» pourtant, je fais de la méditation  » ou  » pourtant je fais du yoga pour me sentir mieux par rapport à ma nervosité  » , ou  » pourtant je suis maintenant vegan « , ou « pourtant je mange bio » etc… « mais en définitive, ma vie n’a pas changé »

de là « c’est pas pour moi, surement, je suis pas fait(e) pour ça », ou « ces trucs de pleine conscience, la méditation, c’est vraiment de l’arnaque, c’est pour les perchés » ou « ouais, ils prétendent que ça change la vie, mais c’est juste du business », et l’entourage « ah, on est tous contents que tu en sois revenue, tu sais c’était vraiment pénible et ça nous faisait de la peine, et puis tu étais juste absente quand tu étais dans tes délires », ou « viens, laisse tomber ces conneries, on va se faire un bon gueuleton, et descendre quelques bières » …

Le parcours des personnes qui sont en quête de sens, en quête d’un mieux-être, qui ont simplement envie de retrouver un peu de calme intérieur est souvent semé d’embûches. Des buches qu’on se pose souvent soi-même sur la route du bien-être, à mon avis.

 

Le bien-être, un « état énergétique.

Le bien-être est un « état énergétique », non ? Tu ne le sens pas, là à l’intérieur, quand tu te sens bien ? Une douce chaleur, une légèreté, quand tout coule de façon naturelle, quand il n’y a pas de poids du passé ni d’obligations du « il faut ».

Le bien-être ne s’achète pas, on est d’accord ?

Le bien-être ne vient pas de l’extérieur : cette idée est hyper importante. Le bien-être peut-il se donner ? Je peux te le donner ? Non, je peux te donner des motifs de joie, je peux te proposer des mots et des objets qui vont flatter ton besoin d’être reconnue, ta sécurité, ton besoin d’appartenance, ou un autre besoin fondamental. Mais tant que tu ne ressens pas le bien-être en toi, mes plus couteuses flatteries ne feront pas effet. Prends par exemple les mêmes mots gentils prononcés par deux personnes : l’une que tu adores, l’autre que tu abhorres. Les mots sont les mêmes, mais tu y mets un sens différent. Et le résultat, c’est finalement toi qui le produis ! Car cette personne que tu adores, peut-être qu’elle m’est totalement indifférente, et je ne vais pas ressentir cette joie de la nourriture intérieure des besoins fondamentaux…

Le bien-être est un processus qui se passe à l’intérieur.

Comment le produire ?

Première étape, Ralentissez ! Nous ne sommes pas des machines !

Faire moins, et faire bien

Cultiver le calme intérieur pendant une heure de méditation par jour, c’est bien. Et si pendant le reste de la journée, tu speedes (tu es évidemment persuadée ne pas pouvoir faire autrement), penses-tu que ton calme intérieur va prendre le dessus ?

Ca me fait penser à ces gens qui ont le cul sur une chaise toute la journée pour ensuite faire une heure de sport trois fois par semaine. C’est bon pour le corps, mais ça reste ponctuel, et ça n’efface en rien le fait d’être statique toute la journée.

Ou encore, c’est personnes qui ne mangent pas un des repas pour s’empiffrer de malbouffe.

Ou encore, de faire une heure de yoga pour ensuite chauffer un plat cuisiné parce qu’il n’y a pas le temps pour se faire à manger.

Ou encore, vouloir soigner l’alimentation des enfants et les faire manger tôt pour soi-même ensuite manger à 22h30, et se coucher à 1 heure du mat pour se lever à six heures.

etc… nous sommes tous plus ou moins comme ça. Evidemment, nous sommes totalement persuadés qu’il est absolument impossible de faire autrement. Oui, c’est vrai, quand on veut avoir une vie de famille modèle, une maison avec piscine, deux grandes voitures, des loisirs, partir trois fois en vacances chaque année, tout en ayant chacun un boulot de cadre parce que pour payer tout ça, il faut du fric… C’est pas un peu le serpent qui se mordrait la queue ?  Pour avoir tout ça, il faut renoncer à quelque chose d’essentiel : le temps pour vivre.

Donc, l’idée est simplement vivre, laisser à nos existences la place de leurs besoins fondamentaux. Rire, s’amuser, jouer, donner du sens (nos hobbies où l’on fabrique quelque chose), des moments sans compétition, de l’entraide, se poser,