Je ne savais pas encore que je ne rencontrerais jamais,

cette princesse au cœur pur,

cette ingénue au parfum envoûtant,

cette muse au souffle tiède d’amour…

 

… Pourtant ce soir encore, je suis là, et je l’imagine encore, intacte, fragile et forte,

cette fée venue du monde lointain au plus profond de moi,

quelque part entre la rêverie et cette étrange réalité,

quand la nuit enveloppe jusqu’au halo du lampadaire,

entre les notes en mode mineur d’un piano paresseux,

quand la nuit enveloppe mes derniers rêves enfants…