Je passe ma vie à lâcher prise.

Lâcher prise de quoi ? quelle est la prise ? c’est tout ce qu’on m’a enseigné qui est faux, et j’ai aujourd’hui l’impression qu’une part immense de ce que je sais est faux. Ce sont des concepts.

C’est le lâcher-prise de ces illusions

Celle qu’il faut être quelqu’un, il faut que l’être s’incarne dans un quelqu’un. Le quelqu’un est un modèle, choisis ton modèle à l’intérieur d’une trame, et puis fais-y ta vie.

La trame, c’est le cadre familial et social dans lequel je suis né. Et en effet, on ne devient pas le même adulte si l’on nait dans une famille de Calcutta que dans une autre des beaux quartiers.

Mais ce n’est pas ça qui me limite. Ce qui limite, c’est que je devais me conformer aux codes qui ne sont pas les miens. j’ai mis énormément de temps pour quitter les « il faut » d’un conformisme; pour quitter les anticipations  » tu étais chez ton garagiste ? ah tu as donc un problème avec ta voiture ! » cette pensée automatique négative est une plaie de notre société.

L’oiseau vit sa vie sans se soucier du lendemain.

On n’a pas besoin de but dans la vie, pas besoin que la vie soit un travail, ou une compétition, ni même une souffrance. Nous sommes là pour vivre, pour prendre le plus de joie active possible.

La joie active est celle que je crée, par exemple en écrivant. La joie passive est celle que je reçois tout cuit, déjà faite : un repas au restaurant.