Auteur/autrice : Eric LANGERMANN (Page 7 of 95)

L’argent, nouvelle religion de la Vérité 

L’argent, nouvelle religion de la Vérité 

 

Pendant toute l’ère chrétienne, du 5ème siècle à la fin de la deuxième guerre mondiale, l’Eglise Catholique a fait régner ses vérités. Ceux qui avancaient des théories qui heurtaient les principes de l’Eglise étaient soit mis au banc de la société, ou relégués à des métiers ingrats, ou excommuniés, ou encore emprisonnés ou même exécutés.

Aujourd’hui, le règne de l’Argent prend la place de l’Eglise Catholique, sur les mêmes principes : ce et ceux qui heurtent les intérêts du Dieu Argent sont l’objet de menaces, d’interdictions, de stigmatisations, de poursuites judiciaires, voire d’emprisonnement. La « différence » est acceptée seulement tant que vous pensez comme il faut, parlez et agissez comme il faut. L’Europe communautaire est un bon exemple de cette oligarchie de l’Argent-Roi.

Aujourd’hui, en 2024, il ne fait pas bon avoir un discours qui ne va pas dans le sens du vent. C’était le cas pendant des siècles d’ultra dominance de l’Eglise Catholique, qui est allée jusqu’à chasser les femmes rousses pour les bruler à-priori, qui a progressivement laissé filer ses vérités à partir des Lumières. Finalement, je fais partie, né en 1967, de cette génération bénie d’une liberté d’expression qui n’aura pas duré très longtemps. Aujourd’hui, la parole est mesurée, et surveillée, les lois encadrant ce qu’on n’a plus le droit de dire s’accumulent, celles qui protègent la liberté sont de plus en plus souvent piétinées.

Quand j’étais ado, je lisais des romans dystopiques de Orwell et Huxley, mais sans me rendre compte qu’insidieusement, le monde allait plus rapidement qu’on ne le croit ressembler à cela : de façon automatique, sans résistance, nous nous restreignons de nous-même à exprimer nos oppositions, d’avoir des idées originales. Plus encore que l’agressivité étatique qui grandit, c’est une ambiance générale sociétale qui nous incite fortement, « pour notre bien », à rester sagement à notre place. Et il suffit de ne pas aller dans le sens du vent pour être un complotiste, un extrêmiste, un communiste, par amalgame facile, cet amalgame qui évite à l’accusateur de formuler ses arguments.

Ce qui tient le tout ensemble, c’est le besoin d’Argent, tout comme Dieu était ce qui tenait ensemble les sociétés de la Chrétienté Etatisée. Comme s’il n’existait pas de monde si le Dieu Argent n’était là pour tout réguler, diriger, contrôler, « pour votre bien ».

Ce qui m’étonne le plus, c’est qu’alors que le monde brûle dans les deux sens du terme, cette évidence d’une limite du modèle « Argent Roi » ne soit toujours pas remontée à l’esprit des peuples. Evidemment, nous ne pouvons attendre de nos dirigeants qu’ils fassent ce pas, car leur modèle de gestion du monde (la politique) est emprisonné dans celui de l’Argent-Roi.

Mais avant de condamner les gens – et particulièrement les jeunes gens – qui n’ont pas envie de se fondre dans la société de consommation, peut-être peut-on se demander si le modèle n’est pas déjà à bout de souffle, et que plus on s’accroche à ce qu’on a connu, pire seront les conséquences … n’est-ce pas égoïste de ne pas laisser la chance à un autre modèle ?

Le modèle suivant existera, oui, et il faudra peut-être des dizaines d’années voire des siècles pour qu’il émerge et se stabilise. L’humanité ne va pas s’arrêter avec la chute du capitalisme, de ce modèle sociétal qui brûle de ses propres excès.

Je suis – Jeudi saint le 29 Mars 2024

Je suis …

Ce que je ne suis pas :

je ne suis pas mes pensées,
je ne suis pas mes opinions, mes vérités et mes certitudes
je ne suis pas mes émotions,
je ne suis pas mes connaissances,
je ne suis pas mes traumatismes, ni mes angoisses
je ne suis pas mon passé,
je ne suis pas mes projets,
je ne suis pas mes perceptions,
je ne suis pas ma place dans ma famille,
je ne suis pas mon poste dans mon métier,
je ne suis pas mes hobbies, ni aucun rôle ou personnage que je peux incarner,
et je ne suis pas l’ami, l’amant, le voisin, le passant

je suis … un peu de tout ça, mélangé, évoluant sans cesse, qui contribue à cet autre chose, le « je suis » qui est la base fondamentale de ce que je suis dans mon entièreté.

Si j’étais né ailleurs, même dans la maison d’à coté, qui serais-je ? j’ai l’impression que je « suis » toujours le même depuis toujours, à ceci près que la sensation d’être s’affine au fil des années.

Qu’est-ce qui empêche d’être soi ? les peurs, mais aussi le passé, aussi les limitations de la société dans laquelle on évolue. Il existe en Chine, la plus grande dictature du monde, certainement beaucoup plus de « talents précoces » qui ne peuvent pas s’exprimer ; Il en existe d’autres dans des pays pauvres, qui n’ont pas les moyens de s’exprimer; Tout est relatif.

 

 

Out of the box : les perceptions forment notre réel

 

Les perceptions participent à l’état dans lequel on se trouve, quel que soit cet état. Dans l’état de veille, on perçoit les choses, nous vivons dans le monde de la perception. Dans l’état de rêve, les créations mentales se conforment de nos perceptions. Dans l’état de sommeil profond, il n’y a plus d’identification avec le corps, et donc pas de perceptionsTout autant que l’état transcendantal, où l’on peut toucher la connexion avec le tout.

Nos perceptions sensorielles nous renvoient aux significations de ce que nous percevons. En naissant, ce que nous percevons nous étonne, nous fait peur, nous amuse. Au fil de la vie, nous construisons une encyclopédie de significations « raccourcis », des concepts et des choses.

Ainsi les perceptions ont forgé notre « réalité ». Une partie vient de ce que nous héritons de nos ainés, qui ont donné avant nous des significations à ce qui est perçu pour élargir toujours plus ce que nous appelons la connaissance. Une partie est consensuelle, commune à un groupe de personnes, c’est ce qu’on appelle la culture.

Mais force est de constater que notre « réalité » est une construction, parfois complexe, de significations accumulées, assimilées, automatisées. La « réalité » est propre à l’humain, elle n’est pas universelle. La « réalité » est également propre à chaque personne, dans sa singularité. Et nous baignons dans cette pseudo réalité, sans jamais nous arrêter.

Pour tenter de se départir quelques instants de cette pseudo-réalité, on peut faire l’expérience suivante : regarder un arbre, puis petit à petit oublier son espèce, sa taille, sa couleur, et toutes les significations symboliques de l’arbre, oublier d’où il vient et là où il pourrait être transformé, oublier ses propres peurs ou joies envers les arbres, oublier petit à petit tout ce qui « fait » cette chose que nous nommons arbre, jusqu’à oublier le fait d’y rattacher le mot arbre : Défocaliser la perception des significations, et entrer dans la connexion avec « lui », ce « je suis » qui est soi.

Texte avril 2023

On passe de mode beta à Alpha quand le monde intérieur devient plus réel que le monde extérieur.
Exemple : tu lis ces phrases ou écoutes quelqu’un qui te parles tu es donc concentré sur le monde extérieur. D’un coup tu t’arrêtes et tu réfléchis, tu as besoin de faire une pause parce que quelque chose t’as interpelé et tu as besoin de réfléchir en toi même : à ce moment tu passes en mode alpha, ton attention se porte sur le monde intérieur.

Quand on calme l’activité cérébrale quand on cesse d’analyser et de réfléchir, l’énergie se dirige naturellement du néocortex vers le cerveau limbique , là où est inscrit le système nerveux autonome. C’est cet organe du cerveau qui gère toutes les fonctions automatiques, celles notamment de l’homéostasie qui permet toutes les fonctions des organes de façons automatique sans avoir besoin d’y penser. C’est cette partie du cerveau qu’on active en hypnose ou encore en méditation, c’est ici qu’on reprogramme des fonctionnements, c’est ce que font les sportifs ou les personnes qui ont changé de vie. La volonté ne sert à rien ou de façon ponctuelle seulement car elle se situe au niveau du cerveau conscient et l’effort sera continu pour maintenir par exemple l’arrêt du tabac, mais en plus l’automatisme de fumer sera toujours inscrit dans le cerveau limbique et il y aura conflit.

Penser à la cohérence comme une musique synchronisée qui est bien en ordre organisé. Penser à l’incohérence comme un groupe de joueurs de tambour ou chacun joue de son côté c’est totalement désynchronisé. C’est ce qui se passe quand nous sommes sous l’influence des hormones de stress même à un niveau faible, par exemple marcher dans un centre ville, au milieu de la circulation, écouter des musiques agressives, écouter un discours agressif, regarder une série de violence ou les news.
Si une foule de spectateurs tapent dans les mains en synchro, il se dégage une cohérence collective qui augmente à la fois l’énergie du cerveau et celle du cœur et du corps, on peut ressentir une cohérence dans son corps et ça vous emporte.

Ouvrir la focalisation sur le fait que tout est espace, hors de la matière et de la matérialité. Ce champ ne se ressent pas mais il est accessible en emportant la conscience dans ce champ de l’espace

Quand on est complet on n’a aucun désir.

Chaque cellule du corps mis à part les globules rouges produisent les protéines de notre équilibre de bonne santé, elles sont responsables de la structure et du fonctionnement du corps. Les cellules produisent des protéines de plus ou moins bonne qualité.
Pour qu’une cellule produise une protéine il faut qu’un gène soit regule : il est activé ou désactivé.
C’est l’environnement qui est à la base de cette activation ou désactivation du gène.

Voir étude Toronto université 16 juillet 2015, why bad genes dont Always lead to bad diseases

Si deux personnes travaillent en Commun dans le même environnement, l’une va être sensible à un agent cancérogène alors que son collègue non. Ce dernier aura un ordre interne plus solide que son collègue plus sensible. On aura tendance à dire que c’est génétique, mais c’est bien la réaction à l’environnement qui est la cause de la maladie, il ne l’aurait pas développé sans cet agent toxique.
Et notre manière de réagir à l’environnement dépend de notre manière de le percevoir, de notre état émotionnel. Par exemple si je n’ai jamais été dans une foule bruyante je peux être perturbé et ne pas bien vivre cette immersion. À côté de moi j’aurai peut-être une personne qui aime être dans cet environnement. Nos cellules ne vont pas réagir de la même manière et les protéines ne seront pas de la même qualité, ce qui conduira à des équilibres corporels plus ou moins de bonne qualité.

texte 23 Avril 2023

Mon existence est une manifestation singulière de l’énergie de Vie, temporairement matérialisée en moi. Ce n’est qu’une des infinies possibilités de manifestations de l’énergie de Vie. Mon visage n’est qu’une possibilité de visage parmi une infinité de possibilités. Si mes parents ne m’avaient pas conçu, c’était pareil, je ne suis qu’une des possibilités.
C’est le principe quantique.

On dit que dans l’expérience de , le fait d’observer modifie ce qu’on observe.

Mais qu’est ce qui observe ? Moi j’observe. Mais ma conscience qui observe n’est pas conscience, ma conscience est une manifestation physique de l’énergie de Vie : c’est de l’énergie qui est mise en mouvement quand j’observe, comme tout ce que je fais de manière consciente ou pas.

Et on sait que l’énergie a une influence sur son environnement. Par exemple une énergie de champ électromagnétique a un rayonnement.

Contrairement aux énergies matérielles, L’énergie de Vie n’est pas liée au temps ni à l’espace. Par conséquent c’est de l’énergie de Vie qui observe et qui potentiellement modifie le cours des manifestations de l’énergie de Vie.

Que cette énergie de Vie soit conscientisée ou pas n’a aucune importance. Quand je l’utilise, je crois être moi à l’origine d’un prodige ou d’un ratage selon mes interprétations. Quand il arrive quelque chose devant mes yeux que je ne comprends pas, je crois que c’est un miracle ou alors je crois que c’est un évènement quantique. Alors qu’il n’y a aucune différence avec un évènement que je provoque consciemment : les deux sont des résultats de mouvement de l’énergie de Vie.

Tchouang Tseu extraits

sur les lointains monts Kou-cheu habitent des immortels au teint de neige, délicats comme des vierges, qui, au lieu de se nourrir de céréales, aspirent le vent et boivent la rosée. Montés sur un char de nuages tiré par des dragons ailes, ils voyagent en dehors des bornes de l’univers. Il leur suffit de concentrer leurs esprits pour écarter les maladies et faire fructifier les récoltes. Ils sont capables de fondre tous les êtres de la création en une seule et même totalité indivise.

Le Tao manifeste n’est pas le Tao; S’abstenir de chercher à connaître ce que la connaissance ne peut connaître, voilà le mieux.
Qui connaît l’éloquence sans paroles et le discours muet atteint au trésor du Ciel. Il s’emplit sans jamais déborder, il se déverse sans jamais se vider.

Page 28
Côtoie le soleil la lune, étreins le temps et l’espace, fusionne dans leur totalité dissous-toi dans leur obscurité fluctuante, et tu ne feras plus la distinction entre les esclaves et les nobles ! La foule est affairée industrieuse, seul le saint semble idiot et bouché! Fais coincider tous les temps et tous les mondes dans la pureté absolue de l’Un.
sache pétrir la totalité des créatures dans la seule et même réalité de leur être !

 

nous dit qu’une fois morts nous ne regretterons pas notre attachement à la vie ? Qui a rêvé de viandes et de vin pleure au réveil, mais qui a pleuré dans son rêve, bien souvent, part joyeux à la chasse. Nul ne sait, au moment où il rêve, que son rêve est un rêve et non pas la réalité.

Ce n’est qu’au réveil que l’on comprend que les rêves étaient rêvés. Ce n’est qu’à l’issue du Grand Réveil que nous réaliserons que nous nous éveillons d’un long sommeil traversé de cauchemars. Seuls les sots demeurent persuadés qu’ils sont toujours en état de veille, jusqu’au moment où, soudain, la Grande Transformation les décille! Prince ou vacher, n’est-ce pas la seule chose d’assurée ?

Un jour Tchouang Tcheou rêva qu’il était un papillon froufroutant, qui, tout à sa joie, donner libre cours à se désirs, sans savoir qu’il était Tchouang Tcheou ; puis, brusquement, il s’éveilla, retrouvant la lourdeur de son corps ; il se demanda s’il était Tchouang Tcheou qui avait rêvé qu’il était un papillon ou un papillon qui se rêvait Tchouang Tcheou. Il y a certainement une différence entre Tchouang Tcheou et un papillon ; mais tel est l’effet de la transformation des êtres.

Un jour j’ai rêve que j’étais un papillon froufroutant, qui, tout à sa joie, donnait libre cours à ses désirs, sans savoir qu’il était moi ; puis, brusquement, je m’éveillai, retrouvant la lourdeur de mon corps ; je me demandais si j’étais moi qui avait rêvé être un papillon ou un papillon qui se rêvait moi. Il y a certainement une différence entre un papillon et moi mais tel est l’effet de la transformation des êtres.

La prévoyance est cause de malheur; les contrats ligotent, le travail suscite le commerce. Ne supputant pas, le saint se passe de recourir à la raison. Ne tranchant jamais, il n’a pas l’usage de la colle. Ignorant ce qu’est la perte, l’efficacité lui est inutile ; comme il ne sait pas ce qu’est une marchandise, il n’y a pas de commerce avec lui. Ces quatre auxiliaires, le Ciel les lui dispense.

 

Page 31

La vie est limitée, la connaissance sans limites. Qui, limité, cherche l’illimité, va au-devant de l’échec, et qui au terme de son existence croit connaitre ne fait que se leurrer. Seul celui qui ne s’attire ni renom pour ses vertus ni opprobre pour ses vices pourra préserver sa personne, parfaire sa vie, pourvoir à l’entre tien des siens, aller jusqu’au terme des années qui lui ont été allouées.

Page 33

Certes, les bras s’épuisent à porter les fagots, mais le feu, lui, du moment qu’il est alimenté, ne s’épuise jamais.

Page 50
Vie et mort, existence et disparition, grandeur et décadence, richesse et pauvreté, sagesse et sottise, gloire et opprobre, soif et faim, froid et chaud, tous ces aléas qui en une ronde incessante telle la course du soleil et de la lune tissent la trame de la destinée, sans que nul n’en comprenne jamais le pourquoi ni le comment, ne méritent pas de troubler l’harmonie du sage; ils ne peuvent pénétrer dans son for intérieur. Heureux et béat, il communie dans le grand Tout et bouche ses orifices sensoriels. Jours et nuits se succèdent sans heurts, le monde est pour lui un éternel printemps, car les saisons ne sont que le produit de notre appréhension des choses. Voilà ce que j’entends par la plénitude de la substance.

Page 51
bouche dépourvue de lèvres alla exposer ses vues au duc Ling de Wei. Sa conversation enchanta à tel point celui-ci qu’il ne pouvait voir un homme normal sans avoir envie de lui raccourcir le cou.

On raconte encore qu’un goitreux sut si bien charmer le duc Houan de Ts’i par ses discours que celui-ci ne pouvait plus voir un homme normalement constitué sans lui trouver le cou trop long. Celui qui possède une surabondance de puissance – ou de vertu – fait oublier sa forme. Mais le commun des hommes retient ce qui mérite d’être oublié et oublie ce qu’il faut retenir.
Tel est pour moi le véritable oubli. C’est pourquoi le saint sait laisser son esprit vagabonder.

Page 51
La prévoyance est cause de malheur; les contrats ligotent, le travail suscite le commerce. Ne supputant pas, le sage se passe de recourir à la raison. Ne tranchant jamais, il n’a pas l’usage de la colle. Ignorant ce qu’est la perte, l’efficacité lui est inutile ; comme il ne sait pas ce qu’est une marchandise, il n’y a pas de commerce avec lui. Ces quatre auxiliaires, le Ciel les lui dispense.
Qui est approvisionné par le Ciel en reçoit sa provende. Quel besoin aurait-il de recourir aux services des hommes ?

Un tel homme a forme humaine sans en avoir les sentiments (faculté de juger). Il a forme humaine, ce qui lui permet de vivre en compagnie de ses semblables, mais il n’en a pas les sentiments (faculté de juger), c’est ce qui explique qu’il n’y a pas place chez lui pour les jugements de valeur. II est petit, il se fait minuscule et c’est pourquoi il appartient à l’espèce humaine – il est vaste, il est immense, et c’est ainsi qu’il parfait sa nature céleste

Page 53
Les hommes authentiques ne s’insurgent pas de leurs faiblesses, ne forcent pas le succès et n’ourdissent jamais de plans. De tels hommes ne regrettent pas de s’être trompés ni ne se glorifient d’avoir vu juste. De tels hommes gravissent les plus hauts sommets sans trembler, entrent dans l’eau sans se mouiller, traversent les flammes sans se brûler. Ainsi sont ceux dont l’esprit est capable de s’élever dans la nue jusqu’au Tao !

Page 54
L’homme authentique respire Avec les talons, l’homme ordinaire respire avec le larynx.
Les hommes authentiques de jadis ne savaient pas ce signifiait se réjouir de la vie, pas plus qu’ils ne savaient cech signifiait avoir peur de la mort, aussi nulle joie en entrant, nulle protestation en sortant. Insouciants ils s’en venaient, insouciante ils s’en allaient. Gardant en mémoire le pourquoi de leur origine
ils ne se tourmentaient pas du pourquoi de leur trépas. Ils étaient heureux de ce qu’ils recevaient en partage et le restituaient sans un mot à leur disparition. Voilà qui s’appelle ne pas forcer le cours naturel des choses par 1 intervention de la conscience, ni seconder la part céleste qui est en soi par l’humain. C’est à ca que se reconnaît l’homme authentique.

De tels hommes ont l’esprit volontaire, le visage paisible, le front serein. Tristes, ils s’identifient à l’automne, gais au prin temps, leurs mouvements d’humeur s’accordent à la ronde des saisons. Ils se trouvent en conformité avec les choses si bien que nul ne peut circonscrire leurs limites.

Alors que les gens s’imaginent qu’il faut faire des efforts pour avancer, l’authentique a compris qu’il suffit d’avoir des pieds pour arriver quelque part.

Page 56
Il suffit que nous ayons reçu forme humaine pour nous réjouir. Mais puisque dans le cycle infini des transformations, il en est des milliers et des milliers d’équivalentes, n’avons-nous pas motif de nous réjouir pour l’éternité ?

Ou : Nous chérissons nos vies humaines, mais puisque dans le cycle infini des transformations, il en est des milliers et des milliers d’équivalentes, n’avons-nous pas motif de nous réjouir pour l’éternité ?

Page 66
m’envolerai à tire-d’aile hors des bornes du monde pour traverser les steppes du non-être et m’installer sur les terres de l’illimité.

Insu se laissa arracher cette réponse :

– Laisse ton esprit vagabonder dans la sérénité. Unis tes souffles au silence. Conforme-toi au cours spontané des êtres, n’accueille en ton sein nulle pensée et le monde connaîtra la paix.

Page 67

Lao Tseu,: le Sage déverse ses bienfaits sur la terre entière, mais se garde bien de le laisser paraître. Il contribue à la perfection et au bonheur de tous les étres sans que le peuple ait le sentiment de rien lui devoir. Il est là, mais personne ne connait son nom, si bien que chacun vit heureux. Il se tient dans l’insondable et se meut dans le non-être.

Page 69

Sache aller jusqu’au terme de l’illimité et vagabonder dans l’invisible. Tire parti de ce que tu as reçu du Ciel sans en chercher avantage. Contente-toi d’être vide.

L’esprit de l’homme parfait est un miroir. Un miroir ne reconduit ni n’accueille personne; il renvoie une image sans la garder. C’est ainsi qu’il domine les êtres sans être blessé.

La Joie de Vivre se trouve dans les moments simples, accessibles, faciles

Vendre du bonheur , un autre bonheur

Imaginez un traitement médical pour à la fois le mental et le corps qui pourrait diminuer les troubles cardiovasculaires, libérer de la dépression, booster l’immunité, améliorer le sommeil, qui donnerait du sens à la vie, réduire les douleurs et se sentir vraiment bien !

Ça semble vraiment superbe comme traitement médical n’est ce pas ? quand est-ce que ce traitement sera disponible ? Comment se le procurer ? Non je ne suis pas en train de parler donne nouveau blockbuster médicamenteux mais je suis en train de vous parler des effets de la joie de vivre. Pas de bonheurs scintillants et de stars de télé, non, juste des bonheurs simples !

************

Le quotidien peut être horriblement sérieux, mais ce n’est pas ça vivre et à force d’injonctions, d’objectifs, de rechercher la rentabilité et la performance et de courir derrière le temps, on oublie de vivre !

Les personnes qui ont une tendance au perfectionnisme, ou à l’alcoolisme de travail ou encore d’autres pathologies de la sériosité trouve inacceptable de se faire plaisir et encore moins de faire quelque chose juste pour le plaisir.

Le stress subi et répété réduit progressivement les plaisirs simples et naturels de la vie. Une vie stressante peut inciter à se tourner vers des expériences agréables de plus en plus intenses et artificielles.

Lorsque l’investisseur citadin à la course effrénée prend l’habitude de consommer des jeux ou que la mère célibataire débordée s’abrutit devant des programmes stupides jusqu’à pas d’heure, ils ne font qu’essayer de se débarrasser de tout le stress d’un seul coup. Mais bien sûr, le « plaisir » éprouvé peut en fait entraîner une souffrance plus grande (et plus de stress) à l’avenir.

Les personnes qui sont dans un état déprimé ou dans des états de colère chronique voient souvent la vie d’un point de vue extrême, en mode tout ou rien, « rien ne marche jamais » « ça se passe toujours mal »…

Plutôt que de rechercher dans la mémoire des moments extatiques et sublimes de pur bonheur, cherchons simplement des choses qu’on avait « bien aimé faire » avant de se sentir mal.

 

Evoquer des souvenirs heureux du passé

Vous est-il déjà arrivé d’être avec des amis et d’évoquer des souvenirs de bons moments passés ? Et en faisant ça, pouviez-vous ressentir des sensations de ce moments, retrouver l’ambiance de joie, les rires, des odeurs, des ambiances lumineuses…

C’est comme ça qu’on peut se remémorer des plaisirs simples, comme par exemple une promenade pourtant simple et peu longue, ou jouer de la guitare, ou de regarder des vidéos marrantes, ou de danser sur du disco…

Voir un enfant rire, prendre du temps pour humer des roses, contempler un coucher de soleil, voir détaler un lièvre, l’odeur des épices dans une cuisine … ou tant d’autres petits plaisirs qu’on trouve proche de soi et sans effort, chacun peut trouver ces petits plaisirs.

La joie peut être simple ET merveilleuse ! C’est une ouverture d’esprit que d’apprécier comme un « grand » plaisir un vécu qui est « simple ».

Et les effets cites plus hauts sont tous liés à la joie, la simple joie de vivre !

 

Prescription de Joie

Il EST TEMPS DE SORTIR DE LA BOITE ! OUT OF THE BOX !

Mais bon sang, qui vous oblige à cette vie ? quelle liste impressionnante de croyances sont à l’œuvre ?  Vivez !

D’abord, on respire, profondément, par le ventre, tranquillement, et on allonge la respiration, on allonge l’expir et on inspire en gonflant le ventre, (personne ne regarde)

Puis allons vers le RESSENTIR : trouvez un souvenir heureux et SIMPLE, ressentez-le, dans le corps.

Là, vous produisez déjà des endorphines, l’hormone de la joie. Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde ou de plaisirs artificiels.

Autorisez-vous à cette détente. Autorisez-vous à simplement être VOUS, sans être le rôle dans la famille, ni la position sociale et professionnelle, juste VOUS, sans poids, sans la lourdeur de la responsabilité.

Repense à ce souvenir d’un moment simple, et trouves-en un autre si tu préfères.

Ne cherche pas à être dans la perfection de la méditation, ni à contrôler ta respiration, laisse-là juste se poser doucement et s’allonger.

Ressens donc la respiration dans ton corps, tout simplement, suis la sensation de montée et de descente de la respiration, sans l’analyser, sans vouloir la comprendre. RESSENTIR.

Aucune autorisation n’est requise pour se sentir bien. Ressens ce souvenir d’un bonheur simple, et laisse-toi trouver cette simplicité merveilleusement simple, d’une simplicité merveilleuse, la mère veille sur toi, sans prétention, tu n’as pas besoin de paillettes ni de diamant, juste le moment d’un vécu de joie, accessible, banal, on n’a pas besoin de plaisir de star

Une fois que l’on a vendu les avantages et la nécessité de plaisirs plus sains, on peut prescrire de la Joie de vivre.

Chaque personne possède ses propres voies vers la Joie de vivre, simple, accessible ici et maintenant, en établissant un échéancier et selon la manière de fonctionner propre à chaque personne.

Alchimie Taoïste avec Wen Bo Dong et SUNEVA

Merci à Estelle SUNEVA pour cette belle conférence, dont voici quelques extraits.

Les 4 niveaux de raffinement – 4 Synchonicités :

Raffiner le Jing en Qi   – L’ego
Raffiner le Qi en Shen   – Pierre Philosophale
Raffiner le Shen en Espace   – Elixir d’Or
Raffiner l’Espace en TOUT   – Aura

A chaque fois qu’on effectue un raffinement, cela implique que les autres raffinement sont aussi en train de se faire

Comment fait-on la Pierre philosophale ?
soit interne : par la méditation
soit externe : par les Talisman, ou avec des plantes

 

 

 

 

l’Âme est-elle une onde ?

C’est en écoutant Etienne KLEIN, un physicien-philosophe que j’admire beaucoup, que je me suis fait ce raisonnement, que j’aime appeler expérience de pensée dans ma modeste mesure.

Les particules élémentaires n’obeïssent pas aux lois de la physique newtonienne. C’est une révolution qui n’a toujours pas été vraiment digérée, bien que nous utilisions la physique quantique dans notre quotidien.

Pourtant, ce que je ne comprends pas moi, c’est pourquoi TOUT devrait-il obeïr aux lois de la physique newtonienne ? Quel est cet impératif ? Et pourquoi ? Est-ce que ça permettrait de se rassurer ? De tout raccrocher au même cadre ? Ou est-ce même le fait qu’il pourrait exister un autre cadre qui perturbe, déstabilise ?

N’est-ce pas là un profond manque d’ouverture d’esprit ? L’ouverture d’esprit, au sens newtonien, est une chirurgie du crâne. Mais il existe bien un autre sens à cette ouverture d’esprit, non ? Cet autre sens n’obeït pas aux lois de la physique newtonienne, et ça ne choque personne. Pourquoi ? Est-ce parce que c’est le sens qu’on donne à des mots, c’est à dire quelque chose qui n’est pas physique ? Donc, même les physiciens les plus rigides acceptent bien, dans leur quotidien, qu’il existe des aspects de leur existence qui n’obeïssent pas aux lois de la physique newtonienne ? oui ou non ? Et ces autres aspects, le langage et le sens qu’on donne aux mots, sont-ils négligeables, secondaires, superflus dans nos vies ? … si on répond encore par l’affirmative, j’aimerai bien savoir ce que gère cette personne dans son quotidien dans ses relations aux autres, dans des choses aussi matérielles que faire ses courses, s’il ne devait exister qu’une seule loi pour tout.

Mais la question que je me posais était : l’Âme est-elle une onde ? Et même, l’Âme est-elle comme les particules élémentaires, obeït-elle plutôt aux lois de la physique quantique ?

Je veux dire : y compris cette âme en soi !? l’âme en soi, cette part d’intériorité que nous portons tous en nous, ce qui est à l’origine de notre énergie de vivre. Pour saisir cette notion, on peut facilement se reporter à l’âge : je ne sais pas vous, mais ce « je suis » n’a pas du tout l’âge de mon existence. Cette âme, ou ce « je suis » semble n’avoir pas d’âge, en tout cas « il » est toujours là, toujours en éveil, toujours présent, « il » semble intemporel, c’est cette « présence du moi » dont je n’ai pris conscience que récemment, il y a quelques années quand mon existence corporelle commençait à me montrer que je ne suis pas éternel. Cette « vérité première », ou « évidence » m’est également apparue quand j’ai senti le regard qu’on porte sur les tranches d’âge : ok, j’ai plus de 50 ans, mais c’est étrange, le « moi profond » n’a pas d’âge, « il » est le même qu’à 17 ans, ou à 30 ans.

Voilà l’origine de la question : l’âme n’obeït pas aux mêmes lois que l’existence corporelle, qui décline petit à petit en fonction d’un tas de paramètres qui seraient tous mesurables même si aujourd’hui on n’a jamais tenté de le faire : respiration, alimentation, héritage génétique, épigénétique, mode de vie, environnement de vie, vie émotionnelle, activité physique, accidents de vie, etc… l’âme elle s’en fiche de tout ça ?

Personne n’a jamais pu mesurer l’âme, mais est-ce si étonnant ? La physique newtonienne est limitée à ce dont nous sommes conscients de vouloir mesurer. Ensuite nous inventons les instruments ou les équations mathématiques pour leur donner une existence. Mais avant d’avoir l’idée que les chauve souris s’oriente aux ultra sons, est-ce que les chauve-souris ne le faisaient-elles pas ? Si ! Avant d’avoir l’idée, elles le faisaient ! Mais il a fallu l’observation pour y arriver, mais une observation n’est pas possible si on n’a pas la curiosité d’observer quelque chose qui n’existe peut-être pas ! Ou quelque chose qui n’existe peut-être pas encore tant que les modèles mathématiques ne l’ont pas démontrée et que l’expérience ne l’ai prouvée ? L’atome était une idée pendant des millénaires, avant qu’un jour il n’existe. Mais tant qu’on ne s’ouvre pas au possible, rien ne peut survenir … à l’esprit humain ! Car tout ce dont nous parlons n’a aucun intérêt pour la nature : les animaux, les plantes, les minéraux et tout l’univers n’ont aucunement besoin de toutes nos théories, expériences, et n’auraient pas non plus besoin que nous détruisions la planète avec nos inventions, Einstein était suffisamment triste de cela…

L’âme, donc, obeït peut-être simplement à d’autres lois d’un autre modèle de conception. Est-ce si difficile à accepter ? Pourquoi cette obsession de tout vouloir faire entrer dans une seule acception ? Ce qui ne peut pas être prouvé par la physique (newtonienne) n’existe pas, voilà ce qu’on entend beaucoup et même la médecine est basée là-dessus. Par conséquence, une idée n’existe que pas sa trace électrique, comme une émotion, comme une pensée, mais nul n’a jamais pu entrer dans l’idée, l’émotion, la pensée. Donc, elles n’existent pas ? Alors, on pourrait dire que les théories de la physique n’existent pas non plus, et que nous avons inventé tout ça de toutes pièces, d’ailleurs comme le monde autour de nous n’a aucunement besoin de toutes ces « lois », nous sommes des affabulateurs … les scientifiques sont-ils en fait de vaniteux arrogants qui ne savent pas où s’arrête leur domaine ? Est-ce que la science dure est-elle devenue le nouveau « Dieu » ?

Si l’âme obeït à une autre loi, est-ce qu’elle pourrait être quantique ?

Ou alors, elle pourrait suivre d’autres principes ?

Ou alors, tout simplement, aurait-elle le droit d’exister sans qu’on sache comment, pourquoi, où ? Je rejoins ici l’obsession dévorante de l’homme moderne, celui qui commence à stresser du moment qu’il ne comprend pas tout et tout de suite tout …enfin, tout ce dont il a conscience, puisque nous découvrons toujours des choses qui ne nous stressaient pas du tout avant de les avoir découvertes.

Si l’âme a besoin d’obeïr à une loi quelconque, ces lois n’en changent pas son sens, ni son existence, tout comme l’oiseau n’a pas besoin de connaitre les lois de la physique pour voler.

Mais l’âme peut se manifester à ma conscience, ou pas. Si je porte attention à ma vie intérieure, si je mets en place les conditions qui permettent de la percevoir, je peux lui ouvrir la porte et la ressentir … dans mon corps : L’âme, je ne peux la ressentir qu’au travers de ce qui se meut en moi physiquement. C’est la trace de l’âme en mon corps physique que je ressens.

C’est alors une énergie, un mouvement qui peut certainement être mesuré. Mais est-ce un mouvement quantique ou newtonnien ?

Je me reporte au repère que les particules quantiques obéissent à une loi différente que tout ce qui est matière. Mais je suis constitué d’atomes, non ? Oui, mais ces atomes sont concrétisés, agglomérés en matière, et à partir de ce moment-là je suis matière, et la matière obéit aux lois de la physique newtonienne.

Pourtant, existe-t-il aussi une part atomique en moi ? Qui obéirait aux lois quantiques ? Est-ce que ça pourrait expliquer certaines choses qui se passent en soi, ce soi plus large que « seulement » la matière ? Si oui, est-ce que la médecine pourrait être quantique, en plus d’allopathique ? Est-ce que les médecines naturelles sont quantiques ?

Il ne faut pas vouloir à tout prix faire entrer la médecine naturelle ou toute pratique énergétique dans le domaine quantique, et encore moins affirmer que « oui, le quantique est étrange, ma pratique est quantique donc c’est normal qu’elle te paraisse étrange, pourtant elle existe tout autant ! « . Ce n’est pas le propos, mais je pose la question.

D’ailleurs, conjecture, cette alternative quantique à la physique newtonnienne ne pourrait-elle se retouver dans la grande dualité ? Celle du Yin Yang, celle du cerveau gauche et droit (qui est aussi celle du micro et du macro), celle du sens propre et figuré, celle de la corporalité et de la spiritualité, celle de l’extérieur et de l’intérieur … et de toutes les dualités qu’on présente dans le Yin/Yang ?

Peut-on retrouver des lois de physique quantique dans cette étrange notion d’énergie de Qi ? Ce Qi oriental dont des médecines ont établi des protocoles très concrets de traitements par l’entremise de la matière ?

Une réponse pourrait être non si on se rappelle qu’en médecine chinoise, tout est Qi : De la matière la plus solide à la plus subtile, en somme du bloc de pierre à l’atome, tout est énergie. Et l’énergie obeït à des lois, encore différentes du quantique.

Mais la question de la réconciliation des physiques reste ouverte.
Tout comme celle du lien avec les pratiques énergétiques ancestrales, qui étaient les seules physiques disponibles.
La physique newtonienne doit-elle tout remplacer ?
D’autres lois régissent-elles l’univers, que nous ne connaissons simplement pas, et nos connaissances ne sont-elles pas aveuglement quand nous tentons de tout expliquer par elles ?
Donc, quelle est la place au mystère ? Qui n’est finalement que de l’humilité, et quelle est la place à l’humilité dans nos existences ?

Je ne sais rien, et c’est pour ça que je pose des questions, je ne sais rien, c’est pour ça que je n’affirme rien.

 

« Older posts Newer posts »

© 2024 La Montgolfiere

Theme by Anders NorenUp ↑