Mois : juillet 2023 (Page 3 of 3)

exercice pour plus de confiance

Mark Tyrrell nous propose : Comment ajouter la confiance en soi dans une scène de la vie qui jusque-là se déroule dans un manque de confiance, dans une montée d’angoisse, ou de colère, ou encore de la destabilisation.

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Préalable : identifiez une situation dans laquelle vous êtes typiquement et de façon récurrente en déficit de confiance. Ces situations où vous êtes facilement destabilisé, et perdez vos moyens, qui peut mener à de l’angoisse, de l’anxiété, de la colère, de la mélancolie, la dévalorisation. Ce moment est appelé « situation » et se déroule dans le futur, lors d’un évènement.

************  relaxation ******************

1 Trouvez un endroit confortable et paisible pour vous asseoir ou vous allonger, où vous savez que vous ne serez pas dérangé pendant un certain temps. Fermez les yeux
les yeux et commencez à prêter attention à la sensation d’un repos de plus en plus profond à chaque respiration.

2 Au fur et à mesure que votre respiration devient plus lente et plus douce, visualisez votre couleur préférée en la faisant correspondre avec une profonde relaxation. Remarquez que la couleur, votre couleur, passe à travers les fibres musculaires de vos pieds, les réchauffant peut-être un peu alors que vous vous détendez plus profondément, diffusant l’apaisement. Observez dans votre esprit la façon dont cet état de paix et la relaxation se répandent dans les muscles de vos jambes, de votre torse et de tout votre corps au fur et à mesure que vous entrez en transe hypnotique. Prenez votre temps.

*******************   Methode   *****************

3 Prenez progressivement conscience que vous vous observez dans un futur proche, l’air détendu et en pleine confiance dans la situation choisie.

4 Remarquez à quel point vous semblez satisfait après cet événement, que le « vous » est heureux d’avoir ajouté une corde de plus à votre liste de situations réalisées et vécues en toute confiance.  Dans le ici et maintenant, prenez le temps d’enregistrer pleinement à quel point vous vous sentez calme et profondément heureux. Ressentez, visualisez, entendez, sentez;. Prenez le temps.

5 Ensuite, redirigez votre attention vous observant calme et serein au fur et à mesure qu’elle se déroule, observez-vous avec l’air si serein, si détendu et si confiant tout au long de la scène.

6 Observez et repérez comment se manifeste la sérénité et la confiance dans le « vous » de la situation projetée. Par exemple vous pouvez remarquer comment les autres personnes sont affectées par la confiance et le calme que vous dégagez dans cette situation.

7 A présent, muni de cette sérénité profonde et protectrice que vous ressentez dans l’ici et maintenant, vous avez l’impression de dériver vers le futur et de fusionner avec ce vous dans cette situation, afin de découvrir ce que vous ressentez de l’intérieur lorsque vous vous sentez serein et en pleine confiance, en accueillant en toute confiance tout ce qui se passe au fur et à mesure que la situation se déroule, en sachant que, quoi qu’il arrive, vous allez bien.

************** réintégration ***********

8 Lorsque votre inconscient vous fait savoir que vous avez appris tout ce qu’il faut de cette expérience, laissez-vous dériver hors de cette situation future et revenez dans l’ici et maintenant.

9 Lorsque vous êtes prêt, sortez de l’hypnose et revenez dans la pièce en vous sentant
reposé, revigoré et inspiré.

La puissance des significations

Du syndrome de stress post-traumatique aux phobies, des dépendances à l’acquisition de compétences, jusqu’aux moindres réactions émotionnelles et même corporelles, le mécanisme de formation d’associations dans notre cerveau est immense et constant.

Quand je vous dis « la craie crisse sur le tableau », que ressentez-vous ? Ou alors quand je vous dis « se cogner le petit doigt de pied dans le pied du lit » ? Je n’ai fait que vous le dire, mais vous avez ressenti quelque chose. Parce que nous faisons des associations. Elles sont utiles et même vitales. Il faut savoir faire l’association chien qui montre les dents et danger, ou encore voiture qui me fonce dessus et me sauver sur le côté.

Nous avons d’innombrables associations dans nos têtes. Seulement, certaines d’entre-elles nous polluent, nous empêchent d’avancer, nous font faire des erreurs.

Pour changer, il y a des étapes :

1 – Acceptation : Savoir et admettre que ces associations existent. Une personne qui ne veut pas admettre qu’elle est remplie d’associations et affirme que les correspondances sont toutes des lois universelles immuables ne pourra pas modifier quoi que ce soit en elle. Parfois, ce déni peut passer par des ruptures, des phases cruciales. Mais il ne faut pas vouloir forcer, juste accepter, et respecter, mais se protéger de ces personnes. Ce ne sont pas ces personnes qui sont « toxiques » mais seulement leur comportement.

2 – Prendre conscience du pouvoir de changer les significations. Dans une grande majorité de cas, je rencontre des personnes qui sont totalement perdues quand je commence à leur dire que nous avons un pouvoir sur nos vérités. Généralement, je rencontre du déni, je raconte des âneries. Une vérité est le résultat de significations. En découlent des émotions, des comportements, des actes parfois décisifs dans la vie. Il est intéressant de faire des exercices de pensée autour d’une opinion, en passant quelques minutes à se mettre dans la peau d’une personne qui a une opinion totalement inverse de la sienne sur une sujet auquel on « tient » beaucoup.

2 – Identifier les pollutions : quelles sont mes idées fixes, mes certitudes qui m’empêchent d’être pleinement heureux ? être heureux est un sentiment profond, pas une « réalité ». Certaines personnes sont heureuses avec pas grand chose, et beaucoup trop de personnes aisées ne sont pas vraiment heureuses quand vient le soir et le calme revenu. On peut mesurer les gens heureux à leur manière de vivre les évènements désagréables de la vie.

3 – Changer une signification : quoi de plus facile ? Du moment qu’on est ouvert. C’est certainement le plus difficile à faire finalement, être ouvert. L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne. Et ça ne fait pas mal.
Exercice : Une expérience de pensée. Mettez-vous à la place d’une personne qui ne pense pas comme vous. Inventez un personnage qui ne pense pas pareil. Que penserait cette personne ? Essayez de ne pas juger. Par exemple, mettez-vous à la place d’une personne qui a eu un grave accident de moto, et ensuite à la place d’une autre personne qui pratique la moto avec confiance, enfin vous pouvez aussi vous mettre à la place de quelqu’un qui a une confiance extrême dans sa conduite de moto. Evidemment, la société dans laquelle nous vivons n’imagine pas un échange sinon celle des affrontements (je vis dans une société enfantine avec des dirigeants immatures où l’unisson est la seule voix). Cependant, si on les fait dialoguer, qu’est-ce que ces trois personnages auraient à apprendre les uns des autres ? Du moment qu’on élimine le jugement, on peut s’intéresser premièrement à l’intention positive de chaque personnage, pour que tous puissent d’en enrichir. Et on peut aussi les faire exprimer leurs besoins respectifs et leurs demandes respectives, afin de construire une harmonie, qui est riche, contrairement à un unisson.

 

 

Idées reçues sur la santé 2

Mais c’est quoi, la santé ? Comment on peut être dans un état de bien-être physique et mental ? Est-ce que le mode de vie que l’organisation sociétale qui nous est proposée y conduit à coup sûr ?

Imaginons un idéal : que nous soyons tous intellectuellement bien outillés, allions tous dans des grandes écoles, grandissions tous dans un environnement préservé des violences extérieures.

L’idéal proposé est le « manager ». Il faudrait l’exercer sans stress. Admettons encore. Pourrions-nous TOUS être des cadres supérieurs sans stress et pleinement épanouis ?

Ne faudrait-il pas du personnel, qui remplisse les fonctions comme éboueur, agent d’entretien, infirmière, aide-soignante, agent administratif … une société en pleine santé n’oublie personne, il faudrait donc que tout le monde soit alors en pleine santé, y compris dans ces « petits » métiers.

Les enfants qui grandissent dans des quartiers calmes, entourés de parents présents et aimants, au milieu de livres et de jouets intelligents ont plus de chances de faire des études qui leur conviennent et pratiquer une activité professionnelle épanouissante et fonder un foyer harmonieux que les enfants qui grandissent dans le béton, dans les cris et la violence avec des armes en main.

Une société heureuse n’est pas une société où seuls les « meilleurs » sont heureux, en laissant de côté toute une frange de la société. Notre système sociétal a démissionné de sa fonction de liant social en donnant de l’argent à la place, tout en cultivant les séparations, en s’étonnant aujourd’hui du résultat : séparatismes, violences à l’égard de ce qui représente l’état.

Une étude menée sur plus de 70 ans montre que ce n’est pas la nourriture, ni le métier, ni l’aisance financière qui fait la santé à long terme, mais la qualité des relations.

 

Idées reçues sur la santé

Parfois, je peux me mettre à avancer dans une réflexion qui me mène à des affirmations qui me semblent des évidences. Ce sont les suites logiques. Pourtant, on a vite fait de paraitre péremptoire, décalé, original, pour nos semblables…exemple…

Avez-vous déjà vu un médicament qui puisse guérir quelqu’un ? moi non. C’est le corps qui guérit. Un médicament peut aider le corps à guérir : ça s’appelle soigner. La plupart des médicaments sont des sparadraps, d’autres interviennent dans le fonctionnement du corps. Si un médicament guérissait, il serait efficace à 100% pour le monde, en permanence. Par principe, un médicament est un agent externe. Aucun médicament ne procure la santé. La santé n’est pas l’absence de maladie.

Le fait de se rappeler que le médicament soigne et c’est le corps qui guérit permet de replacer l’humain au centre de la santé. La santé appartient à la personne, ce n’est pas l’affaire des médicaments, des médecins, des ministres ou d’autres Dieux.

La santé est un équilibre, une harmonie, une gestion en bonne intelligence non seulement du corps, mais tout autant du cerveau et du coeur, les 3C. La maladie étant l’opposé de la santé, elle ne devrait pas être associée au mot santé.

Le fait de reconsidérer la notion de maladie et la place des médicaments, permettrait de reconsidérer la place de la santé et l’absence naturelle de besoin de médicament dans nos vies. Si nous ne pouvons pas changer la société (quoique), nous pouvons du moins reconsidérer nos vies de façon individuelle. Il est de la liberté de chacun de se faire à manger de façon saine, de respirer correctement, d’avoir des activités saines. Parfois il suffit d’éteindre la télé et de s’éloigner des sources de violence pour gagner en sérénité, pour voir le monde d’une autre manière.

 

Le rendez-vous discret

Dans une autre vie, j’avais l’habitude de jeter mes opinions dans le web. Mes argumentations étaient souvent valables, bien qu’orientées. Aujourd’hui, je suis parfois tenté de poser un article sur linkedIn. Mais cette discrétion me va bien : ici, personne ne me lit, et pourtant mes écrits sont sur le web, libres, librement lisibles mais non lus.

… Dimanche dernier, je me promenais dans les forêts alluviales du Rhin sauvage. Ce sont souvent de longues lignes droites, qui seraient monotones sans cette incroyable richesse végétale et animale. Dans une de ces rêveries aussi longues que le chemin, j’aperçu un chemin qui entrait timidement dans une clairière, une percée dans cette forêt de forêt. Deux traces de la largeur d’un véhicule à 4 roues s’enfoncaient dans l’inconnu. Je suivi les herbes couchées. A chaque pas, l’interrogation de la découverte, et à chaque pas, la révélation de l’inconnu. Ce qui arrive n’est JAMAIS ce qu’on imagine. A moins bien sûr de le produire. Dans le cas présent, je ne maitrisais pas ce qui allait arriver, auquel cas ce n’est pas l’in-connu. Au bout de deux cent mètres, le tracé se termina dans un cul-de-sac. Je reprenais alors le chemin retour. C’est alors que j’étais pris par la magie de la connexion : j’avais fait connaissance avec un morceau de cette planète nouveau pour moi; Je passais un moment unique. Cette existence est désormais riche de ce moment. Cet endroit ne représente rien de spécial, c’est « seulement » un cul-de-sac, mais c’est « totalement » ce cheminement de plus : l’énergie a fait un détour qui est inutile mais ce détour a été essence-ciel.

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