Mois : mars 2022

Lorsque nos besoins ne sont pas satisfaits, nous pouvons nous sentir … CNV

FATIGUE   :  épuisé –  inerte  – léthargique  – indifférent  – ramolli   –  dépasséimpuissant  – lourd  – endormi  – saturé  – sans élan  – rompu

TRISTESSE   :    navrépeiné  –mélancolique  – sombre  – découragé  – désabu  –  en détresse  – déprimé  – d’humeur noire  – consterné  – démoralisé  – désespéré  – dépité  – seul   – impuissant  –   sur la réserve  – mécontent  –  malheureux  – chagriné  – cafardeux  – blessé   –  abattu –  débordé

DEGOUT  :  dégoûté  –  écœuré

PEUR  :    alarmé  – apeuré  –  angoissé  – anxieux   – inquiet  – effrayé
gêné
  – transi  – tendu  –  sur ses gardes   – bloqué  – craintif  – avec la trouille   – fragile  – vulnérable

TERREUR   :   terrifié  – horrifié  – glacé de peur   – paniqué  – terrorisé
épouvanté

COLERE   :     en colère   –  enragé   –  exaspéré  – agacé  –  contrarié  –  nerveux  – irrité  – qui en a mare   – amer  – plein de ressentiment   – horripilé   – crispé   – ulcéré   – excédé  – furieux  –   hors de moi  –   enragé  –    impatient

CONFUSION   :  perplexe  –   hésitant  – troublé  –  inconfortable  – embrouillé  – tiraillé  – partagé  – déchiré  – embarrassé  – embêté
mal à l’aise
  – frustré   – méfiant  – bloqué  – agité  –

SURPRISE  :    stupéfait  perplexe  sidéré  choqué  effaré  dépassé
abasourdi
  ébahi  hésitant  démuni  désorienté  décontenancé
étonné
  intrigué


Durant cette balade sur Terre

longtemps sur les autoroutes d’une existence trop facile et pauvre,
la matière érigée en religion, égrégors formant réalités, monde de l’extérieur cherchant des chimères anxiogènes,
accumulation vaine de matière dans une course ecervelée sans sens toute ensanglantée
je cherchais à quitter la violence de l’avoir pour trouver l’être …
 
…alors …
 
j’ai quitté la grande route, et me suis enfoncé peu à peu vers la vallée de l’être
pour y trouver la petite route de ma vie, bordée de paysages variés, offerts au fil des pas,
recueillis par les sens en silence pour imprimer les pas dans le sable qui s’effacent déjà
marchant sur cette route aux sens unis,
 
un petit chemin s’est présenté tournant vers un nouvel inconnu,
je m’y suis engagé, confiant et sans questions sur la suite
le présent dans les pieds.
là je la plus petite Vallée encore plus encaissée
offrant alors plus de subtilité, magnifique de nuances, reliefs et découvertes
 
tout à ma cueillette j’ai à peine vu qu’une autre vallée, encore plus petite, encore plus sauvage,
s’offrait à mon pas de son air souriant.
je pénétrais avec confiance dans cette part cachée de la grande forêt de l’existence
venaient à moi les fragrances merveilleuses de trésors insoupçonnés,
régnait une paix et une quiétude qui invitait à la méditation, recueillement des âmes patientes, avec persévérance et amour,
la source du ruisseau est là toute proche, tapie entre les roches et les arbustes, je peux l’entendre …
quelques pas de plus et …
 
Merci merci merci la vie, merci merci merci l’Amour de m’offrir autant de merveilles
ETL 26 DEC 2020

Lumière, étoile et vide

L’étoile émet la lumière. Le vide entre les étoiles reçoit la lumière.

depuis l’étoile, on peut voir le vide.
depuis le vide on voit la lumière. Celle de l’étoile.

Le vide n’est donc pas rien, il a une existence par la lumière.
La lumière de l’étoile a une existence si le vide la reçoit.

Le vide n’a pas besoin de l’étoile, l’étoile n’a pas besoin du vide.
Les deux prennent une existence de sens par la présence de l’autre.

Nous sommes tous à la fois étoiles et vides, et avons besoin les uns des autres pour exister.
Nous n’avons pas besoin de réfléchir la lumière ni le vide, et nous émettons et recevons, c’est le sens que prend la vie en nous.

Namaste

Dépression et Espoir

L’Espoir

La dépression est déprimante, et les personnes en dépression sont profondément ancrées dans leur dépression, mais l‘espoir est le mot fondamental dans la dépression. faire naitre l’espoir va faire renaitre la personne dépressive.

L’espoir est ce qui manque le plus aux personnes dépressives. Toutes leurs pensées y sont liées, les émotions aussi. Une fois que l’espoir entre dans les pensées, la rumination va être moins destructrice. Et plus on rumine plus on est fatigué, et moins on dort, et plus on est fatigué.

Plutôt que de vouloir sauter dans l’eau et sauver la personne qui se noie devant soi, et se mettre en danger en s’immergeant dans le même milieu que la personne dépressive, l’aidant doit rester sur la rive et guider, puisque seule la personne peut se sauver elle-même.

Une personne dépressive ne va pas sortir des premières séances en étant déjà guérie. Il faut laisser le temps au temps et accepter de ne pas savoir sauver les personnes et pas tout de suite.

L’élément fondamental est l’espoir : une personne dépressive n’a pas d’espoir, faire naitre l’espoir va faire renaitre la personne dépressive.

Il est donc plus efficace de changer les émotions en vue de changer les pensées que l’inverse.  il y a plus de connexions neuronales menant des centres émotionnels du cerveau vers les centres cognitifs que l’inverse.

De plus, une personne dépressive aura l’esprit encombré de négativité et y tient très fort.

 

TTT Dépression

 POSER DES QUESTIONS
C’est en posant des questions  que nous pouvons mener une personne à revoir sa façon de considérer les choses.

Exemple 1

Client : « Ma vie entière [globale] est juste un désordre total [global] ! »
Vous : « Donc vous n’avez pas encore [non stable] obtenu les choses [spécifiques] dont vous avez besoin dans la vie. »
Nous avons repris l’essentiel de ce qu’il a dit, mais de manière à limiter dans le temps la misère et à impliquer plus de spécificité quant à ses insatisfactions.

Exemple 2

Un client : « Rien [global] ne fonctionne jamais [stable] pour moi. Je fais tout foirer [interne] ! »
Vous : « Quelles sont les choses [spécifiques] qui n’ont pas fonctionné [passé donc non-stable] ? Quelles ont été vos erreurs [spécifiques] [non stables] ? »

Exemple 3

Client :  » Ma vie [globale, stable] est juste totalement insupportable ! « .
Vous : « Quelles sont les choses [spécifiques] qui sont les pires dans votre vie en ce moment [limitées dans le temps donc non stables] ? »

Nous commençons à recadrer les pensées dépressives d’une manière qui n’est pas forcée ou évidente. Nous ne contestons pas les perceptions du client, mais nous élargissons simplement le contexte, petit à petit.

FAIRE DES DEMANDES

Les « devoirs » simples mais réguliers sont un bon moyen de mobiliser le cerveau cortical.

 

4 – Emmener la personne dans le futur, dans la situation future désirée.

– Identifier avec elle quels de ses besoins particuliers ne sont pas nourris, commencer à parler Comment les besoins peuvent être nourris dans le futur, vérifier la motivation.

–  » et si en sortant d’ici , essaye de ne pas raisonner mais laisser les pensées venir naturellement, si en sortant d’ici tes problèmes étaient du passé,
– qu’est-ce qui aura changé ? imagine et prends ton temps, et décris moi si tu veux, en tout cas mets des mots dessus même si tu ne les exprimes pa
– et maintenant prends un moment en toi-même et observes comment tu te sentiras ?   Observe tes ressentis. Amplifie-les »

« Ok, donc si par pure magie un miracle s’est produit ce soir et tous tes problèmes ont été balayés et ta vie est en ordre et tu es beaucoup plus heureux.  Imagines que cela puisse se produire et que miraculeusement toutes sortes de choses les choses s’améliorent dans ta vie »

« ferme tes yeux maintenant juste pour quelques secondes, laisse aller les pensées et remarque juste ce qui te vient à l’esprit naturellement. quelles sortes de choses te viennent à l’esprit ? »

– Identifier : La réponse de la personne permet d’identifier ce qu’elle veut changer, les motifs à l’action, ce qui va permettre d’orienter le travail suivant.  on ne cherche pas à savoir comment régler les problèmes, mais à faire verbaliser ce que la personne veut voir changer et noter ces éléments. Par ex elle peut dire  » je ferai à nouveau du sport, je verrai mes amis  » n’est pas pareil que  » je ferai à nouveau des voyages et j’aurai un autre job  »

5 – Valoriser : Identifier ses ressources, ses capacités, les amplifier. La seule amplification va générer de l’espoir, un élément fondamentalement en souffrance chez les personnes dépressives.

6 – Faire une futurisation

7 – Actions :
Identifier trois actions de mouvement à réaliser chaque jour, avec comme impératif la joie, en vérifiant l’écologie des valeurs et comportements porteurs : actions à faire qui vont nourrir la joie de vivre.
Utiliser le vakog : faire des photos / chanter / aller courir / faire la cuisine selon les VAKOG.
Les actions vont sortir la personne de l’inaction, et les actions nourrissantes vont cultiver le positif.

 

 

Hier

Je suis parti hier, le Vendredi 11 Mars 2022 de l’ère des humains modernes.

En l’an moins 452, savaient-ils qu’ils étaient en moins 452 ? non ! donc, les numérologues, les l’an 2000, les nostradamus, désolé c’est du vent !

je suis parti hier, et je me crois toujours là, avec ceux qui se croient vivants. S’ils savaient ! s’ils savaient comme on est bien plus vivants « après » : ce qu’ils croient la mort, la fin, car pour eux la mort c’est la fin, pour eux la mort c’est l’absence de Vie. Comme s’ils ne savaient pas, chacun au fond d’eux depuis la plus tendre enfance, que ce qu’ils appellent la mort n’est qu’un passage, une autre dimension, une élévation, un ange qui prend son envol …

Voilà. Je suis ici, depuis hier, au milieu d’eux, au milieu des  » vivants « , et je suis là, à la fois dans l’ailleurs et là.

Ce que je ne sais pas, ou pas encore, c’est s’ils me voient, eux.

Mon frère et sa femme étaient là, pour le déjeuner. Ce soir, je ne sais pas, je ne sais pas si j’tais là, vraiment. Ou si eux étaient ailleurs.

Sensation étrange, que j’avais déjà, de n’être plus vraiment là.

Suis-je « vivant » ?

Les soit-disant preuves ne sont pas des preuves. Le fait que je mange, que j’écoute cette musique, ou que je tape ces mots sur le clavier, avec les sensations corporelles du jour, ne sont pas des preuves, elles sont tellement apprises qu’elles peuvent être … senties, ressenties, mais pas forcément réelles …

Qu’est-ce qui est réel ? …

… je peux être ce jeune homme Suisse, dans une station Alpine, qui plie le linge dans un local d’un hotel-spa, qui ne voit pas les clients, oprhelin de père, blessé par la vie, il s’appelle Anton, et a un faible pour la patronne, Patricia. Je me sens en lui, je me sens lui, et comme on papillon je redécolle, et je l’emporte, lui et tous les autres, les autres anges à la fois terrestres et à la fois célestes…

… ai-je été au-desus du Lac Blanc ? … rien n’est plus angoissant, tout est égal, les dimensions se confondent, dans l’hamonie…

Et plus rien n’est si important. La Vie, seulement la Vie.

Courir après le bonheur là où il n’est pas

Autour de moi, je ne vois que des gentilles personnes. Vraiment, et j’ai énormément de chance. Parmi elles, une grande majorité se contente de se laisser mener, car ces personnes font partie de la population qui a un métaprogramme dirigé par la nécessité. Ces personnes se sentent bien dans la stabilité, et aiment être dirigés, le changement permanent les indispose. Ils aiment les semblables. D’autres sont mus par la possibilité : ces personnes sont ouverts au changement, au challenge, à la différence.

Il faut de tout pour faire un monde. Notre monde actuel est celui de la nécessité, alors qu’en même temps on nous berce dans l’idée que nous sommes dans un monde des possibles.

Je ne pense pas que ce soit vrai : nous sommes plutôt censés marcher sagement dans les sillons tracés par ceux qui ont le pouvoir de poser les jalons du changement. Ainsi, les nouveautés vont très majoritairement dans le même sens : celui du fric, celui du pouvoir, celui de la division.

Division entre les gens, division dans la société, division entre les peuples, entre les jeunes et les vieux, entre les riches et les pauvres, etc… il n’a jamais été automatique que toutes ces sphères ne puissent pas être rassemblées : c’est là une certitude fondée sur des croyances. Ces croyances qui veulent que  » l’être humain est comme ça, c’est tout  » , ou  » ça a toujours été comme ça « , ou bien d’autres croyances. Une croyances soutenue par des chiffres collectés pour la renforcer reste cependant une croyance. Bref.

Autour de moi, je vois une grande majorité de personnes qui n’ont pas le besoin de chercher ou de trouver une quelconque bonheur. Et c’est tant mieux pour elles ! Regulièrement, j’entends des inspirateurs insinuer que tout le monde devrait se bouger le cul pour aller chercher le bonheur. Non, certains n’ont pas ce besoin, et je le respecte.

Mais je vois aussi autour de moi, et c’est l’objet de ma réflexion, des personnes en quête de bonheur. Cette quête du graal, cette vie où on vit le bonheur. Ces dernières années, un grand business du bonheur s’est créé : crééz votre bonheur, trouvez votre voie, batissez votre avenir heureux … Contre quelques euros, centaines ou milliers d’euros, sous formes de livres, de webinaires et de formations, on accèderai à la voie du bonheur …

Sauf que le bonheur n’est pas ailleurs, il est DEJA LA ! Le bonheur n’est pas un gain, un résultat, ou on objectif. Le bonheur est un état.

Saisons

La Vie d’un être est comme une année, saisons rythment le fil de la vie.

On ne se rend pas encore compte, jeune, qu’on est au printemps de la vie, et que la vie va s’arrêter, un jour.

Si tu vois la vie en saisons, tu vois la vie en couleurs, la mienne est flamboyante, l’automne, et le regard tendre sur le passé, sur mon été, sur mon printemps.

L’avenir prend des allures de rêve, et d’où je suis je peux imaginer, il n’y a plus que l’imagination : ma mort sera mon hiver.

Et ensuite ? est-ce que comme pour la nature, il y a un solstice d’hiver, puis la montée lente et inéxorable vers un nouveau printemps, un nouveau cycle de la vie ? …

A la fois continuité, et à la fois totalement nouvelle, la vie se réinvente sans cesse, dans le cycle majestueux de sa nature obstinée.

… alors, alors je rêve … l’énergie qui m’a formée sera comme les feuilles mortes, tombée à terre, digérée, elle constituera le substrat pour une nouvelle vie, une autre vie, sous une autre forme, l’énergie sera débarassée de toute notion d’égo, d’appartenance, elle est une et universelle.

Je suis Vie, je suis énergie, et le jour où je partirai, je servirai à l’émergeance d’une nouvelle vie. Ainsi, la vie que je mène va déterminée si j’offre une bonne énergie à la suite, à la redistribution de mon énergie…

Celle qui m’a été léguée, que je veux respecter, et transmettre avec mon empreinte, ma joie, tout ce qui est unique de moi.

Ainsi, je peux aller en Paix, je n »‘ai rien à prouver, rien à terminer, rien à déterminer, je suis, je suis cela, et tout est pour le mieux.

Namaste, voilà que le printemps revient, réinventons la Vie !

Eric le 05 Mars 2022

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