Une abeille qui a la même scène visuelle devant elle ne verra pas la même chose que vous, son organisation sensorielle est différente.

Un enfant pas non plus. Les sens sont les mêmes, mais la signification des choses n’est pas encore construite.

Nous nous construisons des multitudes de représentations du monde, et les accumulons au fil de l’existence.

De la réalité qui nous entoure nous dressons des « cartes » à partir des informations collectées par nos sens et leur connections avec les expériences passées et les significations que nous leur donnons.

Ainsi, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise carte du monde.

Ce sont ces « cartes » qui déterminent notre façon d’interpréter et de réagir au monde qui nous entoure. Elles déterminent aussi comment nous donnons sens à nos actes.

Ce qui nous limite est généralement la carte du monde et non  pas la réalité externe, qui est neutre.

La PNL permet d’élargir et d’enrichir nos cartes du monde : plus notre carte du monde est riche, plus nous avons de possibilités.

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Pour que cela soit possible, il faut commencer par s’autoriser la flexibilité. Ce qui a marché par le passé peut ne plus fonctionner, ou moins bien marcher si un élément extérieur évolue. Et le propre de la Vie est d’être en mouvement permanent. Il est facile de croire que ce qui a marché avant devrait continuer de fonctionner de la même façon.

Ainsi, la rigidité ne permet pas de trouver des solutions, seule la flexibilité permet d’adapter, de créer, de stimuler des nouvelles solutions.

Si quelque chose ne fonctionne plus, il faut introduire du nouveau. Or, le nouveau, c’est par définition de l’inconnu : la peur de l’inconnu, la volonté de maitriser empêchent l’introduction de cette part d’inconnu.

Pour élargir la carte du monde, on utilise justement les outils PNL.

Si je vous demande de déplacer une chaise d’un bout à l’autre de la pièce, c’est facile. Si ensuite j’introduis par exemple le fait de vous priver de lumière, vous êtes dans le noir total, vous serez obligé d’introduire du neuf dans le processus « transporter la chaise à l’autre bout de la pièce », à savoir utiliser des ressources.