Mois : juillet 2023 (Page 1 of 3)

The complementary nature of the cerebral hemispheres

the left hemisphere looks at tiny details, the right hemisphere has the wide look, both are important and complementary.

the left hemisphere will look at simple and focalized items, objects, raw matter. it will consider what is called as « facts »; for instance A leads to B, and that’s it ! Please don’t add anything else, for this hemisphere will be lost. Things must keep simple, measurable, non-questionable, equation-able !

The right hemisphere considers situations in their large ways, it will consider the context, the systemics, and will be able to relativize any situation. This hemisphere will have a bride look of life, and will also have the ability to see forward.

For example, the left hemisphere focalizes on a small insect, will study the insect, measured it, describe the insect far away of any meaning of beauty, danger, symbolism, utility … the right hemisphere, in the same time, will see rain soon coming over the studying scene, and will give meaning of the study, give a name to the insect.

If the left hemisphere is unable to study the insect because the insect is too small, the right one will help and the right hemisphere will invent a new device to measure the insect. To do so, the left hemisphere will give to the right his needs in factual terms. Both will collaborate to progress in a same direction, the knowing of a small insect.

 

Identification aux vérités, relativiser et lâcher prise

Cette photo n’a pas le même sens pour aucun d’entre nous. Nous donnons tous un autre sens aux mêmes choses que nous voyons, entendons, sentons…et en chacun d’entre-nous, le sens change…

Cette photo sera « vue » d’une manière totalement différente, selon qu’on soit surfiste, photographe, météorologue … ou encore selon nos inclinaisons, le symbolisme peut voir l’homme courageux qui va se mesurer aux vagues, et pour le rationaliste cette mer n’est pas assez agitée pour faire du surf … ou encore, pour d’aucun comme moi, cette photo peut rappeler le souvenir triste d’un ami disparu après être entré dans l’eau à la nuit tombante …

Pourtant, la photo est la même. La photo est neutre. C’est ce qu’on y voit qui donne du sens à toute chose.

S’identifier à ses points de vue et les conflits qui en naissent

Conflit interne, agacement, frustration, quand je crois savoir mieux que d’autres la vérité sur un sujet. La période covid nous l’a démontré, nous sommes tous trop identifiés à nos vérités. À commencer par les gouvernants, qui tirent de leurs vérités des lois et des règlements, des jugements hâtifs et des condamnations.

Reprenons l’exemple du symboliste et du rationaliste sur la photo :

le surfeur s’avance dans sa vie pour affronter la mer et dompter l’équilibre, etc… on peut en faire un roman, et c’est utile car la vie a besoin de sens. La vision est large, détachée de la matière, suggestive, subjective, créative, onirique même, et elle motive et donne de l’énergie.

Le rationaliste dit que les vagues ne sont pas assez hautes pour surfer. Point. C’est « vrai », c’est « factuel », et c’est tout autant utile. Cette vision est parcellaire, matérielle, focalisée, mesurable, objective, insensible.

Les deux visions sont loin de l’affrontement, elles sont complémentaires. Nous avons besoin des deux visions. Une façon de voir large permet de se rendre compte de l’aspect symbolique des choses. C’est notamment celle qui donne du sens, celle qui permet d’avoir une vue large qui va nous prévenir d’un danger ou à l’inverse de l’arrivée imminente du soleil derrière les nuages, là-bas. Elle est créatrice et nous permet d’entrer en relation avec le monde plus loin que le bout du nez, elle s’ouvre et découvre, et va se confronter à l’inconnu comme le surfeur. Mais elle passerai à côté de ce que la vision focalisée permet de voir.

La vision focalisée permet de mesurer et de peser, de focaliser une situation précise en se détachant de son contexte. Les vagues ne sont pas assez hautes pour surfer, le surf est impossible. Il n’y a pas d’alternative, pas d’espoir de vagues plus hautes, cette vision fait face à ce qui se passe maintenant, dans la hauteur des vagues. Cette vision n’a cure du fait qu’il fait presque nuit.

Tiens, une autre façon de voir de façon est de considérer qu’il fait presque nuit. Et que surfer de nuit est dangereux. Cela induit la connaissance que la nuit est source de danger. On pourrait alors avoir peur. Une peur irrationnelle pour la personne qui voit en la faiblesse des vagues l’impossibilité de surfer, donc l’absence d’exposition au danger.

Ensuite, ajoutons le point de vue de celui qui dit « il ne va pas forcément faire nuit, il y a aussi la possibilité que le jour se lève » , ou encore  » le surfeur sort de l’eau et regarde une dernière fois la mer avant de rentrer chez lui  » … etc…

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La pauvreté du parti pris

Durant la période Covid, nous avons totalement oublié d’adopter une vision large, celle qui nous permet de voir arriver les dangers mais aussi les bonnes nouvelles, celle qui nous relie au monde et aux autres.

Imaginez, au lieu d’adopter une focalisation, nous ayons relevé un peu la tête du guidon pour commencer par échanger : écouter l’avis de l’autre, qu’il soit centré sur un autre aspect de la période ou que l’autre personne ait une vision plus large.

Durant cette période, tout le monde est resté sur sa vision focalisée, étroite, pauvre.

L’expérience de la communication

Au lieu de cela, nous aurions pu comuniquer : Ecouter, ce n’est pas seulement être là et puis rester sur son quant-à-soi « j’ai raison, il a tort », qui est un mur de séparation infranchissable;

Exercice : adopter la vision de l’autre, prendre en compte son besoin et élargir sa propre vision d’une situation permet de s’enrichir. Je pense notamment à ces femmes battues durant les confinements, aux handicapés, aux personnes qui n’ont pas été soignées, à ceux qui ont perdu leur travail, aux pédiatres qui réclamaient que les bébés puissent voir des visages … etc… autant de vies bousculées, brisées, parfois mortes parce qu’une seule façon de voir ce virus était valable et tous les autres besoins mis de côté.

Aujourd’hui encore, il y a tellement de gens qui disent qu’on ne pouvait pas faire autrement. Oui en effet, du moment que la vision reste focalisée, les arguments restent focalisés et valables pour justifier la  vision choisie.

Le choix de voir et de juger

Car cela reste un choix, en fait, de voir une même chose d’une façon ou d’une autre. Si le fait que les vagues ne soient pas assez hautes pour surfer est la seule façon de voir la photo, le surfeur ne prend aucun risque. Si cette façon de voir les choses est la seule valable, vous aurez beau prévenir du danger de la nuit qui vient, rien n’y fera, la vision focalisée sur les vagues ne verra pas le danger. Inversement, si la vision focalisée sur le danger de la nuit venant est la seule qui soit entendable, celui qui émet l’hypothèse que le jour se lève, associé à celle des vagues pas assez hautes, seront qualifiés de dangereux.

Mais le fait de voir les choses d’une manière parcellaire est un choix, ce n’est pas une fatalité imposée par tel ou tel élément extérieur.

Si on est identifié à ses « vérités », on ne peut pas écouter l’autre. Car l’autre représente un danger, celui de remettre en cause l’identité !

Retournements de situations permanents

Vous croyez encore au père noël ? Non ? mais pourquoi donc ? Vous n’avez jamais changé d’avis sur quoi que ce soit ? Les évènements de la vie nous font parfois voir les choses d’une manière totalement différente, nous amenant parfois à dire  » je ne ferai plus jamais ça, ça m’a fait trop de mal « , ou encore  » si j’avais su comme c’est agréable, je l’aurai fait plus tôt « .

La richesse face à la pauvreté

S’ouvrir, apprendre, reconsidérer, réparer, assimiler, nous ne cessons d’évoluer dans nos « vérités », et pourtant nos identités n’en sont pas remises en cause, au contraire elles sont enrichies ! Et c’est une fierté de pouvoir dire  » j’ai changé d’avis et j’en suis content  » ou encore  » ça me faisait souffrir, j’ai changé mon point de vue et j’en suis content « .

Nos identités ne sont pas liées à nos vérités

En fait, nous changeons nos vérités en fonction de l’apprentissage de la vie, et heureusement pour nous, nous ne sommes pas nos vérités. Nos vérités sont seulement le reflet de nos croyances et de nos capacités, à un moment T. Nos croyances comme nos capacités s’élargissent au contact de la vie, des autres, de l’ouverture d’esprit (qui n’est pas une fracture du crâne).

Regarder la photo autrement

Si on se met à la place d’autres, et qu’on considère la photo de manières différentes, la vue s’élargit, la tolérance grandit, la compréhension aussi, l’entente aussi, la collectivité en sort gagnante, et on trouve des solutions pour tous, la paix vient ensuite d’une manière naturelle.

Sur ce, que voyons-nous, ensemble, sur cette photo ?

 

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 5 – De l’identité au comportement, les niveaux logiques

Ce sont nos comportements qui sont directement en contact avec notre environnement, et les comportements que nous exprimons le plus souvent et qui nous procurent de la joie, donc ceux que nous cherchons à exprimer sont les comportements qui correspondent à nos capacités naturelles. Par exemple, si je suis doué pour la musique, je vais chercher à exprimer cette capacité (comportement) dans un environnement spécifique, celui de la musique. Si je me trompe de milieu, ma capacité ne sera pas mise en valeur. A l’inverse, si on me place dans un milieu dont je n’ai pas les capacités, je ne vais pas en tirer une joie profonde.

Justement, pour que mes comportements soient source d’épanouissement et de joie, je dois m’exprimer en cohésion avec mes croyances et mes valeurs. Elles sont les plus proches des structures profondes. Ces structures sont difficiles à exprimer de façon claire et spécifique.

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Selon le modèle de Chomsky enrichi par Dilts, c’est quand les comportements exprimant les capacités sont alignés avec les valeurs qui sont les expressions de l’entité la plus profonde et secrète qu’est l’identité, que nous pouvons être créateurs de nous-même, épanouis, en joie.

La PNL nous permet d’identifier mes généralisations, omissions et distorsions qui nous empêchent d’être épanouis, et d’élargir la représentation des structures profondes. On n’impose pas un modèle !

Pour cela, la PNL passe notamment par la modélisation : ce qui marche et est épanouissant peut être appliqué à des schémas gênants ou déstructurants.

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 5 – Structures de surface et structures profondes

Nos perceptions et nos interactions avec notre monde extérieur proche est la plus proche de la surface. Notre structure profonde correspond à nos expériences sensorielles et émotionnelles. Les pensées, les idées et les concepts sont les résultats de ces expériences nos structures profondes.

La structure profonde est notre monde interne. Il est d’une richesse incroyable, nous ne pouvons y accéder que par petits morceaux, et nous les oublions souvent. Alors nous simplifions le monde.

Nous ne les détaillons pas à chaque fois que nous les utilisons. Nous passons par la simplification des structures de surface : Le langage, les symboles, les expressions du visage, les chansons, des expressions populaires, les signes, les panneaux routiers, les sigles.

Entre la structure profonde et celle de surface s’opèrent des pertes, des généralisations, omissions et distorsions.

exemple : chacun d’entre nous a appris à écrire son prénom avec soit une des mains. Mais bien que n’ayant jamais appris à le faire, nous pourrions tous écrire – grossièrement – notre prénom de l’autre main ou même avec un stylo en bouche, ou même du pied dans le sable avec l’orteil.

La structure profonde de l’écriture n’est pas rattachée à une main, elle peut être rattachée à différentes structures de surface.

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 4 – généralisations, omissions et distorsions.

Les pensées, les idées et les concepts sont nos structures profondes. Nous ne les détaillons pas à chaque fois que nous les utilisons. Nous passons par la simplification des structures de surface.

En faisant cela, nous procédons à des généralisations, omissions et distorsions.

La généralisation est le processus qui va me faire généraliser une expérience particulière et la généraliser à toute la catégorie dont l’expérience est un exemple. Ce processus est indispensable pour notre survie. Par exemple, il est essentiel de rattacher la notion de danger à TOUS les lions, une fois que j’ai assimilé UN lion qui fonce sur moi à la notion de danger. La généralisation standardise le monde.

L’omission est le processus de sélection qui va porter une attention sélective à certaines caractéristiques d’une expérience vécue et en exclure d’autres. Par exemple, dans un restaurant bruyant, la capacité à filtrer son attention auditive sur la personne avec laquelle on parle et à exclure les autres conversations. L’omission réduit le monde.

La distorsion est le processus qui nous permet de modifier notre expérience du monde par l’imagination. Elle est créatrice, et est à la fois utile et dangereuse. La distorsion déforme le monde.

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l’acétylcholine du romarin a cinéole en inhalation pour restaurer l’odorat et lutter contre Alzheimer

l’acétylcholine du romarin a cinéole en inhalation pour restaurer l’odorat, stimuler l’attention la vigilance et la mémoire et lutter contre Alzheimer, voici une ressource proposée par le Docteur Jean-Pierre Willem.

La méthodo est simple : renifler plusieurs fois par jour de l’huile essentielle de romarin a cinéole (pas les autres) pendant 1 mois.

Observez.

Dans tous les cas, ça ne peut faire que du bien : coup de mou de mémoire, attention difficile à maintenir, vigilance en baisse, odorat en déficit, le Romarin est là

 

Induction de l’escalier – Hypnose – Mark Tyrrell

Même si vous n’aurez pas besoin de l’utiliser à mesure que vous vous entraînerez et que vous deviendrez plus flexible avec l’hypnose, c’est un bon outil pour vous aider à apprendre vos schémas de langage.

– Proposez à la personne de s’imaginer en haut d’un escalier de dix marches. (Il peut s’agir d’un escalier en colimaçon, droit, en pierre, en bois…)

– Suggérez que l’escalier mène à un endroit très paisible.

– Suggérez qu’ils se détendent progressivement à chaque marche descendante. Comptez à rebours à partir de dix pendant qu’ils descendent chaque marche, en faisant coïncider votre compte avec l’expiration. Baissez et ralentissez votre voix au fur et à mesure et faites appel à tous leurs sens en leur faisant remarquer les différents détails de la scène.

– Au bas de l’escalier, suggérez qu’il y a peut-être une porte, un portail ou une arche et qu’ils peuvent marcher ou passer dans un endroit relaxant (cela peut être un jardin, une chambre, une plage…).

– Inversez la procédure pour les sortir de la transe, en comptant de un à dix pendant qu’ils montent l’escalier et en terminant éventuellement par une suggestion de vigilance.

La répétition de cette induction créera un lien entre le processus de décompte et la réaction de relaxation, ce qui peut être utilisé pour une auto-hypnose rapide.

Remarque : il peut arriver qu’une personne ait peur de descendre les escaliers ; dans ce cas, vous pouvez utiliser un chemin ou un ascenseur à la place.

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 3 – la carte n’est pas le territoire

Une abeille qui a la même scène visuelle devant elle ne verra pas la même chose que vous, son organisation sensorielle est différente.

Un enfant pas non plus. Les sens sont les mêmes, mais la signification des choses n’est pas encore construite.

Nous nous construisons des multitudes de représentations du monde, et les accumulons au fil de l’existence.

De la réalité qui nous entoure nous dressons des « cartes » à partir des informations collectées par nos sens et leur connections avec les expériences passées et les significations que nous leur donnons.

Ainsi, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise carte du monde.

Ce sont ces « cartes » qui déterminent notre façon d’interpréter et de réagir au monde qui nous entoure. Elles déterminent aussi comment nous donnons sens à nos actes.

Ce qui nous limite est généralement la carte du monde et non  pas la réalité externe, qui est neutre.

La PNL permet d’élargir et d’enrichir nos cartes du monde : plus notre carte du monde est riche, plus nous avons de possibilités.

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Pour que cela soit possible, il faut commencer par s’autoriser la flexibilité. Ce qui a marché par le passé peut ne plus fonctionner, ou moins bien marcher si un élément extérieur évolue. Et le propre de la Vie est d’être en mouvement permanent. Il est facile de croire que ce qui a marché avant devrait continuer de fonctionner de la même façon.

Ainsi, la rigidité ne permet pas de trouver des solutions, seule la flexibilité permet d’adapter, de créer, de stimuler des nouvelles solutions.

Si quelque chose ne fonctionne plus, il faut introduire du nouveau. Or, le nouveau, c’est par définition de l’inconnu : la peur de l’inconnu, la volonté de maitriser empêchent l’introduction de cette part d’inconnu.

Pour élargir la carte du monde, on utilise justement les outils PNL.

Si je vous demande de déplacer une chaise d’un bout à l’autre de la pièce, c’est facile. Si ensuite j’introduis par exemple le fait de vous priver de lumière, vous êtes dans le noir total, vous serez obligé d’introduire du neuf dans le processus « transporter la chaise à l’autre bout de la pièce », à savoir utiliser des ressources.

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 2 – l’Acronyme P.N.L.

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 2 – l’Acronyme P.N.L.

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Programmation : Nos processus d’apprentissage donnent lieu à des programmations, qui nous permettent de donner du sens, de la signification, d’automatiser des processus appris pour les reproduire, notre quotidien est rempli de ces programmes automatiques. Nous les utilisons pour interagir et pour répondre aux sollicitations.

Neuro  : nous éprouvons et expérimentons le monde sensoriellement via des processus pilotés par le système nerveux. De plus, la pensée, la mémoire, la réflexion, l’imagination etc… sont des processus cognitifs pilotés par le système nerveux.

Linguistique : Le langage stimule et modèle l’activité de notre système nerveux, il lui permet de le monter à la surface pour stimuler le système nerveux d’autres personnes : communiquer. Les techniques de PNL ont besoin du média qu’est le langage pour fonctionner.

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Certains programmes peuvent être plus ou moins efficaces ou empreints d’erreurs de programmation, ou perturbés par des émotions, quand justement les processus neurolinguistiques génèrent des difficultés à agir ou à interagir. La PNL existe pour reprogrammer des processus qui nous dérangent dans notre quotidien, pour acquérir des processus, nous répondre de manière plus efficace à notre environnement ou aux difficultés qui se présentent à nous. Etant donné qui ces processus sont présents à chaque moment de notre vie ils s’appliquent à tout et à tous. La PNL n’est pas une discipline qui s’adresse à des domaines particuliers de la vie, que ce soit la santé ou une science ou un sport ou un métier. A l’inverse, la PNL n’est pas une solution mais un outil, une compétence que l’on acquière.

être et non-être

Si être existe, le non-être existe-t-il ? si être est un concept et tout être une conceptualisation, alors le non-être doit exister par la loi de l’existence : tout chose n’existe que par son opposé. à l’être s’oppose alors le non-être. Si être est une énergie, et c’est mon avis, alors rien ne s’oppose, ce n’est pas un concept mais un état, et l’énergie EST, elle est, elle est à la fois le vide et le plein, le tout et le rien, elle est un. C’est cette énergie qui donne la vie à l’affect du coeur, la nature même du coeur et de l’existentialité du coeur en tant que être, en tant que nature profonde de l’êtritude. J’y ai pensé ce matin en lisant un poème, la vibration d’un poème ne se trouve pas dans les mots, ni dans mon regard; ni dans mon intellect, ni dans mon coeur en tant qu’organe, mais dans autre chose, quelque chose de supplémentaire, ce qui me donne vie, l’énergie incarnée dans le coeur, ce qui rend le coeur sensible à l’affect, cette spécificité de l’affect. Cette spécificité d’affect qui dirige toute ma pensée, mes actes, mes comportements. Elle est incarnée par une énergie qui lui donne vie. L’affect m’est propre, l’affect est le résultat de cette existence propre. L’affect mis en vie dans l’instant, quand je lis le poème et quand vient cette vibration qui fait suite à la lecture et à tous les processus corporels (le cerveau fait partie du corps) qui sont incarnés par cette énergie, l’affect étant une constante d’objectif.

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