Mois : mai 2022 (Page 3 of 4)

Une étude sur le lien entre news et anxiété

Une étude de British Psychological Society sur le lien entre news et anxiété :

L’impact psychologique des bulletins d’information télévisés négatifs : La catastrophisation des inquiétudes personnelles.

Résumé :

« Cette étude a examiné l’effet du contenu émotionnel des journaux télévisés sur l’état d’esprit et la catastrophisation des soucis personnels. Trois groupes ont regardé des bulletins d’information télévisés de 14 minutes, édités de manière à présenter un contenu à valeur positive, neutre ou négative. Les participants qui ont regardé le bulletin à valeur négative ont montré une augmentation de l’humeur anxieuse et triste, ainsi qu’une augmentation significative de la tendance à catastrophiser un souci personnel. Les résultats sont cohérents avec les théories de l’inquiétude qui impliquent l’humeur négative comme facteur causal dans la facilitation des pensées inquiétantes. Ils suggèrent également que les programmes d’informations télévisées à valence négative peuvent exacerber une série de préoccupations personnelles qui ne sont pas spécifiquement liées au contenu du programme. »

Retrouvez l’étude ici :

https://bpspsychub.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.2044-8295.1997.tb02622.x

 

Conclusions d’une étude sur le lien entre inquiétude et troubles cardiaques

Cette étude parue dans l’international Journal of Psychophysiology en Juillet 2021 de deux équipes Autrichiennes et une Espagnole, traite du

Contrôle cardiaque parasympathique pendant la concentration attentionnelle et l’inquiétude dans le trouble dépressif majeur.

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Voici le résumé :

 » L’inquiétude, qui fait référence à des chaînes incontrôlables de pensées et d’images à charge affective négative, est un symptôme transdiagnostique de divers troubles mentaux, dont le trouble dépressif majeur (TDM). Les théories actuelles associent l’inquiétude excessive à un contrôle descendant déficient de la pensée persévérative qui se produit automatiquement.

Cette étude a examiné le contrôle cardiaque parasympathique dans le TDM dans le contexte de l’inquiétude et du contrôle cognitif. La variabilité de la fréquence cardiaque (VRC) a été enregistrée, dans les bandes de haute fréquence (HF) et de basse fréquence (LF), chez 36 patients atteints de TDM et 36 témoins sains pendant qu’ils effectuaient une tâche de concentration sur la respiration.

L’étude comprenait deux phases au cours desquelles la capacité des participants à se concentrer sur leur respiration était évaluée avant et après une phase d’inquiétude.

En plus de l’inquiétude autodéclarée plus élevée, les patients atteints du TDM présentaient une VRC HF et LF plus faible au repos, et une VRC LF plus faible pendant la tâche que les témoins. Le TDM a également été associé à une capacité réduite de concentration respiratoire, à davantage d’intrusions de pensées négatives et neutres, à une humeur plus négative pendant la concentration respiratoire et à un stress accru pendant la phase d’inquiétude dirigée.

Dans l’ensemble de l’échantillon, la VRC LF est corrélée négativement avec l’inquiétude et les intrusions de pensées négatives autodéclarées, et positivement avec les évaluations de l’humeur. La réduction de la VRC confirme la notion de faible contrôle cardiaque parasympathique dans le TDM.

De plus, le faible VRC représente un corrélat de l’activité préfrontale émoussée et de l’altération du contrôle cognitif qui caractérisent le trouble.

L’altération du contrôle cognitif peut exacerber l’inquiétude, qui est à son tour impliquée dans la genèse des états émotionnels aversifs et le maintien du TDM. »

Retrouvez l’étude ici :

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0167876022000940

AngelaBaira  , JosefMarksteinerbThomasStöckleinbGustavo A.Reyes del PasocStefanDuscheka

a : UMIT Tirol – University of Health Sciences, Medical Informatics and Technology, Institute of Psychology, Hall in Tirol, Austria

b  : County Hospital of Hall in Tirol, Department of Psychiatry, Hall in Tirol, Austria

c University of Jaén, Department of Psychology, Jaén, Spain

 

Received 20 November 2021, Revised 6 April 2022, Accepted 11 April 2022, Available online 14 April 2022, Version of Record 19 April 2022.

 

 

Anxiété en Coaching

Le mot « inquiétude » est une non-quiètude. Elle mène à l’anxiété. Cette anxiété donne l’impression d’étranglement : on a du mal à respirer, la respiration est bloquée sans qu’on s’en rende compte. En anglais le mot worrying vient d’une vieille expression anglaise qui signifie « étrangler ».

( inspiré de Mark Tyrrell, Bruce Lipton, Joe Dispenza, des neurosciences … )

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D’abord, ne pas juger

Quand on se sent inquiet, angoissé, anxieux, pris de panique, la première chose à faire est de ne pas la juger. Tout ce qui se remue en nous a une bonne raison, toutes les émotions y compris les plus « négatives » a une bonne raison, protectrice.

Parce que la peur protège. Rien n’est négatif, mais simplement certaines peurs peuvent être irrationnelles. Mais elles ont beau être irrationnelles, on a beau le savoir, on n’arrive pas à s’en défaire par le simple fait d’en pendre conscience.

C’est parce que les peurs s’inscrivent dans le subconscient. Et le subconscient n’a aucune notion de vrai ou de faux. Il réagit : il a appris à réagir un jour face à un évènement qui a déclenché une peur. Et il a mémorisé cette réaction et nous la ressert à chaque fois qu’il rencontre la même situation qui la déclenche.

Parfois donc, en fonction de notre passé, une même possibilité peut provoquer de l’anxiété ou non. Une personne ayant vécu un ouragan peut développer une peur irraisonnée quand elle se retrouve dans une situation similaire à celle où elle a vécu son expérience traumatisante. Du moment que le vent se lève de façon audible, et fait se balancer fortement les arbres, un réflexe de peur manique peut se manifester. Même si cette personne ne va probablement plus jamais revivre un ouragan. Ce n’est pas le contexte qui est en cause mais ce qui se passe dans la personne.

Ainsi une personne peut avoir peur des araignées et son voisin pas du tout, la première personne va fuir devant une toute petite araignée, le voisin va l’ignorer ou l’écraser (quoique, on peut penser que le fait d’écraser un animal aussi utile n’est pas lié à la peur…).

Dans les deux cas, le subconcscient réagit à un contexte, pas au sujet. Il est donc inutile et contre-productif de juger le sujet de la peur. En coaching on va s’intéresser aux processus qui sont inscrits dans le système de peur.

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Accueillir :

il est essentiel d’accueillir les anxiétés, aussi dérangeantes soient-elles, sans les juger. Accueillir les conséquences positives et négatives.

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La vraie et la fausse peur

Combien de fois en une année pouvez-vous comptabiliser le nombre de peurs réelles et légitimes ? Du genre un véhicule vous fonce dessus, un chien méchant pourrait vraiment vous sauter à la gorge : 2 fois, 3 fois, 5 fois par an ?

Combien de fois dans une journée avez-vous des inquiétudes, des angoisses, des pensées de perspectives négatives pour votre santé, pour celle des autres, pour la planète, etc toutes pes peurs qui sont finalement imaginaires : 10 fois, 20 fois, 30 fois ?

Nous ne sommes pas faits pour stresser en permanence. Le processus de fuite est salvateur dans un moment de vraie peur, mais il désactive notre système immunitaire, notre pensée raisonnée, et fait grimper la tension artérielle, chasse le sang du système digestif et inonde les muscles de sang et d’oxygène, raccourci la respiration et la rend superficielle.

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Quand s’inquiéter devient une habitude

L’inquiétude persistante peut se transformer en une habitude, une habitude désagréable dont il est si difficile de se défaire que les inquiets chroniques trouvent qu’il y a quelque chose de louche quand tout va bien.

C’est vrai par exemple des personnes qui passent leur temps à regarder les mêmes news et à y revenir alors même qu’elles savent que c’est de la redite et des mauvaises nouvelles.

Ces personnes trouvent toujours des justifications : «  je m’informe de ce qui se passe dans le monde », « la réalité est moche », « il y a toujours des choses nouvelles et intéressantes », etc… tout est bon pour justifier cette addiction morbide.

Par exemple durant la crise covid, quand ça allait mieux, certains s’en sont inquiété, et ont appelé de leurs vœux « tu verras très bientôt ça sera pire », et en effet le pire arriva ! mais ça c’est la loi d’attraction dont nous parlerons une autre fois.

S’inquiéter n’est pas anodin, cela a des conséquences. Plus on s’inquiète, plus on produit d’hormone de stress et plus on rêve la nuit. À leur tour, les rêves excessifs causés par des inquiétudes non résolues peuvent provoquer une dépression clinique. Et c’est là encore un autre sujet d’inquiétude. Cesser de s’inquiéter autant peut avoir de multiples avantages.

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Le rôle de l’imagination

L’imagination : elle est partout dans nos vies d’humains ! C’est peut-être même ce qui distingue l’homme des autres animaux ! Tout ce qui n’est pas palpable est imaginé.

L’anxiété chronique a été qualifiée de « trouble de la pensée », mais il s’agit plutôt d’une mauvaise utilisation de l’imagination. Et l’imagination n’est pas seulement « dans votre tête ». Elle a des effets mesurables et palpables, tant physiques que comportementaux.

Par exemple, les personnes jalouses peuvent imaginer toutes sortes de choses négatives sur les actions et les intentions de leur partenaire, souvent sans aucune preuve pour étayer leurs soupçons. Cela peut les amener à commettre des crimes terribles – tout cela parce qu’ils adhèrent au scénario créé par leur imagination.

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Le corps répond au stress et le stress répond au corps

L’imagination peut être utilisée de manière constructive ou destructive. Et puisque l’imagination est dans nos têtes, nous avons le contrôle sur nos imaginations, donc sur les émotions et les hormones qui sont libérées en fonction que nous imaginons le beau (hormones du plaisir et de la sérénité) ou le pire (hormones du stress, désactivation du système immunitaire, sensibilité à la douleur).

N’est-ce pas un peu facile de parler d’attaque de panique comme si elle venait de l’extérieur ? La panique est un état d’anxiété extrême qui attaque la respiration. Des études démontrent le lien entre les syndromes l’inquiétude et les précurseurs des troubles cardiaques (1)

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RESPIRATION

L’anxiété rend la respiration superficielle, et cette dernière est une réponse à l’effort. Sauf qu’on ne fait aucun effort physique. On n’a pas besoin de nourrir les muscles ! En nourrissant les muscles alors qu’ils n’ont pas besoin d’oxygène, par effet rebond on crée une hypersensibilité à la douleur.

C’est un effort inconscient de lutte interne contre l’anxiété : contre l’imagination, contre les idées qu’on se fait d’une situation. Dans ce cas, le corps répond à ce qui se passe dans l’état émotionnel. De même, la tension artérielle augmente, et le système immunitaire se désactive.

Mais si la respiration est une réponse à un effort imaginaire, on peut donc faire l’inverse : respirer lentement et longtemps à l’expir calme l’anxiété !

En effet, une respiration d’effort va chercher l’oxygène pour nourrir les muscles, et elle sera plus superficielle. De plus, l’air c’est la vie et le manque d’air est stressant. Ralentir et allonger l’expir a un grand effet anti-stress : petit à petit, rallonger l’expiration permet de calmer les anxiétés.

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SALIVATION

De même, mâcher un chewing-gum réduit l’anxiété : la salivation est un message au corps qui dit manger, et on ne mange pas quand on est en fuite. Le corps ne peut pas comprendre manger et fuite en même temps.

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POSTURES

La posture : Le stress implique une posture de fuite : se tenir droit, les épaules en arrière, le regard haut, avec le sourire, éloigne le stress de façon naturelle, car on ne peut pas être bien tout en étant mal.

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Corire ou ne pas croire l’anxiété

Nous avons tous des inquiétudes. Une personne anxieuse peut me dire : «  oui ok tu me dis que c’est mon imagination, mais je n’arrive pas à ne pas imaginer, tu vois bien c’est la réalité, ce qui se passe, et ce qui se passe est inquiétant ». OK l’inquiétude se présente à nous, mais nous ne sommes pas obligés de la croire !

Quand JC Grangé écrit un de ses romans sanglants, il n’y croit pas et il n’est pas lui-même effrayé par ce qu’il écrit, sans quoi il ne continuerait pas son écriture ! Et quand vous, lectrice/lecteur, lisez un de ses romans, vous n’y croyez pas non plus ! Vous avez le frisson, mais vous êtes en-dehors du livre !

Je peux par exemple imaginer que le plafond va me tomber dessus : c’est possible, mais pour autant, tant que je n’y crois pas, je ne m’inquiète pas ! Cela reste seulement une possibilité !

Ainsi, plutôt que d’essayer de « ne pas y penser » nous pouvons apprendre à nous détendre profondément tout en imaginant ce qui fait normalement peur.

On peut s’entrainer à prendre de la distance et voir les inquiétudes au loin, tout en se sentant toujours aussi détendu « ici ».

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EXERCICES A FAIRE CHEZ SOI

Dépression exercices à la maison

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EXERCICES A FAIRE EN SEANCE

dépression anxiété exercices en séance

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(1) https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0167876022000940

(2) https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0005796715000431

(3) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20622143/

le langage émotionnel

Nous sommes en permanence traversés par des émotions. Celles qui nous embêtent : la peur, la colère, la tristesse. Chaque émotion porte un message précis, en fonction d’un tas de paramètres contextuels, tels la situation personnelle et professionnelle, l’humeur, le degré d’évolution, etc … on peut pousser loin si on veut, et parler alimentation, lune, environnement olfactif, sonore, lumineux …

Les émotions ne sont jamais négatives. Elles sont les porte-paroles de mes besoins et de mes blessures. En cela, elles en sont aussi les révélateurs, à moi de savoir les décrypter et les traiter. Ce qui est négatif, c’est la charge en énergie qu’elles me coûtent. On sent parfois la pesanteur d’un état émotionnel. Les émotions et leurs sources m’appartiennent, je n’ai pas à chercher à en blâmer les autres – employeur, gouvernement, docteurs – ou des choses, météo, circulation, lune.  Elles se manifestent d’abord de manière physique : sueur, chaleur, bouillonnement intérieur et décharge d’adrénaline, poils qui se dressent etc… et si je réfreine mes émotions, elles deviendront chroniques et le corps va développer une maladie : « le mal a dit ». Notre corps parle, nous informe énormément. La médecine traditionnelle chinoise est basée, notamment, sur les relations organes / émotions / maux. Il faut donc vivre ses émotions, les laisser s’exprimer. Pour ça, il faut être présent, attentif. C’est une grave erreur de refreiner ses émotions, la pression sociale et professionnelle cause beaucoup de tort à ce sujet.

 

Les besoins et les valeurs

Les émotions me parlent de mes besoins, et aussi de mes valeurs. Evidemment, je suis plus ou moins sensible aux besoins, et cela varie au fil de la vie. Nous sommes différents, et c’est tout à fait normal contrairement au moule dans lequel nous pensons devoir entrer. Les besoins sont notamment physiologiques, et associés à la survie comme manger et boire. Par exemple, il est vital d’avoir peur si je croise un ours en forêt. Mais les besoins sont surtout psychologiques, et les besoins insatisfaits dans notre sphère professionnelle touchent souvent la confiance, l’estime, la réalisation, l’affirmation de soi, la coopération, l’épanouissement, l’appartenance etc.. sources de peurs, de tristesses ou de colères. Hélas, certains responsables RH savent bien jouer avec les émotions, pour diviser pour mieux régner, limiter les ambitions, orienter les collaborateurs. Ce qui favorise les carrières des uns mais est au bout du compte est toujours contre-productif pour la bonne marche de l’entreprise, qui est une association de talents. Bref. Pour donner un exemple La peur de l’échec me renvoie à un sentiment d’infériorité donc de la confiance et de l’estime de soi ; Mais les sources de la très grande majorité des émotions sont imaginaires ! Ce qui veut dire que nous pouvons désamorcer les émotions qui nous dérangent. Dans le monde du travail, on nous fabrique même des émotions qui nous plombent. On peut alors utiliser les 5 passoires :

1 – Quelle est MA CROYANCE, ma chanson intérieure ?

2 – Quelles sont les preuves objectives qu’elle soit vraie ? attention la répétition n’est pas une preuve objective…

3 – Quelles sont les gens, les situations qui l’ont déclenchée ? Pourquoi ?

4 – Quelle probabilité que le scénario que je me suis « monté » se produise ?

5 – Quel bénéfice je retire à écouter ma croyance ?

On constate alors que les peurs, réelles, ont très souvent des origines imaginaires. Parfois on me rétorque « c’est pour anticiper ce qui pourrait arriver », ce à quoi je réponds « combien de fois une chose est arrivée exactement telle que tu l’avais anticipée ? » …

Donc, il faut bien vivre son émotion et pas la dénigrer, pour l’analyser, et y répondre. Le mécanisme est toujours le même : émotion, évaluation, action. A mesure que je traite mes émotions, elles seront de plus en plus faciles à traiter. Les émotions deviennent alors de vraies alliées, elles me guident et me donnent des signaux d’alerte, je sais réagir et plus ça va, moins les émotions ne me coutent de l’énergie.

il y a des matins comme ça

Il y a des matins comme ça, des matins pourtant parfois beaux et lumineux, où je n’arrive pas à trouver la lumière en moi, où je suis vide, des matins où une énergie m’entraine vers les profondeurs de la tristesse.

une tristesse toute à moi, dans laquelle j’ai envie de me lover, dans ces moments je veux mettre une cloche au-dessus de moi, qui m’entoure dans mon ambiance interne faite de mélancolie, de tristesse, parfois de désespoir.

Dans ces moments, je suis incapable de voir le beau, alors que je sais que tel endroit, telle personne, tel contexte me remplit de joie « normalement ». Oui, mais voilà, rien n’est normal, d’ailleurs je n’ai pas envie d’être normal, et même je trouve que le normal est une injonction, une dictature.

Dans ces moments, je n’ai surtout pas besoin qu’on me dise de ne pas être triste, car c’est une agression, une intrusion, un profond manque de compréhension. J’ai besoin d’être compris, besoin qu’on respecte mes silences.

Dans ces moments, mon hypersensibilité me fait me terrer chez moi, dans le calme, dans le silence, la présence des humains m’agresse, le moindre bruit m’effraie et me fatigue.

Parfois j’ai même envie de juste dormir, passer ma vie à dormir car au moins personne ne vient m’embêter quand je dors, et je ne suis pas responsable des rêves, je peux me laisser aller, porter par le rêve, le sommeil est doux.

Nos émotions peuvent nous submerger, à tel point que toute la Vie en moi, celui que je suis de Joie et d’Amour, n’existe plus, est totalement englouti par la tristesse. A tel point que je m’identifie à la tristesse, et que je veux ETRE la tristesse.

.Dire  » y’a pire ailleurs  » est la dernière chose à dire à une personne triste, car c’est dénigrer sa tristesse, dévaloriser la personne en l’associant à son état.  Dire à quelqu’un de triste  » ne sois pas triste  » c’est comme l’inviter à l’être encore plus !

Et puis la Vie, la Vie va, elle bouge, elle est mouvement, elle passe sans moi, ma vie passe sans que je sois présent dans ma Vie … parce que je n’en ai rien à faire…

… et puis, et puis … l’espoir renait, il est inscrit dans la VIE : petit à petit je remonte la pente. Au début je n’ai même pas envie de remonter la pente, tellement je suis bien dans mon état plus bas que terre, dans ma caverne de tristesse.

Bouger c’est re-vivre

le pas le plus important est le premier : sortir de chez soi … et puis, et puis un mot gentil, un texte qui me réconforte, une personne qui a l’air de comprendre ce qui se passe en moi, ou un autre évènement peut faire basculer la vie du bon côté … Vie, Espoir, Lumière …

La coaching est partout où est l’échange bienveillant : parfois c’est un sourire, un mot d’un inconnu, un échange sans jugement, et puis c’est aussi le sourire d’un enfant, le cri des hirondelles, ou encore une belle musique.

Mais c’est encore plus fort quand on s’offre la possibilité de se mettre à disposition des autres. En mobilisant nos talents naturels, nous mettons en lumière nos valeurs propres, et cela nourrit finalement l’identité, ce que je SUIS.

Servir est guérisseur

La vie est bien faite, et il y a toujours, dans chaque jour-née, une personne sur notre route pour nous aider à nous relever. Et le mieux c’est quand cette personne n’est pas consciente qu’elle nous relève.

Finalement, nous reprenons vie tout doucement, et l’espoir est ce rayon de soleil qui transperce la brume épaisse. Et quand l’espoir de la Joie entre dans le coeur, le bout du tunnel n’est pas loin.

Un jour ensuite, nous nous rendons compte que nous ne SOMMES pas nos émotions, ni nos opinions, ni nos rôles dans la famille, dans le couple ou dans l’entreprise ni dans la société.

Nous sommes chacun bien plus que cela. Chaque-Un est particulier, unique, et la Vie qui est en nous est un cadeau.

ET LE COACHING DE VIE DANS TOUT CA ?

Le coaching m’aide beaucoup !  j’ai traversé une période difficile, comme d’autres avant moi. Si j’avais eu les armes du coaching, un coach à mes côtés, je serai allé bien plus vite et plus loin. Avec un coach à ses côtés, on ne passe pas des années à ressasser son malheur.

Parce que c’est une méthode où je ne me sens pas comme un patient, mais comme une personne à part entière, dans toutes les phases de mon existence, que je sois triste ou joyeux, le coach est là.

Aujourd’hui je m’aide du coaching pour aider les autres, j’en ai fait une activité qui a de la valeur : une présence, de l’écoute, un échange, des questions bienveillantes.

NATURE ET DEPRESSION

NATURE ET DEPRESSION

Une étude publiée dans un numéro de 2015 des Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America a révélé que le fait de se promener dans la nature (mais pas dans un environnement urbain) réduit la rumination et l’activité dans une partie du cerveau liée à un risque accru de dépression. En plus de court-circuiter la boucle des pensées négatives, « les émotions positives engendrées par la distraction peuvent dévier votre pensée, vous permettant d’adopter une perspective plus objective et plus positive sur vos problèmes », explique Lyubomirsky.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4507237/

le coaching Global pour les troubles émotionnels, avec références

Etat dépressif, anxiété, mal-être, troubles émotionnels et relationnels, troubles du sommeil, douleurs récurrentes … Dans la prise en considération de la personne dans sa globalité, en cultivant le positif et en favorisant l’autonomie, le coaching global offre une alternative à la thérapie pour des mots comme … ESPOIR  – Estime – Confiance – Respirer – Apaisé – Valorisé – Autonomie – LIBRE

 

Dans un contexte de forte évolution des souffrances émotionnelles et de l’humeur (1), les traitements classiques donnent de bons résultats. Mais ils finissent en rechute dans trois quarts des cas (2) ; Certaines personnes se tourneraient volontiers vers d’autres solutions que la classique thérapie. Il y a ceux qui ne veulent pas d’une posture de patient à thérapeute, évitant ainsi de ressasser le passé, ce qui génère de la rumination, laquelle est toxique (3). D’autres veulent éviter de céder dans la « facilité » de la médication, qui non seulement n’est pas aussi performante qu’on le pense, mais peut s’avérer dangereuse voire même fatale, voir (4), (5) et (6). Le coaching n’a clairement pas de prétention thérapeutique. C’est précisément pour cela qu’il peut être proposé en tant qu’alternative pour les troubles de l’humeur et émotionnels.

Le coaching « global »

Le coaching « global » est basé sur la valorisation de la personne humaine, dans son entièreté. C’est d’abord un dialogue dans l’accueil et le non-jugement, une relation d’adulte à adulte. Par l’écoute et les questions, cette méthode douce favorise les prises de consciences positives et recrée de l’espace, favorisant la confiance et l’estime de soi, et la pensée positive qui est si précieuse (7). Il respecte les façons de fonctionner, fait ressortir les talents trop souvent cachés, et met en lumière les valeurs de la personne pour générer un espoir renouvelé, qui est si important (8) dans tout processus de souffrance mentale et émotionnelle.

En plus de cette méthode de dialogue, entrent en scène des méthodes actives et ludiques, et certaines séances se passent « en extérieur » : Parce que l’énergie de la nature est inspirante, parce que le rythme de la marche correspond étrangement au rythme des pensées, parce que le contact avec la nature peut même avoir de meilleurs effets que la prise en charge médicamenteuse (9) : le corps et la tête marchent ensemble, on n’a jamais vu un champion du monde dans un état dépressif, et à l’inverse il est impossible d’être déprimé quand on prend une posture physique optimiste.

Etant  une méthode globale là aussi, j’aborde aussi le sujet des aliments qui ont des propriétés anti-déprime (10) sans même faire de régime !

Parce que à mes yeux le coaching n’est définitivement pas cloisonné, je me sers des 24 techniques d’acupression du TUINA de la Méthode Traditionnelle Chinoise qui a de très bons résultats sur les troubles psychiques, notamment sur les états dépressifs, le sommeil, voir (11), et (12) et (13).

Tout ceci en combinaison des huiles essentielles, qui sont des aides précieux pour les états dépressifs (14). En plus, la personne emportera avec elle les « trucs anti-stress », et j’établis avec elle les actions concrètes à réaliser chez elle, parce qu’un coaching ne s’arrête pas à la sortie de la séance.

Mes clients peuvent me contacter durant tout le processus. J’ai encore des contacts avec certains de mes plus anciens clients, et ils vont tous très bien !

références

(1)  https://www.who.int/fr/news/item/02-03-2022-covid-19-pandemic-triggers-25-increase-in-prevalence-of-anxiety-and-depression-worldwide

(2) https://www.la-depression.org/comprendre-la-depression/la-depression-en-chiffre/

(3) https://health.usnews.com/wellness/mind/articles/2018-03-14/the-hazards-of-rumination-for-your-mental-and-physical-health

(4) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7451660/

(5) http://www.antidepressantsfacts.com/1995-12-Antonuccio-therapy-vs-med.htm

(6)  https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.05.11.20098178v1.full

(7) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7968188/

(8) https://ijmhs.biomedcentral.com/articles/10.1186/1752-4458-8-53

(9) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4507237/

(10) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5050395/

(11) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7600300/

(12)  https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32147033/

(13) https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0965229920318604

(14) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32304038/

 

CHANGE TA MANIERE DE VOIR LES CHOSES ET LES CHOSES CHANGENT

CHANGE TA MANIERE DE VOIR LES CHOSES ET LES CHOSES CHANGENT

Prends une araignée. Tu en as peur ? Oui ? Non ? Prends une personne qui a peur d’une araignée, une autre qui n’a pas peur.

La personne qui a peur des araignées : La peur n’est pas à voir comme quelque chose de mauvais. C’est un réflexe de défense. Toutes nos peurs naissent dans un état légitime. Par exemple, enfant on nous a appris que les araignées causent de graves morsures et qu’on peut en mourir. Souvent ce n’est pas vrai, car nous n’avons aucune araignée vraiment dangereuse sous nos latitudes. La croyance que l’araignée est mortelle est alors assimilée par le subconscient, lequel ne fait pas la différence entre vrai et faux, il ne sait pas raisonner. La peur est basée sur la survie. Elle est donc légitime. Ce qui ne l’est pas, c’est la dangerosité de l’araignée.

En se moquant d’une personne qui a peur des araignées, on se moque de son instinct de survie. C’est une chose à ne pas faire ! C’est profondément dévalorisant, on montre alors à cette personne que sa vie ne vaut rien !

La personne qui n’a pas peur des araignées : Cette personne sait qu’une araignée n’est pas dangereuse pour sa vie, sait aussi que son venin peut être désagréable. Cette personne va soit tuer l’araignée si elle ne réfléchi pas, ou alors elle va simplement sortir l’araignée pour qu’elle soit utile ailleurs, car c’est très utile une araignée.

Cette personne n’a pas activé le réflexe de survie à la vue de l’araignée, et a su garder un raisonnement réfléchi.

Dans les deux cas : l’araignée est la même et elle est au même endroit ! Le problème n’est pas l’araignée, mais la manière de l’interpréter et de réagir !

Le processus, pas le sujet ! Quand nous allons aborder le problème en coaching, nous n’allons pas nous intéresser au sujet, l’araignée, ni même remettre en cause la personne puisque la peur de mourir est légitime et il serait destructeur de la remettre en cause. Nous allons nous intéresser au processus : si la personne le souhaite, et seulement si elle le souhaite, nous allons pouvoir désactiver la peur panique des araignées, simplement par la parole.

Les antidépresseurs sauvent des vies : une croyance encore forte

Les antidépresseurs sauvent des vies : ah bon ?

Une croyance veut que la prise d’anti-dépresseurs permet de « sauver des vies » en évitant à certains de « passer à l’acte ». Si on me dit que la prise d’un médicament peut empêcher une personne de passer à l’acte, je dis ok, mais ce n’est pas pour autant que c’est l’anti-dépresseur qui a sauvé la personne du suicide, mais son effet placébo. Par contre, les anti-dépresseurs en eux-mêmes sont des produits dangereux, alors que le placébo n’a jamais tué, et encore moins une prise en charge humaine.

1 personne sur 200 prenant des anti-dépresseurs commet une tentative ou un suicide (1) durant son traitement, alors qu’une prise en charge humaine n’a jamais tué personne.  Affirmer que la prise d’anti-dépresseurs prévient le suicide est un contre-sens !

L’argument de dire que la prise d’anti-dépresseurs abaisse le taux de suicide n’est pas démontrable. Car avant un suicide, il y a des pensées suicidaires et une préparation consciente à l’acte.

Sans parler d’un taux de rechute de 75% ! …

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UNE EFFICACITÉ TRÈS DISCUTABLE

Dans une large analyse comparant les effets de la médication versus la psychothérapie, on peut lire en conclusion que « les interventions psychologiques sont au moins aussi efficaces que les médicaments dans le traitement de la dépression, même sévère ./.. Les médicaments ont une efficacité relativement moins bonne que la psychothérapie, avec un taux d’abandon plus élevé avec un taux d’échec pouvant atteindre 60 % chez certaines populations de patients. De nombreux antidépresseurs sont cardiotoxiques, ont des effets secondaires dangereux et sont souvent utilisés dans les tentatives de suicide. La psychothérapie peut enseigner des compétences pour aider à prévenir la dépression, ce qui fait de ce traitement une alternative attrayante et rentable aux traitements médicamenteux »

http://www.antidepressantsfacts.com/1995-12-Antonuccio-therapy-vs-med.htm

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MEME POUR LES FORMES GRAVES

Dans une autre méta-analyse, des chercheurs sont même allés jusqu’à contre-argumenter les pro-chimie sur le fait que les personnes qui présentent une forme « grave » de dépression. Ils ont donc comparé les effets de la médication chimique et du placébo en tenant compte de la gravité, et arrivent eux aussi à la conclusion que la prescription de médication ne présente pas d’intérêt supérieur à celui d’un placébo.

https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.0050045

Antidépresseurs versus placébo pour les formes graves de dépression.

 

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DES EFFETS INDÉSIRABLES MORTELS

Dans une méta-analyse publiée en 2020 portant sur 27 études révèle que « l’exposition aux antidépresseurs de nouvelle génération est associée à un risque accru de suicide chez les patients adultes en soins courants souffrant de dépression et d’autres affections. Le biais de publication et les conflits d’intérêt contribuent à la sous-estimation systématique du risque de suicide (associé à la prise d’anti-dépresseurs) dans la littérature publiée. Ils affirment ainsi « nous avons trouvé des preuves que le taux de (tentatives de) suicide était environ 2,5 fois plus élevé dans la prise d’antidépresseurs par rapport au placebo » : C’est-à-dire que ces personnes n’auraient se seraient pas décédées sans ce traitement ! Ils expliquent ainsi que 1 patient sur 200 traité par anti-dépresseurs commet une tentative de suicide ou se suicide.

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Dans cette autre étude Danoise, les chercheurs qui affirment même que «  Il ne fait plus aucun doute que les antidépresseurs sont dangereux et peuvent provoquer des suicides et des homicides à tout âge. Il est absurde d’utiliser des médicaments contre la dépression qui augmentent le risque de suicide et d’homicide »

https://www.bmj.com/content/358/bmj.j3697/rr-4

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UNE AUTRE VOIE ?

Il est facile de recourir aux médicaments quand on est déprimé. Le corps médical n’a aucun effort à fournir, ce sont même souvent les personnes en état dépressif qui réclament la chimie, qui a un réel effet … placébo, mais dangereux ! C’est une stratégie « de consommation » qui peut s’avérer dangereuse.

Alors même que les médecins sont censés s’occuper de cette santé, ils défendent et vendent (prescrivent) à tour de bras des médicaments qui n’ont pas de validité clinique et qui sont dangereux pour la santé des patients.

Le Coaching et la souffrance psychique

Coachs peu concernés par la souffrance psychologique ?

Que ce soit les coachs professionnels ou les coachs en développements personnel « coaching de vie », un certain nombre de coachs préfère considérer leur « domaine de compétence » dans la réalisation d’objectifs élevés pour leur clientèle : changement de job, réalisation d’un achat, d’un changement de vie : des améliorations de l’existant.

Certains Coachs que je croise considèrent que les états de souffrance psychiques et émotionnels sont de l’ordre de la thérapie. On pourrait même affirmer qu’il existe une sorte de tabou : le coach ne devant pas être un dans une posture de thérapeute (exact !) il ne devrait pas intervenir « sur le terrain » des thérapeutes ? …

On ressent même parfois un malaise devant les « risques de passage à l’acte » que présenteraient le coaching d’une personne en souffrance psychologique. Voilà une belle croyance limitante que j’ai eu plaisir à démonter dans cet article (1).

Je considère que le coaching n’est pas réservé à réaliser un objectif qui va d’un bien-être au plein-être de la réalisation d’un objectif « encore plus haut », mais le Coaching Global peut mener du mal-être vers le bien-être et même au plein-être !

 

 

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