Mois : mars 2023

La perception, la réalité, la vérité

La chauve-souris est comme l’homme un mammifère, ce n’est pas un oiseau.

Elle voit le monde au travers des ultras-sons, avec une acuité sonore digne des meilleurs yeux, j’en ai fait l’expérience : posté debout dans un pré (pas trop loin d’une forêt) à la tombée de la nuit en été dans un endroit à insectes (moustiques et autres), la chaleur que dégage l’humain attire les insectes et les chauve-souris viennent les chasser en me frôlant presque, je peux parfois sentir le souffle d’air de leurs battements de mains, puisque leurs ailes sont en fait des mains …

Chaque espèce perçoit le monde selon ses sens. Nous connaissons 5 sens, à ce jour.  Certains animaux sont bien plus forts que nous en vision par exemple, d’autres plutôt pour l’odorat, etc…

Un chien se représente le monde – entre autres paramètres – selon ses sens, et selon l’acuité de ses sens. Il entend mieux que nous, mais voit moins bien.

Certains animaux sont même « sans » certains sens, comme la vue ou l’audition. Remarque : ces caractéristiques ne leur manquent pas, puisqu’ils ne savent pas ce que c’est. Et ça ne les empêche pas de vivre leur vie.

Notre représentation du monde est déterminée par nos sens. Bien que d’autres paramètres entre en jeu, notre représentation du monde est déterminée par nos sens. Imaginez que nous ayons une mauvaise vue et une audition bien plus fine. Nous n’aurions peut-être pas développé une société autant tournée vers le visuel.

La science est déterminée par nos sens : Ceci me mène à une première observation : pourquoi la réalité du monde serait-elle limitée par les sens humains ? Pourquoi d’autres sens ne pourraient-ils pas participer, ou même être déterminants, dans les fonctionnalités du monde ? Il n’y a même aucune raison que le monde soit limité à nos 5 sens ! Est-ce parce que nous sommes ignorants que ça n’existe pas ? La science parfois ouvre des voies, parfois les referme, mais les inventions ne sont pas de l’ordre de la science.

La science n’a jamais fait aucune découverte : elle les accompagne ou permet de les mesurer, mais seul un esprit ouvert peut inventer. Inventer c’est découvrir, découvrir c’est s’ouvrir à l’inconnu, c’est donc plonger dans le non-connu, dans les hypothèses, dans les expériences de pensées qui ont fait le succès de personnes comme Albert Einstein et bien d’autres. Sans l’ouverture à l’inconnu, sans ce que presque tout le monde appelle la folie, il n’y a pas d’invention ! C’est un point essentiel à comprendre : on ne peut pas s’ouvrir à l’inconnu en restant dans ses vérités établies. Il faut donc commencer par se désidentifier de ses propres certitudes, et ouvrir son intuition, un mot qui gratte pourtant les scientifiques … ou ceux qui se croient scientifiques rationalistes.

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En sciences dures, nous voulons mesurer ce que nous voulons étudier. Nous avons donc mis au point des techniques et des technologies qui nous permettent de mesurer. Mais, c’est une évidence pourtant, nous les avons développé pour que nous puissions percevoir ce que nous voulons mesurer : selon nos sens ! A quoi ça nous servirait de développer des instruments de mesure que seule une chauve souris peut percevoir ?

Nous avons alors aussi développé des instruments de mesure pour nous représenter les spectres lumineux ou sonores que nous ne pouvons pas percevoir, en les traduisant en signaux lumineux par exemple, en tracés de courbes par un autre exemple.

Je trouve cela très intéressant : nous avons trouvé le moyen de mesurer, grâce à la technologie, des perceptions que nous ne pouvons pas expérimenter : ultrasons, infrasons… mais pourquoi avons-nous fait cela puisque nous ne pouvons pas les percevoir ? Parce que nous nous y sommes intéressés ! Quelqu’un un jour a eu un esprit ouvert, assez ouvert pour croire qu’il existait autre chose au-delà de ses propres perceptions. Inventer, c’est avoir l’esprit ouvert.

Mais qui dit que nous avons fini de découvrir des sens, ou des dimensions dans les sens ? L’affirmation de l’existence des ultrasons peut parfaitement être déclarée comme affabulation ! Jusqu’à ce que quelqu’un mesure, et encore, il faut que cette mesure soit admise comme valable.

Donc, les ultrasons ne peuvent pas « exister » tant que leur existence est admise par une communauté scientifique. Cela veut donc dire que leur existence est possible non pas par leur découverte, mais d’abord par l’admission qu’ils puissent exister !

Ce qui existe doit trouver un sens, une signification, pour être admis comme étant réel. Or, le sens, la signification des choses est limitée par ce qu’on connait déjà. Par conséquence, toute nouvelle invention est limitée par la parenté possible avec ce qui est déjà connu : l’existence des ultrasons a été possible seulement après qu’on mette un nom sur le sens de l’audition, mais aussi sur les instruments de mesure. C’est seulement après qu’on a pu imaginer ou trouver par hasard que les ultrasons sont mesurables, donc ils existent. Donc, les ultrasons n’existent que depuis qu’on a inventé les instruments pour les mesurer : est-ce à dire que les hirondelles, qui se rassemblent sur les fils avant leur migration, n’existaient pas avant l’invention du téléphone ? Ou plus sérieusement, peut-on dire que les virus n’existaient pas avant la découverte des techniques permettant de les mesurer ?

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Cela me mène à croire qu’il doit exister bien d’autres découvertes déjà faites qui ne sont pas reconnues, ou pas connues, ou ont été rejetées parce que l’image renvoyée soit disconvient à la communauté scientifique par exemple quand elle suit une logique qui n’est pas admise, ou encore qu’elle remet en cause des vérités trop établies, ou plus communément que l’on considère qu’elle est sens objet ou sens intérêt. Enfin, le plus souvent, les inventions (qui veut dire découvertes) ne sont pas connues.

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Je pense que nous aurions beaucoup à gagner, dans la conjoncture d’épuisement des ressources particulièrement en Europe, à PERMETTRE l’inventivité, au lieu de déclarer hérétique tout ce qui ne sort pas des standards toujours plus rigides à mesure qu’ils montrent leurs limites, notamment en termes de médecine et d’énergie.

 

idées sur la Vie

La couleur rouge n’existe pas. Rien n’est rouge. Ce que nous appelons rouge est une fréquence dans le spectre de lumière. Le spectre de lumière n’existe pas ni toutes ses composantes, pas en tant que spectre ni fréquences. Nous pouvons mesurer ces fréquences. Les nommer. Les modifier, parfois. Mais la fréquence de lumière « rouge » n’existe QUE dans nos cerveaux, QUE parce que nous l’avons déterminé ainsi comme « ROUGE », et nous avons inventé les instruments qui permettent de mesurer le « Rouge ». Mais dans la nature, le rouge n’existe pas, il n’a aucun besoin d’exister.

POURQUOI : On peut se poser la question : qu’est-ce que la lumière ? D’où vient-elle, quelle est sa nature, sa raison d’être lumière ? On sait la mesurer, mais pas lui donner d’explication, pourquoi elle existe : on sait COMMENT elle existe, mais pas POURQUOI. Pour des êtres qui veulent toujours tout savoir, je m’étonne que cette question soit laissée de côté.

 

L’Arbre n’existe pas. Ce qui existe, c’est la représentation que nous en avons fait. Des fibres, un système complexe des racines aux feuilles, un processus que nous ne cessons d’expliquer. La photosynthèse et le système racinaire lui donne les matières premières pour évoluer, pour le nourrir. Mais POURQUOI ? Qu’est-ce que ce flux de vie en lui ?

Mon coeur bat, mais pourquoi ? on sait comment, mais on ne sait pas expliquer ce qu’est la vie.

 

Deepak extraits

https://youtube.com/watch?v=wtS4O8GOMe0&feature=share

 

Une pensée est un signal électromagnétique. Bien, mais si je pense à une maison, la maison n’est pas un signal électromagnétique.

Si je pense à une maison, où est la maison ? Dans ma tête ? Ah bon ? Ma tête est trop petite pour contenir une maison ! Où est la maison ?

D’où vient une pensée ? Où va-t-elle après que j’ai eu une pensée ? Quand je te dis « pense à ce que tu as mangé hier soir », tu y penses. Mais avant que je t’ai demandé de penser à cela, où était cette pensée ? Et où est-elle ensuite allée ?

Qui a cette pensée ? Toi ! C’est toi qui l’a créée ! La pensée n’est pas autonome, ni automatique. C’est toi qui l’a créée et qui la laisse partir.

Une pensée est une expérience interne. Et nul ne peut l’expliquer, scientifiquement. On peut expliquer qu’une pensée est un signal électromagnétique, oui, mais son contenu n’est pas explicable; On ne sait pas si la pensée est celle d’une maison ou d’un chien.

Une pensée est une expérience interne inexplicable; Donc, peut-être ne doit-on pas condamner les gens qui disent avoir des expériences externes ? D’ailleurs, si je pense à une maison, ne suis-je pas en train de faire une expérience de pensée externe ?

Et toi, toi qui me lis, tu as été projetée dans une expérience de pensée d’une maison, celle que tu as imaginée quand tu as lu que j’avais une pensée vers une maison. Tu as aussi fait une expérience de pensée à l’extérieur de ton cerveau, mais selon tes perceptions passées de ce qu’est une maison, ou ta maison, avec tout ce qui constitue ta pensée de « maison », issu de ton passé, de ce que tu as accumulé. Et c’est très différent d’une pensée à l’autre, d’une personne à l’autre.

De façon scientifique, on ne peut pas expliquer quelque expérience que ce soit.

« moi » peut avoir une expérience qui est soit un mix de ce que j’appelle une expérience perceptive (voir, sentir etc…), de perceptions, et qui sont interprétées selon mes accumulations d’expériences précédentes et selon mes croyances, que j’appelerai ici l’expérience accumulative ; Soit c’est une expérience qui est seulement interne, sans perceptions, seulement accumulative. Une hallucination est-elle une expérience perceptive déformée ou bien une expérience interne ?

Toutes nos expériences de vie sont internes. « je » ne suis jamais à l’extérieur de moi. ‘je’ est donc à l’intérieur. Mais où ? On sait qu’une pensée est une stimulation électromagnétique, mais qui fait l’expérience de ce processus ?   « moi » ?  où est « moi » ?

Et en plus, « je » peux diriger les pensées. Qui est « je » ? Où est « je » ? Dans quelle partie du corps ? A-t-on jamais trouvé « je » dans quelqu’un ? Et quand la vie s’arrête, où est « je » ? Ne sachant pas ni où est « je » ni de quoi est constitué « je », comment peut-on affirmer que « je » meurt ?

Comment peut-on affirmer que « je » n’est pas en dehors du corps, parfois, ou souvent, ou pendant le sommeil ?

Chacun mettra « je » où il en a l’intuition, et certains n’ont pas besoin de réfléchir à tout ça. Cependant, personne ne peut condamner les théories considérées comme farfelues, puisqu’on ne sait pas où est « la vérité ».

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« je » n’est pas là, car il ne peut être localisé.

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« mon corps » : je peux le percevoir, le toucher, le voir dans un miroir, le peser, le sentir … le corps est l’objet de l’expérience perceptive et accumulative.

« je » suis le témoin de mes pensées, l’observateur de tout ce que je pense, ressens, de mes émotions. Le monde entier est une pensée, il l’existe qu’au travers de mes pensées. Le cerveau est le contenant de toutes les pensées, et le corps et l’univers entier sont ses objets. Ils sont indissociables : Pas de cerveau, pas d’expérience, pas d’expérience, pas d’univers. Le cerveau est le sujet, et le corps et le monde sont des objets.

Tout ce que nous percevons sont des constructions humaines. Si tu étais un bébé qui n’a pas d’idée de ce qu’est une main, une tasse, un écran, un livre, tout ce que tu expérimentes ce sont des formes, des couleurs, des textures. Mais tu ne sais pas que ce sont des formes, des couleurs, des textures. Tu as seulement des perceptions.

Ce livre n’est pas un livre pour un chien ou pour un chat ! Seulement pour les humains, qui partagent ces conceptions mentales pour pouvoir communiquer et qui leur a permis de construire le monde dans lequel nous évoluons … le monde qui est dans nos têtes 🙂

On ne peut parler de rien qui ne soit pas une expérience de pensée, avec les perceptions et les émotions qui vont avec.

« je » est la conscience, « je » est le centre de toutes mes expériences.

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ROUGE

Prenez la couleur Rouge : il n’existe rien de rouge ! Rouge correspond à une plage de fréquences des photons du spectre de la lumière. Mais il n’existe pas de rouge ! Il n’y a pas non plus rien de rouge dans ton cerveau ! mais tu peux avoir une expérience que tu appelles « rouge ».
Donc, la couleur rouge n’est nulle part, je peux seulement dire « j’ai fait cette expérience ».

Qu’est-ce qui fait cette expérience ?  » je « , c’est « je » qui fait cette expérience, comme toutes les expériences, les émotions, les opinions, les accumulations passées, les désirs, etc… « je » est le sujet.

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Une pensée est une interprétation d’expérience.

Quand tu tiens une tasse entre tes mains, cette tasse correspond à tout un tas de conceptions construites, y compris des ressentis, des souvenirs, des émotions, des formes, des envies, des couleurs, des pensées… tout ça est intriqué.

Si tu expliques à un petit enfant que cette tasse est un jouet, il va concevoir la tasse comme un jouet. L’expérience que tu appelles « tasse » a donc changé.

Tu peux, par ta conscience, à tout moment, changer la signification de tous tes concepts.

Le monde entier est une expérience humaine

Aucune espèce animale autre que l’humain ne conçois le corps, les émotions, les couleurs, les métiers, l’univers etc… le monde entier est une construction humaine. Le monde entier EST, mais il n’a pas besoin d’être conceptualisé, seul l’humain le conceptualise comme « monde ».

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Le monde est évanescent

Pense à ta maison, à ta mère, à tes vacances, à ton chien, à ce livre, à ton repas etc… sont des conceptualisations qui vont et viennent à une grande vitesse, et qui n’ont aucune réalité. Quand tu pensais à ta mère tu ne pensais déjà plus à ta maison, et quand tu pensais au chien tu ne pensais déjà plus à ta mère … etc… ce sont des expériences qui se suivent et qui passent dans le passé à une grande vitesse.

à peine une phrase se termine, le début de la phrase a disparu, n’existe plus. Le passé n’existe pas, autrement que dans la pensée. Le futur n’existe pas, autrement que par la pensée. Seul existe un « maintenant » qui est permanent. Ce « maintenant » ne peut pas être conceptualisé, car s’il l’était il prendrait forme et ne serait qu’une idée, une image, une pensée. « Maintenant » est la seule expérience qui ne soit pas un concept humain. « Maintenant » est en dehors du temps.

 

Tableau de coefficient d’absorption de matériaux

Le tableau ci-dessous indique le pourcentage d’absorption des différents matériaux à différentes fréquences:
125 Hz 250 Hz 500 Hz 1000 Hz 2000 Hz 4000 Hz
Béton 2% 4% 5% 5% 10% 7%
Mur en briques 3% 3% 4% 4% 5% 7%
Enduit 2% 3% 3% 4% 5% 4%
Verre simple 35% 25% 18% 12% 7% 4%
Plancher en bois 4% 5% 6% 7% 6% 7%
Tapis sur parquet 20% 25% 30% 30% 40% 45%
Papier peint très épais 14% 35% 55% 72% 70% 6%
Multiplex 5 mm à espaces creux 50 mm 12% 20% 8% 8% 7% 2%
Multiplex 5 mm avec 50 mm fibre de verre 25% 40% 30% 15% 16% 8%
Personne adulte (unités d’absorption () 20% 43% 50% 50% 55% 50%
Liège 25mm 10% 10% 33% 60% 34% 49%

Jeffrey Zeig – Exploring the Genius of Milton Erickson

résumé

M Erikson :  » la psychothérapie doit être adaptée à la
l’unicité de l’individu et non à la théorie hypothétique du comportement humain ». Ainsi pour chaque client il inventait une thérapie, unique, adaptée.

Frieda Fromm Reichman  » Les gens ne viennent pas à la psychothérapie pour avoir des informations, mais pour vivre une expérience ». Une psychothérapie ne se « réalise » pas au cabinet, mais à la maison, au travail, dans l’expérimentation d’un autre quotidien, différent !

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Quand un client arrive et dit « je suis déprimé » la réponse n’est pas uniforme. Si un patient a une infection bactérienne, va voir un médecin et que celui-ci lui dit « vous avez une infection bactérienne et que vous avez besoin d’un antibiotique »; si ce patient va voir un autre médecin il va dire la même chose, et le troisième médecin va encore dire la même chose.

Mais en psychothérapie, si vous consultez 10 thérapeutes différents, ce que chacun dira varierait grandement, entre ‘vous avez besoin d’antidépresseurs », « vous devez examiner vos schémas d’enfance », « vous devez changer votre alimentation », etc … Et une partie de la variation serait due à la prédilection du thérapeute, et votre orientation théorique va avoir des conséquences profondes.

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En pratique Ericksonienne, on va s’intéresser à la phénoménologie, c’est à dire essayer de comprendre l’expérience vécue par cette personne, essayer de comprendre le langage expérientiel de cette personne, que nous essayons de visualiser à travers la lentille de la personne, nous essayons de comprendre que le problème que la personne a amené avec elle était une construction de convenance, une catégorie.

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Catégories

La psychologie des catégories concerne la manière dont les gens apprennent, se souviennent et utilisent des catégories informatives et les regroupent. Considérons l’ensemble des objets suivants : de la poussière, des papiers, un écran d’ordinateur, deux stylos, une tasse et une orange. Qu’ont ces objets en commun ? Seulement qu’ils se trouvent tous sur mon bureau au moment où j’écris ces lignes. Cet ensemble de choses peut être considéré comme une catégorie, un ensemble d’objets qui peuvent être traités comme équivalents d’une certaine manière. Les représentations mentales que nous formons des catégories sont appelées concepts.

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ne pas traiter les catégories, mais ses composants.

Nous essaierons d’examiner les composants phénoménologiques du problème; Et en comprenant que ces composants phénoménologiques créent un système, en manipulant les composants, la catégorie change.  Les composantes de cette dépression peut être l’anhédonie, l’inactivité, le retrait social, une faible énergie physiologique, un processus de négativité ou un processus d’expansion, une énergie physiologique ou un processus d’être négatif ou un processus d’expansion, leurs propres réalisations physiologiques de sensation …

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Quand un client arrive et vous dit qu’il est déprimé, vous ne savez pas de quoi il parle, vous ne savez pas ce que ça veut dire phénoméno-logiquement pour ce patient. Et donc une question simple que n’importe qui pourrait poser est : « Comment savez-vous que vous êtes déprimé ? » « Quelle est votre expérience ? » et essayer ainsi de créer une carte phénoménologique des composants de l’expérience de cette personne. Puis comprendre l’effet systémique, l’effet boule de neige d’un petit changement de comportement et vous adopterez une approche systémique.

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INTERACTION AVEC LA PERSONNE

l’orientation ericksonienne c’est d’abord l’interaction avec le client, car chaque problème générique (« dépression ») est en fait complètement individuel, et enraciné dans la singularité de la personne.  Posture : Ce n’est pas être coach et client, mais deux compositeurs. Nous voulons que les personnes s’éveillent, et non pas qu’elles continuent de dormir, et deviennent acteurs.

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Attitude : positifs, nous construirions sur les atouts de la personne, nous serions centrés sur l’objectif, nous regardons vers notre résultat, où est-ce que nous voulons aller. Et nous voulons les éveiller à leurs ressources, et recontextualiser leurs ressources.

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La partie technique est comment on communique l’objectif, c’est l’emballage du cadeau.

Si la personne suit la suggestion directe, il n’y a pas besoin d’être indirect, mais à cause de la résistance naturelle du système,il faut souvent l’être : emballer le cadeau.

La quantité d’indirection à utiliser est directement proportionnelle à la résistance perçue. Donc on commence à être très direct, et ensuite on commence à devenir de plus en plus indirect en réponse à la résistance.

Par exemple on peut utiliser la technique interpersonnelle qui est l’une des méthodes les plus indirectes qu’Erickson a inventées et qui consiste à parler à la fois sur le plan social et sur le plan psychologique en même temps.

Nous pouvons utiliser une technique de confusion mentale pour amener le client à pratiquer le passage à l’acte fixé.

Les techniques ne guérissent pas, mais ce sont des façons d’emballer les idées. C’est ce que font les poètes en emballant les métaphores, c’est ce que font les réalisateurs de films quand ils emballent les images, c’est ce que font les chorégraphes quand ils emballent les gestes.

Réaliser versus Savoir : L’emballage conduit à vivre une expérience interne, dans l’inconscient, plutôt que de savoir, au niveau conscient. On peut savoir tout ce qu’on veut, tant qu’on ne l’a pas réalisé, ça ne change pas : le fumeur sait que fumer tue, mais tant qu’il n’a pas réalisé qu’il veut arrêter, il ne le fera pas !

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la composante de personnalisation

c’est ce que vous voulez communiquer, quel est le langage expérientiel de cette personne, comment pouvez-vous orienter la thérapie à travers la lentille de la personne, quels sont les modèles habituels de cette personne, quelles sont les choses que cette personne apprécie et comment pouvez-vous utiliser ses valeurs.

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