la carte n’est pas le territoire.

La carte est constituée de l’ensemble de toutes les connexions neuronales qui se sont constituées durant ma vie depuis ma naissance. Dans l’espace familial, l’espace géographique, l’espace scolaire, amical, professionnel etc… j’ai construit une carte du monde.

Avec cette carte du monde j’évolue dans le monde, le monde c’est le territoire. Mais cette carte ne correspond pas au territoire, ne la représente pas et ne peut pas la représenter. Le monde du territoire est bien plus riche et varié que ma carte. Pour preuve, j’en apprends tous les jours ! Du moment que je suis curieux, j’accumule de nouvelles « connaissances », c’est à dire que j’élargis ma carte, et je peux la modifier, c’est à dire voir dans le territoire des choses que je ne voyais pas, ou même que je ne voyais pas de cette manière ! quand je change d’avis, alors je vois d’autres choses dans le territoire, pour modifier ma carte. Et parfois, ce qui existait dans le territoire change. Tandis que la carte recherche la stabilité, le territoire est également dynamique, il change en permanence !

Parfois, on ne trouve pas la résonance entre sa carte du monde et le territoire. On ressent alors un malaise.

Etant donné qu’aucune carte ne correspond au territoire, il n’existe pas de bonne ou de mauvaise carte ! C’est simplement le résultat de toute l’accumulation des connexions neuronales d’une personne. En somme, la vérité n’existe pas ! On trouvera simplement des cartes plus riches, ou plus compassionnelle.

C’est quand j’élargi ma carte et que je suis dans la compassion que je peux embrasser la carte d’autres.

C’est en remodelant la carte du monde que je peux l’élargir, lui donner souplesse et richesse, et la PNL c’est justement modeler !

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Le corps et le cerveau sont un seul ensemble, et les connexions neuronales sont permanentes, elles passent par le corps entier, le cerveau en fait partie.

le mental est imagination et il n’est pas systémique

bien qu’il fasse partie d’un ensemble qui lui est systémique, le mental conscient, est cette partie de nous qui est consciente, qui sait, qui est douée de réflexion construite : je préfère dire imagination. Car quand on réfléchi, on imagine à partir des ressources dont on dispose.

Cependant, le cerveau cortical, c’est aussi la part de nous qui cherche désespérément les clés dans le noir, là où elles sont tombées ! Notre mental est connecté à l’ensemble systémique, et il subit les mêmes décharges hormonales. Perdre les clés dans le noir fait monter des émotions.

Alors que tranquillement assis à lire ce billet vous vous dites que bien évidemment vous avez déjà la solution, quand on est en situation, on ne réagit pas de la façon la plus posée. Car dans une situation incontrôlée, des hormones du stress se mettent en route, le cerveau limbique fonctionne à fond et le cerveau cortical se désactive. C’est un processus normal qui nous permet de nous sauver des situations critiques. Imaginez qu’un camion vous fonce dessus et que vous vous mettiez à estimer la probabilité que vous avez de mourir ou d’être blessé, et d’estimer le temps d’arrivée des secours etc… qui correspondent à une pensée posée. Non, vous allez réagir avec votre cerveau limbique, celui qui vous sauve d’une situation dangereuse.

Le mental va réagir à sa façon : focalisé sur les clés, et les moyens logiques de les retrouver.  Alors que c’est le moment où il faut changer de mode de pensée, et ne pas focaliser sur le clés tombées par terre, mais élargir la pensée, et chercher l’interrupteur pour allumer la lumière, pour ensuite voir les clés.

Notre carte est donc parfois limitée. En PNL, pour sortir d’un problème, on va se défaire de son cadre. On va recadrer, ou encore décadrer la problématique. Retrouver les clés est l’objectif, mais le moyen pour y arriver diffère !

C’est là qu’interviennent les ressources. Et pour trouver des ressources, on va élargir la carte : sortir du mode de pensée et l’élargir, car « on ne peut pas résoudre un problème avec la même façon de penser dans laquelle le problème est né « , disait Albert.

Dégager le terrain

Mais pour élargir la carte, il faut souvent dégager le terrain de l’imagination dominée par les émotions. C’est là que je m’aide de l’acupression, pour calmer les émotions qui bloquent une pensée qu’on croit logique : on sait qu’on doit utiliser le mental pour retrouver les clés, mais on reste focalisé sur les clés.