Mois : novembre 2022 (Page 3 of 3)

Les 3 niveaux de l’existence : 3 – L’observateur

Cet article est la suite de cet autre,  CLIC   dans l’expérience de pensée sur l’existence, Novembre 2022.

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niveaux de l’existence : 3 – L’observateur

il y a une autre dimension, celle de l’observateur, référence à Mooji. Qui n’est pas une fonction, d’observation, il est sans rôle. Cette autre dimension est libre de temps et d’espace. Il n’a pas de fonction d’observation, simplement pour le percevoir en tant que humain je dois le placer lui donner une existence pour percevoir qu’il est. L’observateur se déplace librement sans l’espace et le temps, et est présent à tous les instants à tous les endroits. Puisque le temps n’existe pas, et que l’espace n’ayant pas de temps, on s’y déplace sans temps, « en un rien de temps ». C’est la dimension quantique de l’énergie du moi.

je n’ai pas besoin de conceptualiser ce niveau, seulement de le ressentir, dans l’existence : et je sens qu’il est libre de temps et d’espace, comme des étoiles libres dans un ciel sans limites. L’observation n’a pas besoin de l’observeur, elle peut se balader librement. C’est la Conscience avec un grand C.

L’observation voyage, libre de toute contrainte. Elle n’est ni matière, ni hypnose. Elle est partout à la fois. Le ressenti peut aller du bien-être à l’état de grâce, quand on a l’impression que la matière (existence incarnée) n’a plus ni poids ni temps.

 

 

 

ensuite, je propose une mise en pratique pour tenter de ressentir ces 3 niveaux de l’existence

Les 3 niveaux de l’existence 4 : exercice pour ressentir les 3 niveaux d’existence

 

Les 3 niveaux de l’existence : 2 – L’observeur

Cet article est la suite de cet autre, CLIC   dans l’expérience de pensée sur l’existence, Novembre 2022.

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2 – L’observeur.

Je ne peux pas être DANS mon existence. Je peux seulement l’observer. Quand je pense exister, je suis dans le fait de penser, je ne suis donc pas dans le exister. Je ne peux pas être à la fois dans exister et observer. L’observeur est sur une ligne parallèle à celle de l’existence, avec un léger retard, le retard dû à la déformation de l’espace-temps.

L’existence ne va généralement pas plus vite que l’observeur, l’observeur est seulement une fraction de seconde en retard sur une ligne parallèle, tant que la matière existe. La matière attire la conscience comme des planètes qui s’attirent par leur gravité.

Le fait que l’observeur observe lui donne une fonction, et fonction n’est pas nature. L’observeur n’existe pas en tant que matière. Mais sans matière à observer, pas d’observeur.

Ce décalage « temporel » se manifeste parfois à la conscience par des petits moments de lucidité de cette déformation, quand on sent qu’on est décalé. C’est donc un ressenti, le ressenti est l’écho du décalage se manifestant dans la matière. Car c’est la matière qui ressent le ressentir de la vie. Beaucoup de nos perceptions ne sont pas conscientisées, et restent au niveau du subconscient-existence pure, d’où les traumatismes inconscients que nous traitons en PNL ou par d’autres techniques.

Différentes hypothèses se posent :
– Ce sont peut être des états de déformation différents d’un décalage « normal », car nous sommes habitués à ce décalage, et quand le décalage est ponctuellement plus grand ou moindre, la matière le ressent ?)
– Ce sont peut-être des états où la conscience s’échappe et se rapproche de l’observateur, en partie 3, pendant que l’observeur observe.
– La pensée elle-même possèdant son propre retard, car elle doit être formée et cela prend un peu de temps, est ce qu’il y a deux décalages et le ressenti de décalage est-il lié au temps de réponse de la pensée ?
– étant donné que la matière est toujours en avance sur la pensée, les ressentis de décalage sont peut-être ceux des petites variations de la déformation espace-temps.

Nous pouvons maintenant ajouter une dimension à notre ligne d’existence, celle de l’espace :

 

L’observeur a besoin de penser que l’existence se trouve sur cette axe en diagonale, qui va de gauche à droite comme le temps, et de bas en haut comme l’espace.

L’observeur, c’est la conscience. La conscience ne peut penser à tout moment, et beaucoup de points sur la ligne de l’existence passent sans que la conscience ne s’en aperçoive. La pensée est l’imagination de la conscience. (Image-inaction c’est former des images, on appelle cela la pensée). La conscience pense observer l’existence, essaye de la maitriser, et met en place plein de capteurs, mais elle est incapable de tout enregistrer consciemment. Les processus automatiques du subconscient sont placé sur l’axe de l’existence, dans mon modèle. D’ailleurs, le passé et le futur n’existent que sur l’axe du conscient-observeur.

 

la suite ici

Les 3 niveaux de l’existence : 3 – L’observateur

les 3 niveaux de l’existence : 1 L’existence, liée à la matière

Ceci est la suite et le premier épisode de la série consacrée à l’existence, une expérience de pensée de Novembre 2022

INTRODUCTION : CLIC

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1 – L’existence, liée à la matière

L’existence serait comme placée à un point précis sur une ligne du déroulement de l’existence, celle de la matière. Elle n’a pas de début ni de fin, elle apparait (incarnation – naissance) et elle disparait (désincarnation – mort), et entre les deux on trouve le déroulement de l’existence.

 

Figuration du déroulement de mon existence, étoile bleue (voir encadré 1 en fin de doc)

Evidemment, on ne peut pas savoir si l’existence va continuer, il faudrait donc figurer l’existence de la manière suivante : l’étoile c’est aujourd’hui, elle a parcouru tous les instants depuis l’incarnation au début de la ligne.

Figuration de mon existence depuis mon incarnation

 

L‘existence a son « temps » il est « compté » mais pas d’une manière fixe.

Nous vivons tous un âge en nombre de secondes différents, mais c’est une illusion, notre existence n’est pas du temps, mais un déroulement !

Elle n’a pas de début ni de fin, elle se déroule de l’incarnation (naissance) à la désincarnation (mort) physique.

Le temps sous forme de secondes / heures/ etc… n’existe pas.

Si on admet que chaque existence possède son temps zéro, on parle du passé, le passé n’existe que dans la pensée. Il n’a pas de matérialité.

On peut cependant constater que je ressemble plus ou moins à celui que j’étais hier, et avant-hier etc… il y a une relation cellulaire, alors que mes cellules se renouvèlent sans cesse, elles reproduisent des copies d’anciennes cellules de fonction similaire.

Un jour, mon existence va s’arrêter. Mais on ne sait pas quand. Ca peut être dans une minute, ou dans 12 ans, 1 mois et 9 jours. Il n’y a pas de trace de cela. Il n’y a pas de « fin ». La « fin » d’une existence est irréelle.

Donc, si le temps de mon existence se déroule entre ma naissance et dans une minute, la durée est moins étalée que si je vis encore 12 ans. J’ai donc une durée propre à mon existence, qui est indéterminée.

La salamandre ne vit pas x temps mais elle a une existence de A naissance à B mort. C’est l’humain qui lui donne un âge, et qui invente un début et une fin.

La fin d’une existence est une invention, elle n’existe pas vraiment. Elle n’existe que dans le fait d’être une désincarnation. Mais la notion de fin, dans notre cerveau, est une projection dans le futur, ou dans le passé quand on parle d’une fin passée. En elle-même, la fin n’existe pas. On peut même dire que chaque instant de l’existence est à la fois vivre et fin. C’est seulement continuité de l’incarnation, sans autre forme de jugement.

Le postulat que l’existence possède une naissance et une mort qui correspondraient à un début et une fin, c’est une croyance de notre temps. Certaines religions croient en une vie après la mort, une vie éternelle donc une non-fin, sans pour autant remettre en cause le principe d’une naissance, un « début ». Marrant, non ? On trouve dans d’autres croyances beaucoup d’autres variantes, mais toutes sont des inventions.

Les humains pensent depuis quelques siècles que l’existence d’un être vivant se compte en années / mois / jours, et ajoutent à leur existence le fardeau du temps, celui des années, et même la pression de la normalité.

On dit «  quel âge as-tu ? » « 54 ans » « oh, tu es donc déjà un peu vieux » etc… A 85 ans, il est normal d’être « à la fin » de l’existence, et à 16 ans, on est « au début » de l’existence.  En plus, ces notions sont mobiles, subjectives au fil du temps et dans l’espace. On compare le nombre d’années d’existence des autres à chacun pour juger de son âge. Il n’y a donc pas lieu de parler d’âge, de compter les années et de nous affubler de lourdeurs angoissantes ou encore de jeunesse vaniteuse.

Sans âge, nous serions surtout beaucoup plus libres d’exister chaque jour sans comparaison. Chaque jour est «  je suis là, j’existe ». Il n’y a pas de normalité, ni d’anormalité. Si telle incarnation doit avoir une désincarnation dans l’année des 16 ans, eh bien c’est comme ça, il n’y pas d’anormalité. Si quelqu’un est encore dans son incarnation à 99 ans, eh bien c’est comme ça, il n’y a pas d’anormalité. Ce n’est qu’en comparant qu’on définit des anormalités ou des normalités, sur des critères inventés de toutes pièces par l’humain, regroupées dans la bonne morale. Mais la morale n’existe pas dans la nature.

Nous sommes dans l’existence terrestre entre la naissance et la mort. Que cette existence ait une durée humaine en temps, c’est-à-dire en années, ou n’en ai pas, elle s’en fiche l’existence, elle n’a pas de conscience, pas de but, pas d’intention.

L’existence est une incarnation de vie dans la matière. Elle ne comprend pas la notion de durée, puisque la durée est une invention humaine. Simplement, est existence entre incarnation et désincarnation.

L’âge n’existe pas dans la nature, tout comme l’intention, ou la normalité. L’humain se rend malade à toujours vouloir contrôler la vie, la diriger, lui donner un sens qu’elle n’a pas. Au lieu de cela il ferait mieux de laisser la vie couler, elle s’occupe bien d’elle-même et de s’occuper de lui-m’aime et de laisser la vie couler en lui.

 

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Le passé et le futur n’existent pas :

L’observeur se situe parallèle à l’existence, et toujours légèrement derrière l’existence. Son placement sur sa ligne est directement lié à celle de l’existence, je ne peux penser que sur le tracé de l’existence. L’observeur peut se projeter dans le passé ou l’avenir de l’existence, mais à partir du présent de l’observeur seulement. On ne peut pas voir le passé ou le futur de l’existence, car l’existence n’a qu’un seul moment, c’est le présent. L’observeur ou conscience ne peut que se projeter dans ses propres projections de ce qu’il a construit, de ce qu’il pense être le passé et le futur de l’existence, à partir de son image-inaction : tout ce que je crois « réel », « factuel », etc…

 

 

 

la suite se trouve ici

Les 3 niveaux de l’existence : 2 – L’observeur

les 3 niveaux de l’existence : Intro

Expérience de pensée sur l’existence, Novembre 2022.

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«  ne te rendors pas, car la brise de l’aube te murmure des secrets » Rumi

 

j’ai de plus en plus souvent l’impression d’être en retard d’une fraction de seconde sur le déroulement de mon existence.

Comme si quelque chose m’échappe à chaque fois que je pense. Comme si le déroulement de mon existence avait toujours un petit coup d’avance, je me sens comme courant derrière elle.

J’ai ensuite réfléchi à ce fichu conscient qui veut toujours penser l’existence. Mais l’existence n’a pas besoin de pensée, ni de penser ! La pensée est l’image-ina(c)tion, elle est le fruit de mon cerveau et n’existe pas dans la nature.

J’ai ensuite axé ma réflexion sur la différence entre mon existence et la conceptualisation de mon existence, et j’y ai trouvé là un temps de retard, que je rapproche de celui de la déformation de l’espace-temps.

Puis m’est apparu un troisième niveau, pus vaste et détaché à la fois de la matière (espace) et du temps, dont Mooji parle souvent dans ses conférences : l’observateur de l’observeur.

J’ai donc engagé une réflexion sur les 3 niveaux de l’existence : l’existence d’être incarné, inconsciente ; l’expérience du conscient observeur ; Et enfin, un niveau peu enseigné dans notre société, l’observateur, neutre et détaché du temps et de l’espace, sans contrainte, qu’on vit dans l’état de grâce ou de bien-être.

Je vais tenter de décrire ces états, puis proposer un exercice pour prendre conscience et ressentir les états.

 

Premier épisode : l’existence

les 3 niveaux de l’existence : 1 L’existence, liée à la matière

 

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