Nous avons l’habitude de considérer que les êtres vivants sont le résultat de multiples divisions cellulaires jusqu’à former un bébé humain, un chiot, etc…

Seulement, nous ne sommes pas  des cellules !Si nous étions des cellules, nous serions morts à mesure que les cellules de notre conception sont mortes. Car elles sont été remplacées par d’autres, et de plus en plus nombreuses durant les premières années, puis moins nombreuses elles continuent cependant à se remplacer les uns les autres, jusqu’à la mort du corps. Non, nous sommes même bien plus que des cellules !

Une cellule, aussi grandiose soit-elle, ne sert à rien si elle n’est investie de Vie !

Voici une autre manière de concevoir la Vie d’un être vivant : à partir d’un grain de sable d’énergie originel, plus exactement un minuscule photon, l’énergie, Une et universelle, se développe, se déroule en s’étalant en quelque sorte pour investir des agrégats de matières. Des matières plus ou moins denses, des os jusqu’aux neurones, des moelles jusqu’aux tissus fibreux et visqueux du fascia. Nous sommes ainsi le résultat d’un « développement personnel » de l’énergie Une et indivisible de la Vie qui nous meut tout au fil de l’existence. J’existe, tu existes, ils existent.

Ainsi, nous ne sommes pas des cellules, ni un corps, d’ailleurs ne dit-on pas  » prendre soin de son corps  » ? Le corps, ou « la forme », est d’ailleurs un des 5 « agrégats » du bouddhisme, lequel nous apprend que nous ne sommes pas ces agrégats. Notre corps est un « véhicule », impermanent, toujours en mouvement tandis que nous l’habitons.

Selon la vision de la médecine chinoise, sur et dans le corps se trouvent des fleuves, des rivières et des ruisseaux d’énergie, des carrefours, des creux et des bosses. Les canaux d’énergie sont les méridiens de la médecine chinoise, et les carrefours en sont les points d’acupuncture. Les méridiens et les points sont des localisations où l’énergie émerge et peut être stimulée. Il n’est donc pas question, pas possible, de modifier le cours du flux vital, mais seulement de le stimuler afin de soit tonifier, soit disperser, ou encore harmoniser l’énergie qui circule plus ou moins bien quand on détecte une déficience au moyen des outils de la médecine chinoise.

Chaque méridien est lié à des fonctions non seulement physiologiques mais également psychiques. Ainsi les « organes » de médecine chinoise ne sont pas seulement investis des « fonctions » organiques, ils le sont également de manière corporelle et même spirituelle.

 

Inspiré de :  » la Vie, la médecine et la sagesse » Elisabeth Rochat de la Vallée, Claude Larre