Il n’y a pas de chemin vers le bonheur. Le bonheur est le chemin. » Bouddha

… la société de consommation m’a enseigné (l’illusion) qu’il existerait un chemin vers le bonheur : sois bon élève, aie un bon job, tu pourras construire une belle maison avec piscine, tu auras une belle voiture et tu pourras aller plusieurs fois en vacances … sinon, tu seras pauvre, tu devras aller travailler à l’usine, et tu seras malheureux !!! …

Cette phrase « chemin vers le bonheur» correspond au concept d’un bonheur promis, futur, qui se matérialiserait après avoir parcouru sagement le chemin vers ce bonheur. C’est un bonheur matériel, et un bonheur dans le futur, qui est toujours placé dans le tutur  qu’on poursuit, et qui s’éloigne toujours, donc non imaginaire, et par là même, non réel.

Mais le bonheur n‘étant pas matériel, comment pourrait-il alors être apporté par la matérialité ? On dit que l’argent aide à trouver le bonheur : ce qui me parait faux. C’est la simplicité qui ouvre au bonheur. Notre société au contraire mène les peuples à noyer leur capacité d’être heureux dans les complications d’une vie tournée vers la matérialité envahissante : celui qui mécanise sont cœur perd sa lumière. L’argent éloigne du bonheur, car il nous enchaine à l’avoir.

La société nous garde dans le premier et plus bas des 3 niveaux celui de l’avoir : avoir un job, pour avoir une maison, et ainsi on possède même des amis … ensuite, le deuxièmème niveau du faire nous permet de passer à la créativité, et ensuite nous pouvons nous élever au nivau de l’Être, c’est dans l’Être qu’on trouve le bonheur.

C’est plutôt ÊTRE que d’avoir : « le bonheur EST le chemin » nous invite donc à réfléchir sur la notion du bonheur dans l’instant, l’instant présent, celui faisant le chemin.

Le bonheur, c’est alors d’abord la bonne heure : être dans la bonne heure, vivre dans l’heure, c’est-à-dire au présent. C’est cela le chemin : je construis le chemin en vivant dans la bonne heure, en étant dans la bonne heure : ETRE dans le bonheur !

Quand je vis dans le moment présent, je peux aussi être dans la joie : si je n’ai plus de passé qui me poursuit, ni d’angoisse pour le futur, je peux gouter tout simplement à ce qui EST, ICI ET MAINTENANT. Et la joie est alors quasiment permanente.

On y est ! le bonheur, c’est vivre dans la bonne-heure, c’est vivre dans l’heure, c’est-à-dire heure-eux comme d’autres sont peur-eux. En fait, le chemin fait le bonheur :  A force de vivre dans l’instant présent, petit à petit se forme le chemin. Le chemin se constitue au fur et à mesure que je vis dans la bonne-heure. C’est mon chemin du bonheur !