Le bonheur n’est pas l’absence de souffrance, comme on ne peut pas espérer un ciel sans nuages  » : le bonheur est souvent confondu avec les moments de joie, de joie intense, ou conditionné à des critères de temps et d’intensité, ou à la présence d’une personne, de conditions de vie, d’activités…ce sont des moments de joie. Mais tout comme il n’y a pas de ciel sans nuage, il n’y a pas de vie sans difficulté. La difficulté fait partie intégrante de la vie, en est une condition nécessaire à la joie tout comme le jardinier a besoin de la pluie. L’objectif de l’être heureux n’est donc pas de repousser le plus possible le changement du moment que les conditions sont favorables à une paix et de s’investir dans les distractions, mais de cultiver le plaisir de l’effort, celui qui le rendra fort et stable dans la difficulté, confiant, dans une paix intérieure inébranlable. Pour que la joie ne le quitte plus, même dans moments difficiles.