres complexes.

Lors de l’interaction avec l’environnement, il y a intrication à ce dernier par prise de trace partielle, de sorte à révéler un état particulier, triste ou joyeux.

Qu’est-ce donc que la réalité ? La combinaison linéaire des deux états avant mesure par l’environnement ? Où la réalité est-elle le résultat que révèle la mesure ? À vous de choisir !

Mécanique quantique et représentation classique post mesure ne sont que des modèles d’appréhension du monde et de ses constituants.

Où est la réalité dans tout ça? Elle est là où on choisit de la situer 🙂

 

Comment reconnaitre la bonne et la mauvaise énergie ?

Comment reconnaitre la bonne et la mauvaise énergie ?

Tout ce que nous pensons, disons, faisons, porte une énergie. Cette énergie va soit dans le sens de l’épanouissement de la Vie, soit elle va à l’encontre de l’épanouissement de la Vie.

Pour ça,on utilise l’Observation.

Si je pense du mal de mon voisin, même si j’ai « raison », est-ce que ça va dans le sens de la Vie ? Je cultive alors la haine en moi, elle est en moi, elle ne peut que me faire du mal.

Si je mange trop et mal, même si j’ai « besoin », est-ce que ça va dans le sens de la Vie ? Ca ne peut que nuire à ma digestion, d’où une mauvaise extraction de nutriments, d’où une mauvaise alimentation de mon corps et de mon cerveau.

Si je parle mal de quelqu’un, est-ce que ça va dans le sens de la Vie ? Est-ce comme ça que ça va arranger mes relations ?

 

Quand on dit que l’Energie est information

La science quantique nous informe que l’observateur a une influence sur le résultat d’une expérience, même s’il n’est qu’observateur.

 

La Réalité, c’est relatif et mouvant.

La Réalité c’est relatif et mouvant.

La réalité statique est très limitée ! La réalité, c’est « il pleut », ou « il fait jour ». Le nombre de jours de pluie n’est pas une réalité, c’est un chiffre, un décompte, ce n’est pas une réalité.

La réalité est une notion très fragile, dynamique : la science se sert des interprétations, des mesures, des calculs, des équations issues d’observations, et la réalité évolue sans cesse. Donc, il faut éviter de lui accorder trop de crédit, car beaucoup de réalités peuvent évoluer.

La « réalité » est relative à nos connaissances. La réalité évolue à mesure que la recherche ou le hasard découvre d’autres paramètres, à mesure qu’on développe des appareils pour mesurer plus finement ce qu’on peut observer et même plus.

Exemple : Avant l’invention des « molécules », elles n’existaient pas aux yeux des « réalistes », on est bien d’accord ? Pourtant, on peut aujourd’hui soigner des maladies à partir de molécules qui ont été inventées. Elles existaient avant leur invention, mais elles sont devenues « réalité » avec leur découverte : on utilise le mot invention pour les découvertes, ce n’est pas pour rien ! Donc, ces molécules ne sont pas plus réelles après leur découverte qu’avant !

Dans certains domaines, on a même dépassé le stade de la perception humaine. Les ultrasons et infrasons nous permettent des calculs et des soins dont nous ne pouvions pas soupçonner la « réalité » avant leurs « inventions ». Là aussi, la réalité a beaucoup évolué, elle est dynamique.

Donc, méfions-nous des affirmations définitives de la réalité, et des généralisations : ce n’est pas parce qu’il est établi que la Terre est ronde et non pas plate que toutes les vérités scientifiques actuelles sont définitives !

Réalités construites :

les « chiffres » mentent ou pas : Un chiffre est un chiffre, lui ne ment pas. Mais c’est le choix de la mesure qui peut être incomplet, mal mesuré, hors contexte.

Un chiffre ne parle pas : un chiffre est un chiffre, il ne parle pas en lui-même, c’est le contexte dans lequel il est placé qui parle, et la signification qu’on lui donne. Un chiffre « élevé » peut être considéré comme un résultat menant à un jugement négatif ou positif, selon le contexte.

Nutrition (aliments) une façon très simple de l’aborder

Avant de se pencher sur les questions de nutrition, une façon très simple et efficace d’aborder ce qu’on mange est

 » est-ce que c’est naturel ?  »

est-ce que je mange des aliments ? : si je mange des proteines, lipides, des glucides, des vitamines ou des acides gras, la réponse est non ! Ce ne sont pas des aliments ! nous ne sommes pas des machines, et même si les aliments sont faits de ces éléments, ces éléments n’en font pas des aliments !

Un aliment est constitué de mille détails, mais il a d’abord une fonction! Celle de nous alimenter, celle de nous plaire, de nous rassasier, de nous nourrir ! Alors avant de se poser 36 questions, on peut aborder les aliments par le côté humain : ce sont nos sources d’énergie internes, respectons-les, et respectons-nous nous quand nous les ingérons.

Prenez une pomme : Ce n’est absolument pas la même idée « d’ingérer des vitamines » que de « ‘croquer joyeusement dans une pomme » !

ensuite évidemment :

est-ce que l’aliment est naturel ? : légumes, légumineuses, fruits, oeufs, fruits de mer et poissons, viandes.

On peut ensuite démultiplier et relativiser la même question :

par exemple,
– un légume du jardin est plus riche en nutriments qu’un légume bio,
– un légume non bio est naturel versus 6 légumes bio dans un plat cuisiné,
– un légume non bio produit à quelques kilomètres est plus naturel qu’un légume bio produit en Espagne
– un poulet fermier produit dans la ferme d’à côté est plus naturel qu’un poulet bio venu d’ailleurs
– un poulet sera plus naturel qu’un morceau de boeuf bio

il en est de même pour les modes de cuisson : nous avons un système digestif pour des aliments cuits et chauds, le cru n’est jamais ni systématique ni froid.

Il en est de pour le mode de conservation : un aliment frais ne le reste que quelques jours, le frigo est déjà une manière de le dégrader, le congélateur rend froide la nature de l’aliment. Le micro-onde est pratique mais artificiel. Un plat cuisiné bio réchauffé dans un micro-onde est tout sauf naturel.

Il en est de même pour la manière de manger : manger assis, manger dans le calme, manger dans la sérénité et sans stress, dans des contenants naturels et appropriés.

Evidemment, on n’arrive pas souvent à aligner les planètes pour manger correctement tout le temps. Mais à la maison, c’est possible.

Ensuite on peut aussi utiliser une logique naturelle pour faire des chooix : quand on est en balade, mieux vaut manger une salade assis sur un rocher devant un paysage forestier entouré d’amis qu’un plat lourd de saucisses et de fromage dans une (pseudo-)auberge dans le bruit et l’agitation.

Magnetisme

Magnétisme d’air : capacité à magnétiser à distance

d’eau : capacité à magnétiserémotionnel anxiété stress flebite

De Terre : capacité à magnétiserOs, fratures, entorses, ancrage

Feu : capacité à magnétisertension, cardiaque, zona

 

Einstein et le Qi

Einstein en 1905 démontre que E=mc2, que toute énergie suit la loi de la lumière.

dans un article très court qu’il publie en septembre 1905, Einstein fait l’hypothèse qu’on dispose d’un corps qu’on chauffe et qui donc émet de la lumière, alors si la température de ce corps est faible la lumière émise par ce corps sera de la lumière infrarouge donc invisible. Mais c’est quand même de la lumière. Cette lumière comme on sait n’a pas de masse, donc quand on chauffe un corps il émet des ondes électromagnétiques, qui elles-mêmes n’ont pas de masse. Ce que montre Einstein, c’est que même si les particules émises par ce corps sont sans masse, le corps perdra de la masse du seul fait qu’il perd de l’énergie. Et ce que montre Einstein par sa formule c’est que la quantité de masse perdue par le corps est égale à l’énergie qu’il a perdu divisé par le carré de la vitesse de la lumière. Même si la forme sous laquelle le corps perd de l’énergie n’est pas lumineuse, ce sera quand même E = MC2 qui sera la formule permettant de comprendre le bilan énergétique du processus. La vitesse de la lumière n’est plus seulement la vitesse d’un phénomène physique particulier qu’on appelle la lumière, elle devient une constante fondamentale de la physique qui intervient dans tous les processus par lesquels un corps peut perdre de l’énergie, y compris les processus non lumineux.

 

Tout ce qui est manifesté est énergie, et par là même, tout ce qui n’est pas manifesté est énergie potentielle. L’énergie est dans tout ce qui est (la masse), c’est la potentialité du Ciel Antérieur, et elle se manifeste par le mouvement, c’est le Ciel Postérieur. Du moment qu’elle est en mouvement, elle se transforme. Et quand Etienne Klein parle de dégradation, cela correspond en MTC à l’érosion de l’existence.

Fascia et sollicitation

Quelle que soit la demande que vous faites au corps, vous obtiendrez la réponse du corps.

 

Si vous ne stimulez pas suffisamment la cellule, vous obtiendrez une fibrose et un manque de flexibilité et un manque de force. Si vous en faites trop, vous obtiendrez un autre type de fibrose et d’œdème autour de la cellule. Et si vous en faites juste assez, vous maintiendrez le statu quo.

 

la pratique régulière de la course à pied, à la longue forme le corps du coureur, parce que c’est une demande de course. Tout comme l’haltérophile forme le corps de l’athlète.

Mais les corps sont également de forme différentes de façon naturelle, et sont adaptés à des demandes différentes, qu’il faut respecter et ne pas négliger les spécificités de chacun.

 

Mais les entraîneurs recherchent l’idée verte de renforcer le fascia. Or, le fascia se construit plus lentement que le muscle ! Le système fascial ne peut pas se développer aussi rapidement qu’un muscle ! C’est pourquoi beaucoup de gens se blessent en basant leur entrainement sportif sur le rythme de formation des muscles.

 

Ralentir l’entraînement, c’est… la plupart des gens qui viennent à l’entraînement ont cette mentalité d’objectif plutôt que de processus. Et c’est le travail de l’entraineur de les ralentir un peu. Si vous m’imaginez avec un sac en plastique, si je le tire lentement, le sac va s’étirer, si je le tire rapidement, il se déchirera. La lenteur est donc un atout pour éviter les blessures dues à la surutilisation. Le yoga, le tai-chi, le QiGong.

On peut aussi faire des mouvements de biomorphisme, comme des mouvements d’imitation d’animaux, ou de la danse naturelle libre, pour faire des flux et des vagues qui passent à travers le corps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les muscles sont reliés entre eux dans le corps pour créer ce que j’appelle des trains anatomiques ou des méridiens myofasciaux. la manière dont le schéma corporel fonctionne comme une tenségrité. afin de comprendre comment ces choses sont communiquées d’un endroit à l’autre, comment le problème de la voûte plantaire devient un problème dans le genou devient un problème dans le dos.

Le Fascia

 

 

 

LE FASCIA

 

Le Fascia est un système, et pas un élément. Ce système global recoupe à plus de 90% les méridiens tendino-musculaires de la Médecine Traditionnelle Chinoise ! Laquelle considère l’être humain comme un ensemble global et unique, auquel on accorde une attention contextuelle plutôt que symptomatique. Il n’est donc pas étonnant que le massage TUINA est donc tout indiqué !

 

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Il s’agit d’un réseau tridimensionnel qui ne recouvre pas seulement les muscles, mais le système fascial est un grand réseau unitaire qui s’étend sur tout le corps, pas seulement les muscles, mais il y a du fascia autour des os, du fascia autour et dans le cartilage, du fascia autour des organes.

 

UN SYSTEME UNITAIRE

L’anatomie classique nous fait voir une image massive de ce qui se passe à l’intérieur du corps. Le système fascial est un grand réseau unitaire qui s’étend sur tout le corps. Le système fascial est constitué de cellules, et il est unitaire de la tête aux pieds, et de la naissance à la mort.

 

C’est tout un système de toile d’araignée adaptable et tridimensionnelle de connexions qui change à chaque instant, au fur et à mesure que les muscles bougent et que les forces changent.

 

Ce système myofascial tire de et vers l’intérieur, et il définit l’équilibre qui constitue notre démarche, notre posture en action, le modèle reconnaissable de mouvement que nous avons tout au long de notre vie.

 

Quand on étire les muscles par ex en faisant du yoga, on ressent le fascia six fois plus que les muscles, car vous avez six fois plus de terminaisons dans votre fascia que dans vos muscles, en moyenne. Vous sentez donc vraiment ce système lorsque vous l’étirez, et il vous dit ce qui se passe.

 

Le fascia possède 4 propriétés très importantes, la viscosité, l’élasticité, la plasticité et le remodelage.

 

C’est aussi un système hydrodynamique, il a besoin d’eau, il faut que ces couches fasciales glissent facilement les unes sur les autres. C’est ce qui nous permet d’avoir une grande amplitude de mouvement et une coordination facile des mouvements. Lorsqu’il devient sec, sous utilisé ou surutilisé, il se dessèche, il perd sa fluidité, et on risque l’inflammation, les fascias se collent les uns aux autres. Toutes les blessures – en particulier avec une blessure chronique – ont une composante fasciale.

 

Nos 70 0000 Milliards de cellules doivent être à la fois tissées et collées pour rester là où elles sont, pour être autorisées à se déplacer, à être remplacées… La peau est l’interface directe avec le monde extérieur, mais le fascia est ce qui maintient la forme du corps. Les fibres de collagène sont pour nous ce que la cellulose est pour les plantes, c’est ce qui nous maintient ensemble. Mais nous sommes aussi collés ensemble avec des mucopolysaccharides, en d’autres termes du mucus, c’est l’interface entre le tissu et les cellules. Et l’état de ce gel est vraiment crucial. Les substances gluantes, les mucopolysaccharides, ne doivent pas être trop collantes. Il peut se déchirer à la suite d’une blessure, et il s’effiloche avec l’âge. C’est ce qui explique, les déformations progressives de notre corps. Or, plus on mange de sucre, plus cette substance devient collante. Plus il est collant, moins il laisse passer les nutriments vers les muscles, le foie, etc…

 

Des millions de cellules appelées fibroblastes fabriquent la fibre, elles sont littéralement munies de petits crochets, et laissent une sorte de bave derrière elles. Et qu’arrive-t-il à ces traînées de bave ? Eh bien, pour une personne qui a une activité physique, cette bave se transforme en tout ce qu’il faut pour faire fonctionner le corps : os, cartilage, tendon, ligament, etc… tout ce qu’il faut pour répondre aux besoins de renouvellement, car nous devons en permanence renouveler nos cellules. Mais si la personne ne bouge pas elles restent des traînées de bave et se déposent en glaires qui empêchent l’énergie de circuler dans le corps.

 

Un système à prendre en compte dans les blessures : La relation entre le fascia et les os est une relation où les os « flottent » à l’intérieur d’un ensemble équilibré de tractions fasciales innombrables. Lorsque l’on se blesse et qu’une partie se fige, le reste du système ne réagit donc pas correctement. Et la douleur peut se retrouver ici, même si la blessure est là-bas. Quand Tiger Woods faisait son swing, comme tout golfeur montait sur l’extérieur de son pied droit et sur l’intérieur du pied gauche, en d’autres termes, en supination à droite et en pronation à gauche. Au moment de l’impact, il passait en appui sur l’intérieur du pied droit et sur l’extérieur de mon pied gauche au cours de la phase de suivi. Dans les premiers temps, son pied gauche restait au sol. Dans cette posture, l’énergie de la rotation est transmise à l’articulation suivante, dans son genou gauche. Or, les problèmes du genou gauche étaient dus à l’absence de mouvement du pied gauche ! Nous avons tendance à nous concentrer sur la partie blessée, sans tenir compte du contexte dans lequel la défaillance s’est produit. C’est pourquoi, en particulier pour les blessures chroniques, il est utile de réfléchir au fascia de façon dynamique, et de façon spécifique à la personne, que ce soit l’athlète, la personne qui vieillit, la personne qui a des problèmes de santé, la personne qui a des problèmes neurologiques ou des problèmes post-blessure. Nous pouvons restaurer ce type d’équilibre dynamique d’une façon intégrative, spécifique à chaque personne, avec une intelligence globalisante.

 

Le Dr Jean-Claude Guimberteau a  introduit une micro-caméra dans ses patients pendant qu’il effectuait des opérations de transfert de tendon. Cf « Strolling under the skin »

 

 

 

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