Mois : novembre 2022 (Page 1 of 3)

Coaching : comprendre les problèmes – Module 5 partie 1

Lorsque quelqu’un souffre, c’est parce qu’un besoin (ou un besoin perçu comme tel) reste insatisfait.

Cela peut être dû à :

– Un système d’orientation défectueux. Il s’agit d’un terme qui signifie que les traits inhérents qui aident habituellement les gens à satisfaire leurs besoins sont absents ou dysfonctionnels. Cela peut être dû à une maladie congénitale comme l’autisme, à un « trouble de la  personnalité », à une maladie ou à une lésion cérébrale. ou une blessure.

– Un environnement déficient ou menaçant, comme le fait de vivre dans un pays déchiré par la guerre et peu sûr ou avec un partenaire menaçant et abusif. Nous satisfaisons nos besoins à partir de notre environnement, donc si l’environnement lui-même est mauvais, nous pouvons échouer à satisfaire ces besoins.

– Un apprentissage émotionnel qui cause des problèmes. Il s’agit par exemple de l’impuissance apprise et le syndrome de stress post-traumatique, ainsi que de nombreuses autres types d’erreurs d’adaptation. Les aliments réconfortants ne fonctionnent pas aussi bien que nous l’imaginons. et peuvent nuire à notre santé.

Et bien sûr, les problèmes d’une personne peuvent être dus à une combinaison de ces facteurs. Par exemple, une personne qui a reçu un apprentissage émotionnel fort selon lequel la vie est essentiellement menaçante et dangereuse peut choisir de vivre dans un environnement qui offre peu d’opportunités de satisfaire plusieurs des besoins primaires.

Examinons donc tour à tour chacun des facteurs de formation et de maintien des problèmes émotionnels.

1 : Le « système d’orientation défectueux ».

Une personne peut avoir des difficultés à répondre à ses besoins en raison d’une maladie héréditaire ou d’un dommage physique. Cela ne signifie pas qu’elle ne peut pas être aidée. Il est essentiel de ne pas considérer les gens comme des « cas désespérés ». Nous pouvons travailler autour des handicaps et des déficiences et aider les gens à surmonter les difficultés et à mieux répondre à leurs besoins.

Exemple de cas – Terminer par une carte de la Saint-Valentin : Jeff est venu me voir parce qu’il avait l’impression qu’en raison de son syndrome d’Asperger. il lui était difficile d’établir des relations avec les gens. Bien qu’il soit beau garçon et qu’il ait eu un certain nombre de petites amies, il a toujours, comme il le disait, « tout raté » d’une manière ou d’une autre. Il a récemment mis fin à une relation avec une femme mais a tenu à rester ami avec elle. Il ne pouvait pas comprendre pourquoi elle ne voulait plus rien avoir à faire avec lui.

« Comment avez-vous fini votre relation avec elle ? » lui ai-je demandé.

« C’était le jour de la Saint-Valentin. Je lui ai envoyé une carte de Saint-Valentin et j’ai écrit que je ne sortirai plus avec elle. »

Jeff est un gars très gentil, Mais sa cécité au contexte social le rendait solitaire et confus, son « système d’orientation défectueux » l’empêchait de vivre une vie pleinement satisfaisante.

Ensemble, nous avons entrepris d’écrire un « manuel d’instructions » complet pour chaque situation sociale dans laquelle il pouvait se trouver, afin qu’il puisse apprendre par cœur ce qu’il faut faire dans chaque situation. Je lui ai rappelé qu’il pourrait parfois avoir besoin d’être « un peu flexible ».

Il a découvert que le fait d’écouter les gens et de parler pouvait les aider à se sentir liés à lui. Il a pris ce manuel et a travaillé « de l’extérieur » sur ce que la plupart des gens assimilent instinctivement « de l’intérieur », et cela a transformé sa vie. J’étais un peu inquiet qu’il ait l’impression que je le traitais avec condescendance, mais il faut travailler à partir de là où se trouve la personne. Et pour lui, c’était parfait, ça l’a aidé à mieux répondre à toutes sortes de besoins dans sa vie.

 Attendez toujours le meilleur :  N’abandonnez jamais personne… on peut faire quelque chose pour eux. Nous pouvons aider les gens à répondre à leurs besoins même s’ils sont limités – et parfois à un degré stupéfiant. C’est pourquoi nous devons toujours attendre le meilleur. Ce n’est pas parce que quelqu’un est né avec une maladie, cela ne veut pas dire qu’il ne peut pas être aidé, voire même guéri complètement. Il est également important de ne pas étiqueter les gens si cette étiquette risque de les limiter. Nous savons que les gens peuvent apprendre de nouveaux comportements et vivre de nouvelles expériences en dépit des traits innés incapacitants ou des dommages supposés insurmontables. Et lorsque nous avons examiné la personnalité dans le module deux, nous avons vu que la science émergente de l’épigénétique indique que l’expression de l’ADN peut être modifiée par l’expérience.

Dans de nombreux cas, le mode de vie, la façon dont nous vivons, peut parfois modifier considérablement ce que l’on appelle le « destin génétique ». Chaque fois que vous pensez que quelqu’un est sans espoir à cause d’un « trouble fixe », pensez à ce cas étrange. réfléchissez à ce cas étrange. Gardez vos attentes et vos croyances sur ce qui pourrait être possible, positives et ouvertes.

Un mauvais diagnostic ?

 Certaines formes de souffrance humaine peuvent être identifiées à tort comme un « système de guidage défectueux » ou un « mauvais conditionnement émotionnel », alors qu’il n’en est rien. Par exemple, à l’époque des premiers travaux de Sigmund Freud, des affections comme l’épilepsie, certaines formes de traumatismes crâniens fermés (où les dommages ne sont pas évidents de l’extérieur) et la maladie de Parkinson étaient toutes considérées comme étant d’origine psychologique plutôt que physique. Les abus sexuels sur les enfants – problème environnemental s’il en est – étaient considérés par Freud (et par nombre de ses disciples jusque dans les années 1970) comme des projections psychologiques de fantasmes d’enfance plutôt que comme de véritables abus. (1)

La situation est-elle meilleure aujourd’hui ?  « C’est ce que vous êtes, pas ce que vous vivez ! » De nombreuses pathologies telles que la dépression et la toxicomanie sont actuellement considérées comme des affections physiques ayant une base purement biologique – comme l’autisme – plutôt que comme des affections pouvant survenir en raison de facteurs extérieurs tels que l’environnement et/ou un apprentissage défectueux. Et les affections physiques doivent être traitées par des médicaments, n’est-ce pas ?

Cette « médicalisation » de la souffrance humaine est contredite par de nombreuses recherches qui montrent que les gens peuvent apprendre la dépression ou la dépendance des autres, et que l’apprentissage de l’impuissance à un stade de la vie peut conduire les gens à être déprimés plus tard. Cela soulève de sérieuses questions sur les justifications offertes pour la prolifération des produits pharmaceutiques destinés à traiter ces troubles prétendument « physiques ».

Est-ce trop espérer que la mode actuelle de médicalisation de la souffrance émotionnelle sera un jour reconnue comme aussi naïve et ignorante que l’hypothèse selon laquelle les crises d’épilepsie sont dues à une névrose ou à un désir sexuel non résolu dans l’enfance ?

 

2 : l’environnement

Travailler et vivre dans un environnement hostile, abusif ou peu stimulant peut avoir des effets dévastateurs sur la santé mentale.

L’augmentation considérable des taux de dépression, en particulier chez les jeunes, observée ces derniers temps, ne peut pas vraiment être expliquée par des modifications génétiques des substances chimiques du cerveau – les gènes humains ne changent tout simplement pas aussi rapidement. Mais les sociétés le peuvent et le font. Et les énormes changements sociétaux qui ont eu lieu au cours des dernières décennies sont l’explication la plus probable de ce phénomène.

Parfois, les problèmes de votre client sont tout à fait compréhensibles lorsqu’ils sont considérés d’un point de vue environnemental. L’environnement étant une chose sur laquelle nous pouvons avoir au moins une certaine influence, il est important d’explorer avec eux ce qu’ils peuvent faire, soit pour mieux s’adapter à l’environnement dans lequel ils se trouvent, soit pour apporter à cet environnement des changements qui pourraient améliorer leur vie. Je dois dire que, parfois, ma propre réaction (pas nécessairement verbalisée) face aux clients lorsqu’ils décrivent leurs conditions de vie au quotidien est la suivante : « Je ne suis pas du tout surpris que vous soyez terrifié, en colère ou que vous vous sentiez impuissant ! !! ».

Voici un exemple.

Exemple de cas – Paul était un homme brisé. Avec ses yeux ternes, sa posture fragile et décharnée et sa voix plate et fatiguée, j’aurais eu de la peine pour lui, même en le voyant de l’autre côté de la rue. Il a raconté avec tristesse comment son voisin lui rendait la vie difficile, à lui, à sa femme et à ses enfants, depuis huit ans. Chaque fois qu’ils quittaient ou rentraient chez eux, les voisins les raillaient, les maudissaient et les menaçaient. Sa voiture était continuellement recouverte de peinture, des graffitis obscènes étaient peints sur son pare-brise, la peinture était rayée, les pneus dégonflés. La police lui a dit qu’elle ne pouvait pas l’aider parce qu’il n’y avait pas assez de preuves tangibles pour montrer qui avait fait les dégâts. On avait « parlé » au voisin, mais c’était tout. Lorsque Paul est venu me voir, son voisin venait d’installer une caméra braquée sur la maison de Paul et avait même percé un trou dans le mur de Paul pour l’installer. La police disait toujours qu’elle avait les mains liées. Paul avait fait une dépression et avait été mis en arrêt de travail pour cause de stress. Il faisait des cauchemars et des crises de panique et son estime de soi était au plus bas. Son médecin lui avait prescrit des médicaments, mais ceux-ci ne lui convenaient pas et le rendaient malade. Pendant la majeure partie de notre première séance, Paul a gardé les yeux fixés sur le sol. L’une des rares fois où ses yeux se sont levés pour rencontrer les miens, il a demandé : « Mark… suis-je fou ? ». Ce à quoi j’ai répondu que je serais bien plus cinglé si j’avais vécu dans sa situation. Il a ri – et un éclat de lumière, l’espace d’un clin d’œil, a percé sa peine accumulée.

C’était un cas clair et net d’environnement causant la souffrance. Paul n’avait jamais connu d’anxiété significative avant que les problèmes avec son « voisin d’enfer » ne commencent.

Alors, que pouvons-nous faire pour les personnes qui ont simplement de mauvaises choses autour d’elles ? La sécurité d’abord ! Il est important de prendre en compte toutes les circonstances avant de suggérer des changements, afin de préserver la sécurité de votre client.

Ajuster les voiles

Nous pouvons aider les gens à changer leur environnement, du moins dans une certaine mesure. Nous pouvons explorer exactement comment et pourquoi leur environnement ne répond pas à leurs besoins, puis les aider à concevoir une stratégie progressive pour modifier leur environnement. En outre, s’ils ne peuvent vraiment pas changer leurs circonstances (ou du moins pas immédiatement), nous pouvons les aider à modifier leur réponse à leur situation. Cela changera la nature de l’impact que leur situation de vie a sur eux. Nous pouvons le faire, par exemple, en renforçant leur confiance en eux jusqu’à ce qu’ils puissent, par exemple, résister aux brimades, trouver un meilleur emploi ou même quitter un partenaire violent.

Aider quelqu’un à renforcer sa confiance en soi et son estime de soi, ou à développer un état d’esprit stratégique pour résoudre les problèmes de la vie, va souvent non seulement améliorer de façon spectaculaire ce qu’il ressent, mais aussi commencer à l’équiper et à le motiver pour faire d’autres changements qui l’aideront à répondre plus efficacement à ses besoins et à ceux de son entourage, quelle que soit sa situation.

Nous pouvons également aider les gens à mieux gérer leur environnement s’ils y réagissent à travers le prisme d’un apprentissage passé défectueux qu’ils peuvent corriger.

 

Une mise en garde à propos de l’environnement

Paradoxalement, il n’est pas certain qu’un environnement merveilleusement confortable et toujours sûr garantisse une bonne santé mentale. Les gens, les systèmes et même les institutions peuvent devenir plus forts dans l’adversité. (2) Nous ne devrions donc pas supposer qu’une personne est inévitablement affaiblie psychologiquement ou physiquement par son mauvais environnement passé ou actuel.

Nassim Taleb parle de trois états :

– Fragile : Fragile signifie facilement déséquilibré, bouleversé et endommagé ; se brisant facilement sous la pression ; incapable de faire face au désordre ; facilement vaincu ou rendu désespéré.

– Résilient : Résilient, c’est être assez résistant et fort pour supporter la pression ; c’est être capable de récupérer et de rebondir.

– Antifragile : Mais antifragile signifie (pour une personne, une institution ou un organisme) que l’on tire réellement parti de l’adversité et que l’on profite de l’expérience acquise tout comme le stress ou l' »adversité » de l’exercice physique peut renforcer les muscles et les os.

Nous pouvons aussi aider les gens à aller de l’avant. Cherchez comment le passé difficile ou l’environnement actuel de votre client a pu le rendre plus ingénieux, ou les a renforcés d’une autre manière.  C’est pourquoi demander à quelqu’un ce qu’il a appris de l’adversité peut être si important. et tous les effets renforçants des adversités de la vie de nos clients peuvent être peuvent être utilisés en thérapie pour renforcer l’image positive que la personne a d’elle-même. (3)

 

3 : L’apprentissage émotionnel

Les êtres humains sont facilement conditionnés émotionnellement par leur environnement.

Nous sommes des « machines à apprendre » qui apprennent en permanence. La question est de savoir si ce que nous apprenons nous aide ou nous entrave-t-il ? Ou, comme c’est parfois le cas avec l’impuissance apprise, nous aide-t-il pendant un certain temps mais ne nous sert plus lorsque les circonstances changent ?

Les problèmes surviennent lorsque les gens produisent des schémas erronés après une expérience unique ou une série d’expériences émotionnellement intenses.

N’oubliez pas qu’une mauvaise adaptation des schémas réactionnels est le « carburant » qui maintient l’expérience continue de :

– le stress post-traumatique

– les phobies

– Fétiches sexuels

– Dépendances – qui sont souvent des tentatives mal dirigées de répondre à des besoins.

– Pensées dépressives.

Un apprentissage émotionnel défectueux peut conduire les gens à « globaliser » inconsciemment le négatif, à avoir peur de l’ensemble de la vie après avoir été exposé à des parties de la vie qui leur font peur. Ainsi, de nombreux clients auront des problèmes à cause de la façon dont ils ont été conditionnés émotionnellement.

Leurs problèmes peuvent être aggravés si leurs difficultés ont été attribuées à tort à une maladie (voir la section Un : un « système d’orientation défectueux » ci-dessus).

La correspondance des modèles est une réponse inconsciente aux stimuli de l’environnement, et elle est beaucoup plus rapide que la pensée. C’est l’une des raisons pour lesquelles il peut être difficile de travailler de manière purement cognitive et consciente avec une personne qui a un schéma de correspondance défectueux.

 

Un mélange de tout cela ?

Il n’est pas toujours facile de démêler un élément de formation de problème d’un autre lorsqu’il s’agit de déterminer les besoins de votre client. La personnalité inhérente, l’environnement et le conditionnement émotionnel peuvent se chevaucher.

Par exemple, une personne naturellement anxieuse peut être plus facilement être traumatisée, et pourra donc modifier son environnement, peut-être en réduisant ses contacts sociaux pour se sentir plus en sécurité. mais cela peut conduire à un isolement croissant, qui devient lui-même un problème.

 

Donc, pour résumer…

Les personnes rencontrent des problèmes pour une ou plusieurs des raisons suivantes :

– Ils ont un « système d’orientation défectueux » dû à un héritage génétique ou à des lésions cérébrales.

– Ils vivent dans un environnement qui ne suffit pas à répondre à leurs besoins.

– Ils ont appris, à un niveau émotionnel et inconscient, à réagir à des situations qui leur causent des problèmes.

Il est important de déterminer clairement lequel des éléments ci-dessus est à l’origine des problèmes de votre client afin de pouvoir déterminer les stratégies thérapeutiques appropriées. Ensuite, nous verrons comment, en essayant de résoudre leurs problèmes, les clients peuvent en causer d’autres. Et nous examinerons le rôle du déni et la façon dont les doubles contraintes destructrices peuvent rendre difficile pour les clients de résoudre leurs problèmes seuls.

Rayons

Rayons de lumière, rayons de soleil, énergie éclatante sur le fond du tableau fait d’épicéas, sortes d’échassiers vigies, un prunier, une haie mal alignée refuge des merles en famille nombreuse, un griottier qui fait chaque année le bonheur des dits oiseaux, des noisetiers pour densifier ce tableau, rien ne manque même pas les nuages de leurs mille nuances de gris, on pardonnerai presque aux voitures de s’être posées au bas du tableau, cohorte de cloportes métalliques rappelant que l’humain s’immisce toujours dans la vie la plus intime de ses congénères, même dans les rêveries matinales d’un vieux réac allergique à la violence sourde de ce monde qu’on essaye sans cesse de nous forcer à adopter, résigné, lassés, hypnotisés par la violence ambiante des news, des séries, dans la bêtise des nouveaux ragots plus ou moins distingués, affublés d’experts et de chroniqueurs officiels qui distillent leur propre haine inconsciente sur les ondes, à destination des gens, qui eux ensuite propagent à la vitesse de l’éducation et des conversations de collègues cette même haine ordinaire.

pourtant…pourquoi donc s’infliger à soi autant de violence, et l’imposer en modèle aux autres, comme si c’était ça la norme, la fatalité, la « réalité » ?

La réalité, c’est ce qu’on en fait : c’est ce qu’on pense, et de là comment on agit; Penser avec haine et vous agirez avec haine.

La haine se nomme de diverses manières : méfiance, barrières, gestes barrières, diplômes, préférence, certitude, omission, certification, « c’est un con », « stupide », « ne comprend rien », « c’est la vie, il faut accepter », « tu devrais », « il faut », « on doit », « j’aurai dû » etc…

 

Shen / Esprit en MTC

C’est la substance qui détermine le comportement.

Il collecte les informations et les besoins, et a besoin pour cela de clarté, pour déterminer ensuite le comportement approprié. Il a besoin de Xue, de Qi, de Yang, de Yin, des fluides, pour fonctionner de manière appropriée.

Ex : Pour rester en bonne santé, je collecte l’information de la météo et je m’habille en conséquence. J’ai aussi besoin de savoir que je dois m’habiller et de ne pas l’ignorer par une stagnation qui me ferait mal habiller. J’ai aussi besoin de tenir compte de mes stagnations pour savoir que je dois m’habiller un peu plus que hier, et pour cela je dois être conscient de cela. J’ai donc besoin de l’Esprit.

Shen réside dans le Coeur chinois

Les ressources de l’information de Shen :
* Les sensations et les 7 émotions : la joie, la colère, l’inquiétude, la passivité, la tristesse, la peur,
* Les pensées à savoir la mémoire, et la pensée rationnelle

 

 

Le Sang Xue en MTC

En MTC le sang Xue n’a pas la même signification donc pas la même fonction qu’en occident.

Il délivre les nutriments à toutes les parties du corps. Il doit donc être bien emplit de nutriments.
Apporte l’humidité.
Donne de la couleur

La nature de Xue est un étrange mixture de Yin et de Yang. D’une part Xue est chargé d’éléments Yin, minéraux, lourds, matière;  Et il est Yang dans la mesure où il est en mouvement, et il est chaud. Et Yin et Yang se supportent l’un  l’autre dans les fonctions de Xue.

 » le Qi est le commandant de Xue et Xue est la mère du Qi  »

l

le Xue Sang est véhiculé par le Coeur, les chinois savaient cela des milliers d’années avant la découverte occidentale au 18 ème siècle.

le Xue est formé
– Principalement par les aliments, est stocké dans le Foie Chinois
– Une partie provient du Jing Qi, le Qi hérité, stocké dans la moelle osseuse, rattachée au Rein chinois.

 

 

L’Esprit en MTC

Substance vitale : l’Esprit

! en Français il existe une confusion courante : l’Esprit n’est pas le cerveau !

En MTC l’Esprit et le corps sont dits connectés. parce que notre corps et notre Esprit sont juste différentes manifestations du Chi : le Chi se condense => la substance devient matière, le Qi se disperse => la substance devient non-matérielle.

L’esprit s’appuie sur à la fois sur le Qi du ciel antérieur, la rate et l’estomac, et le Qi du ciel postérieur les reins.

L’organe qui est principalement responsable de l’Esprit est le cœur : Le coeur gouverne et est la résidence de l’Esprit, le cœur gouverne le Xue sang et le sang est la base matérielle de l’Esprit.

l’Esprit a diverses fonctions : la conscience, les sens, la pensée, la mémoire et ainsi de suite : le cerveau.

Le Qi en Médecine Traditionnelle Chinoise

Le Qi, c’est l’énergie vitale. Une notion à première vue difficile à comprendre pour les esprits occidentaux, mais qui est en fait très simple : Le Qi, c’est l’énergie qui permet le mouvement.

Le Qi, c’est l’énergie du mouvement : autant l’énergie qui fait s’expanser l’univers que celle qui fait graviter les électrons autour du neutron, que celle qui agite mes pensées ou encore mes doigts : tous ces mouvements sont pilotés ou non pilotés, tout un tas d’élements entrent en jeu pour le mouvement, mais l’énergie à la source du mouvement c’est le Qi.

Le Qi est donc la force du mouvement. Tout ce qui doit être en mouvement doit recevoir du Qi pour se mouvoir. Le Qi est relié au Yang, c’est une partie du Yang. Le mouvement crée, entre autres, de la friction. Et la friction crée la chaleur. Donc Yang = Qi + Mouvement. Le Qi fait donc partie de la création de la chaleur.

Le Qi humain provient de 3 sources :

  • La nourriture (les aliments)
  • La respiration
  • Le Qi hérité – JingQi, (facile pour les anglophones : Gene-Qi)

Les 3 rôles que joue le Qi dans le corps humain :

  • Le WeiQi, qui est très Yang, à la surface à savoir la peau et les orifices, c’est le Qi protecteur, nous protège des agressions extérieures, c’est notamment le système immunitaire, il trie, et neutralise et expulse les indésirables
  • YingQi, est très Yin, il met en mouvement les organes, le sang, c’est le Qi nutritif,
  • ZhenQi, le Qi de la poitrine, est l’aspect de la régularité, celui par exemple de la régularité de la respiration ou celui du battement du coeur. Il ne s’arrête jamais, il est fort, endurant

 

Dimanche de Novembre

Il y a des jours comme ça, où le jour ne se lève pas entièrement. Tout autant qu’en moi, une latence réside entre les mots, ce fameux et magnifique silence, d’or, dort.

Il faudrait que les jeunes prennent enfin le pouvoir aux vieux. Pour se sauver, eux ! Et pour cela, il faudrait que les jeunes se libèrent de l’héritage.

Après la deuxième guerre mondiale est née la génération qui a brulé la planète. Les deux guerres avaient éreinté deux générations, et les plans de relance avaient fait venir le rêve américain en Europe, puis plus tard partout ailleurs. Ce fut un changement de monde. Electricité, frigo, et un approvisionnement alimentaire d’abondance, sécurité sociale, état providence, enfin, enfin, enfin les peuples sortaient de l’héritage du moyen-âge : le petit peuple n’était pas passé par la renaissance, et avaient servi de main d’oeuvre puis de chair à canon à quelques riches familles entre Napoléon et la fin de la première guerre mondiale. La « belle époque » était un truc de parisiens et n’avait pas tenu ses promesses d’un luxe surané, qui s’est payé par une des plus graves crises au début des années 1930 qui allait déboucher sur un nouveau massacre mondial.

Les enfants de ces horreurs successives sont les boomers, la première génération où le peuple accédait au confort, l’émergence d’une classe moyenne entre les masses pauvres et les riches. Les baby boomers sont un miracle, une révélation, une découverte d’une ampleur inéspérée : la paix, l’opulence, la fin des maltraitances de peuples entiers, l’abondance alimentaire. Et donc, dans la suite logique, la découverte des loisirs, tout ce qui faisait oublier les mauvais souvenirs des aieux, il fallait tout faire pour oublier !

Le résultat, c’est certes des richesses, mais aussi les conséquences de cette insouciance : cette génération a brulé la planète, dans un tourbillon fou. Déjà dans les années 70, soit seulement 25 ans, une génération, après la fin de la deuxième guerre mondiale, les scientifiques alertaient sur la mise en danger de notre cadre de  vie.

Rien, rien, rien n’a jamais freiné la folie de l’ignorance : la course à la dopamine est le grand moteur de cette catastrophe d’une ampleur indicible.

Les enfants et les petits-enfants de ces boomers ont prolongé le rêve fou malgré les signaux d’alerte. La crise du pétrole des années 70 a généré une civilisation du chômage, une génération d’autisme qui ne pouvait juste pas imaginer vivre moins inscouciante que leurs parents. Les envies de fric ont généré l’exportation de l’industrie et de la manufacture à l’autre bout du monde, avec une dérégulation financière et du transport qu’on ne peut même pas imaginer, le sida a refroidi l’illusion d’une insouciance sexuelle, la chute de l’antagonisme est-ouest a libéré un capitalisme sauvage, violent, intrusif. Les enfants des boomers, celle dont je suis, est une génération perdue entre deux mondes qui n’a jamais rien construit, autiste et emportée par les illusions perdues.

Les petit-enfants des boomers sont accro aux écrans et ne vivent plus dans la vraie vie, ils ont des existences virtuelles, échappant ainsi à la violence du laisser-faire de leurs parents. Ils évoluent dans un monde d’un retour aux violences permanentes, celle des guerres, celle des soubresauts permanents, celle d’une santé précaire, celle d’un approvisionnement aléatoire, celle d’un confort lent à s’accroitre avec des retours en arrière violents.

La période d’après-guerre, celle des 30 glorieuses, n’était qu’une parenthèse dans l’histoire d’une humanité qui n’apprend rien de ses erreurs.

Ceci dit, aujourd’hui encore, ceux qui dictent la marche de notre société sont ceux qui ont brulé la planète : ce sont les boomers qui vont voter, et ils votent pour les descendants de ceux qui leur ont permit d’être dans cette ignorance, l’insouciance qui pourtant condamne leurs petits enfants. Cet égocentrisme me peine. Cette génération est à la fin de sa vie, pourquoi donc tant s’acharner à continuer dans cette folie qui n’a plus de sens depuis maintenant 50 ans ?

Les derniers rois de France sont emblématiques de cette génération de boomers : ne rien faire, et surtout ne rien faire qui contrarie les anciennes générations dans leur quotidien habituel : l’économie est toujours tournée vers le confort facile, une illusion déjà passée depuis 50 ans qui est pourtant toujours au pouvoir.

Les boomers ont eu 75 ans en 2020. 75 ans, c’est l’âge où on commence à mourir. 2020 c’est l’année où on a dit qu’il ne faut plus mourir. Les derniers boomers sont nés en 1967, c’est donc encore, en 2023, 20 ans de résistance au changement si on les laisse décider du quotidien des jeunes d’aujourd’hui. Il faudrait déjà avoir changé de modèle sociétal depuis 50 ans !

Et les 20 ans qui viennent seront une lutte acharnée, de pouvoir entre ces vieux croulants et leurs petits enfants : étant très très nombreux, ils vont, à espérance de vie égale, mourir en masses : étant très nombreux, ce sera tout à fait normal, et non pas une catastrophe sanitaire ! On va encore nous balader pendant 20 ans de crises sanitaires en crises sanitaires, exigeants des jeunes et rester cloitrés pour ne pas prendre les lits d’hôpitaux de ceux qui les ont plongés dans ce monde sinistre. C’est triste, non ?

C’est aux jeunes de prendre en main le monde ! Le « système » économique et social est mort et enterré.

Outil de Coaching pour les difficultés relationnelles

Que ce soit des difficultés relationnelles avec les autres ou avec soi, cet outil est indiqué.
règle du jeu : pas de « mais », pas de jugement, pas de supposition, pas de dévalorisation, pas d’excuse.

– Identifier une valeur importante, si deux personnes alors identifier une valeur importants pour les deux.
Exemples / idées : liberté, amour, relation, respect, sincérité, confiance, estime, compassion, honnêteté.

– Quelles significations sont données à ce mot ?
émotions, croyances, couleur, forme, personnage, paysage, enfance, famille, références culturelles, évènements de la vie, spiritualité, musique, odeur, scène de la vie, objet, aliment, texture.

– Comment je vois mes relations entre mes significations et mes pensées, mes émotions, mes actes ?

– Echange, chacun expose à l’autre

– Accueil

– Comment je vois, maintenant, cette valeur chez l’autre ? Comment mon regard sur l’autre a-t-il changé ?

– Qu’est-ce que je vis aussi des significations de l’autre ?

– Si j’adoptais sa façon de penser cette valeur, quelles seraient mes émotions, mes pensées, mes actions ?

 

intuitive

Ecriture libre du Vendredi 18 Novembre 2022

libre, se sentir libre ou être libre ?
libre, c’est quoi pour toi, pour moi ?
rédigeons librement, chacun, les significations de ce mot. Puis échangeons, pour prendre co-naissance de ce que met l’autre dans ce mot. Cet échange va nous éclairer, nous enrichir, nous grandir. Dans la compréhension de l’autre certes, par le fait que cela ouvre à l’empathie. mais il ouvre aussi sur la compréhension du monde, dans le sens où l’on se rend soudain, ou soudain à nouveau compte de la formidable diversité des concepts ; Enfin, il ouvre sur soi, ce qu’on aimerait adopter des significations de l’autre, ce en quoi ça m’enrichit moi dans ma signification de ce mot, et aussi d’identifier ce en quoi je ne me retrouve pas. Sans jugement. Ce simple échange qui ne dure que quelques minutes, à faire en famille, en couple, entre collègue ou avec des inconnus, permet de s’éloigner du jugement, de prendre du recul, de se connaitre mieux et de mieux connaitre le monde extérieur à soi. Ce simple exercice peut parfois sauver un couple, tellement on a l’idée que l’autre pense comme soi.

Un pas plus loin dans cette direction serait de faire un exercice de simulation : ok, voici mes significations de ce mot, et voilà les significations de l’autre, et maintenant, pour quelques minutes, j’adopte les significations de l’autre : qu’est-ce que je pourrais penser, avoir comme émotions et agir si j’avais la notion de ce mot qu’à l’autre ? Cet exercice permet de se rendre compte d’autres facettes de nos richesses, de nos diversités, de nos blessures. Qu’est-ce que je voudrais garder, qu’est-ce que je voudrais ne pas garder ?

Autre étape : pour quelles raisons je donne les significations à ce mot ? Quelles sont les évènements de ma vie, ou alors les inducteurs d’éducation, familiaux, culturels qui sont le ciment de mes significations de ce mot ?  Quelles sont les croyances qui sont moteurs dans cette signification ? Quels sont les besoins fondamentaux, ou bien les autres besoins fondamentaux, qui sont nourris, ou alors recherchés, ou alors en souffrance, dans ce que je mets dans ce mot ? Quelles sont les émotions qui lui correspondent ?

On peut se rendre compte aussi des racines de nos significations, et l’échange est encore plus enrichissant, alors.

Le tout, toujours, sans jugement.

Un deux trois partez

Impression étrange ce matin. Il y a des matins comme ça où un « certain malaise » m’habite, ce n’est pas de l’inquiètude mais presque, et je fais attention à ne pas manger n’importe quoi car le corps suit toujours le coeur et le cerveau.

En réfléchissant, je mets ce malaise en relation avec des connexions récentes, des connexions qui n’ont pas été valorisantes.

Cela peut être une conversation avec une amie dont le « fond » de l’échange m’a révélé que cette personne dégage de la malveillance qui me pèse. Me pèse car voir une personne chère prise dans ce genre de sentiment m’est pénible, ça me peine. Et ensuite, je n’ai pas envie d’avoir des amis malveillants. Ce genre de sentiments me pollue aussi moi. Je me sens visé, car la malveillance est malveillance de tout le monde, elle n’appartient pas aux personnes ciblées, au contraire elle appartient à la personne qui l’émet. Et en retour, une personne malveillante ne peut juste pas être aimée, car elle dit au monde  » ne m’aimez pas, je ne m’aime pas, je ne vous aime pas . Je traine ce moment de connexion en moi encore, jusqu’à ce que je le purge. On peut purger en exprimant mais ensuite il faut laisser aller, sinon c’est la rumination qui s’installe.

Une autre connexion qui traine en moi peut être une soirée dans un endroit à énergie basse. J’ai ainsi passé une très belle soirée en famille dans un bowling, un loisir que j’aime, dans un endroit qui est lui-même d’une énergie qui m’a plombé.

Ensuite, le voyage en train, que j’adore pourtant, m’a été pénible d’une manière inexpliquée. Un train bondé, des gens fermés, des bébés qu’on ne peut pas mettre en mode silencieux.

Enfin, je suis arrivé dans une ville qui est « une belle ville », mais qui en fait est sale et dont les hordes de touristes dénaturent les plus jolis endroits.

Je voyage peu, c’est peut-être pour ça que la pollution humaine m’affecte tant. Individuellement oui, bien entendu que c’est chouette que de plus en plus de monde ai accès au voyage, à la découverte, et à la consommation. C’est collectivement que c’est une folie suicidaire. Et les deux sont un paradoxe.

Chacun voyage pour une bonne raison. Pensons-nous. Moi par exemple, je ne suis pas si sûr que faire 500 km pour deux jours de formation soit une bonne idée dans le contexte. Il y a comme un décalage. Je suis très content d’avoir droit à des formations, c’est génial et je regrette de ne pas avoir eu des formations payées par l’entreprise avant. Là n’est pas le sujet. D’un autre côté, l’option « à distance » ne me plait pas, il manque l’aspect humain, le contact. Mais alors, comment concilier tout ça ? La raison pour laquelle je suis là, c’est pour être formé à un aspect spécifique de mon nouveau métier. En fait je vais recevoir de l’information, pas de la formation. La formation pourrait être dispensée localement par une personne expérimentée dans ce métier, en live, de personne à personne. Alors plutôt que d’envoyer d’une part des (in)formateurs informer 15 personnes qui ont tous fait 000km des 4 coins du pays sur deux jours, pendant que des « vieux » sont mis en pré-retraite dans les entreprises, des personnes qui ne trouvent plus de motivation et qui se sentent inutiles car dans les entreprises on estime que l’expérience ne vaut rien pour la productivité, on pourrait former les premiers et occuper les seconds à transmettre leurs connaissances, plus localement ?

Avoir une vue un peu plus large permet de décloisonner notre société. Car tout est lié : la façon de penser génère notre façon de gérer la société, et les conséquences qui vont avec. Dans mon exemple, j’aurais été formé et non pas informé, par une personne qui se sent motivée et non pas inutile, sans générer les coûts pour non pas la planète mais pour la société. La planète s’en fiche du réchauffement, mais la société paye ce réchauffement ! En plus, d’un point de vue social, on défragemente les générations, et d’un point de vue productivité on gagne nettement : le gain des informations est faible, très faible. Le gain d’une formation, c’est à dire de devenir pro, de gagner en compétence, ça c’est productif, et motivant, et tout le monde est gagnant !

« Older posts

© 2024 La Montgolfiere

Theme by Anders NorenUp ↑