Comment le stress physique et psychologique affecte notre santé – Dr Mayer – UCLA

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Le cerveau reçoit des signaux des différentes parties du corps : musculaires, cardiaques, pulmonaires, ou encore du ventre. Ces signaux ne déclenchent pas forcément des alertes automatiques. Ils sont interprétés avec d’autres inducteurs que sont l’environnement dans lequel ça se passe, les émotions actives à ce moment-là, la mémoire acquise par rapport à une situation similaire dans le passé, et surtout les croyances qui peuvent faire table rase de tout ce qui a précédé.

Evidemment, tout ce processus est inconscient, et seul l’aboutissement est conscient « je me sens bien » ou « je me sens mal parce que … » . Par la suite, quasiment toujours la personne va vouloir réagir à ce qui est une sensation globalisée de tous ces paramètres, sans décortiquer les composantes de cette certitude. Souvent, nous fonçons tête baissée et nous nous basons sur des certitudes et voulons conserver nos œillères. Tout cela est légitime.

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Les sources de stress :
Extérieur : Psychologique
Interne : Principalement digestif

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Le bon stress

Le « bon » stress est toujours court, intense, ponctuel, jusqu’à un niveau de performance physiologique optimal des sens et du corps : attention, réflexes, irrigation sanguine des muscles… par exemple pour les épreuves sportives. Ce stress possède un niveau optimal.
Ce stress est généralement choisi, par exemple pour une performance sportive. S’il est subi, c’est dans des circonstances très rares car nous sommes rarement poursuivi par un Lion; Mais ça peut arriver par exemple quand on voit un enfant traverser la rue.

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Le mauvais stress est le stress qui dure, qui se répète, qui est chronique et qui est la situation après le niveau optimal de performance des sens et du corps. Il est généralement latent, subit, inconscient.

 

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La fausse excuse de « c’est génétique »

seules 1% des maladies métaboliques sont directement à lier l’héritage génétique. C’est un abus de langage de dire  » c’est génétique  » : c’est plutôt l’expression des gènes qui est en cause. Et l’expression des gènes, c’est allumer ou éteindre les gènes. Or, ils sont allumés ou éteints en fonction de

  • L’environnement proche, affectif, familial. Ex : un enfant dont les parents ne s’occupent pas qui reste devant les écrans, ou un autre qui est élevé par toute la famille et qui est en interaction et en mouvement permanents.
  • L’environnement extérieur, le quartier, le lieu de vie, les conditions extérieures. Ex : un enfant qui grandit dans une tour bétonnée ou un autre qui grandit dans une vaste maison arboré

 

 

 

Les autres familles de facteurs de stress

On trouvera

Dans la petite enfance :
– les évènements traumatiques. leur empreinte devient génétique.
– un niveau social faible
– la nutrition
– les antibiotiques

Les facteurs qui agissent directement sur le cerveau :
– Un niveau social faible
– la répétition des stress corporels
– Une mauvaise alimentation

A l’inverse, un niveau de stress minimal est obtenu par le mode de vie inverse.