Mois : novembre 2023

La réalité et les perceptions

Nous nous représentons le monde à partir des perceptions de nos sens, qui perçoivent chacun seulement des parties des spectres existants.

Champ Auditif : Nous savons depuis quelques siècles qu’il existe d’autres champs que celui que nous percevons. Avant ces découvertes, tout ce qui se passait au-delà de 20 000 Herz, la fréquence max perceptible par l’oreille humaine, était « impossible » « fou » « délirant », prenez toutes les qualifications que nous aujourd’hui pouvons attribuer à ce qui nous semble impossible.

Aujourd’hui, nous savons que ça existe : l’hypothèse d’abord fumeuse est entrée dans l’acceptation générale. Puis nous avons appris à la mesurer. Nous disposons d’appareils. Mais est-ce que les ultrasons existaient avant leur « invention » ? Ce mot invention désignant la découverte ou la démonstration de l’existence de telle chose. Oui, bien sûr que ça existait avant ! Aujourd’hui nous pouvons affirmer cela.

LES PIEGES DE LA VANITE

Mais sommes-nous assez stupides pour croire que nous, nous avons tout découvert ? Assez stupides pour croire que ce qui nous est présenté que nous ne comprenons pas, nous devons le rejeter ? Je pense que nous devons faire très attention à nos croyances, qui nous limitent énormément. Non qu’il faille tout croire, mais c’est peut-être les certitudes qui sont parfois trop ancrées. Cultiver le doute, la curiosité, l’expérience, voilà les moteurs de la créativité, de la découverte, celle de toutes les inventions ! Cette ouverture au non-déjà-connu, je la retrouve (peu) dans certaines façon de parler, de penser. Une pensée ouverte, c’est une pensée qui s’ouvre à l’inconnu. Il nous faut, dans notre société sclérosée, des artistes, des esprits ouverts, des curieux, des fous. Nos gouvernants ont une tendance de plus en plus forte à enfermer les esprits curieux. Durant le c0vid, les esprits curieux ont tous été mis dans le sac des complotistes. Tous ! Il était, et il est toujours à l’heure actuelle strictement impossible de parler d’une autre manière que du discours politiquement correct de ce phénomène.

ESPRIT CRITIQUE ESPRIT AUTONOME

Ce n’est pas facile d’avoir un esprit critique et ouvert. L’esprit critique n’est pas un esprit qui critique tout de façon négative. Il essaye de discerner, de ne pas tout prendre au pied de la lettre, de ne pas avaler tout cru tout ce qui vient à lui. Y compris de nos gouvernants, de nos patrons, de nos parents. L’objectif n’est pas de tout remettre en doute, mais de cultiver une prise de recul. Attendre, ne pas se précipiter sur les explications, et ne pas se mettre à juger tout et tout le temps…ça ne vous rappelle rien ?

 

 

 

Ce site explique bien l’audition.

http://www.cochlea.org/entendre/perceptions-generalites

 

 

ECRIRE UN LIVRE Eric Emmanuel SCHMITT

ECRIRE UN LIVRE Eric Emmanuel SMITT

 


se mettre dans l’état mental

laisser murir le livre en soi avec l’hemisphère droit

ne pas vouloir le mettre en chapitres


le titre doit coller au livre et au genre


SUJETS DE LIVRES

Le sujet est un tronc, dont les racines doivent se trouver en soi pour le nourrir. Ensuite apprendre à rêver ce sujet, écouter la fantaisie, de ricochet en ricochet le sujet peut devenir un livre ; La fantaisie implique de lâcher la bride, de s’autoriser à imaginer.
Chercher des sujets autour des obsessions.

Sujet en relation avec une anecdote, avec un évènement, avec une interpellation profonde, d’un concours de circonstances, d’un décalage, d’une blessure personnelle, d’une émotion.


Commencer seulement quand on sait ce qu’on veut dire


la première phrase contient tout le livre. le ton, le sujet, le début et la suite.


Quand on apprend quelque chose, il faut savoir contextualiser l’information. Ex :  » votre fils est mort  » => lequel, le père en a deux. Il s’en suit tout un processus interne, alors que l’évènement reste le même.

Un évènement est inscrit et figé dans un temps, le vécu est ce qui le rend vivant, significatif, relatif à la personne qui l’a vécu.

Un évènement ayant eu lieu dans un temps alors que la connaissance qu’il ait eu lieu est décalé dans le temps génère un vécu différent.

Un évènement est inscrit dans un contexte, c’est le contexte qui rend l’évènement différent du même évènement qui se serait passé dans un autre contexte.

Un évènement s’inscrit dans les autres évènements, co-évènements qui surviennent ou alors il est isolé. Sa signification, son poids change.

Est-ce l’évènement qu’on vit, ou bien le contexte extérieur à l’évènement, le contexte interne de la personne,


la syntaxe : choisir la syntaxe qui me correspond. on la connait déjà. elle est aussi celle des auteurs qu’on aime;


AVEC LE SUJET :

passer des heures à plonger dans l’émotion et l »intuition du sujet, rêver le sujet laisser l’imagination créer des associations, l’intuition doit rester libre et devenir le récit, loin du mode de conscience de soi,

la mémoire qui rêve = imagination


COMMENT ?  en hypnose, exemple : marcher (marcher le sujet).

revasser longtemps, et encore après avoir « trouvé » l’histoire.


au début l’histoire est vague, laisser aller le contexte, les époques, les personnages, les lieux,

laisser venir l’élément perturbateur

ce qui crée des conséquences et des métamorphoses

il faut déterminer la fin de l’histoire


l’intrigue :  exemple :

situation initiale racontée à l’auteur, seul élément « vrai »).pendant un mariage hétéro, un couple d’hommes se marie au fond de l’église; en écho, ils répondaient « oui » aux questions du prêtre.

Ensuite tout est rêvé :

élément perturbateur : les hommes apprennent que le couple hétéro a eu un enfant.

(ensuite) péripétie : le couple d’hommes se passionne pour la famille, de façon anonyme, il aident et aiment les enfants en cachette de loin comme s’ils étaient leurs enfants.

Ensuite il a inversé les éléments situation initiale et finale :

situation initiale : Une vieille femme veuve (qui a des enfants) apprend qu’elle hérite d’un inconnu. Retour en arrière à son mariage 50 ans plus tôt, dans l’église….


PLUS L’ÉLÉMENT PERTURBATEUR EST INTIME, PLUS LE TEXTE EST PUISSANT.


LES PERSONNAGES

donner de la tension :

donner les infos au fur et à mesure

personnages contrastés, contradiction, reliefs

ses angles morts

ne pas tout dire

pas besoin de dzcrire physiquement : donner la stature

on le découvre le laisser libre : il devrait ^tre autonome

doit être épais


LE POINT DE VUE

Romancier-Dieu : sait tout, rentre dans leur esprit,  des personnages , connait le passé, l’époque. dieu invisible, neutre par rapport au lecteur. dieu qui est présent dans l’histoire s’adresse au lecteur

Romancier qui ne sait rien : caméra, ne dépasse pas le corps, se sert des 5 sens, il décrit :  » il écrasa sa cigarette » sans donner l’émotion du personnage.  il faut deviner l’émotion ex : Steinbeck

Chien fidèle : suit le personnage, ne voit les choses qu’au travers du personnage principal. c’est « il » mais tout est seulement du point de vue du personnage. Vision particulière, unique, subjective.

Ventriloque : « je » d’un des personnages :

Racontée par un proche du héros. Ex : Sherlock Holmes raconté par Watson.


RECHERCHES ET DOCUMENTATION

Ce n’est pas top important,


DESCRIPTION ET DIALOGUES

la description peut disperser. elle interrompt l’histoire. Elle doit être nécessaire.
suggérer plutôt que décrire. « sur la mer au loin ,des voiles » peut être des bateaux sans le dire.
quest ce qui est utile dans la description?
ex : MAUPASSANT : l’esprit du lecteur reste actifle dialogue peut paraitre superflu

DIALOGUE : Ce qui est dit, mais aussi la manière dont les personnages parlent indiquent la vie des personnages.


LE PLAN

C’est un voyage :

Comme la préparation d’un voyage : d’où on part, les étapes, et là où on arrive.
doit faire partie du rêve du livre. il doit être là avant de commencer, il est provisoire.
Quand on écrit, on est dans le plan, car on sait avec quoi on a rdv.
Le plan évite les pannes.


relire

chasser les trop pleins, les répétitions, reprendre XX fois chaque page, chasser les clichés, utiliser les synonymes, chasser les verbes faibles « une sonnerie se fait entendre » = « une sonnerie retentit » => l’énergie sera plus musclée.


la musique du texte : « écouter » le texte


édition : l’auto-édition (sans distribution) pas pour les fictions, mais seulement pour les non-fictions.


 

 

la normalité, cette roue du jugement

La normalité est une roue du jugement.

Le jugement permanent de la normalité : ce qui ne correspond pas à ce qui est qualifié de normal, est jugé. D’une manière ou d’une autre.

Toute la journée, le jugement : dans les news, les réseaux, les conversations de travail, les règlements, les lois, les tribunaux, dans la file à la boulangerie.

S’il n’y avait pas le jugement de la normalité, beaucoup de gens seraient inoccupés.

Combien de pensées seraient inutiles, vaines, inexistantes si la normalité n’existait pas ?

NORMALITE DE MASSE

Il y a les normalités de masse, tout ce qu’on nous a appris comme étant « normal », mais plus que cela, tout ce qui n’entre pas dans la norme est mauvaise, néfaste, nuisible.

Les humains arrivent à considérer des plantes ou des animaux comme nuisibles, par exemple. Parfois, ce sont des groupes humains qui sont déclarés néfastes, nuisibles. Par exemple, les Russes ont été des personnes dont on se méfie à priori, pendant la guerre de l’Ouest de l’Ukraine. On ne sait pas pourquoi. Personne n’a rencontré le peuple Russe. Puisqu’il n’existe pas. Cependant, beaucoup de gens disaient  » mais enfin, pas besoin d’aller sur place, on sait tous que les Russes soutiennent leur dirigeant, ils sont comme ça, c’est dans leur nature « . C’est donc une norme, un diagnostic, une évaluation, qui débouchent sur un jugement.

Des ombres à la lumière

Et petit à petit, la lumière passe…

Il y avait les années sombres, celles faites du jugement, cette peine lourde, la culpabilité, le sentiment de solitude, les frustrations et aussi la colère. Ces émotions sont indistinctes, elles vont et viennent et ne m’apportent rien.

Avec l’aide de mes anges intérieurs, par les hasards de l’existence, j’ai petit à petit transformé cette noirceur en tendresse. L’idée est d’éprouver de la tendresse à la place des émotions.

A commencer par la tristesse. Mettre de la tendresse dans la tristesse, l’accueillir, l’enlacer, la serrer contre moi. Au bout d’un peu de temps, elle commence par me parler, par murmures, en dedans, au travers de la flamme de la bougie. La tristesse est nue, détachée de mes motifs de tristesse, évènements tristes passés.

Au début, des oasis de tendresse sont apparues dans mon désert aride.

Au réveil, ressentir cette tendresse en soi, mettre de la tendresse dans la reconnaissance d’exister, mettre de la tendresse dans les perceptions sensorielles, la tendresse dans le toucher de la couette, dans l’écoute du chant du merle, de la tendresse dans le ronron d’un chat même quand y’a pas de chat, de la tendresse, si douce et moelleuse, dans l’enlacement d’un corps … et même s’il n’y a personne, le simple fait de ressentir cette tendresse, là dans le cœur, c’est la vivre, c’est s’en emplir, et l’emporter toute la journée en bagage du coeur.

Et petit à petit, la lumière passe…

 

Les arts et les pratiques du Taoïsme

la Médecine Chinoise : la plupart des grands classiques de médecine chinoise font partie du canon taoïste.  Restaurer la vitalité, la purifier, clarifier, enlever le trouble de l’énergie, faire circuler, harmoniser les désirs et les besoins.

QiGong /Ba Gua/ TaiJiChuan: Nourrir la vitalité,

Méditation : garder la pacification du Shen

BaZi : Astrologie Chinoise, le flash énergétique qu’on a reçu à la naissance : Clarté, Potentiels, moi profond, Connaissance de ses ressources, déculpabilisation.

FengShui Apprivoiser son environnement

YiJing, Observer le paysage extérieur, qui interroge le réel « un homme averti en vaut deux ».

Qi Men Dun ja : Se positionner, planifier

 

 

Thich Nhat Hanh : Gérer sa souffrance – Protéger les sens | 1997 07 27 UH (Part.1)

Les  SKANDA , représentés par une orange à 5 sections.
la première section section représente notre corps physique
le deuxième section les sensations
la troisième les perceptions
la 4e les formations mentales: la colère, la peur, la compassion,
La dernière section représente la conscience connaissance
c’est la partie la plus profonde de notre être.
l’illusion, la haine, la colère sont dans cette section sous forme de SEMENCES
La dernière section représente la CONSCIENCE CONNAISSANCE, ou le TREFOND, le dépot de toutes les semences. C’est la partie la plus profonde de notre être.
L’illusion, la haine, la colère sont dans cette section sous forme de SEMENCES. Le Boudha est là sous forme de Semence, tout comme la haine. l’ange et la bête, tous sont là, en coexistence.
Chaque fois que nous touchons ces semences, elles se manifestent au niveau des formations mentales : la peur la colère l’amour la compassion… sous forme ENERGIE, Ce sont les manifestations des 49 formes de SEMENCES.
Les semences de nature merveilleuse sont toutes là, comme la compréhension, la vision profonde, la compassion, la tolérance …
Si elles sont trop profondément dans la Terre, elles ne peuvent pas se manifester, ne peuvent pas être investies par l’ENERGIE.
Il faut qu’elles puissent être arrosées. Si vous êtes vraiment ouvert vous n’utilisez pas votre intellect, vous laissez la pluie du dharma tomber directement sur votre zone profonde de conscience connaissance.
si les semences de la peur, de l’angoisse de la peine sont trop importantes, ils veulent pousser. Chaque fois que cela émerge vous souffrez donc vous faites tout pour que la souffrance ne puisse pas
remonter à la surface.
Alors on occupe la place par des distractions, on allume la télévision, par peur que ces monstres remontent des tréfonds. Notre société nous propose un tas de distractions. C’est une politique de répression.
Pour remédier à cela il faut pouvoir RENTRER, puisque c’est dans la profondeur que ça se passe.
Mais si on a peur il faut de l’aide. L’énergie de la pleine conscience, elle guerit.
Cela peut être la méditation marchée, le travail en pleine conscience, la méditation assise.
l’enseignement du Bouddha nous aide à la pleine conscience : apprendre à marcher, respirer, manger en pleine conscience.
Faire circuler : tout comme le gynko aide à faire circuler le sang et aide le corps à éliminer les cellules cancéreuses, il faut aussi faire circuler les émotions.
On se prémunit des toxines des fréquentations négatives, des news, des jugements et des personnes qui jugent, de la nourriture toxique, si un aliment même sain est bon pour soi au moment donné.

La prise de décisions en MTC

Selon Maciocia

dans le processus de prise de décision on trouve

la vésicule biliaire qui qui nous donne le courage de prendre les décisions
l’intestin grêle la capacité de discernement
le cœur pour la clarté et l’intégrité

 

Perspectives sur la santé intestinale #7 L’origine de l’intuition – Dr. Emeran Mayer

Perspectives sur la santé intestinale #7 – Dr. Emeran Mayer

Chapitre 7 Page 1969 et suivantes

Impression et Intuition peuvent être considérées comme les deux faces d’une même pièce. Les humains prennent leurs décisions avec les tripes.

L’intuition nous donne un aperçu rapide et globale. On sait et on comprend instantanément, sans penser ni déduction rationnelle. On sent quand une situation est louche on sent quand on a des affinités avec quelqu’un et ce n’est absolument pas rationnel. Et pourtant, on utilise souvent, souvent sans s’en rendre compte, nos impressions et intuition.

Les sensations intestinales génèrent en permanence une énorme quantité d’informations qui constituent le socle de notre expérience subjective de ce que nous ressentons.

Ce flux continuel d’informations est envoyé au cerveau.

Elles y sont traitées par une partie spécifique du cerveau. Elles y sont triées et prennent forme, en fonction des associations de ces ressentis avec les informations accumulées durant toute notre vie. Ainsi ces ressentis sont relatifs à chaque personne en fonction de son passé et de ses façons de fonctionner, et renvoient à des états émotionnels, les renvoient au corps.

comment naissent  les impressions et intuitions

Le système de saillance du cerveau, est le seuil à partir duquel une chose donnée vient retenir l’attention, quand une information nouvelle est suffisamment puissante pour perturber l’état de conscience du moment.

Ce seuil de saillance est variable d’une personne à l’autre et même pour une même personne. Un état d’anxiété va par exemple placer le seuil de saillance très bas. A l’inverse, un état de méditation profonde sera accompagné d’un seuil de saillance très élevé, il sera difficile de perturber une personne qui est dans cet état.

Cette « saillance », ou seuil de changement d’état mental est un système de communication rapide.

Il est logé dans une partie du cerveau qui est spécifique à l’homme et aux autres animaux dits sociaux. Les scientifiques pensent que cette particularité est liée aux exigences qu’induit la vie sociale.

Nous avons une particularité des mammifères dits sociaux. Elle gère un système de communication rapide entre les informations stockées dans le cerveau et leurs conséquences prévisibles, qui changent notre état de conscience. On appelle le seuil à partir duquel quelque chose dans l’environnement vient sortir de l’état de conscience en cours la saillance.

Ce système de saillance est logé principalement dans le cerveau droit.

Saillance des informations subtiles que nous envoie notre corps

Les signes que nous renvoient notre cerveau après avoir traité les informations de l’intestin nous font prendre ces décisions « avec les tripes » : nous ne savons pas les rationaliser, mais nous « sentons » (ou pas) une situation, une personne, une perspective.

Nous pouvons facilement comprendre que nous ne partageons pas nos intuitions :

– L’information initiale vient des sensations de l’intestin et des sensations corporelles : nous n’avons pas la même flore intestinale, ne mangeons pas pareil etc…

– Elle est envoyée au cerveau qui la traite selon son acquis, selon l’histoire de la personne et même pour partie de son héritage epi-génétique, mais aussi de l’état émotionnel du moment, des évènements extérieurs récents, etc…

– Ces signaux sont renvoyés au corps sous forme d’impulsions plus ou moins intenses qui vont provoquer ces « impressions », malaises ou alors attirances, quand le seuil de déclenchement  »de saillance » est atteint.

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