Première réflexion

 

Les combats : Ne pas mener ceux qu’on ne peut que perdre, disait Anaïs. Oui ! Comme ceux de la mort, les cons, les lois, la géographie, le temps, l’environnement, le corps, qui génèrent tous des guerres internes contre ce qui est extérieur à soi : je ne peux pas combattre avec l’extérieur ce qui est intérieur à moi. Ce serait fuir.
Contrôler pour avoir ce que je voudrais, c’est contrôler l’extérieur, donc c’est chercher le pouvoir direct de changer les choses extérieures, en les choses et en les gens ; C’est gonfler l’orgueil et l’égo, ce qui me mène vers la recherche d’un pouvoir abusif. Par exemple les plus belles idées sont devenu des idéologies par l’implication egotique de leurs porteurs d’idées. Le fait d’avoir le pouvoir de décider mène à l’aveuglement, car on est alors vite persuadé d’avoir raison, on pense que comprendre c’est savoir, on se base sur ce qu’on sait pour penser avoir raison. Mais quid de tout ce qu’on ne sait pas ? On pense avoir et en plus on pense mieux savoir, mais on pense que c’est bon d’imposer son idée aux autres, on pense que c’est pour leur bien. Et plus on s’enfonce dans l’égo, plus on ignore les relations d’interdépendances et collaboratives, dont nous faisons partie : en pensant que l’autre a tort, et qu’on a raison, on se coupe de ce dont on a eu besoin pour accéder à cette position, ces nombreuses dépendances.

L’humilité m’aide à ne pas me prendre pour celui qui sait,  le lâcher prise de ne pas mettre mon ego en avant.

Les combats positifs sont ceux qui grandissent toutes les parties, et qui ne nourrissent pas mon ego.

Le résultat n’est pas celui attendu et c’est normal.

une fois accompli ce qui devait être, laisser vivre et apprendre à se tourner vers un autre combat : non pas des combats,  mais des œuvres !