Chaque jour est une mêlée folle d’ombres et de lumières
Que vous m’envoyez au travers de vos humeurs
Je m’en nourris je m’en repais, et aussi j’en meurs
Ainsi chaque course du soleil est un peu la première
Alors vous vaquez long en large et haut en bas
Je contemple vos démarches félines allant là-bas
Au fond de mon âme vous piétinez mes sentiments
Sans respirer je m’étouffe dans votre monde indifférent
Surtout ne pas t’approcher ne pas retomber
Car maintenant débarrassée tu ne dois pas risquer
Vers moi le moindre mot le moindre sourire
Car mon regard vers toi doit enfin mourir
Au fond de la cale du vieux navire ébréché
Je retourne à mes vieux démons ankylosés
Pour porter à nouveau l’habit de l’apathie
Qui nous va si bien oh monde affadi !