Mois : avril 2023 (Page 2 of 4)

Mauvaise mémoire

Il y a surement une bonne raison à ma mauvaise mémoire. je n’ai pas de mauvaise mémoire, simplement je ne mémorise pas facilement. ma mémoire est essentiellement cellulaire, par le faire, intuitive. Si la mémoire c’est se rappeler le passé, à quoi ça servirait ? Elle ne sert que si ce dont on se rappelle a une utilité dans le présent. La mémoire est donc la capacité à projeter dans le présent quelque chose qu’on a appris dans un passé plus ou moins lointain. Le passé n’existant pas, c’est plutôt la capacité à piocher dans le cerveau des images inscrites. Elles ont été inscrites dans le passé, mais elles sont présentes dans le présent ! La banque de données appelée mémoire est présente ! Donc, l’intuition n’est-elle pas une autre forme de mémoire ? Mais les signaux de l’intuition ne sont pas ceux accumulés par mon expérience de vie. C’est la vie qui m’envoie des signaux.

Une mauvaise mémoire n’existe pas, car le code de ce qui est bon ou mauvais n’existe pas dans la nature. Si j’ai une mémoire à court terme, cela fait partie du cadeau de la Vie en cette existence : à moi de trouver l’agréable (et l’utile) en cette caractéristique de ce que la vie m’a offert.

 

Les dimensions multiples de la Vie

Les dimensions de la Vie

Les dimensions de la vie sont bien plus vastes que celles de mon existence. On entend parfois traiter de fous les personnes qui parlent d’univers multiples. Pourtant, la projection humains s’appelant science évolue déjà dans le multivers. En tant qu’humain j’évolue dans une dimension, celle qui est constituée de ce que permet les sens humains. Or, ils sont limités. Ma réalité d’humain s’arrête à ce que je peux percevoir. Est-ce pourtant la réalité ? non, la science l’a déjà prouvé. Par exemple, ma vue ne me permet pas de « voir » certaines longueurs d’onde de lumière. Pourtant elles existent. Et l’humain a même inventé des appareils qui utilisent ces autres longueurs d’onde, qui servent à tout un tas de choses. La réalité s’est donc élargie quand nous avons découvert ces autres lumières. Nous avons modifié la réalité, elle évolue sans cesse. Si on dit que ce qu’on n’a pas découvert n’est pas réel, pas possible, et qu’on combat le possible et qu’on fait taire ceux qui croient en une découverte ou qui découvrent, alors on se prive de l’élargissement de la réalité. A l’inverse, si on limite la réalité à ce qu’on connait, on se prive de la découverte.

Plus j’apprends à vivre et plus je me détache de moi

Plus j’apprends à vivre, plus je me détache de la conviction que la vie nait de la matière, plus je me détache de la conviction que la vie c’est moi. Plus je lâche prise de l’égo, plus je me sens en paix avec le déroulement de cette existence. Si je n’attache plus mon égo à la Vie, ce qui est une erreur profonde selon moi, je n’ai plus besoin de me presser, ni de réaliser ma vie – puisqu’elle se réalise pour moi il suffit d’observer et de profiter – ni d’avoir un but, ni d’être quelqu’un.


Plus j’apprends à vivre, plus je me détache de la conviction que la vie nait de la matière, plus je me détache de la conviction que la vie c’est moi, et plus je quitte l’obsession du temps. Ce n’est pas la durée de mon existence en temps (en années) qui est important, mais la qualité de mon existence.  Les humains passent leur temps à penser à la mort, qui est inéluctable, pendant ce temps ils peuvent aussi soigner leur vie, ce qu’ils sont en train de vivre, qui est un cadeau. Si je ne m’obsède pas moi-même par le temps, pas besoin de se presser de vivre, tout va à son rythme.


Plus j’apprends à vivre, plus je me détache de la conviction que la vie nait de la matière, plus je me détache de la conviction que la vie c’est moi, plus je me détache de mon environnement : La vie est bien plus que mon environnement. Le monde est une projection, et cette projection est personnelle, totalement unique. Il suffit d’un évènement anodin pour la changer. Si le monde était réel, ce serait bien triste, non ? Si le monde était le cadre de la vie, elle serait bien fragile ! La vie est bien plus que ce monde, que cette projection.


Mon existence est seulement une manière d’incarner la vie, et la vie m’a incarné sous cette forme, dans cet environnement et durant cette manière particulière de parcourir l’existence avec toute mon histoire, unique, singulière. La vie n’est pas mon existence et la vie est tout autant toute autre incarnation. Ainsi plus j’apprends à accepter et plus j’apprends à apprécier que la vie ce n’est pas mon existence, mieux je me prépare à la non existence, quand la Vie va cesser de se manifester dans cette forme qu’est ce moi dans cette existence, c’est ce que les humains appellent la mort.

 

La mort n’existe pas

La mort n’est pas la fin de la Vie. C’est quand la Vie cesse d’habiter une des milliards de formes qu’elle agite provisoirement.

La mort n’existe pas dans la nature, seule existe la Vie, cette énergie qui est partout et prend toutes les formes. La vie est ce qui agite les formes.

Quand un être meurt, étant donné qu’on n’est plus dans le corps, qu’on croit ou non en la vie, l’être qui a habité le corps n’est plus là.

La Vie n’est pas un être vivant, c’est l’être vivant qui est investi par la Vie

Dimanche 16 Avril 2023 – Notes diverses

 

La réalité n’est pas la réalité

S’attacher à la réalité est donc dangereux. S’attacher à la réalité, c’est attacher une part de son identité à une certaine forme. C’est ensuite se limiter. Nous avons tous besoin de sécurité, mais la réalité ne doit pas devenir un pôle spirituel. Si la réalité scientifique devient une religion, dans le sens où la religion relie une certaine forme de réalité, alors elle devient une spiritualité. Or, la science doit rester libre, elle est fondamentalement une mise en doute permanente de ce qui est prouvé. C’est à dire qu’elle cherche à prouver, démontrer, certifier, par le fait même qu’elle cultive le doute. Il n’y a pas de certitude qui ne soit né d’une question. Il est impossible d’avoir des vérités scientifiques qui ne soient issues de questionnements.



Personne n’a jamais mesuré la Vie, pourtant elle existe

Ni ne l’a observée : Pour observer quoi que ce soit, il faut soit utiliser nos sens, soit construire un instrument pour le faire.


L’essence des sens

Nos sens sont limités. Limités de deux manières. D’une part, par leurs capacités intrinsèques, par exemple le spectre des ondes sonores que l’oreille humaine peut percevoir. Mais cette limitation est également issue de nos habitudes de vie, et liées aux autres sens. Par exemple, les aveugles privés de vision ne peuvent voir s’ils sont proches ou moins proches d’un obstacle. Ils développent alors l’écholocalisation, qui est une extension de l’utilisation de l’ouie. Nous aussi sommes capables de cet autre usage de l’ouie, mais le fait d’évoluer dans un monde électrisé et d’avoir la vue ne nous y amène pas. De la même manière, peut-être existe-t-il d’autres usages de nos sens, auxquels nous n’étions pas encore confrontés, ou alors auxquels nous ne sommes plus confrontés depuis X générations ? Nos capacités sensorielles, mais aussi physiques et psychiques ne sont donc pas forcément celles qu’on croit ! Et ce qui est « anormal », « paranormal », « bizarre », « extraordinaire », « génialissime » selon le jugement qu’on donne, ne l’est peut-être pas !


L’intuition et le hasard sont les moteurs des découvertes scientifiques

Attention quand on affirme que quelque chose n’existe pas parce que cette chose n’est pas prouvée scientifiquement ! La plupart des découvertes scientifiques ont été faites soit par des idées, donc quelque chose de non « réel » qui est toujours plus ou moins lié à l’intuition, soit par hasard, encore une hérésie scientifique. Par conséquence, la science nait d’abstrait.


Le cas des ondes sonores

Je note qu’avant l’invention, c’est à dire la découverte, des ondes sonores que nous ne percevons pas, elles n’existaient pas, selon les croyances, donc les vérités de l’époque. Quand il y a encore 100 ans vous affirmiez que les sons guident certains animaux, ou encore que le son s’étend à d’autres choses que ce qu’on entend, vous vous faisiez traiter d’hérétique, de complotiste, de fou.

Les premiers qui ont pensé que d’autres ondes sonores existaient ont été traités de fous, de rêveurs, de complotistes, de dangereux agitateurs … il se passe parfois des siècles avant que d’autres pensent à cela, et encore d’autres années avant que l’on invente ensuite un instrument pour mesurer.

Le système de radar qu’utilisent les chauves-souris, à savoir l’écholocalisation, a été d’abord l’objet d’une intution. Il y a plus de 2 sicèles, un italien qui touchait à tout se demandait pourquoi ces animaux, des mammifères je le rappelle, se déplaçaient avec tant de facilité et de précision dans des cavernes sans aucune lumière. Dans ses recherches, il constatait qu’elles n’avaient pas besoin de leurs yeux pour s’orienter. Il en déduisait qu’un autre sens les y aidait, mais il ne pouvait pas savoir lequel. Un msytère était né, je note qu’un mystère n’existe pas sand questionnement.

Mais l’explication de ce mystère était ensuite le fruit d’une autre intuition ! 150 ans plus tard, on mit au point le radar. Ce sont ensuite des naturalistes qui avaient entendu parler du principe du radar qui se demandaient si les chauves-souris n’utilisaient pas justement cette capacité pour s’orienter. Et ce fut le cas ! ils sont partis de cette idée et ont ensuite affiné leur intuition pour découvrir que ces animaux utilisent un système de sonar très performant.

Cet exemple nous montre que :
L’interdisciplinarité est utile : aller voir ailleurs, être curieux, ne pas rester sur son quant-à-soi, s’ouvrir permet de nourir ses propres centres d’intérêt.
Savoir questionner les questionnements : ces naturalistes sont aller chercher des réponses ailleurs que dans leur domaine. Ils ne sont pas restés dans leur spécialité pour expliquer l’orientation de ces animaux.
Les instruments de mesure sont essentiels pour modeler la réalité : après cette « découverte », la réalité des chauves-souris a changé, la particularité devient objet de curiosité, d’admiration, et l’instrument dénommé radar a pris lui aussi une autre réalité.


Les instruments de mesure ne sont pas neutres, ils ont une intention et sont issus de la foi

Pour constuire un instrument il faut d’abord croire en ce qu’on veut montrer par cet instrument. On a une idée, et pour le montrer aux autres. Mais pour construire d’autres idées qui sont des certitudes et ensuite d’autres idées pour finalement construire des objects, il faut avoir la foi. Souvent beaucoup de foi ! Bien des scientifiques plus ou moins officiels ont passé la vie et sont morts avant d’avoir mis au point un instrument permettant de mesure ce qu’ils avaient l’intention de mesurer. Car on n’invente pas un instrument sans intention ! Donc, s’il y a une intention, il n’y a pas de neutralité ! Il y a une intention, une direction, dans chaque instrument.


 

Mercredi 12 Avril 2023

On trouve de l’assurance dans le travail, un cadre, des certitudes, des valeurs, des façons de faire … servies sur un plateau, il suffit de faire comme il est prescrit.

Cependant, tout ceci correspond seulement aux valeurs, certitudes, façons de faire du patron ou des managers.

En embrassant pleinement ces items, nous laissons de côté les nôtres. Ca fait partie du package. D’ailleurs, même les indépendants doivent se conformer à certaines façons de faire qui ne sont pas les leurs.

Trouver son équilibre dans un environnement de travail est parfois difficile. Aujourd’hui, on nous demande moins d’executer des tâches que d’avoir des attitudes. Les tâches ont été confiées à des machines. On ne nous demande pas non plus de réfléchir. On nous demande d’agir intellectuellement selon un code, celui de l’entreprise, celui des méthodes de management, des processus industriels.

Tout ça est « normal » … tant que l’on conserve sa partie « moi je ». Je peux laisser ce « je » de côté pendant mes heures de travail, mais il est important de s’octroyer des pauses, des moments à soi, pour le « je », des bouffées d’oxygène. Et avant et après le travail, être soi. Ceci implique qu’il y ai un « avant » et un « après » le travail !

Mais ça ne suffit pas. L’idée des approches orientales et naturaliste est de mettre de l’équilibre dans chaque journée : composer sa journée. Y intégrer l’affection des relations proches, le rire, la créativité, la distraction, le silence, le rêve, un sommeil de qualité aux heures du sommeil, une vie spirituelle.

La vie spirituelle ne veut pas dire religion ! cela peut parfaitement être de parler à ses fleurs ou de cultiver une « foi » qui nous grandit, saine et vivante.

La foi n’est pas une croyance, c’est une évidence. On peut avoir foi en la grandeur de l’univers, ou foi en la puissance étrange et pourtant manifeste des relations à distance, peu importe, quelque chose en lequel on croit sans avoir besoin de croire, sans justification, c’est intime et sincère.

 

 

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