Mois : janvier 2022 (Page 2 of 3)

Les 5 portes la spiritualité réinterprétées

Fabrice Midal a lancé début 2022 un teaser autour des 5 portes de la spiritualité. Avant de plonger dans la signification précise de l’auteur, j’ai laissé mon inspiration (in-spirit, en spiritualité) courir sur les mots inscrits sur les 5 portes :

 

Agir : la créativité : Je suis dans l’action, plutôt que dans les pensées et les opinions et toute forme de jugement. La réflexion est celle destinée à l’action. Mon action est tournée vers la créativité lumineuse, et la bienveillance est son socle, la gratitude son moteur, l’amour son énergie.

– Voir : l’intuition.  Mon discernement est en constante progression. Pour cela je fais en sorte que mon cœur mon corps mon esprit soient en bonne forme, ils constituent une unité : je suis. Ainsi mon chemin s’éclaire constamment, mon intuition augmente et je distingue nettement les messages que la Vie m’offre.

-être en relation : le monde extérieur
Je suis conscient que j’ai ma propre carte du monde, et que chaque un est différent. Je sais que nous sommes tous uniques et c’est une énorme richesse. Je suis en relation avec moi m’aime et les autres, par l’intuition, par ma sensibilité, par mon ouverture au monde. Je peux ainsi apporter ma Paix et la recevoir.

– sens de complétude
Tout ce que je fais se rempli chaque jour de congruence, de cohérence, de cohésion, de résilience. Ainsi le chemin de ma vie est naturel et correspond pleinement à ce que je suis, et ce que je suis correspond à ce que je veux être. Au lieu de choisir inconsciemment mon chemin de vie, je dirige ma vie et j’en suis responsable : je réponds à la vie

– sentiment d’être en paix
Je m’abandonne, j’accueille et j’accepte tout ce qui me vient, et je prends conscience que je choisis ma manière de vivre ce qui vient de l’extérieur à moi. Chaque instant je veux choisir la paix, c’est comme ça que je vais l’émettre, chaque instant c’est moi qui choisis la voie de l’amour, je sais que c’est difficile, mais l’amour est la seule réponse : « Love is the only answer, hate is the root of cancer » dit la chanson. Chaque jour mon sentiment de paix augmente, elle m’éclaire et me sert de guide.

Est ce si difficile d’aimer ?

Est ce si difficile d’aimer ? C’est la question que j’ai à moi m’aime en ce moment.Ce n’est pas difficile d’aimer, aimer est ma nature m’aime ! Aimer c’est facile, c’est ma nature ! Ce sont toutes les barrières que je mets moi entre moi et aimer, qui me séparent de l’amour de tout en tout.

Aimer est ma nature m’aime. Je m’en sépare par mes pensées, mes opinions, mes certitudes, et même par mes cellules qui ont appris à : à me méfier, à m’éloigner, à reculer, à rejeter, par les expériences de peur, on appelle cela des traumatismes, nés de peur.

C’est la peur et tous ses enfants qui me séparent d’aimer. Non seulement on ne peut pas être à la fois dans l’amour et dans la peur, mais ce sont les deux pôles qui éloignent l’autre. La peur m’empêche de vivre dans l’amour, l’amour empêche la peur.

Accepter, m’abandonner et accueillir ce qui est. Et aimer ce qui est, aimer chaque être tel qu’elle est. Voilà ma nature.

En ces temps difficiles, il devient encore plus difficile d’aimer ce qui est, ceux qui sont à nos côtés. C’est pourtant le défi qui m’est posé par la Vie : aimer ce qui est, par delà les haines et les aveugléments, au delà des inconscientes maltraitances.

Lâcher prise, lâcher les barrières et les renverser une à une, aimer même Celui qui est mon bourreau, cesser d’être victime, me libérer des chaînes de la peur.

Et vivre enfin et de plus en plus dans cet autre amour, celui qui est là, en moi, puisque je suis amour, cet amour qui n’a besoin de rien pour être, nulle nourriture, c’est une énergie universelle et infinie, nulle raison car elle se suffit à elle-maime.

Et pour célébrer celà, la Vie m’a offert ta présence, qui que tu sois qui lit ces mots, toi qui es, toi que je veux aimer au-delà de tous ces raisonnables que sont les barrières de l’existence, celles qui nous séparent peut être.

Je veux aimer au delà de la raison, parce que l’amour n’a pas de raison, l’amour n’a pas besoin de bonne ou mauvaise raison pour aimer, il est, et je suis amour.

Je veux aimer parce que l’amour n’est nulle part qu’en moi, si tu le veux, laisse moi me regarder dans le miroir de ton amour, car tu es amour.

Regarde toi dans le miroir de mon amour, celui qui est vivant et qui danse en toi entre les mots lus : il t’appartient, il est en toi, il est toi, tu es l’amour.

Namaste.

Le pouvoir de la physiologie pour changer d’état

(inspiré de Tony Robbins « pouvoir illimité » page 200 et suivantes)

 » Toute conduite humaine est le résultat de l’état dans lequel on se trouve. »

Dès qu’on adopte une attitude physiologique dynamique, on se met aussitôt dans un état identique.  Changez de physiologie et vous changerez d’état.

Physiologie et représentation interne sont étroitement liées. Si vous modifiez l’un des éléments vous modifiez automatiquement l’autre.  L’action sur la physiologie est un outil puissant du contrôle de l’esprit.  Quand votre physiologie s’effondre, l’énergie positive de votre état s’effondre également et inversement.

La physiologie est le levier du changement émotionnel.  Il est impossible d’éprouver une émotion sans que s’opère une transformation physiologique correspondante. De même il est impossible d’opérer un changement physiologique sans que se produise un changement d’état correspondant.

Il y a deux façons de changer d’État : soit en modifiant ses représentations internes, soit en modifiant sa physiologie : Changer de façon de respirer, de posture, d’expression, de gestes, etc.

– Représentation mentale vers état physiologique : Si vous vous dites que vous êtes fatigué, alors vous constituez la représentation interne qui vous maintient physiologiquement fatigué. Et inversement parfois on motive ses ressources nécessaires pour être en forme, et le corps répond.

Il en est de même dans l’autre sens, celui de la physiologie vers l’état mental.

– Physiologie vers mental : Si vous mettez votre physiologie dans les conditions où elle se trouve quand vous vous sentez fort cela modifiera vos représentations internes, et ce que vous ressentirez à ce moment-là.

Il n’est pas nécessaire de connaître les images qu’un être déprimé forme dans son esprit. Modifiez sa physiologie et vous modifierez son état.

Exemple pour tout état bas :  Tenez-vous droit, rejetez les épaules en arrière, respirez profondément et levez le regard droit vers le haut et formez un sourire avec vos lèvres. Dans cette position vous ne pouvez pas être triste, fade, déprimé. Votre esprit reçoit de votre corps un message lui ordonnant d’être en forme est en éveil et il le devient.

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Pour un Objectif donné (spécifique) ou pour aider une personne triste / déprimée à sortir de son état :

1  – questions

Questions sur la physiologie :
dans un état « fort »
comment vous tiendrez-vous?
comment parleriez-vous?
comment respireriez-vous?
quelle serait l’expression de votre visage?
Notez les modalités et sous-modalités : quelles seraient les sensations, les couleurs, les sons ? (à adapter en fonction du VAKOG de la personne)
Notez-les réponses.

Questions sur les Représentations mentales :  dans un état « fort »
à quoi penseriez-vous ?
comment vous structurez votre journée ?
vos actions ?
croyez-vous en vous ?
Notez les réponses.

Ces réponses permettent déjà une première dissociation de l »état déprimé. S’il le faut, faites faire une double dissociation du genre  » si vous voyez « (prénom) » de l’extérieur quand « (prénom) » est en pleine forme et heureux… » puis posez les questions.

 

2 -Recadrage

Mettez la personne dans l’état physiologique et mental dans lequel elle serait sur elle avait atteint l’objectif.
Note : pour une personne qui est déprimée, la faire retourner à un état non-déprimé est une chose, mais essayez d’apporter un « plus » dans le nouvel état.

A partir des réponses données précédemment :
associez oralement l’objectif fixé et, de façon dynamique, debout et en avançant en marchant vers l’avant (vers l’objectif) :
– Faites prendre l’état physiologique décrit en état fort
– Associez les représentations mentales décrites en état fort
Vérifiez si la personne se sent mieux
+ on peut associer des ancrages.

Dans les cas de forte dépression, on ne cherchera pas un résultat terminé lors de la première séance, mais on demandera à la personne de pratiquer une marche tous les jours jusqu’à la prochaine séance.

Coaching – les drivers

Les Drivers sont au nombre de 5

Ils correspondent à des injonctions que nous tentons en permanence de satisfaire. Nous avons tous les drivers en nous, mais certains sont plus présents, en fonction de l’étape de notre vie.

  • Sois parfait : ce sont les personnes qui ne se sentent pas bien tant qu’elles ne peuvent s’estimer parfaites, autant en termes d’actions que de connaissances.
  • Fais des efforts : c’est l’injonction qui dit que le moyen de réussir est d’essayer, ce sont des personnes qui ne sont pas dans une logique de résultat, de réussite, qui se contentent de tenter.
  • Sois fort : ce sont les personnes qui ne montrent pas leurs sentiments et leurs émotions car elles considèrent que ce sont des signes de faiblesse. Leur satisfaction est importante quand l’objectif a été difficile à atteindre.
  • Dépêche-toi : ce sont ceux qui sont en permanence dans le résultat rapide, ils n’ont pas de patience, ils veulent aller vite en toute circonstance et sont dans l’économie de ressources. Ils ne travaillent correctement qu’avec des délais serrés. Ils veulent toujours se rajouter des choses à faire, se dépêcher et ont une mauvaise gestion de leur temps.
  • Fais-plaisir : ce sont les personnes qui croient qu’elles peuvent rendre les gens heureux et se sentent responsables des autres. Elles ont besoin d’obtenir l’amour des autres et font passer le plaisir des autres avant le leur. Elles n’ont pas conscience de leurs propres besoins.

 

 Et pour le coach, pourquoi travailler sur les drivers ?

1- identifier ses drivers pour comprendre son comportement

Le travail du coach sera de permettre à son client d’identifier ses drivers dominants. L’identification des drivers permettra au client de prendre du recul par rapport à ses comportements habituels.

2- Utiliser les drivers comme ressources

Le coach s’attachera ensuite à mettre en lumière les bénéfices des drivers dominants de son client et à les utiliser comme ressources si cela permet à son client d’avancer vers l’atteinte de son objectif.

Tous les drivers ont des points positifs : le « sois fort » sait prendre des décisions sans état d’âme, le « fais plaisir » travaille bien en équipe, le « fais des efforts » adore la nouveauté….

3- Mettre en lumière les limites des drivers dominants et s’autoriser des permissions pour provoquer le changement

Le coach pourra également apprendre à son client à s’autoriser des permissions s’il sent que le driver dominant est limitant et empêche le client d’atteindre son objectif.

Le « sois parfait » a le droit de demander de l’aide, le « fais plaisir » à le droit de SE faire plaisir, le « sois fort » a le droit d’exprimer ses sentiments, le « dépêche toi » a le droit de prendre son temps et le « fais des efforts » a le droit de réussir.

 

Marschall Rosenberg et la Dépression

M Rosenberg : Dépression : Les personnes sont prises dans leurs jugements, avec la pensée dominante que quelque chose ne tourne pas rond avec soi-même. La dépression n’est pas un état constant. MR commence par dire à la personne en dépression qu’elle peut guérir cette situation si la personne arrive à exprimer ce qui est vivant en elle à l’instant présent. Il précise qu’il ne cherche à remonter au stimuli originel mais qu’elle raconte juste ce qu’elle vit maintenant.

Qu’est-ce que vous ressentez ? quels sont vos besoins non nourris dans votre vie ?

La plupart du temps la personne n’arrive absolument pas à identifier ses besoins. Car les personnes en dépression sont engluées dans les pensées, les jugements, les diagnostics les étiquettes à propos d’elles-mêmes et des autres.  » je suis nul, je suis un mauvais père, je suis une mauvaise personne, je suis paumé, je suis bête, je suis déprimé, je suis folle, je suis…je suis… » . la plupart du temps on trouve des jugements moraux, de valeur.

Il ne parle pas de leurs émotions, ni du passé, ne remet pas en cause leurs pensées et leurs jugements.

Il aide à identifier les jugements, et interroge les besoins non nourris qui leur correspondent.

Nous sommes éduqués à nous identifier aux pensées, alors que toutes les pensées stressantes, donc y compris celles menant à la dépression, et celles qui sont vivantes dans la dépression, sont en fait des besoins non nourris

Rappel ; chaque besoin non nourri correspond à des émotions, et chaque besoin non nourri est la manifestation d’un blocage de la vie en nous, qui essaye de s’exprimer.

Donc, la dépression elle-même est la manifestation de la vie qui est en nous, qui essaye d’exister, de circuler correctement, qui est bloquée (soit en stagnation soit en vide).

Il aide et mène la personne à prendre conscience que la dépression est un bon signal : qui nous dit que ce que nous pensons n’est pas bon pour notre bien-être et pour notre entourage.

il aide les personnes à prendre conscience des ressentis de la dépression, quand la personne pense ce qu’elle pense d’elle.

Etre conscient des jugements qui ont pour effet la dépression, permet d’identifier que ces messages ont une valeur et une utilité, celle de dire  » hey, un besoin en moi n’est pas nourri « .

Une fois qu’on a transformé les jugements en besoins non nourris, on sort de la dépression. On peut alors être triste, ou frustré, etc… mais on sort de l’idée que quelque chose ne tourne pas rond en soi, ce sont des émotions qui ne sont pas liées à des jugements contre soi.

Aimer vraiment, un petit truc au passage

Inspiré de  » le pouvoir de l’Amour  » de Don Miguel Ruiz

Aimer, c’est aimer sans intérêt propre, sans conditionnels. Dans toute relation, chacun est responsable de sa moitié de la relation, mais pas celle de l’autre.

Aussi, ne pas vouloir contrôler l’autre est essentiel pour ne pas tomber dans les jugements et les conditions. Car ce n’est alors pas aimer l’autre personne, mais ce serait aimer la personne que l’autre devrait être selon sa propre image.

Or, personne ne sera jamais comme on voudrait que l’autre soi ! C’est une illusion.

Aimer, c’est aimer sans poser de conditions, et c’est aussi sans intervenir dans son Être. C’est lui faire confiance quand ça ne va pas, l’encourager et valoriser, lui dire qu’on a pleinement confiance en ses capacités, et ne pas vouloir faire à sa place.

Aimer, c’est aimer sans condition : de façon inconditionnelle.

TRUC POUR PRISE DE CONSCIENCE : imagine que tu as un chien. Tu t’occupes de lui, tu le promènes et tu joues avec lui, tu le nourris et il te fait la fête quand tu rentres. Si tu as un chat, voudrais-tu que le chat se comporte comme le chien ? Non ! Evidemment non ! Et l’inverse n’est pas moins faux !

Donc, pourquoi s’acharner à attendre de ses enfants, de son conjoint, de ses amis ou de ses collègues, ou même du gouvernement qu’ils se comportent comme autres que ce que chaque-Un Est ?

Nous avons chacun une carte du monde personnelle, singulière, et aimer c’est respecter ce que chaque-Un EST !

S’il y a des comportements qui ne correspondent pas, c’est qu’ils ne correspondent pas à ce qu’on attend : c’est un besoin en soi qui n’est pas nourri. L’autre n’est qu’un stimulant. Mais le besoin non nourri est en soi, pas dans l’autre ! L’autre peut aider à ce que ton besoin soit nourri, mais il ne pourra jamais le faire à ta place.

C’est comme ça que trop de personnes placent leur équilibre interne entre les mains d’autres, dont ils deviennent esclave en les maltraitant jusqu’à ce qu’ils fassent comme il leur convient. Les besoins ne sont cependant jamais vraiment nourris, c’est une dépendance qui se crée.

Donc, ne faisons pas de nos relations avec les humains ce qu’on ne demande même pas à nos chats ou nos chiens, et même pas à nos poissons rouges : respectons et recevons chaque-Un de façon inconditionnelle, pour profiter des formidables richesses qui s’y trouvent en vérité !

Sortir de la Nasse – Clés de la Nasse

Imagine deux personnes perdues en forêt. Le premier ne connait rien à la forêt et ne trouve pas de chemin de sortie, sans repères il est perdu et panique vite. Le deuxième est habitué à lire les nombreux signes que donne la nature et trouve rapidement la et même les chemins vers la sortie. C’est parce qu’il a appris à porter attention aux signes.

Dans la vie courante, garder son attention ouverte est un talent de base. Les trois premières choses à observer comment on se sent soi dans l’instant présent, comme les autres se sentent au même moment, et comment est la situation au même moment. En gardant ton attention ouverte sur ces trois aspects, tu conserves un esprit clair et tu évites de te sentir perdu et confus. Tu es en connexion. C’est entendu ou relxa, les gens sont cool et ouverts ou aggressifs et fermés ?

Aussi, reste focus, ne te disperse pas sans cesse, ni polluer. Sois engagé et porte ton attention sur ce que tu fais.

Enfin, reste calme. Ce n’est pas être passif, mais c’est être dans l’instant présent en accueillant pleinement ce qui est, en tant que témoin.

Tu peux ensuite non seulement accueillir mais aussi t’abandonner et aimer ce qui est, même ce que tu n’approuves pas.

Sois plein de compassion pour ce qui est, et pour tout être, même et particulièrement ceux qui ne partagent pas ni tes pensées ni tes options de vie. Rappelle toi que nous ne sommes pas nos pensées ni nos émotions.

Ainsi, se présenteront à toi des nouvelles possibilités, car tu auras libéré la créativité en toi et celle qui vient à toi.

Inspiré et complémenté à partir de Getting Unstuck ep11

 » Quand tu réalises que toutes choses changent, alors tu cesses enfin de vouloir les retenir  » – Lao Tseu

 » Quand tu réalises que toutes choses changent, alors tu cesses enfin de vouloir les retenir  » – Lao Tseu

 

On ouvre alors les portes à ce qu’on appelle le lâcher-prise. A quoi ça sert de lâcher-prise ?  Ca sert à prendre du recul.   Ca sert à ne pas bloquer la vie.

Quand on se trouve devant un changement dans ce qui constitue notre réalité, on a tendance à retenir, et à rectifier, à revenir à la situation d’avant.

Pour quelle raison ? Cela arrive quand le changement s’opère sur un ou des éléments extérieurs sur lesquels reposent la sécurité, l’harmonie avec le monde, l’amour de l’autre. Un équilibre est rompu, un statu quo qui tournait tranquillement devient chaos.

Nous pouvons trouver de nombreux exemples de chaos. Un deuil en est un exemple très parlant. L’autre n’est plus là, la relation à cet autre change alors. Tous ceux qui ont vécu le deuil d’un proche savent dans leur chair à quel point une partie de soi est arrachée. C’est ensuite le processus de deuil, que j’appelle un processus de vie, et un processus vital, qui se met en route. Processus de vie, car alors la vie se ré-invente.

La vie continue sans nous, elle s’insinue partout, elle avance sans nous, elle ne nous attend jamais. C’est un processus inexorable. Dans sa grande arrogance, l’homme croit encore que la vie s’arrête quand il s’arrête, ou quand il le décide. C’est une preuve de faiblesse que de mettre fin à l’existence d’une personne, ou de l’enfermer, car la Vie, elle, continue toujours. D’ailleurs, ceux qui tuent ne tuent que de la matière, ils ne tuent jamais la liberté de penser, et renforcent en eux-mêmes, pour toute leur existence, ce qu’ils pensent avoir tué en tuant les personnes : ils ont tué personne, en fait, mais ne tuent jamais un Être, car Être est, n’a pas de forme ni de temporalité, ne peut être stoppé.

Quand on veut retrouver  » la vie d’avant  » on retient ce qui n’existe déjà plus. Même hier n’existe plus. Ce qui nous donne l’illusion qu’aujourd’hui est la continuité de hier, c’est l’illusion que nous avons de contrôler la vie. Moins elle bouge, plus nous avons l’impression qu’aujourd’hui ressemble à hier. Et c’est comme ça que nous nous retrouvons à avoir des jours qui passent vite, des semaines qui passent vite, des mois et des années, et la vie passe à une vitesse folle. Un jour, on se rend compte qu’on n’en a qu’une, et qu’elle est passée.

Retenir la vie d’avant est une illusion, car la vie ne recule jamais. Ce qui existe, par contre, c’est un nouveau lendemain, c’est du neuf, c’est de construire à nouveau, d’inventer et de réinventer la vie qu’on a.

Pour inventer du neuf, la recette est-elle de vouloir à tout prix revenir à la vie d’avant ? Quand c’est possible, on trouve des éléments extérieurs qu’on désigne coupables. Mais ce n’est que reculer l’échéance, finalement.

En voulant retenir la vie d’avant, tu t’opposes à vivre la transformation déjà à l’oeuvre.

06012022

Finalement l’émotion monte en moi, celle de la peur suite à la nouvelle escalade de violence de cette loi de pass vaccinal.

Les vaccinés qui étaient tentés de ne pas faire la troisième dose vont rentrer dans le rang.

Les non vaccinés encore plus mis à l’écart.

Mais ce qui est plus difficile c’est le regard des autres, je suis le méchant égoïste et responsable de leur malheur. Je fais un peu semblant mais ça me travaille.

Et puis personne pour en parler. Juste exprimer, mieux pouvoir une fois peut être pleurer pour expulser la peine, l’effroi, la perte.

Je ne veux pas savoir quelle sera la prochaine étape de cette escalade, mais le peuple a peur et se couche, doute mais suit comme un troupeau de moutons, mais ceux qui vont à l’abattoir ce sont les méchants, les autres.

Ce sont des voisins, des collègues et des membres de la famille, mais malgré ça chacun préfère se coucher.

Comment faire ?

Défiler en silence chaque lundi soir avec une bougie à la main avec comme seul slogan liberté et tolérance, où encore bouder les restaurants et les ciné, organiser des sessions de sport ou d’activité culturelles et des repas libres, arrêter de dénoncer les personnes cas contact, réclamer la liberté et particulièrement pour les plus démunis, ne pas agresser le camp d’en face mais lui demander de respecter les besoins de tous avec honnêteté et sans discrimination et sans aucune forme de violence, demander que les vaccins soient utilisés selon leur destination médicale initiale seulement, demander l’honnêteté aux médias, bouder les médias … et tant d’autres choses qui sont possibles … si on veut, tout ça sans même perdre cette fameuse  » liberté » « comme avant »…

Mais c’est une illusion je le crains, car les méchants seront bientôt encore beaucoup moins nombreux, ils ne sont déjà plus beaucoup, il faudrait que le peuple soit touché dans sa totalité.

Donc les non vaccinés sont désormais des sous citoyens, comme le sont déjà des minorités ethniques, culturelles ou religieuses dans certains pays.

Ça fait partie du paysage, seuls quelques groupes isolés arrivent à se faire entendre parfois, quand les médias en parlent ou pas, puis les médias les oublient et les peuples aussi.

Pas besoin de museler les peuples, les peuples s’auto domestiquent.

Il en est ainsi au travers de l’histoire de l’humanité et actuellement aussi au travers de la planète.

On connait parfois même pas l »existence de ces humains particuliers. Ici aussi, en France, il y a déjà ces discriminations, acceptées, normalisées : personnes de certaines apparences, femmes, handicapés, musulmans, juifs, « jeunes », partout le bon et le mauvais séparent les humains des autres. tout est basé sur  » l’autre est le méchant », l’autre est partout.

Être coupé des autres c’est se couper de soi.

Tous ces constats ne servent à rien, ça ne sert à rien de les dire, tout le monde se retrouve dans un désert de coeurs desséchés, par la peine ou la haine et la peur et la culpabilité, réduits en sable d’amour, sable soulevé par le vent de l’amour pour emporter ces poussières d’amour vers le ciel, où rien ne meurt, tout se transforme… la Vie est toujours gagnante, elle n’a pas besoin des humains, mais les humains ont besoin d’elle, mais ils l’ont oublié….

Les perceptions créent notre réalité

(Inspiré de D Chopra, Getting Unstuck, Day 7)

Notre réalité est faite de nos perceptions. Ce qui nous arrive est dénué de sens. Ce qui nous arrive n’a pas d’intention, pas de couleur, pas de flaveur, pas de signification, pas de direction, aucun sens. Tout EST, tout simplement, et tout ce qui EST n’est rien d’autre que EST.

Tout ce qui donne un sens, une signification à ce qui nous arrive, est « inventé » à partir de la manière dont nous percevons ce qui nous arrive. Nous ressentons et colorons tout ce qui nous arrive.

Etant donné qu’aucune situation n’a de sens en elle-même, c’est notre créativité qui peut lui donner un sens. Chacun a le pouvoir de colorer toute situation à sa manière.

La coloration de la vie lui donne son sens

Tous les jours nous colorons ce qui nous arrive de sens, et nous le faisons souvent inconsciemment. Chacun donne la couleur à ce qu’elle/il perçoit en fonction d’un tas de choses, à commencer par son expérience passée, la pression des autres donc de l’environnement, des règles que nous avons assimilées, des chiffres que nous avons gobés etc…

Et ces perceptions nous mènent à des pensées et des opinions, puis à des émotions, et enfin à des comportements souvent inconscients et elles génèrent des résultats ! Par exemple s’exposer aux rabachages forcément négatif des médias mène à penser et juger tel actualité comme anormale ou menaçante ; Cela génère des émotions négatives et du stress ; Ce qui mène à pensées angoissées et hostiles ; Ce qui nous mène à des actions (ou à de l’inaction) qui correspondent cela : Ce que mène à des résultats ! Or, on n’a jamais vu quelqu’un d’angoissé ou de colérique avoir un comportement joyeux et créatif de changement positif … alors pensez à une communauté ou un pays tout entier qui vivrait dans une crainte collective permanente …

Colorer en « bien » et « mal » ce que nous vivons donne un sens à notre vie qui est génère des comportements automatisés et inconscients de jugements automatisés « bien » ou « mal ». Pourtant, ces colorations divisent et génèrent de la violence. Pensez à la manière dont des peuples tombent facilement dans le  » nous contre eux  » durant une crise, cherchant un groupe cible à blâmer, le désigner comme coupable.

Prendre conscience de notre pouvoir sur nos réalités

Arrêt sur image : qu’est-ce qui m’OBLIGE à percevoir la pluie comme un évènement négatif ? Rien ! c’est un choix !   Qu’est-ce qui m’OBLIGE à percevoir tel comportement de telle personne comme « mal » ? Personne ! c’est mon jugement, fait à partir de mes perceptions !

Selon mon expérience passée, je peux percevoir le vélo comme un engin très dangereux qui devrait être interdit sur route tandis que mon voisin le considère comme un engin très utile, écolo et que tout le monde devrait adopter. Voilà deux perceptions qui mènent des jugements limités et partiels.

Selon la perception, la même situation peut sembler, et être vécue, comme noire ou lumineuse, joyeuse ou triste, pleine de promesses ou désespérée, gentille ou hostile, égoïste ou bienveillant, empathique ou indifférent. Non parce que ce sont des réalités, puisqu’elle est faite de nos perceptions, mais parce que nous faisons le choix de colorer d’une certaine manière nos perceptions. Et il est tentant et confortable d’abandonner sa créativité pour se conformer et adopter la manière que d’autres voient les choses. Mais nous avons objectivement le choix de reprendre le pouvoir sur nos perceptions.

Le choix

Quand il arrive un évènement qui change le cours de la  vie, chacun a le choix de décider soit d’en faire quelque chose de négatif soit quelque chose de positif. Chaque personne donne une couleur différente à un même évènement.

Alors si on veut que la vie soit meilleure, il ne sert à rien d’espérer que les évènements changent, car les évènements n’ont pas de signification.

Pour avoir une vie meilleure, il faut commencer par être ouvert et d’autoriser une nouvelle façon de percevoir les choses. Développer une autre conscience, celle avec un grand C : la Conscience. C’est d’abord ne pas chercher des opinions et des attitudes que d’autres approuvent. C’est aussi prendre conscience que la perception a du pouvoir.

Le pouvoir de créer sa réalité

Les humains sont les seuls animaux à être autant sensibles au sens qu’on donne à tout : par le langage, nous interprétons tout ce que nous voyons, sentons, ressentons, goutons, entendons, tout ce qui nous est sensible. Or, les mots sont porteurs de sens, et ce qui nous arrive se charge de sens et perd sa neutralité initiale. C’est ce qui distingue notamment les comportements des petits enfants ou des animaux des adultes « éduqués ». Rien que  » il pleut  » ces mots donnent un sens à la pluie, et nous sommes souvent incapables de prendre la pluie pour ce qu’elle est.

La coloration que nous donnons à tout ce qui nous arrive est d’une puissance colossale, et tout ce qui nous arrive constitue ce que nous appelons notre existence : c’est le tableau de notre réalité. Nous pouvons avoir des journées, et semaines, des mois et des années et toute une vie soit « nulle », « banale », « résignée », « subie » ou alors joyeuse et remplie de bonheur.

Quand on prend conscience que c’est nous qui donnons la coloration à tout ce que nous percevons, que nous pouvons réaliser que nous sommes chacun le peintre de notre réalité personnelle. Ca veut dire qu’on peut changer l’image, quand on veut.

Ca veut dire qu’on peut arrêter d’adopter la coloration négative que d’autres veulent nous faire passer pour  » la réalité « , et donc qu’on peut cesser d’adopter comme des moutons les pensées, opinions et comportements que d’autres décident à notre place. En ouvrant le champ du possible de nos perceptions, nous générons d’autres émotions ! Et en ayant d’autres émotions, plus positives, notre attitude change, et les résultats aussi : notre existence s’améliore.

En décidant cela, nous ouvrons une curiosité positive, et nous avons plaisir à découvrir notre propre vision des choses ; Nous savons mettre de la distance avec ce qui arrive ; Nous savons nous distancier du jugement ; Nous savons prendre de la distance avec ceux qui veulent nous imposer leurs façons de voir les choses.

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