Mois : mai 2023 (Page 2 of 4)

Méthode Sedona pour l’addiction alimentaire

 

  • avez-vous une habitude particulière à l’esprit oui une habitude d’utiliser la nourriture, pour le confort ou l’énergie pour calmer les choses
  • oui pour exciter les choses
  • en ce moment, utilisez-vous la nourriture pour quoi que ce soit ?
  • non
  • d’accord alors pourriez-vous accueillir ce souvenir de la façon dont vous avez utilisé la nourriture pour de nombreuses choses en plus de simplement soutenir le corps ?
  • oui
  • d’accord et pourriez-vous accueillir ce souvenir dans son intégralité ?
  • oui
  • ok et puis pourriez-vous aussi accueillir tout sentiment de vouloir être contrôlé par la nourriture
  • oui
  • ok bien et ensuite pourriez-vous accueillir tout désir de vous débarrasser de ce souvenir, de le changer ?
  • oui
  • bien et ensuite pourriez-vous accueillir tout sentiment que c’est à propos de vous ou de qui vous êtes
  • oui
  • quand on a beaucoup de souvenirs associés à une tendance particulière, on a l’impression que tous ces souvenirs doivent appartenir à quelqu’un
  • Oui, et je pense que c’est parce qu’il y a une sensation qui surgit dans le fait d’être assis ici et de se sentir fatigué et donc la sensation de manger quelque chose surgit
  • tout le monde s’y réfère
  • très bien et tout au long de ma journée, je travaille sur l’ordinateur et je suis stressé, vous savez, et c’est en fait la sensation de manger quelque chose, c’est la pensée mais elle surgit comme une sensation corporelle
  • absolument et donc chaque fois que cela se produit, cela renforce le souvenir.
  • c’est vrai, mais encore une fois, rien de tout cela ne se produit en ce moment.
  • c’est vrai
  • ok donc tous ces souvenirs parce que tu les as simplement accueillis
  • oui
  • et ensuite tu pourrais accueillir le reste du sens que ces souvenirs sont ce que tu es
  • oui
  • oui pourriez-vous accueillir ce sentiment d’avoir construit toute une identité autour de votre relation à la nourriture ?
  • oui
  • et maintenant vérifiez si vous avez besoin que cette identité soit liée à la nourriture
  • non
  • si cette sensation se présente à nouveau, remarquez-la simplement et accueillez-la, remarquez les sensations, remarquez les voix dans votre tête « oh que manger que puis-je manger, je dois manger maintenant » ; Accueillez simplement ce phénomène où que vous vous trouviez, très rapidement il commence à se dissoudre. et vous pouvez passer par le schéma encore quelques fois et puis il commencera à disparaître. Et soyez ouvert à la possibilité qu’il ne se présentera plus jamais.

Ce en quoi j’ai foi

le mouvement, c’est la Vie !

la solution est à l’intérieur !

la joie est l’objectif primaire de tout être !

Le bonheur n’est pas un état extatique permanent, mais de vivre bien avec ce qu’on a dans son environnement.

*****

La méthode de Coaching que je propose est basée sur ces principes.

 

Le mouvement :

Le mouvement du temps. Se défaire du passé, parce qu’il n’existe pas ! Ce qui existe, c’est ce que j’en ai gardé ! Souvent, ce que j’en ai gardé est stocké dans le subconscient, dans mes automatismes. Mais je ne suis pas prisonnier de mes automatismes, je peux les modifier. Même l’aspect que nous pensons le plus inaccessible qu’est l’héritage génétique et transgénérationel peut être rectifié, car les gènes hérités ne sont pas automatiquement activés. Comment faire cela ? On peut utiliser l’hypnose, je préfère utiliser les techniques très simples de la PNL et associées, par exemple la méthode Sedona, ou encore le PsychK. La méthode utilisée sera choisie en fonction de la joie de vivre procurée.

Le futur n’existe pas, c’est une appréhension, ou une joie anticipée. Dans les deux cas, il ne doit pas diriger ma vie et je ne dois pas être dans une attitude d’attentisme

Attentisme négatif : « oh là là tout va mal, l’avenir est catastrophique » comme on l’entend tous les jours dans les médias. S’abreuver de news génère du stress cellulaire et psychique, et nous empoisonne l’existence, nous empêche de voir notre quotidien de façon optimiste. Le programme que je propose incite à réduire l’addiction aux médias et à les remplacer par du positif, selon les inclinaisons de chaque-un.

Attentisme positif :  » je vais faire des prières et je vais remettre mon destin entre les mains de Dieu, du Président, des médicaments, des docteurs … (compléter) et j’espère que je serai heureux  » : une telle attitude, très courante, permet en effet de rester dans le confort dans lequel nous avons grandi, celui de l’assistanat, mais elle nous coupe de la partie active de notre existence. Quand quelque chose va mal, cette attitude est équivalente à lancer des dés en espérant un double : ça n’arrive pas souvent. Le programme que je propose est celui de la conquête de la confiance et de l’estime de soi pour devenir acteur de sa vie, afin que le futur soit ce à quoi je tends chaque jour dans mes actes, et non pas dans mes voeux ou dans la démission de la responsabilité de ma vie dans ce que d’autres décident à ma place !

Le Mouvement de l’esprit, qui amène à la responsabilité : avoir la capacité de respondre, la compétence de répondre à et de ma vie. Cette aptitude d’autonomie implique une clarté d’esprit, et une connaissance de soi, de l’estime de soi, l’estime se rapportant à « Être ». Nous ne pouvons pas physiologiquement être responsables de nous-m’aime si nous ne nous aimons pas, si nous n’avons pas une pensées claire, souple, libre. Or, quand le quotidien est rempli de saccades, de stress, de bruit, de sur-pression qui mène à la dé-pression, quand aucun moment de silence n’est tolérable car stressant, quand il n’y a aucune place pour l’introspection, il est physiologiquement impossible d’être dans une pensée claire, posée, car la prise de recul ne peut exister dans l’agitation. Voilà pourquoi les séances que je propose se déroulent dans l’action, dehors, au contact de la nature, car nous sommes des êtres vivants et donc en mouvement. Je vous accompagne sur le chemin de votre vie en mode dynamique, car par définition il est impossible d’avancer si on reste scotché sur un divan de psy, on ne peut que y ruminer… ; + j’associe la méditation à ma méthode, sachant que la méditation n’est pas forcément rester assis à ne rien faire, on peut très bien méditer en jouant d’un instrument de musique, en faisant un sport, il y a mille formes de méditation, chaque-un trouve sa manière selon la joie de vivre qu’elle lui procure.

Le mouvement du corps : Je ne comprends même pas comment on peut séparer le corps et le cerveau. Où est la séparation ? Quand on coupe le cerveau, le corps ne fonctionne plus, et inversement. Le corps et le cerveau et le coeur sont intriqués, il n’y a pas de différence, par de séparation ! Traiter l’un sans tenir compte de l’autre me parait juste impossible. Mon approche de la Médecine Traditionnelle Chinoise m’incline à considérer une personne comme un Être entier, total, unique. Comme vous le savez peut-être, dans les médecines naturelles on parle d’énergies. Ces énergies sont faibles ? Elles mènent à des déséquilibres, ce que la médecine allopathique nomme des maladies. Mon approche est globalisante, je ne suis pas docteur, ceci dit, un esprit sain réside dans un corps sain, et un corps malsain ne peut pas soutenir un esprit sain. Le corps communique avec le cerveau, et s’échangent des informations auxquelles l’autre répond. Les connexions sont nombreuses et complexes, la science commence seulement à les découvrir et c’est un domaine passionnant.
La méthode que je propose remet du mouvement dans le corps, là aussi en s’adaptant à chaque personne, car nous sommes tous uniques. En observant le plaisir de vivre procuré ou non, Vous vous rendrez compte par vous-m’aime des bienfaits ou des méfaits de votre alimentation en nourriture et en air, et trouverez votre formule à vous.

Chaque séance est ponctuée de mise en action : concrètement, qu’est-ce que je mets en place qui me fasse plaisir ? Comment je le fais ? avec quels moyens ? est-ce réaliste ? réalisable ? comment je vais mesurer ? généralement ce sont des petits actes, et petit à petit on se rend compte qu’on a fait du chemin y compris par des petites actions, car elles s’entrainent les unes les autres. Pour une personne qui se sent dans une phase dépressive, la perspective de « devoir » se mettre en action peut sembler déprimante. Mais la mise en action sera déjà faite, par la séance elle-même, car le fait de marcher et d’être au contact de la nature génère du mouvement.

Les solutions sont à l’intérieur : c’est la partie décevante de ma méthode, celle qui rebute ! En effet, je ne propose pas de solution miracle, je ne donne pas de diagnostic, je ne propose pas une orientation claire et définie.

La ronde des spécialistes
Si vous avez mal à la tête :
– Le dentiste va vous dire que c’est à cause de vos infections parondontose ou de vos plombages, si ça ne marche pas vous aurez une dent contre lui
– Le chiropracteur va vous dire que c’est à cause de vos cervicales, vous en avez plein la tête
– Le psy va vous dire que c’est le stress, et ça vous stresse
– Le généraliste va vous donner du paracétamol
– Son collègue vous demandera si vos parents avaient mal à la tête et dira « c’est génétique, on ne peut rien faire, prenez du paracétamol »
– le diététicien vous dira que c’est à cause de votre alimentation, et vous sortez déprimé en plus
– le radiesthésiste dira que c’est à cause des ondes de téléphone, vous en étiez sûr
– le podologue dira qu’il vous fait des semelles, ça vous fait une belle jambe
etc…
Rien n’est faux, et votre collègue va peut-être avoir été soulagée par une consultation chez l’un des spécialistes. Mais vous, vous n’allez pas être soulagée. Alors vous remettez en cause soit le spécialiste, soit la collègue, soit vous-même ! Ensuite, vous faites le tour de tous les spécialistes. A la fin, vous trouvez peut-être un soulagement. Mais est-ce que vous aurez traité l’origine ? Mais a-t-on toujours besoin de traiter l’origine ? Par forcément, car un corps sain dans un esprit sain s’auto-guérit en permanence.

Ma méthode propose de ne pas nier les problèmes de votre existence, mais elle vous valorise et vous ouvre la voie pour que vous trouviez votre manière d’être le plus à l’aise possible avec vos problèmes, au quotidien.

 

LA NOTION DE SHEN, ESPRITS, DANS LES TEXTES MÉDICAUX

LA NOTION DE SHEN, ESPRITS, DANS LES TEXTES MÉDICAUX

Inspiré d’un article de Elisabeth Rochat

http://www.elisabeth-rochat.com/docs/01_esprits.pdf

“Posséder les esprits, c’est le resplendissement (de la vie). Perdre les esprits, c’est l’anéantissement.”
(Suwen 13)
C’est ainsi qu’on peut dire que les esprits sont le Ciel (le naturel) en moi, ils sont les guides de la vie qui se déroule en conformité avec sa nature propre, originelle, conférée par le Ciel

Les esprits qui guident la vie ne sont pas un simple mécanisme, mais une lumière

Le Yin/Yang est la Voie du Ciel/Terre, corde maitresse et mailles des Dix mille êtres, père et mère des changements et transformations, enracinement et commencement de la vie et de la mort,
demeure pour le resplendissement des esprits (shen ming 神明 )” (Suwen 5)

“La Voie est dans l’unité et les esprits impriment un mouvement de rotation sans jamais revenir en arrière. S’ils revenaient en arrière, ils n’assumeraient plus les rotations, ce serait la perte du méca-
nisme (subtil de la vie, ji 機 ).” (Suwen 15)

Sang-et-souffles (xue qi 血氣 ) peuvent-ils se concentrer dans les Cinq viscères (zang) au lieu de se répandre au dehors, poitrine et ventre se remplissent alors en totalité, les désirs et les convoitises perdent alors toute leur force. Poitrine et ventre étant entièrement pleins, désirs et convoitises étant réduits à rien, l’œil et l’oreille sont clairs, la vision et l’audition pénétrantes. Une telle perfection dans l’atteinte de leur objet par les sens, c’est cela l’Illumination (ming 明 ). Les Cinq viscères peuvent-ils se placer dans la dépendance du cœur et ne pas s’en écarter, quelle que soit l’exhaltation du vouloir (zhi 志 ), la conduite ne dévie pas. Ainsi, les esprits vitaux (jing shen 精神 ) surabondent et rien ne se dissipe des souffles. Abondance d’esprits, plénitude de souffles, tout est ordonné, équilibré, compénétré : C’est l’Etat spirituel (shen 神). L’Etat spirituel rend parfaite la vision, parfaite l’audition, parfait l’accomplissement : Les tristesses et les soucis ne peuvent plus nous assaillir, les souffles pernicieux (xie qi 邪氣 ) fondre sur nous à
l’improviste.”

Quand l’équilibre est atteint, la volonté ne peut rien tout comme le désir, rien d’autre ne dirige que le Shen

L’essentiel dans l’usage des aiguilles ( 用鍼之要 ) réside dans la connaissance de la régulation du yin et du yang ( 知調陰與陽 ); quand on régule yin et yang (l’un par rapport à l’autre), alors les essences
et les souffles resplendissent ( 精氣乃光 ), on unit le corps et les souffles ( 合形與氣 ) et on fait en sorte que les esprits soient thésaurisés à l’interne ( 使神內藏 ). (Lingshu ch.5)

LA NOTION DE SHEN, ESPRITS, DANS LA PENSÉE CHINOISE CLASSIQUE

LA NOTION DE SHEN, ESPRITS, DANS LA PENSÉE CHINOISE CLASSIQUE

Inspiré d’un article de Elisabeth Rochat

http://www.elisabeth-rochat.com/docs/01_esprits.pdf

La notion de shen 神 , habituellement traduite par “esprits”, est complexe et multivalente. Elle revêt des significations différentes selon son évolution au cours du temps comme selon les contextes où
elle se trouve employée. Ainsi les nuances seront importantes entre l’emploi de shen 神 en philosophie, dans les textes religieux, dans la théorie de la médecine, dans les usages populaires …

Leur action ne peut être qu’excellente et parfaite, puisque céleste. Elle est donc toujours et par définition expression de l’ordre de l’avènement et du déroulement de la vie dans le monde, de l’ordre
naturel qu’on appelle aussi le Ciel (tian 天 ).

Se rapprocher de l’ordre naturel, c’est se laisser habiter par les esprits pour se conformer au Ciel.

Cependant il n’y a aucun déterminisme absolu; les esprits sont volatiles; l’homme ne peut que se conformer, dans la mesure de ses possibilités, à l’ordre naturel;

“Les esprits prennent vie de Ce qui n’a pas (de forme wu 無 ) et les formes (les corps, xing 形 ) sont achevées par Ce qui a (forme you 有 )1 . … Ainsi dit-on : les esprits envoient (activent) les souffles
(shen shi qi 神使氣 ) et les souffles déterminent les formes. Ces formes ont des principes d’organisation (li 理 ) qui déterminent leur espèce, et par les espèces on les classe.

quand les esprits règnent en maîtres (zhu 主), le corps suit et l’on prospère; et quand le corps impose sa loi (zhi 制 ), les esprits suivent et l’on se dégrade.

Les hommes aux appétits voraces et aux passions dévorantes couvent la puissance d’un regard plein d’envie; fascinés qu’ils sont par les titres
et les positions; ils n’ont qu’une ambition : dépasser les autres par leur habileté et s’installer sur les hauteurs de la société. Avec ce résultat que leurs essences et leurs esprits (esprit vital, jing shen 精神 ) diminuent tous les jours un peu plus, s’égarent toujours plus loin.

 

Vouloir (Shen lié aux Reins) et propos (Shen lié à la Rate)

Vouloir (Shen lié aux Reins) et propos (Shen lié à la Rate)

Inspiré d’un article d’Elisabeth Rochat

http://www.elisabeth-rochat.com/docs/01_esprits.pdf

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Vouloir et propos étant antérieur à toute pensée construite, ne se ramènent pas entièrement à la
volonté (Rein) réfléchie (Rate), la conscience active et claire. Vouloir et propos sont l’orientation intérieure qui détermine la manière dont on perçoit, comprend, réagit à tout ce qui se présente. Propos et vouloir permettent le développement d’une pensée, qui se déroulera en fonction de ce qui est déjà en moi comme impression, mémoire, tendances, sentiments, et même préjugés ou préconception.

 

Le propos (Shen de la Rate)

hi yi 志意 : Pensée, esprit. Volonté, propos, dessein, détermination. Attention, on insiste davantage sur « l’idée », celle que l’on garde à l’esprit, sur le dessein que l’on construit et la détermination qui commence. La Rate présente au Cœur ce qu’elle puise dans la richesse alimentaire pour le nourrir d’un sang abondant et bien composé; par le même mouvement, elle présente au Cœur ce qu’elle tire du terreau de la mémoire, elle donne une ébauche de pensée : Le propos est déjà une intention, une orientation, les idées, des propositions sur lesquelles, si elles se maintiennent dans la conscience, la pensée va travailler. Mais qu’une idée se fixe dans la conscience présente le danger de fermer le Cœur à tout autre chose : c’est l’idée fixe. Ce que l’on a dans le cœur c’est aussi souvent l’objet des désirs : le propos (Rate) se pervertit alors en désirs, qui rongent ou qui brûlent et consument les essences, détruisent le sang, rendent le Cœur de plus en plus incapable de briller (en esprit). le propos (Rate) est comme le sang : il doit circuler constamment, sans stagnation. L’écoute de l’intuition et les nouvelles orientations mènent au renouvèlement du « propos ».

Le vouloir (Shen du Rein)

yi zhi 意志 : Volonté, intention. Volontaire; Résolu, déterminé. On insiste davantage sur la fermeté
du propos, la détermination, la résolution, la force de volonté.
“Que le propos soit permanent, on parlera de vouloir” (Lingshu 8) : Des dispositions ou intentions, qui n’étaient pas encore ancrées, perdurent dans l’être, et deviennent détermination. A présent, les forces vives sont orientées vers un but. Le vouloir est lié à la continuité de l’être; maintenir une idée, tendre vers un objectif, fournit la tension générale et cohérente du mouvement vital. La vie est sous tension, mais il est préférable que cette tension s’exerce dans la bonne direction. L’eau d’un fleuve dont le « vouloir » est de gagner la mer n’arrivera à la mer que si elle suit son cours naturel. il en va de même de l’homme : il mène sa vie en fonction des circonstances, mais fidèle à sa nature originelle (Le Qi originel) contenue et exprimée par les Reins. son « vouloir » est ainsi parfaitement juste et parfaitement puissant. Un vouloir qui dévie de la nature originelle devient nocif.

 

 

 

The World within Us – Français – Complet

Voilà, l’histoire est écrite,

le passé est mort, le futur n’est pas né

et le présent porte les stigmates de la lèpre;

 

L’arrogance des scribes, bardés de connaissance, saccage sans merci les mythologies du passé, car le raisonnement a la froideur de la pierre dans le jardin de la liberté.

 

 

 

Poussés par le large, de profonds courants m’entraînent;

Propulsés par leur propre complétude, les archétypes jaillissent
des profondeurs de l’inconscient;

 

A la surface, le canot est ballotté et la brise se lève,

la substance de la pensée, liquide comme l’océan,

les îles et les continents, les idées et les opinions,

la terre est notre asile mais la mer nous attire vers le large;

 

La nuit descend sur les eaux, et l’étrange réalité découvre la terre,

Les rêves mêlés des hommes glissent au gré des vagues,

suivent l’ondoiement des abysses et s’échouent sur la grève,

les crêtes éclatantes des écumes et le chuchotis des créatures de la mer montent à la surface.

 

 

 

Nous nous plongeons rarement dans la mer de nuit quand l’aube se dessine sur l’ horizon

Les forces obscures qui nous tenaient sous l’eau s’écartent pour laisser place au jour,

Le sentiment éphémère de nos vies se cristallise à nouveau;

 

Et dans cet état d’éveil nous participons à l’essence de l’inconscient,

nous nous solidifions comme la terre,

nos idées et nos opinions font de nous des îlots que les mers relient.

 

Imaginez que Dieu rêve et que l’homme tombe en forme, que des morceaux se perdent et que d’autres se retrouvent, comme je suis perdue, mais pas encore retrouvée. Et dans cette nuit noire, je suis censé ressentir ma perte, ressentir dans ma découverte que je SUIS cet être qui est tombé. L’immobilité, dit-on, nous attire vers l’avant, aveuglément, dans la nuit de Dieu.

Je suis la lumière de la branche, pas une lune païenne. Les lumières de la ville dominent. Vu à travers l’arbre non taillé, le réverbère est encagé dans les branches, tourbillonnant. C’est certainement une

belle image alors que je passe en dessous, et avant l’image, et après, c’est le néant, comme le souvenir de l’utérus, ou les pensées après la mort. Mais peu importe le désir,

je suis toujours là. Découvert, je reviens d’un souvenir fugace, et je dois à nouveau présenter un visage courageux.

En fin de compte, l’amour est abandonné, jamais rendu dans la vie, les fausses promesses ignorées avec la mort. Je pars seul, et vous me suivez. Mourir à l’intérieur, mourir à nous-mêmes, craindre

des immortalités possibles, de la perte de la volonté et de ce savoir : que les inscriptions dans le livre du destin n’ont pas été accomplies. Grandes œuvres imaginées, simples notes prises

des possibilités manifestes, dépourvues dans l’haleine chaude de la postérité. Oh, comme je refuse les épitaphes définitives ! J’invoque mon intransitence immortelle, positionné comme je le suis sur les rives abruptes d’un tourbillon.

sur les rives escarpées d’un tourbillon, près d’un maelström intérieur. Destruction à pénétrer, frustration à observer. Il faut me libérer ! Les nœuds intérieurs défaits, j’invoque mon droit sévère, mon droit inviolable, à être libéré de cette fascination pour la surface des choses.

 

The World Within Us – EN

The World Within Us

 

So, history is written, the past is dead, the future is unborn, and the present bears the marks of the leper. The arrogance of the scribes, armed with knowledge, they shall be blind. Fluage without mercy the mythologies of the past. Take only the gold. For every argument is a flat slab of logic on the garden of freedom.

Drifting further out to sea, deepening currents fill my form. Thoughts drift across my mind, propelled by their own completeness.

The archaeotypes surface from within the subconscious,
the boat bobbing on the surface, the wind rising.
The substance of thought, liquid as the ocean, the lands and ibis ideas and opinions.

No wonder we live on dry land!

But the sea pulls us forward.
Night comes to the oceans, a strange reality that covers the land,
the extremes of men but one side of this,
glides easily across the waves,
follows the undulations of the depths,
and lowers its boundaries to the shores.

The luminescent wave crests and whisperings of the creatures that protect the sea ride to the surface.

 

We do not often swim in the sea by night.
As the dawn begins to surface on th eastern horizon, the strange forces that kept our minds submerged,
dissipate, and drift upward and become the mood of the day.

And as the ephemera of our lives gain, crystallize and take form, we recognize our dreams,and in remembering our return, we partake in the essence of the unconscious, and are yet drawn to solidify, like the land.

Our ideas and opinions make us as islands, and the sea flows between.

 

Imagine, god dreams, and man falls into form; and some pieces are lost, and some pieces are found, as I am lost, but not yet found. And in this dark night, I am supposed to feel my lostness, to feel in my finding that I AM that being that fell. The non-moving, it is said, draws us forward, blindly, into the night of god.

I am the lamplight on the branch, no pagan moon. The city lights dominate. Seen through the unleaved tree, the streetlamp is caged in branches, swirling. Certainly a

beautiful image as I pass beneath, and before the image, and after, is nothingness, like the memory of the womb, or the thoughts after death. But regardless of desire,

I am still here. Discovered, I return from a fleeting memory, and have again to present a brave face.

In the end, love is forsaken, never returned in living, false promises shrugged off with death. I go alone, as you follow after. Dying inside, dying into ourselves, fearing

the possible immortalities, the loss of volition and this knowledge: that inscriptions in the book of fate have not been fulfilled. Great works imagined, mere notes made

manifest inklings of possibilities, devoid in the hot breath of posterity. Oh how I refuse final epitaphs! I invoke my immortal intransitence, positioned as I am on the

steep banks of a whirlpool, near an interior maelstrom. Destruction to enter, frustration to observe. I must be released! The internal knots undone, I invoke my severe right, my inviolable right, to be released from this fascination with the surface of things.

The World within Us – Français

Voilà, l’histoire est écrite,

le passé est mort, le futur n’est pas né

et le présent porte les stigmates de la lèpre;

 

L’arrogance des scribes, bardés de connaissance, saccage sans merci les mythologies du passé, car le raisonnement a la froideur de la pierre dans le jardin de la liberté.

 

 

 

Poussés par le large, de profonds courants m’entraînent;

Propulsés par leur propre complétude, les archétypes jaillissent
des profondeurs de l’inconscient;

 

A la surface, le canot est ballotté et la brise se lève,

la substance de la pensée, liquide comme l’océan,

les îles et les continents, les idées et les opinions,

la terre est notre asile mais la mer nous attire vers le large;

 

La nuit descend sur les eaux, et l’étrange réalité découvre la terre,

Les rêves mêlés des hommes glissent au gré des vagues,

suivent l’ondoiement des abysses et s’échouent sur la grève,

les crêtes éclatantes des écumes et le chuchotis des créatures de la mer montent à la surface.

 

 

 

Nous nous plongeons rarement dans la mer de nuit quand l’aube se dessine sur l’ horizon

Les forces obscures qui nous tenaient sous l’eau s’écartent pour laisser place au jour,

Le sentiment éphémère de nos vies se cristallise à nouveau;

 

Et dans cet état d’éveil nous participons à l’essence de l’inconscient,

nous nous solidifions comme la terre,

nos idées et nos opinions font de nous des îlots que les mers relient.

j’ai préparé la montgolfière

Viens viens je t’emmène j’ai préparé la montgolfière,

viens t’y blottir en toi, dans la nacelle qui garde protège

le grand ballon l’immense ballon se remplit d’un air plus léger que l’air,

l’air de rien cet air est celui de l’amour des êtres, l’amour de toute chose, l’amour en toute chose.

 

Et la montgolfière s’élève tranquillement dans les airs,

et la montgolfière prend de la hauteur….

 

petit à petit, le bruit de la folie des hommes en noir se fait plus lointain,

et petit à petit le brouhaha se dissout dans le silence du vent d’ailleurs, un nouvel ailleurs sous la forme des musiques d’un paysage nouveau

 

et à mesure que la montgolfière s’élève, disparait l’odeur rance de l’angoisse des peuples assoiffés de leur propre sang, remplacé dans la fraicheur renouvelée de l’air d’en-haut.

 

et à mesure sur la montgolfière s’élève, le regard de la foule agitée s’élève vers les courbes harmonieuses des montagnes nouvelles qui se dessinent au lointain, baignées par le soleil, des nouvelles couleurs qui remplacent le gris des hommes en gris

 

Tu peux sentir la nacelle sous tes doigts et le tressage d’osier te rappelle que c’est en croisant un bois souple qu’on obtient la plus solide des nacelles

 

Soleil, pluie et vent sont indifférents et envoient sans demander de retour toute leur énergie, le soleil est Soleil et nous réchauffe, la pluie est pluie et se contente d’arroser notre Terre Mère, le vent fait son job, balaye et fait circuler, chacun fait sa tâche avec liberté, chacun influence le suivant, chacun s’accorde et c’est un arc-en-ciel qui se forme quand tous sont là, tous ensemble dans le même ciel !

 

Comme eux, la montgolfière porte en elle toutes les couleurs, toutes mélangées elles seraient noires, mais toutes assemblées elles font l’arc en ciel, alliance des couleurs alliances des sens, donne du sens au pire non-sens, l’essence de la vie coule en nous.

 

Tu peux te relever et regarder par-dessus la nacelle, porter ton regard haut, droit, et loin, et dans l’air des hauteurs les nouvelles odeurs t’apportent la voix de la nouvelle voie, un air nouveau remplit tes poumons et tu respires tranquillement, paisiblement, tu n’as rien à faire, tout est déjà accompli, il n’y a plus qu’à admirer le paysage.

 

De là-haut tous les êtres chers sont en sécurité, là-haut ils ne pourront pas venir nous chercher, c’est un ailleurs où ils n’ont pas de prise, ou l’angoisse et les peurs, les combats et les armes n’existent pas, c’est un endroit sûr, protégé, paisible, où tout est positif.

 

Prière pour la paix, la compassion, l’Amour de tout et gratitude

22 Juin – Une étrange douleur, une douceur qui saigne

Une étrange douleur, une douceur qui saigne, un air pur qui effleure mon âme mais qui me fait mal, qui réveille la vie en moi, une existence intérieure que j’avais oubliée, noyée dans le quotidien, enfouie dans les activités multiples qui se chevauchaient si bien pour masquer le manque…

Oui, c’est un manque une absence, une douleur lancinante, un oiseau qui reprend son envol mais qui me laisse, moi, seul sur le fil, peur de la liberté, peur de prendre mon envol vers la vie, celle qui m’appelle à nouveau mais que je ne vois pas, insaisissable, inodore et incolore…

…un prénom, une femme, une fleur, une courbure de collines, une émotion, une sensation, vecteurs ou causes et objectifs, je ne sais pas, mais « sa » pensée est douleur, « elle » toute entière est douceur pour mon âme qui se réveille.

Quels sont les calculs du hasard pour arriver à point, à pic, à tombe pile poil justement, pour me glisser à l’oreille que je vis encore, que la vie est devant moi, que tout reste à vivre, que la vie est belle et sublime dans l’amour du lendemain…

Pas de hâte, demain sera un autre jour et le soleil nouveau éclaircira mon chemin, sentier escarpé actuellement, j’ai quitté l’autoroute de l’oubli pour prendre ce chemin des écoliers, quitte à me perdre…

Demain sera plus clair, j’en suis sûr, demain sera un peu de toi en moi, un peu de moi en moins et la Vie en plus beau…….

 

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