Les antidépresseurs sauvent des vies : ah bon ?

Une croyance veut que la prise d’anti-dépresseurs permet de « sauver des vies » en évitant à certains de « passer à l’acte ». Si on me dit que la prise d’un médicament peut empêcher une personne de passer à l’acte, je dis ok, mais ce n’est pas pour autant que c’est l’anti-dépresseur qui a sauvé la personne du suicide, mais son effet placébo. Par contre, les anti-dépresseurs en eux-mêmes sont des produits dangereux, alors que le placébo n’a jamais tué, et encore moins une prise en charge humaine.

1 personne sur 200 prenant des anti-dépresseurs commet une tentative ou un suicide (1) durant son traitement, alors qu’une prise en charge humaine n’a jamais tué personne.  Affirmer que la prise d’anti-dépresseurs prévient le suicide est un contre-sens !

L’argument de dire que la prise d’anti-dépresseurs abaisse le taux de suicide n’est pas démontrable. Car avant un suicide, il y a des pensées suicidaires et une préparation consciente à l’acte.

Sans parler d’un taux de rechute de 75% ! …

********************

UNE EFFICACITÉ TRÈS DISCUTABLE

Dans une large analyse comparant les effets de la médication versus la psychothérapie, on peut lire en conclusion que « les interventions psychologiques sont au moins aussi efficaces que les médicaments dans le traitement de la dépression, même sévère ./.. Les médicaments ont une efficacité relativement moins bonne que la psychothérapie, avec un taux d’abandon plus élevé avec un taux d’échec pouvant atteindre 60 % chez certaines populations de patients. De nombreux antidépresseurs sont cardiotoxiques, ont des effets secondaires dangereux et sont souvent utilisés dans les tentatives de suicide. La psychothérapie peut enseigner des compétences pour aider à prévenir la dépression, ce qui fait de ce traitement une alternative attrayante et rentable aux traitements médicamenteux »

http://www.antidepressantsfacts.com/1995-12-Antonuccio-therapy-vs-med.htm

************

MEME POUR LES FORMES GRAVES

Dans une autre méta-analyse, des chercheurs sont même allés jusqu’à contre-argumenter les pro-chimie sur le fait que les personnes qui présentent une forme « grave » de dépression. Ils ont donc comparé les effets de la médication chimique et du placébo en tenant compte de la gravité, et arrivent eux aussi à la conclusion que la prescription de médication ne présente pas d’intérêt supérieur à celui d’un placébo.

https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.0050045

Antidépresseurs versus placébo pour les formes graves de dépression.

 

******************

DES EFFETS INDÉSIRABLES MORTELS

Dans une méta-analyse publiée en 2020 portant sur 27 études révèle que « l’exposition aux antidépresseurs de nouvelle génération est associée à un risque accru de suicide chez les patients adultes en soins courants souffrant de dépression et d’autres affections. Le biais de publication et les conflits d’intérêt contribuent à la sous-estimation systématique du risque de suicide (associé à la prise d’anti-dépresseurs) dans la littérature publiée. Ils affirment ainsi « nous avons trouvé des preuves que le taux de (tentatives de) suicide était environ 2,5 fois plus élevé dans la prise d’antidépresseurs par rapport au placebo » : C’est-à-dire que ces personnes n’auraient se seraient pas décédées sans ce traitement ! Ils expliquent ainsi que 1 patient sur 200 traité par anti-dépresseurs commet une tentative de suicide ou se suicide.

****************

Dans cette autre étude Danoise, les chercheurs qui affirment même que «  Il ne fait plus aucun doute que les antidépresseurs sont dangereux et peuvent provoquer des suicides et des homicides à tout âge. Il est absurde d’utiliser des médicaments contre la dépression qui augmentent le risque de suicide et d’homicide »

https://www.bmj.com/content/358/bmj.j3697/rr-4

 ***************

UNE AUTRE VOIE ?

Il est facile de recourir aux médicaments quand on est déprimé. Le corps médical n’a aucun effort à fournir, ce sont même souvent les personnes en état dépressif qui réclament la chimie, qui a un réel effet … placébo, mais dangereux ! C’est une stratégie « de consommation » qui peut s’avérer dangereuse.

Alors même que les médecins sont censés s’occuper de cette santé, ils défendent et vendent (prescrivent) à tour de bras des médicaments qui n’ont pas de validité clinique et qui sont dangereux pour la santé des patients.