Auteur/autrice : Eric LANGERMANN (Page 4 of 95)

Philosophie bouddhiste

Philosophie bouddhiste

Comprendre la Fondation les 2 vérités conventionnelle et ultime permet de parcourir
la Voie constituée de méthode et de sagesse pour atteindre
le Résultat de l’état de Bouddha à savoir le corps de forme (Rupakaya) et le corps de vérité (Dharmakaya, l’esprit purifié)

« la nature de l’esprit est claire et lumineuse, les impuretés qui le voilent sont temporaires »

 Les phénomènes

Le dharma se traduit par phénomène. Les différents problèmes qui surviennent dans le monde viennent à la base de certaines perturbations mentales de l’esprit. Les perturbations mentales nous poussent à faire des actions négatives envers nous-mêmes ou envers les autres. Elles sont toutes basées sur une racine commune qu’est une ignorance fondamentale de la réalité. On peut se libérer de son ignorance en développant l’antidote à cette ignorance donc la connaissance ou la sagesse. Vu que la connaissance est le remède principal à toutes nos souffrances, connaître la nature des phénomènes est très important.

 

Ce qu’on appelle un phénomène (dharma) équivaut à une chose qui existe. Et tout ce qui existe est soit de nature éphémère (impermanent), ou non-éphémère (permanent).

 

Un phénomène permanent : correspond à tout ce dont la nature ne change pas avec le temps, qui ne se transforme pas, ne se désagrège. Par exemple, l’espace qu’occupe mon corps, l’espace dans lequel repose cet arbre ou plus tard quand l’arbre sera tombé l’espace dans lequel ne reposera plus cet arbre : l’espace lui-même ne change pas sa nature au fil du temps, il ne se décompose pas, il se transforme pas, alors que mon corps et l’arbre se transforment.

 

La majeure partie des phénomènes sont impermanents.

la forme : tout ce qui concerne la matière, la forme, la nature, la matière.

Les connaisseurs : tout ce qui est relié à la conscience, nos facteurs mentaux

 

Les phénomènes impermanents sont aussi des causes et aussi des effets. Tous les phénomènes impermanents sont toujours en transformation. Un arbre est un effet de sa graine, et l’arbre est aussi la cause des futures graines. Ma personne est un composé non associé : je ne suis pas mon corps, je ne suis pas ma conscience etc… et mon prénom est juste une désignation, le nom qui a été apposée par mes parents sur un ensemble de phénomènes impermanents qui constitue ma personne.

 

Les phénomènes impermanents sont compris dans les 5 agrégats. Une voiture est composée de tout un tas de pièces auquel on a donné une désignation.

Un forêt est un nom qui a été apposé sur un ensemble de choses impermanentes : les arbres, la terre, les minéraux, les animaux qui l’habite. Un hôpital n’est pas ses briques, ni ses appareils, ni ses facilités, qui sont tous impermanents.

 

Les 5 agrégats :

La forme : la matière, par exemple nos corps

Les sensations : agréables ou désagréables

Le discernement : nos jugements au travers de la signification qu’on donne au choses

Les formations composées : les facteurs mentaux, les émotions, l’attention, la concentration

La conscience : les 5 consciences extérieures liées au 5 sens, et la conscience intérieure comme la pensée conceptuelle, ou encore l’état du rêve, l’imagination…

 

 

 

La méditation

 

Qu’est-ce qui médite ? l’esprit. La méditation, c’est la familiarisation de l’esprit.

Deux formes de méditation

  • Le calme mental (shamata) par la focalisation : de l’esprit sur un objet et d’y rester et de familiariser l’esprit de demeurer calme, pour atteindre le calme mental.
  • La méditation analytique (vipashana) : une réflexion qui est en accord avec la Vie, qui permet la clarté d’esprit sur la nature des choses, d’accepter, de s’abandonner à la nature des choses.

Les deux méditations se complètent : grâce à un esprit plus calme, on va pouvoir mieux analyser calmement et profondément. Et grâce à une bonne analyse, on va être plus calme.

tout l’enseignement du bouddha est inclus dans ces deux formes de méditation

 

 

Un autre développement personnel

Nous avons l’habitude de considérer que les êtres vivants sont le résultat de multiples divisions cellulaires jusqu’à former un bébé humain, un chiot, etc…

Seulement, nous ne sommes pas  des cellules !Si nous étions des cellules, nous serions morts à mesure que les cellules de notre conception sont mortes. Car elles sont été remplacées par d’autres, et de plus en plus nombreuses durant les premières années, puis moins nombreuses elles continuent cependant à se remplacer les uns les autres, jusqu’à la mort du corps. Non, nous sommes même bien plus que des cellules !

Une cellule, aussi grandiose soit-elle, ne sert à rien si elle n’est investie de Vie !

Voici une autre manière de concevoir la Vie d’un être vivant : à partir d’un grain de sable d’énergie originel, plus exactement un minuscule photon, l’énergie, Une et universelle, se développe, se déroule en s’étalant en quelque sorte pour investir des agrégats de matières. Des matières plus ou moins denses, des os jusqu’aux neurones, des moelles jusqu’aux tissus fibreux et visqueux du fascia. Nous sommes ainsi le résultat d’un « développement personnel » de l’énergie Une et indivisible de la Vie qui nous meut tout au fil de l’existence. J’existe, tu existes, ils existent.

Ainsi, nous ne sommes pas des cellules, ni un corps, d’ailleurs ne dit-on pas  » prendre soin de son corps  » ? Le corps, ou « la forme », est d’ailleurs un des 5 « agrégats » du bouddhisme, lequel nous apprend que nous ne sommes pas ces agrégats. Notre corps est un « véhicule », impermanent, toujours en mouvement tandis que nous l’habitons.

Selon la vision de la médecine chinoise, sur et dans le corps se trouvent des fleuves, des rivières et des ruisseaux d’énergie, des carrefours, des creux et des bosses. Les canaux d’énergie sont les méridiens de la médecine chinoise, et les carrefours en sont les points d’acupuncture. Les méridiens et les points sont des localisations où l’énergie émerge et peut être stimulée. Il n’est donc pas question, pas possible, de modifier le cours du flux vital, mais seulement de le stimuler afin de soit tonifier, soit disperser, ou encore harmoniser l’énergie qui circule plus ou moins bien quand on détecte une déficience au moyen des outils de la médecine chinoise.

Chaque méridien est lié à des fonctions non seulement physiologiques mais également psychiques. Ainsi les « organes » de médecine chinoise ne sont pas seulement investis des « fonctions » organiques, ils le sont également de manière corporelle et même spirituelle.

 

Inspiré de :  » la Vie, la médecine et la sagesse » Elisabeth Rochat de la Vallée, Claude Larre

Les 5 Elements en Médecine Chinoise

Les 5 Elements en Médecine Chinoise

 

Le massage tuina est une des 5 branches de la médecine chinoise. Il s’appuie donc sur les principes de celle-ci.

Les « éléments » de la médecine chinoise peuvent être plutôt considérés comme des « mouvements ». Les 5 éléments correspondent aux différents aspects de la Vie, et sont profondément ancrés dans les mouvements naturels.

Ainsi, on retrouve les saisons, les mouvements de l’énergie, les saveurs, les odeurs, les sons, les aspects spirituels, les rêves, les émotions, les couleurs, les nombres (numérologie), etc …

Ce qu’il y a de remarquable, ce sont les liens entre les éléments, qui forment un tout : la Vie, la nature, les êtres vivants. On retrouve tous les mouvements des 5 éléments dans la nature, tout autant qu’on retrouve leurs liens, leurs luttes, leurs déséquilibres et leurs pouvoir d’équilibrage.

Les 5 mouvements ne sont donc pas des éléments constitutifs de la Vie, mais ils correspondent aux différents mouvements de la Vie, le Qi, le souffle, la force vitale.

Par exemple, quand on dit que « l’élément bois engendre l’élément feu », on pense au fait que le bois nourrit le feu, quand il brûle. Ce qui provoque entre autres l’odeur « rance » liée à l’élément feu. Mais on dit aussi que (l’élément) eau contrôle (l’élément) feu, puisque l’eau éteint le feu. De même, la (l’élément) terre contrôle l’eau, dans le sens où l’on peut ériger des digues avec la terre pour canaliser l’eau. Et encore un exemple « l’eau engendre le bois » dans le sens où les végétaux ont besoin d’eau pour croitre. Et ainsi de suite, on peut trouver de multiples applications de ces 5 mouvements dans la nature, mais aussi dans notre corps, dans notre spiritualité aussi.

Peut-être qu’une correspondance simple à saisir sera celle des saisons : le bois correspond à la naissance, celle du printemps, quand les plantes émergent après l’hiver. Sa couleur est logiquement le vert. C’est la première saison. Vient ensuite l’été, qui est la saison de la croissance, le feu, sa couleur est le rouge. L’automne symbolise la récolte, et l’hiver la conservation.

On peut continuer ainsi très longtemps à commenter les symbolismes et les inte-relations.

O notera en particulier le sens des 5 mouvements : descendant, montant, en contraction, en expansion, et celui plus neutre recentrant. Cet aspect sera important en pratique clinique de médecine chinoise. Si les mouvements sont déséquilibrés, cela se traduit au travers de ce qu’on appelerait des maladies. Et par exemple, si un mouvement est excessif, on pourra le calmer, ou s’il est trop faible, on pourra le favoriser. On choisira ainsi une stratégie de traitement qui vise non seulement l’énergie en question mais aussi l’énergie qui va aider au traitement. Par exemple, un mouvement qui devrait être montant, celui du coeur, peut être excessif. On peut le calmer et lui adjoindre le mouvement du contrôle, celui de l’eau, donc de l’organe Rein. Cela se fait au travers du massage tuina, des points d’acupression, de préférence accompagné par une nourriture adaptée.

On peut aller très loin dans cette réflexion, et il faut plusieurs vies pour maitriser toutes les implications, qui sont pourtant toutes logiques. Et quand on se perd un peu, il suffit de se poser la question « comment ça se passe dans la nature » pour retomber sur ses pieds.

 

 

MTC Les points Shu du dos et points Mu antérieurs

Shu signifie « transporter »

Les 12 points Shu du dos correspondent aux 12 Zangfu.

Les points Shu transportent le Qi à leurs organes respectifs.

Dans les maladies Yin, il faut traiter le Yang  » : En pratique clinique, les points Shu du dos sont utilisés pour les tableaux des organes Zang (Yin), tandis que les points Mu sont préférés pour traiter les entrailles Fu (Yang)

Les points Mu et Shu du dos sont des outils de bilan, car leur sensibilité reflète les affections de leurs ZangFu respectifs.

Les points Shu et Mu sont souvent associés dans le traitement, à savoir :

Poumon : V13 Feishu + P1 Zhongfu
Maitre Coeur : V14 + Ren17
Coeur : V15 + Ren14
Foie : V18 + F14
VB : V19+VB24
Rate : V20 + F13
Estomac : V21 + Ren12
TR : V22 + Ren5
Rein : V23 + VB25
GI : V25+E25
IG : V27+Ren4
V : V28+Ren3

 

Cancer par Avicenna – Diolosa

PBM de Yang Ming – GI + E qui génère de l’Humidité (toxique) se transforme en TAN (concrétion formant des boules), elle provient de la stagnation du système digestif.

Provient des émotions et de l’alimentation et des modes de vie et des modes d’alimentation. Qui provoque de l’humidité, un milieu pour les champignons. Théorie : ce serait un problème de Candida Albicans.

Cela provoque une chaleur-humidité.

 

Tonifier le Yuang Qi et le Jing, et le PO et le Poumon

Disperser la Stagnation du Qi, la Stase de Sang, Faire circuler le Sang, clarifier la Chaleur du Sang, Clarifier la Chaleur Toxique (Re Du) et dégager le Glaire Feu Toxique, Transformer l’humidité et le Glaire,
Ramolir les concrétions, les faire dissoudre  et accompagner la douleur
Tonifier les Piliers : Qi, Sang, Yin et Yang
Calmer les 5 Shen

Manger Chaud, Cuit et de saveur Douce
Carotte, PDT, Patate douce, courges,
un peu de viande : poulet et poisson
aromatiques

La Chaleur Vide favorise les métastases

 

Effets secondaires :µ
Opération : Blesse le Qi et le Sang, favorise la stagnation de Sang et la Stase de Sang
Chimio : Favorise l’Humidité allant à Humidité Chaleur Toxique, vide de Yin et Chaleur Vide
Radiothérapie : La Chaleur toxique agresse le corps, blesse les liquides organiques, et libère de lza chaleur towique dans le sang, avec vide de Yin et Chaleur Vide
Hormonothérapie : Blesse le Yin et génère du Vide de Yin, de la Chaleur Vide, Ménopause anticipée
Cortisone : Créer de la Chaleur du Sang et du Vide de Yin et de la Chaleur Vide

 

Tristesse sociale

Mais pourquoi ? Pourquoi se plaindre même de la météo ? Sur laquelle nous n’avons aucune prise (et heureusement !). Se plaindre des crottes d’oiseaux, maudire le voisin qui n’a pas la bonne couleur de peau, gueuler sur un automobiliste qui se comporte mal, rapporter à son boss en déformant allègrement les propos d’un collègue qu’on n’aime pas …

Se tirer dans les pattes, dans le dos, et jusqu’au plus haut de l’Etat faire exprès de foutre la m…. dans le pays entier par pur égocentrisme, par calcul, et une fois de plus mettre en danger mais n’en avoir rien à faire des gens, le personnage le plus puissant du pays donne l’exemple, et les gens suivent, en définitive.

Que sont devenus les mots coopération, aide, désintéressement, bienveillance, reliance, solidarité ?

L’art de vivre est donc de se tirer dans les pattes en continuant à pourrir la planète et tous ses habitants, c’est ce qui guide l’homo sapiens. C’est intelligent, vraiment ?

Ce que je n’arrive pas à saisir, c’est que tout le monde semble penser que ce comportement généralisé pourrait être bénéfique ! Que c’est comme ça qu’on peut être heureux.

C’est la recette du confort ? Agresser et rejeter et se protéger par l’agression, tout en étant suffisamment hypocrite pour rester en connexion avec d’autres qui sont tout aussi hypocrites, tout le monde tirant dans le dos de tout le monde.

J’ai le sum, je suis deg, cette société violente et … méchante ne mène à rien de bon, collectivement on ne peut rien espérer d’épanouissant, de positif, de mélioratif, de grandissant en cultivant la fermeture, l’envie, le déni, la jalousie, le rejet, le calcul, le pouvoir, l’égocentrisme, les idéologies.

Au lieu de ça, nous pourrions commencer par manifester en silence, juste en silence avec une bougie à la main, dans les rues chaque Lundi soir : marches blanches pour la paix, pour une société ouverte, tolérante, mais aussi plus juste où les lois font les hommes et pas l’inverse, le respect de tous, la rencontre, de l’argent pour la rencontre sociale, pour ce qui épanouit tout le monde, qui grandit, qui améliore, une société qui n’est pas dirigée par le fric mais par des valeurs réssucitées, une société où la punition est remplacée par l’épanouissement, la honte par l’apprentissage, l’administration deshumanisée par des humains, où l’école n’est pas une école de la compétition mais de la coopération où l’on apprend à former des esprits critiques, le discernement et la joie.

Out of the Box : Le Soi(n)

Si je sors de la boite, et je retranche le N du soin, je me retrouve avec Soi.

Le soin n’est-il pas, peut-être, une part de soi à guérir ? La part non pas du thérapeute, mais de la personne qui a besoin de soi(n). Et le thérapeute devrait, selon ma conception, n’être qu’un transmetteur, un technicien, un assistant. Le thérapeute est selon ma conception tel un électricien qui intervient, professionnel et qualifié, dans la maison de gens qui bricolent leurs appareils mais n’en sont pas des spécialistes, ou encore tel le boulanger versus le particulier qui fait son pain dans sa machine à pain. De fait, je ne vois pas comment un thérapeute peut se croire investit d’une mission divine, se croire initié. C’est juste un thérapeute, et tout comme les mécaniciens ou les plombiers, il y en a des bons, et des moins bons.

Ceci posé, le soin n’est-il pas, là aussi c’est mon hypothèse, ce qui se passe à l’intérieur de soi ? Le soin n’est-il pas « seulement » une forme de technique qui permet à la personne de se favoriser sa guérison ?

Car la guérison se passe en dehors de toute notion de conscience, de conscientisation ? J’observe, et j’observe que la guérison se fait toujours à l’intérieur, c’est un processus interne, qui se passe en dehors de la conscience. Nul besoin de conscience pour guérir.

La guérison la plus commune est la régénération du sommeil. C’est pendant que je dors, c’est à dire pendant je ne suis pas là, que mon corps se répare le mieux. Au contraire, ma présence réduit la guérison.

La guérison se passe au niveau cellulaire, et elle n’a rien à voir avec la conscience. C’est pour ça que les médicaments (aucun ne guérit de quoi que ce soit) et l’hypnothérapie sont des formes de soin si efficaces. C’est pour ça aussi qu’il est si difficile d’intégrer un changement conscient : il faut répéter 30 ou 60 jours d’affilée pour que enfin il se passe quelque chose au niveau cellulaire.

expressions populaires déformées

Tu me retires une fière chandelle du pied.

Ce gars-là est un bout du train

Je suis au bord du rouleau

Sortir la tête du tunnel

La goutte d’eau qui met le feu aux poudres

C’est la cerise sur le bateau!

Petit à petit l’oiseau devient forgeron

C’est en forgeant que l’oiseau fait son nid

Se retrousser les coudes

Ne pas y aller avec le dos de la main morte

Faut pas vendre la peau du boeuf avant de d’avoir mit l’ours sur la charrue

Ca me fait ni feu ni flamme

Chacun voit midi à quatorze heures

C’est l’étincelle qui fait déborder le vase

Remuer le couteau sur le feu

Joindre les 2 bouts du rouleau

Mettre les pendules sur les « i »

L’avenir appartient à ceux qui se lavent tôt

C’est pas la mort à boire

L’argent ne fait pas le moine

Ce type est un bouquet mystère

C’est la porte ouverte à toutes les fenêtres

Il n’y a plus de bornes aux limites

 

SEDONA METHOD

 

  • The first way is by choosing to let go of the unwanted feeling.
  • The second way is to welcome the feeling, to allow the emotion just to be.
  • The third way is to dive into the very core of the emotion.
  • The fourth way is by dissolving the opposing polarities we all carry.
  • The fifth way is by seeing through the feeling to the effortless Awareness that is right behind it.

 

Choosing to Let Go

Make yourself comfortable and focus inwardly. Your eyes may be open or closed.

Step 1: Focus on an issue that you would like to feel better about, and then allow yourself to feel whatever you are feeling in this moment. This doesn’t have to be a strong feeling. In fact, you can even check on how you feel about this exercise and what you want to get from it. Just welcome the feeling and allow it to be as fully or as best you can.

This instruction may seem simplistic, but it needs to be. Most of us live in our thoughts, pictures, and stories about the past and the future, rather than being aware of how we actually feel in this moment. The only time that we can actually do anything about the way we feel (and, for that matter, about our businesses or our lives) is NOW. You don’t need to wait for a feeling to be strong before you let it go. In fact, if you are feeling numb, flat, blank, cut off, or empty inside, those are feelings that can be let go of just as easily as the more recognizable ones. Simply do the best you can. The more you work with this process, the easier it will be for you to identify what you are feeling.

Step 2: Ask yourself one of the following three questions:

  • Could I let this feeling go?
  • Could I allow this feeling to be here?
  • Could I welcome this feeling?

These questions are merely asking you if it is possible to take this action. “Yes” or “no” are both acceptable answers. You will often let go even if you say “no.” As best you can, answer the question that you choose with a minimum of thought, staying away from second-guessing yourself or getting into an internal debate about the merits of that action or its consequences.

All the questions used in this process are deliberately simple. They are not important in and of themselves but are designed to point you to the experience of letting go, to the experience of stopping holding on. Go on to Step 3 no matter how you answered the first question.

Step 3: No matter which question you started with, ask yourself this simple question: Would I? In other words: Am I willing to let go?

Again, stay away from debate as best you can. Also remember that you are always doing this process for yourself—for the purpose of gaining your own freedom and clarity. It doesn’t matter whether the feeling is justified, long-standing, or right.

If the answer is “no,” or if you are not sure, ask yourself: “Would I rather have this feeling, or would I rather be free?”

Even if the answer is still “no,” go on to Step 4.

Step 4: Ask yourself this simpler question: When?

This is an invitation to just let it go NOW. You may find yourself easily letting go. Remember that letting go is a decision you can make any time you choose.

Step 5: Repeat the preceding four steps as often as needed until you feel free of that particular feeling.

You will probably find yourself letting go a little more on each step of the process. The results at first may be quite subtle. Very quickly, if you are persistent, the results will get more and more noticeable. You may find that you have layers of feelings about a particular topic. However, what you let go of is gone for good.

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