courbe soins critiques

Sources officielles France

Capacité en lits de soins critiques en France (2019 dernière année disponible) :

https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/article/nombre-de-lits-de-reanimation-de-soins-intensifs-et-de-soins-continus-en-france-fin-2013-et

Nb de personnes hospitalisées en soins critiques avec COVID :

https://geodes.santepubliquefrance.fr/#c=indicator&f=0&i=covid_hospit_clage10.rea&s=2022-07-29&t=a01&view=map1

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Le grand argument que beaucoup m’ont servi pour justifier les restrictions était «  les malades covid mettent en péril l’hôpital parce que les soins critiques sont débordés « , et  » les autres malades ne peuvent être soignés «  .

le dernier argument est seulement lié à une faiblesse de la gestion financière de l’hôpital depuis 30 ans qu’on le gère au rabais. Les personnes ayant besoin de soins intensifs sont

– ceux qui sortent d’opération, or on les a annulés sans réflechir, par panique générale, parce qu’on pensait qu’on allait être submergés, or rien ne le laissait croire mis à part les médias  doit-on réagir selon les médias ?

– Les autres personnes ayant besoin de soins intensifs sont les mourants : 60% des décès ont lieu à l’hôpital dont 90% passent par les services d’urgence / intensifs. Ces personnes, mourantes, se sont trè_s souvent retrouvés parmi les décès COVID comme le montrent les chiffres des décès : 98% des décès COVID sont liés à des comorbidités : grand âge et maladies mortelles.

L’argument de l’occupation dangereuse des lits en soins critiques par les malades COVID au détriment des autres ne tient donc pas.

Reste à savoir si les malades COVID ont mis en péril les soins critiques.

Sur ce graphique simple, fiable (données officielles) et facile à faire avec Excel, il est aisé de se rendre compte que les capacités en soins des personnes hospitalisées avec une association au COVID 19 n’ont  jamais été dans un état critique dans les établissements publics.

Ensuite, les autres établissements auraient pu alors être sollicités, pour augmenter la capacité totale. On remarque que les malades COVID n’ont pas sur-occupé les soins critiques.

Ce graphique est basé sur les soins critiques avec COVID associé, déclaré par les services hospitaliers. Or, il ner faut pas oublier que les hôpitaux ont reçu des indémnités spéciales à partir de Septembre 2020 pour les hospitalisations critiques COVID, liés aux surcoûts engagés. On pensait longtemps que c’était une sorte de peste.

Mais étant donné la faiblesse des budgets, les déclarations étaient régulièrement opportunistes et donc supérieures à la réalité. Ceci de sources diverses et hospitalières. D’ailleurs, les déclarations COVID continuent et le moindre doigt cassé avec PCR positif, puisque le test est systématique à l’entrée dans un hopital, devient aujourd’hui un malade COVID … les chiffres sont vraiment à prendre avec des pincettes…

Oui ok, ce sont les chiffres nationaux, et vous allez me dire avec raison que des tensions ont pu apparaitre au niveau local, que c’est les situations locales qui étaient tendues. J’ai donc voulu aller vérifier cela, et j’ai trouvé quelques explications mais j’ai encore été surpris.

INTERESSANTS CHIFFRES REGIONAUX

Au niveau régional, les disparités sont nombreuses. La grande majorité des régions n’ont PAS vu les malades avec COVID remplir les soins critiques. Dont l’Ile de France, qui avait beaucoup de cas mais qui possède de nombreux lits. La situation de la région parisienne était toujours très bonne, avec une bonne réserve de capacité pour d’autres malades.

A l’inverse, PACA la capacité a été plusieurs fois dépassée. On peut l’attribuer à la pauvreté en lits de soins critiques, seulement 400 lits,  combiné au fait que cette région compte beaucoup de personnes âgées (retraités). Ces deux particularités en font un boulet.

On remarque l’Est et le Nord comme mauvais élèves du COVID. Ce sont aussi des régions où on vit mal, pauvreté,  pauvreté sociale, malbouffe et maladies en font des clients de choix pour les épidémies, que ce soit gripe ou coronavirus (tous les rhumes en sont, jusqu’aux affections pulmonaires plus graves comme le Covid 19 par exemple).

Les autres régions : RAS, elles n »ont jamais été en surchauffe du côté des capacités dans le secteur public.

 

ET SI LE PRIVE AVAIT ETE SOLLICITE : AUCUNE TENSION NE SERAIT SURVENUE

Les capacités d’accueil en soins critiques cumulées secteurs public et privés auraient largement suffit à prendre en charge les quelques tensions apparues, tout en permettant de soulager l’hopital public, et tout en continuant de traiter d’autres malades.

On a dit que les malades en soins intensifs covid n’auraient pas pu être traités par le secteur privé. Peut-être, mais l’hopital public aurait pu solliciter le secteur privé pour, par exemple, la chirurgie. Ce sont des opérations qui sont d’ailleurs très bien maitrisées par le secteur privé. Ceci aurait allégé les tensions dans le secteur public.

De même, la prise en charge des urgences aurait pu soulager le secteur public, peut-être que cela a été fait d’ailleurs.

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toujours sur les mêmes chiffres officiels de la base de données GEODES, voici quelques régions extraites :

 

On fera une lecture nuancée :

– Les échelles ne sont pas identiques, mais on retrouve les « vagues »
– à partir de septembre 2020 quand les hopitaux ont commencé à percevoir des primes quand les malades étaient déclarés COVID.

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Certes les responsables politiques donnent une image effrayante du COVID, jusqu’au plus haut niveau de l’Etat. Mais les chiffres sont disponibles. Ces chiffres ne sont pas forcément mis en lumière pour éclairer le public avec impartialité, mais il n’est pas difficile de les mettre en forme … sans même avoir à les trafiquer.
Depuis le début de ces épidémies je ne regarde pas la télé (je n’en ai pas) mais je n’ai jamais cessé de m’informer. J’ai simplement consulté les chiffres officiels donnés par les autorités sanitaires.
j’ai ainsi pu me constituer une opinion nuancée : c’est l’absence de nuance que je regrette le plus dans cette époque. Ca ne date pas du COVID…
Ici, j’ai voulu faire un point sur le nombre de personnes hospitalisées en soins critiques.
j’ai d’abord constaté que c’est assez calme depuis un certain temps, ce qui explique l’absence de panique des autorités. Un chiffre a beau être jugé bas, il ne veut rien dire s’il n’est pas mis en contexte. Si les chiffres actuels sont « plus bas », ça ne veut rien dire en soi. Donc : comment on se situe par rapport aux capacités d’accueil dans les hopitaux ?
J’ai alors sorti les chiffres des capacités en lits dans les soins critiques. On distingue les hôpitaux publics, et puis, si les autorités le requièrent, les lits de soins critiques dans les hôpitaux privés. Là aussi, chiffres officiels des autorités, brutes, je n’ai rien trafiqué. Les derniers chiffres datent de 2019. Au détour, on remarque que les affirmations sur la pseudo réduction du nombre de lits dans les hôpitaux publics est infondée pour ce qui concerne les soins critiques.
En faisant ensuite la courbe, j’ai été surpris par la lecture : les capacités d’accueil en soins critiques n’ont jamais été en crise grave, surtout si on avait fait appel au secteur privé.
Nuance à faire : ce sont des chiffres France, donc ça veut dire que les « vagues » ont touché les régions les unes après les autres, régions qui ne sont pas égales en proportion dans leurs capacités d’accueil respectives. Mais d’un autre côté, les régions rurales où les capacités d’acceuil sont plus faibles sont aussi celles qui ont eu moins de malades, et ce sont bien les régions les mieux dotées qui ont eu les plus grands nombres de malades en soins critiques. Donc l’un dans l’autre, les choses s’équilibrent. Pour être plus complet, il nous faudrait pouvoir étudier les situations dans chaque région pour évaluer les tensions réelles.
On ne peut pas parler de tension réelle, on peut parler de tensions imaginées à maintes reprises, provoquant chaos et conséquences d’anticipations exagérément pessimistes. Dommage.
Ensuite, même si on peut certainement parler de tensions ici ou là pendant quelques temps, le secteur privé aurait pu être sollicité.
Et d’ailleurs, le fait qu’une petite région ait pu être en souffrance par moments n’a que très peu d’impact sur l’ensemble, ce sont là des focus des médias pour accentuer les croyances catastrophistes. Ca dépend comment vous présentez les choses. Si une petite région a 5 malades en état grave et 0 lit disponible, on peut parler de 100% de situation gravissime. Ce n’est pas faux, le chiffre est exact. A chacun de se faire une opinion, et selon ses croyances, de dire s’il faut passer cela en boucle sur BFM ou si ce n’est pas représentatif d’une situation d’ensemble … je ne juge pas, je pose la question …
Les rapports de Sante Publique France étaient au début très complets, puis ont été fortement réduits. Au début, cette transparence permettait de tirer les points positifs comme les moins positifs. Par la suite, les chiffres qui permettaient de voir les choses pas seulement ne noir ont été largement mis de côté.
Des chiffres oubliés
Par exemple, peu de personnes sont conscientes que selon les rapports de sante publique France, sur une période allant de Mars à Décembre 2020, les décès liés au Covid survenaient chez les personnes soit très âgées soit déjà malades de comorbidités, à un taux très stable entre 97.5% et 98.5% : ça veut dire oui que seuls 2.5 % des décès n’étaient pas en état d’être ciblés, identifiés et ces personnes protégées. Or, les gouvernants n’ont pas protégé ces personnes, mais ont préféré les mélanger avec le reste de la population dans des mesures de protection qui ont largement fait les preuves de leur inefficacité, sinon nous n’aurions pas eu X vagues …
Ca veut aussi dire que dès le début on savait que 98% de la population n’était pas concernée par des formes graves nécessitant des hospitalisations en soins critiques. Et donc, qu’il n’y avait pas de raison d’arrêter la vie des jeunes notamment, et le développement social des enfants.
La stabilité de ce chiffre a aussi montré que la catastrophisation des médias et de certaines personnalités politiques jusqu’au plus haut niveau de l’Etat ne correspondait pas à une réalité. On a du mal à croire que les responsables de la santé n’ont jamais pris connaissance de ce chiffre pourtant capital dans la gestion de la crise dite sanitaire.
Ce chiffre a fait partie des premières purges dans les rapports hebdomadaires de Sante Publique France. Je n’ai pas réussi à retrouver ces informations par ailleurs pour en tirer une courbe plus longue.
Qui sont les complotistes à la fin ?
Est-ce que s’informer auprès des organismes officiels pour tenter de se faire une idée d’une situation est être complotiste ? A maintes reprises depuis 2 ans, j’ai trouvé au travers de la simple lecture des chiffres des exemples d’exagérations qui alimentaient des peurs irrationnelles, et justifiaient des mesures excessives.
Mais où sont les complotistes ?
Nous avons affaire à une maladie, une parmi d’autres, qui peut être jugée sérieuse par certains aspects et à son commencement. le problème n’est pas de soigner, bien sûr il faut soigner ! Mais le fait de focaliser et d’insister sur les éléments qui font peur, parfois en manipulant les chiffres, n’est juste pas honnête.
De plus, beaucoup de personnes auraient peut être pu être sauvées :
* les personnes fragiles qui sont restés au contact de la grande masse de la population qui transportait le virus
* les personne qui n »ont pas pu être soignées à cause de la panique dans des hopitaux qui n’ont pas été, comme on l’a vu plus haut, dans des situations critiques généralisées
* les déprimés, les suicides, l’enfermement des ainés dans les maisons de retraite
* deux années perdues pour les jeunes
* les handicaps sociaux des bébés qui n »ont pas appris à voir le monde avec des visages
* les faillites, les divorces, les violences familiales
autant de conséquence qui auraient pu être évitées non pas en niant une maladie réelle, mais en la prenant par ce qu’elle nous a montré dès le début.