Mois : août 2022

La mort : pourquoi dois-je mourir ?

 » pourquoi dois-je mourir ? « 

veux-tu continuer de vivre éternellement ? Quel est le sens d’une vie éternelle ? qu’est-ce que l’éternité ?

Je suis né, j’ai grandi, et je vieillis. C’est bien une évolution à laquelle j’ai assisté, moi qui suis dans cette existence. Vouloir vivre éternellement n’est pas compatible avec un début. L’éternité n’est pas éternité si elle doit ne pas avoir de fin mais garder un commencement. Autrement dit, si l’éternité n’a pas de fin, elle n’a pas non plus de commencement.

Être est-il forcément l’existence corporelle ?

Les différents moments de l’existence ne sont que des états. Mon corps vieillit, mais mon moi intérieur, la conscience qui EST, ce qui fait que je suis moi, n’a pas vieilli d’un iota.

Oui, d’un côté les cellules de mon corps se renouvèlent en permanence. Je ne suis plus le même qu’hier, des cellules ont remplacé les anciennes. Globalement, le nombre de cellules baisse et continuera à baisser et un jour, une fonction vitale s’arrêtera. Le corps a des possibilités de vivre infiniment plus longtemps, mais la chimie du corps ne le permet pas

D’un autre côté, je me sens être « moi » comme hier, et qu’il y a un mois ou un an. Je ne « suis » plus le même dans les cellules, mais je suis toujours là, toujours moi, toujours le même depuis tout petit que je me sens être.

Je ne « suis » donc pas mes cellules ! Je « suis » autre chose, quelque chose de permanent. Alors pourquoi la fin de mon existence dans ce corps signifierait-elle forcément la fin de mon « être » ?

Ouvrir un peu l’esprit

Ce discours peut paraitre abstrait ou absurde ? Ce sont là des jugements, simplement parce que l’idée développée ne correspond pas à ce qui est communément admis ? Heureusement que Galilée, Einstein ou d’autres n’avaient pas un esprit aussi fermé … Pour avancer et créer autre chose, il faut commencer par ouvrir l’esprit, car par définition, le nouveau est autre chose que l’ancien.

Peut-être que je peux aussi élargir un peu mes conceptions ? Pourquoi rester enfermé dans ce à quoi je suis tellement habitué à croire comme vrai et comme faux ?

Quelle éternité ? L’éternité de quoi ?

Si je m’ouvre à l’idée que ce qui fait vraiment moi, ce qui EST en moi, est le même qu’hier et qu’il y a 10 ans et plus, je peux m’ouvrir à l’idée d’une éternité de ce  » je suis « .

Et partant de là, je peux même considérer que, étant donné que je suis dans un corps en constant renouvèlement, au milieu d’autres personnes et animaux qui sont eux-aussi en constant renouvèlement, et dans un monde qui change en permanence, ce  » je suis  » est déjà dans une forme éternité : j’existe, moi ce « je suis », dans ma propre éternité, c’est mon éternité qui fait le « je suis », et « je suis » est l’éternité, la mienne. En somme, le monde change alors que je suis toujours moi, la notion d’éternité n’est pas quelque chose d’extérieur, mais elle est intéreure.

L’éternité, absence de temps

L’éternité, c’est l’absence de temps. Le temps n’a pas de cadre, il n’existe pas dans l’absolu. Je suis le même depuis tout petit, le temps n’a pas de prise sur « je suis ». Ce « Je suis » permanent est dispensé du temps. La voilà encore, l’éternité, toute aussi relative que le temps d’Einstein.

Imagine être dans un train, le train de la Vie qui passe : on dit que le paysage défile. Alors que non, c’est le train qui avance. Le paysage est la Vie, la Vie existe et n’a pas besoin ni de temps ni d’espace.

Dans ce sens, mon existence c’est le voyage en train au travers d’un paysage, celui de la durée d’une Vie humaine. Mon train à moi a pris sont départ en 1967, et il s’arrêtera je ne sais quand. Mais la Vie, elle, ce qui est immuable, c’est le paysage.

Ce qui au fond de moi EST, ce qui au fond de moi ne change pas depuis que je suis né dans cette existence, c’est la Vie, c’est le paysage. J’aime cette image.

 

Gjeilo : Firefly écriture intuitive

quand je pense à ton pas, je suis avec toi mon amie
quand je pense à mon pas, tu es tout près

quand tu penses à mon pas, tu es avec toi mon amie
quand tu penses à mon pas, je suis tout près

Quand les vagues montent si haut, là haut
quand les vagues montent encore un peu plus

Dans les cimes des arbres de mon sentiment de paix
je te trouves plantée entre deux branches

 

si le papillon, s’élève, encore, encore plus haut, il lui dans la nuit des étoiles,
si, si toi aussi, toi qui rêves encore, là bas dans la profondeur des galaxies,
et moi qui voudrais tant te rejoindre, pouvoir l’être, je t’écris cette l’être,
toi.

Viens, viens par ici, dans les champs colorés de l’été, sous la lune chaude, les ombres voguent dans les clairières, animaux broutant, juste ici juste sous nos sens en éveil, rien ne vient, rien ne vient par ici, troubler notre harmonie

Si tu veux, nous irons encore une fois, une fois encore dans ces champs quand la saison sera passée, si tu es encore là, si je suis encore de cette existence. Si non, nous nous retrouverons là bas, sous la l’une, sous d’autres cieux, dans le Soleil.

Là haut, dans les cyrus, sous le voile de lumière, planent les voix, des échos lointains, le chant des anges, vision sfumato, respire, léger, jusqu’au plus loin dans l’expir, si peut-être, des peut-être, des incertains, et c’est bien ainsi, et le ciel reste ouvert

La réalité

La réalité n’est que le reflet du monde intérieur

 

Ma réalité est le reflet du monde intérieur. Je partage une partie de mon monde intérieur, et donc de la réalité, avec mes congénères. C’est la culture. Ce sont des croyances et des concepts.

Une partie de mon monde intérieur est héréditaire. Je veux rappeler ici que ce qui est héréditaire n’est pas figé, on peut le modifier, mais ce n’est pas – encore – le propos.

Une bonne partie de mon monde intérieur est issue de mon enfance. C’est le conditionnement familial. Celui qui protège, et qui limite aussi, par la même occasion, la liberté de penser et d’agir, donc d’expérimenter. Selon mes peurs, je serai plus ou moins en capacité d’expérimenter l’inconnu. L’inconnu est pour la plupart des gens quelque chose qui fait peur. C’est aussi la nouveauté. On ne peut pas avoir de nouveauté sans aller dans l’inconnu.

L’école est un grand formatage.

Par la suite, les centres d’intérêt, les groupes sociaux, les cercles amicaux formeront des différences dans le monde intérieur avec d’autres qui ne sont pas dans les mêmes cercles.

Ensuite encore, les évènements de la Vie forment des particularités dans un monde intérieur. Selon son vécu, on peut se forger un monde plutôt beau, donc une réalité plutôt souriante, ou l’inverse.

La façon de penser est elle aussi un grand formatage. Si on pense le même évènement en termes destructeurs, de deuil ou de mauvaise intention, on contribue à se forger un monde intérieur plutôt sombre, et donc une réalité sombre. Si pour le même évènement, on y voit une résurrection, une transformation, une intention positive, on se forgera un monde intérieur optimiste, malgré la  » mauvaise nouvelle « , on fait « contre mauvaise fortune bon coeur » mais l’émotion reste attachée à l’évènement.

Alors que si pour un même évènement on a des pensées qui ne jugent pas, on se forgera un monde intérieur détaché de cet évènement et donc une réalité détachée de l’émotionnel.

L’émotion fait partie de nous, elle doit être reçue et vécue, mais doit-elle former notre réalité à ce point ? je ne pense pas.

Quand on vit un deuil par exemple, ou alors même plusieurs évènements tristes à la suite, il est normal d’être submergé par les émotions. Les nombreux rituels de deuil existent dans la plupart des cultures humaines pour des raisons sanitaires : la santé du coeur, celle des émotions, Philae, et la santé de l’esprit, celle du spirit, Agapré, et la santé du corps, celle de la chair, Eros. Seulement, nos sociétés occidentales n’autorisent plus les rituels, se sont des pratiques qui ne sont pas enseignées, et même, elles sont pourchassées par les commissions qui classent en sataniste, sectaire, etc… toutes les pratiques qui ne sont pas en lien direct avec la pensée unique…

Les émotions précèdent la pensée; Donc, il n’y a pas de pensée libre d’émotion, l’émotion est passée avant !

Une autre réalité, choisie ?

Et puis il y a ceux qui choisissent parfois de ne pas partager une partie du monde intérieur des autres. Donc c’est choisir Une réalité différente, particulière.

Le choix peut être conscient ou non, orienté selon des croyances alternatives ou alors des valeurs, valeurs qui peuvent être communes à d’autres qui ont d’autres réalités.

Cela peut aussi être un choix, alors c’est un choix réfléchit de ne pas suivre des croyances communes, quand par exemple quand on estime qu’une nouvelle croyance n’est pas conforme à des valeurs.

La crise covid nous a montré à quel point les croyances peuvent correspondre puis ne plus correspondre à des mêmes valeurs. On peut s’être senti conforté dans une valeur de solidarité quand des mesures ont été annoncées comme étant prises « pour le bien de tous ». Puis on peut ne plus retrouver cette même valeur dans ces mesures de restrictions de liberté, quand on tient compte des effets produits. Car oui, l’important n’est pas le sujet, mais les effets produits.

A partir de là, on peut soit fermer les yeux en se disant que les effets destructeurs ne me regardent pas, que c’est peut être pas si grave, et on ressort l’excuse bidon absolue qui aurait excusé jusqu’à des meurtres de masse

je ne m’inquiète de rien

Tout est fait de la même énergie, je ne m’inquiète de rien, ne me fixe pas de but, car vivre est ma seule mission de vie.

Le succès est dépendant de l’approbation d’autres, alors que la satisfaction est propre à chaque un, intérieure et intime. Elle ne dépend que de l’amour, celui que je ressens, et il n’y a pas d’amour sans connexion. Si je dois trouver une mission de vie, alors c’est celà, la connexion aux autres êtres vivants. Faits de la même énergie que moi, en leur apportant ma présence, mon intégrité, mon honnêteté, je contribue donc à ma propre satisfaction. La satisfaction se ressent quand je suis aligné avec moi m’aime, dans mes valeurs, mes croyances, mes façons de faire, de parler et même de penser.

Il n’y a pas de rupture ni d’union dans cet état, il n’y a que des connexions profondes, dans l’énergie. Il y a des moments où je suis loin, d’autres proches, tout est bien car tout est vrai quand je suis dans la sincérité de ce qui arrive dans cette expérience de vie.

Je ne m’inquiète pas des gens qui sont contre moi, car c’est juste que je ne suis pas disposé, dans ma sincérité, à partager leur message.

Personne n’est contre moi, je ne suis contre personne, il n’y a que des harmonies, celles qui provoquent en moi des émotions montantes, celles qui provoquent en moi des énergies descendantes. Mais je ne dois pas confondre les émotions associées à une connexion, et la personne dans cette connexion. L’émotion est en moi, elle ne vient pas de l’autre. L’autre est un être humain, qui a sa route, son chemin. L’autre peut me faire du mal, mais il ne me fait pas de mal à moi, il fait du mal à ce qu’il/elle pense que je suis.

Je ne SUIS pas ce que l’autre pense, et l’autre n’EST pas ce que je pense de l’autre. Personne ne peut être moi, je ne peux être personne d’autre. Donc, je ne peux que penser l’autre, en moi.

Ces pensées sont miennes, elles sont constituées de tout ce que je crois, ait vécu, toutes mes références. Si je pense que ce que l’autre dit est faux, eh bien je pense que c’est faux, mais ce n’est qu’un jugement de ma part, cela ne vient pas de l’extérieur. Alors je provoque en moi des émotions négatives, douloureuses même. Et si je me mets à penser qu’un ami, que je tenais en haute estime pour le partage des opinions, et donc des émotions positives générées par ce partage, si je me mets à penser d’une manière différente de cet ami et que cette connexion génère en moi soudain des émotions négatives, je vais mal vivre cette relation, et c’est même le changement lui-même qui va me faire souffrir, qui va me désorienter, déstabiliser.

De la même manière je peux ressentir dans ma chair ce que l’autre fait sur moi, physiquement. Je peux ressentir dans mon moi émotionnel et corporel ce que l’autre provoque en moi. Si je pense que ce que l’autre me fait, me fait du mal, alors je ressentirai la douleur et la souffrance. Si ce même acte est pratiqué alors que je pense que c’est pour mon bien, alors il n’y aura pas de souffrance, seulement la douleur.

Les pratiques sado-masochistes nous enseignent que la douleur peut être acceptée, mais même recherchée. Mais il n’y a pas de souffrance, et s’il y a addiction à la douleur, la souffrance sera même de ne pas ressentir de douleur.

Les relations narcissiques nous enseignent que les relations peuvent même être alternativement souffrances et apaisement. Dans ce cas interviennent les émotions, qui sont l’objet du jeu de ce type de relations, contrairement à la douleur.

La souffrance est liée aux émotions. Si je me blesse, et qu’on me recoud une plaie, ça fait mal, mais c’est pour mon bien. J’ai mal mais je ne souffre pas. Si ce même geste de piquer la peau de part en part est pratiqué de manière subie par une personne qui  » me veut du mal « , je vais avoir mal, et certainement beaucoup plus mal, mais de plus, je vais en souffrir : la souffrance est liée au jugement que je fais, elle est liée à l’égo, qui juge que cette personne me veut du mal à moi, personnellement, et au jugement que cette personne est mauvaise.

Mais sans le jugement, sans le fait de rapporter les actes à soi, sans prendre les choses de façon personnelle, il n’y a pas de souffrance, car il n’y a pas d’émotion libérée. De la même façon, si je ne prends pas de façon personnelle un  » je t’aime « , ou même un  » je t’apprécie, tu es un super ami  » je ne vais pas libérer d’émotion montante. Mais justement, j’ai le choix, celui de prendre pour moi ou non, de m’en enorgueillir ou alors d’en tirer simplement de la Joie.

Les émotions font partie de nous et c’est bien ainsi. Elles ont le droit d’être, mais je dois faire attention à ne pas ÊTRE l’émotion. Je peux ÊTRE un sentiment, à savoir soit la JOIE soit la PEUR (dans laquelle on trouve la colère, la méchanceté, l’angoisse, l’anxiété, les addictions, les passions-folles, les obsessions, les dévotions à l’amour, les certitudes, les guérisseurs…)

Un enfant vit son émotion puis passe à autre chose. Il n’est pas fidèle, il n’est pas rancunier, il n’a pas d’attachements. Il est brut. Par la suite, il va apprendre à mentir, pour vivre en société, et pour rêver, pour rêver sa vie.

Si nous apprenions à nous dire les choses de manière non personnelles, nous serions heureux avec les autres, et non pas contre les autres en nous. Si je ne me mets pas à la place de l’autre, si je ne mets pas l’autre dans ma tête, et dans mon corps, alors je peux me détacher des représentations de l’autre, et laisser l’autre libre d’être telle qu’il/elle est. Ne pas ressentir à la place de l’autre me permet de le laisser libre, et donc d’entrer dans une autre connexion.

Seulement, on nous a éduqués dans l’illusion que nous serions tous pareils, que la réalité est quelque chose d’extérieur, de stable, d’établi, et surtout qu’elle est déterminée par d’autres que nous, que nous n’en sommes pas les maitres, individuellement.

Or, chaque-un possède sa propre réalité, à partir de sa carte du monde intérieur dont elle est le reflet. Et la carte n’est pas le territoire.

Je suis énergie, la même que tout être vivant.

L’amoureuse d’Arras

Le temps est clair
le temps va vite
On est en l’air
ou est la Vie ?

oui, il y a, un vent où est
oui il y a, un vent de nord, où
Si il avait donné
donné un peu
s’il y avait du vent
dans les hanches de la femme là bas

il aurait vu le temps passer
il aurait vu, aurait vu, revu

S’il y avait une recette miracle de la vie
alors je saurais si tu es là, toi mon amour, toi que j’attends
où les cerfs paissent, dans les prairies reculées, sans compter, sans bomber, juste entre eux et la nature, la forêt, tout est là, et toi, tu es là, avec moi mon amour…

je rêve encore, que tu es là, à mes côtés, ce n’est qu’un rêve, un rêve de plus, dans les manches du vent se cachent bien des tours de passe-passe,

et je veux rêver, encore une fois, de toi et moi, et je veux, une fois encore, rêver d’un autre avenir, juste toi et moi…

Dans les cimes, là-haut, au-dessus des cimes, le vol de l’aigle, majestueux, lui voit, lui profite du vent

Le vent est d’air…

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