Les pensées, les idées et les concepts sont nos structures profondes. Nous ne les détaillons pas à chaque fois que nous les utilisons. Nous passons par la simplification des structures de surface.

En faisant cela, nous procédons à des généralisations, omissions et distorsions.

La généralisation est le processus qui va me faire généraliser une expérience particulière et la généraliser à toute la catégorie dont l’expérience est un exemple. Ce processus est indispensable pour notre survie. Par exemple, il est essentiel de rattacher la notion de danger à TOUS les lions, une fois que j’ai assimilé UN lion qui fonce sur moi à la notion de danger. La généralisation standardise le monde.

L’omission est le processus de sélection qui va porter une attention sélective à certaines caractéristiques d’une expérience vécue et en exclure d’autres. Par exemple, dans un restaurant bruyant, la capacité à filtrer son attention auditive sur la personne avec laquelle on parle et à exclure les autres conversations. L’omission réduit le monde.

La distorsion est le processus qui nous permet de modifier notre expérience du monde par l’imagination. Elle est créatrice, et est à la fois utile et dangereuse. La distorsion déforme le monde.

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