Mois : décembre 2021 (Page 1 of 2)

L’iceberg de Virginia Satir

Selon Virginia Satir, nous sommes comme un iceberg : seule la partie du comportement est visible par les autres.
En dessous de la surface, on trouve les émotions.
les émotions à propos de nos émotions.
les pensées, qui incluent nos croyances et nos perceptions.
les attentes (de soi, des autres, et celles des autres)
les valeurs
le Soi profond

 

 

Les Stratégies de survie par Virginia Satir

Les Stratégies de survie par Virginia Satir

 

la triade de congruence

V. Satir considère la triade de congruence comme suit : l’équilibre entre le soi, l’autre et le contexte, c’est à dire tout le reste : les autres « autres », les éléments, tout l’environnement.

 

V Satir est très claire au sujet de nos relations : nous ne pouvons être en vraie relation qu’avec un seul « autre » à la fois. Même si cela implique des changements très rapides, comme par exemple dans les interactions au sein d’une famille :  » l’autre » change à tout bout de champ allant rapidement du tiers  »other » vers « context » et vise versa en fonction de la personne à laquelle on s’adresse. La seule constante est le soi.

Ici, les êtres sont représentés par des images d’iceberg, car V Satir considèrait que nous sommes comme des icebergs, seule la partie de notre comportement avec l’extérieur est visible.

Quand on change d’interlocuteur les cartes des iceberg changent entre le tiers « other » et celui du contexte.

Ici, les êtres sont représentés par des images d’iceberg, car V Satir considèrait que nous sommes comme des icebergs, seule la partie de notre comportement avec l’extérieur est visible.

 

Le Chaos et les 4 stratégies  de survie

Quand nous sommes dans le chaos, nous entrons en mode survie. Nous mettons alors en place des stratégies de survie. V Satir en dénombre 4. Nous utilisons tous les stratégies de survie, avec des préférences selon les personnes et les situations pour une ou deux de façon plus fréquentes. Mais elles nous servent et nous sont nécessaires. Nous remettons alors en cause un ou plusieurs éléments de la triade de congruence.

Les 4 modes de survie sont :

 

La posture du blâme : l’accusateur, l’attaque, le reproche, la réprobation. Dans cette posture, la personne ne donne plus crédit qu’à elle seule et au contexte, mais ne donne plus aucun crédit à l’autre, c’est tous les moments où on rend « l’autre » responsable de ses émotions, de son état. Dans cette posture on est fréquemment soit en colère, soit encore déçu.

 

La posture lénifiante: oh excusez-moi ! il fait tout pour éviter et a peur de mettre l’autre en colère, c’est une position de soumission.Dans cette posture, on considère l’autre, on considère le contexte, mais on ne donne plus crédit à soi, on se dénie à soi toute valeur, on est déconnecté de soi. Dans ce cas, on est généralement dans la peur, mais on ne le sait pas soi-même et on ne montre pas la peur. Dans cette posture, on rejette généralement le fait de s’ouvrir et de parler de ses peurs.

 

La posture du super-raisonnable ou encore posture de l’ordinateur : dans cette posture, on agit de façon très académique et « parfaite » lisse. Dans cette posture le contexte occupe toute l’attention on est déconnecté de soi et de l’autre. C’est la posture du pseudo sage qui est détaché de toute émotion et relativise tout à l’extrême. Cette posture est parfois visible chez des enfants qui se prennent pour des grands. Chez les adultes, les personnes dans cette posture sont souvent isolées et ne peuvent intégrer un groupe de par leur posture.

 

la posture de l’évaporé : dans cette posture, rien n’est grave, on divertit, la personne est déconnectée à la fois d’elle-même, de l’autre, et du contexte. Parfois on commence par blaguer d’une situation dans laquelle on n’est pas à l’aise, pour créer une diversion. D’autres tombent soudainement de fatigue, ou fuient ou trouvent un prétexte pour cela, et d’autres encore peuvent utiliser des distractions comme l’alcool ou les drogues, les jeux, la télévision…

******

Comme déjà énoncé, nous avons besoin de ces stratégies, elles nous protègent et nous servent. C’est quand nous les utilisons de façon trop fréquente qu’elles desservent notre congruence. Pour réduire cela, nous pouvons (non pas chasser les stratégies mais) cultiver notre congruence. Pour devenir un niveleur, flexible, équilibré.

Et pour cultiver notre congruence, nous pouvons nous connecter du mieux possible à notre iceberg. Plus nous sommes connectés à notre iceberg, meilleure est notre communication.

L’iceberg de V Satir : nous sommes comme des iceberg, chacun d’entre nous. La petite partie visible est notre comportement, et tout le reste est invisible pour les autres, les émotions, les pensées, les attentes, les valeurs, et le SOI

(entretemps, Robert Dilts a proposé les niveaux logiques, qu’on peut adapter aussi, avec les comportements et l’envrionnement comme parties immergée de l’iceberg.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le concept de mort n’est il pas lié au concept de temps ? Si je ne suis pas lié au temps, je n’ai pas de mort.
La mort est un égrégore. Une illusion. Une chaîne. Elle limite ma vie. Elle est le temps. Le temps m’empêche de vivre dans le présent. Le temps est la mort. Le temps stoppe la Vie
Il n’y a pas de parcours de vie, je suis ma vie !
Le temps n’existe pas.

Si l’existence se déroulait sur une ligne de temps, toi et moi serions dans des temps différents. Tu serais à 46 ans et moi à 27 (oui je sais je fais pas mon âge, merci c’est sympa)

Or nous pouvons vivre le même moment présent. Car nos existences terrestres sont dans le moment présent.

Le passé n’existe pas ni le futur, car ton passé n’est pas le mien ni celui de quiconque.

Personne n’est jamais allé dans le passé. La mort se définit comme la fin du passé. Si je n’ai pas peur du passé et si je n’y crois pas, je n’ai pas peur de la mort. Me libérer du passé c’est me libérer de la mort.

Car le passé est mort. La mort est passé.

Personne n’est trop vieux ou trop jeune, chacun est dans son temps de vie, à savoir son présent. Être présent c’est être au présent, c’est tout simplement être

Process Coaching – ICA

 

Le coach : accueil inconditionnel, relation de confiance, savoir valoriser, positiver, savoir relancer, reformuler, poser des questions bleues, parler au présent le plus possible. Relation d’adulte/adulte et quand il le faut posture de parent normatif positif.

Introduction première séance
Expliquer la méthode : Le coach n’intervient pas comme un consultant. C’est avant tout une relation de partage dans laquelle le coach accompagne pour que son client puisse faire émerger ses propres solutions / pour qu’il soit acteur de sa vie  / le client peut mettre en oeuvre concrètement objectif qui lui sera propre. / le coach vise que le client soit aligné avec ses valeurs, ses talents, ses façons de fonctionner dans son environnement /
Contrat : fixe la durée, le ou les lieux, le tarif, la manière de travailler ensemble, la déontologie. L’émotion est tout à fait ok, on se dit les choses.
Qu’est-ce que la personne attend du coaching ? Questions au présent.

Séance:

Accueil : Comment est ta météo, énergie haute/basse et bonne ou moins bonne

OBJ : avec quoi veux-tu repartir aujourd’hui ?
Poser l’objectif :  Quel est l’objectif de la séance ?

Présent : Pour cerner l’obj / le problème : de quoi de où avec quoi on part ? Quels sont les obstacles ? questions ouvertes et bleues. Définir le secteur de vie. Quelle est la motivation /10.

Définir un obj SMART (atteignable n’est pas réaliste. Réaliste = ./.. à une situation extérieure  et  ./.. aux moyens)

Vision Idéale : On nourrit le SMART avec la vision idéale, afin que le client soit imprégné de son film. on cherche l’alignement des niveaux logiques. La personne doit être en phase avec son objectif.

Retour au présent : quelles différences avant/après ? Quel est le ressenti : l’énergie circule où dans le corps ? Amplifier les sensations.

Ressources : extérieures et intérieures.
Descendre les niveaux logiques : Valeurs, Capacités, Comportements, Environnement
S’il le faut passer par la modélisation des réussites.

Obstacles : Réels ou croyances ? Poser des questions, l’obstacle doit être concret, souvent ce sont des croyances.

Options : demande pour la prochaine séance. prendre du plaisir à le faire, pas de conditionnel. On peut faire cela par dissociation.

Plan d’action : qu’est-ce qui est le plus réaliste, le plus pertinent, fun, qu’est-ce qu’on retient ? Doit être temporel et mesurable avec du FUN. Quelle est la motivation /10.

Suivi : 10 minutes de positif, proposer de ne pas dire MAIS, retour sur les actions. Valoriser.  Et si pas réussi : qu’est-ce qui a fait que ça n’a pas marché ? quel est l’apprentissage ?

Feedback Intermédiaire.

Le coaching global pour qui pour quoi c’est quoi ? 

Le coaching génératif          pour qui       pour quoi       c’est quoi ? 

Le  coaching génératif est basé sur la génération des ressources propres à chacun et met la personne au centre de l’accompagnement.

Ce coaching ne s’intéresse pas au sujet, mais aux processus !     Le sujet c’est de l’information et c’est l’affaire des consultants ou d’internet.
Mais ce sont souvent les processus qui nous limitent, que ce soit dans les difficultés de la vie ou dans la réalisation d’un projet.

Ce coaching s’applique par conséquent à une large palette de situations   :   pour réorienter sa vie professionnelle ou personnelle, ou encore de trouver un nouvel équilibre entre ces domaines de vie.
//      c’est aussi mettre en pratique une idée ou un projet, développer une passion      //
C’est encore améliorer le relationnel, dénouer les émotions, parfois se réconcilier avec avec la Vie et retrouver de la Joie    //

Ce que je fais c’est t’accompagner dans la concrétisation de l’objectif qui correspond à ta singularité    à ce que tu es vraiment      //   C’est pour cela que ce sera durable, car c’est quand on fait de qu’on aime qu’on se réalise     //

J’utilise une méthode d’accompagnement inédite qui t’emmènes vers du positif   :  parle-moi de ton passé et de tes défauts, nous répondrons ensemble par ton avenir et tes talents !    parle-moi de ce qui ne marche pas, nous visualiserons ensemble de ce qui marche !    Tu as 10 fois plus de possibilité que tu ne le penses, et à 2 on en a 100 fois plus !    //

J’utilise des techniques de PNL qui sont de formidables outils pour construire ses propre stratégies, se débarrasser des croyances limitantes inconscientes, régler les incohérences, positiver, nourrir la motivation, clarifier et tracer le chemin dans les actions concrètes.    //

je te propose une vraie relation de confiance

N’attends pas les opportunités, mais crée les !

Developpement de mon Coaching

Au 12/12/21

 

l’humain au centre de ma pratique : Ce qui compte c’est l’humain, les techniques et thérapies sont des outils. La meilleure technique du monde ne peut rien si l’humain n’est pas présent, ouvert, réceptif.  Voir : lire Carl Rogers, Dilts et quels autres ?

Me Spécialiser :

Coaching et développement de l’Être : estime, confiance, valorisation, alignement; Comment ? Processus d’accompagnement + techniques PNL de valorisation et de rectification des processus limitants. Quand ? tout de suite ? Quoi ? Vidéo ? avec qui ? Associations, tel à JM

Coaching et santé avec la PNL :  les acupuncteurs font circuler l’énergie, les techniques émotionnelles libèrent les émotions bloquées, je veux amener la personne à changer le comportement qui l’amène à générer à nouveau des blocages, les mêmes ou d’autres. Ca peut devenir une spécialité.

Coaching et émotions : PNL : les maladies chroniques sont d’origine émotionnelle. Les émotions coupent la circulation de l’énergie. Quel est le but ici ? : libérer les émotions. Comment ? Psycho-Bio-Acupresure : apprendre !
oui, ça a de la valeur ! ça a de la valeur de faire monter le positif chez une personne ! ça a de la valeur de l’amener à ses propres talents, valeurs, solutions, son propre chemin ! Ma valeur, c ‘est d’abord ça ! Et plus je sais faire cela, plus je suis un meilleur coach !

Coaching Sylvatique : Pourquoi ? parce que j’aime la nature ! Formation avec l’ICA ? Quel est le contenu ? … quand ? : le Samedi : ok, et quelle anéne : saisons ? printemps été 2022 ?  combien ça coute ?

– la CNV : Comment ? pratiquer, intégrer, simplifier, rendre accessible. par les exemples…à développer. Pourquoi l’emmener dans mon coaching ? Parce que ça peut vraiment aider mes coachés à communiquer mieux avec l’extérieur, à formuler d’autres accords.

– les Accords : écrire, diffuser, vulgariser.

 

Les 4 Quadrants de la Vision Intégrale – Ken Wilber

partiellement tiré de : integralia.be

 

4 Quadrants (AQAL – All Quadrants All Levels) qui constituent la synthèse de la théorie.

Ainsi un fait ou un événement peut être vu selon différentes perspectives :

1) Du point de vue Subjectif-Individuel [JE] : ce qu’un individu ressent par rapport à quelque chose, comment est-ce qu’il interprète cela ?, quel sens donne-t-il à CA ?

2) Du point de vue Objectif-Individuel [CA] : nous sommes là dans le concret, ce qui est palpable, ce qui se passe objectivement d’un point de vue physique/chimique/neuro-cognitif, ce qui est mesurable, ce qui est « scientifiquement prouvé » (ou validé selon des processus solides et fiables).

3) Du point de vue Subjectif-Collectif [NOUS] : il s’agit de la symbolique d’un événement ou d’une info au niveau « micro-collectif » (famille, communauté, nation, ethnie, tribu, …), l’interprétation qui est donnée à travers le prisme d’un ancrage culturel (forcément inconscient, et forcément subjectif), et le sens qui est collectivement donné.

4) Du point de vue Objectif-Collectif [EUX] : nous sommes là dans le « macro-collectif », dans ce qu’on pourrait appeler « la civilisation » ou encore « le Système », c’est-à-dire les normes en vigueur communément admises, ou encore La Loi. C’est le socle commun objectif qui structure une société. Un paradigme.

 

un événement factuel [quadrant II] peut provoquer un ressenti particulier (et subjectif) chez un individu [quadrant I], ce dernier adoptera des comportements [quadrant II] (1) conformément à son éducation, son milieu social, son appartenance ethnique (valeurs ancrées) [quadrant III]. Mais il doit aussi réguler son ressenti, ce qu’il vit, et la façon dont il réagirait spontanément, au regard des normes sociales en vigueur, selon les procédures « communément admises » (2) [quadrant IV]

 

 

(1) Un autre individu recevra l’information d’un point de vue factuel [Quadrant II], en développera un ressenti subjectif personnel [Quadrant I], etc. Voilà comment ces quatre Quadrants définissent une complexité en mouvement perpétuel aussi d’un seul paradigme.

(2) Exemple : dans nos pays (en Occident) on ne se fait pas justice soi-même. Ce qui peut être totalement différent au sein d’un autre type de société. Il ne s’agit pas de porter un jugement sur d’autres modes de fonctionnement, mais bien de comprendre comment les sociétés se structurent et fonctionnent ; et comment les individus y prennent leur place [anthropologie et sociologie]. Mais aussi comprendre comment les individus peuvent potentiellement développer des névroses (voire des pathologies) dans un cadre et un contexte systémique et écologique. Tel est l’intérêt (un intérêt parmi d’autres) de la Vision Intégrale dans une démarche de coaching.

 

 

 

LA PHILOSOPHIE DE LA PNL – Postulats de base

LA PHILOSOPHIE DE LA PNL  – Postulats de base

Notre vision du monde n’est pas le monde (la carte n’est pas le territoire).

Chaque modèle du monde est unique.

Il n’y a pas de modèle du monde plus « vrai », mais certains sont plus aidants que d’autres.

Si c’est possible quelque part dans le monde, c’est également possible pour moi.

(Ceci ne signifie pas que je suis prêt ou prête à mettre l’énergie et le temps nécessaire pour réaliser ce dont il s’agit).

Les limites sur lesquelles nous butons ne sont généralement pas dans le monde mais dans la représentation que nous en avons.

Mieux vaut savoir comment « ça marche » plutôt que pourquoi « ça ne marche pas ».

 

« Vision de l’être humain »

Plus on a de choix, mieux cela vaut (la PNL est un modèle d’addition de choix plutôt que de soustraction d’un problème).

Chacun de nous possède les ressources nécessaires pour évoluer, atteindre des objectifs ou résoudre des problèmes.

Lorsqu’une personne ne dispose pas des ressources dont elle aurait besoin, elle possède la capacité de les acquérir.

Il n’y a pas d’échec, seulement un feed-back qui permet d’apprendre et de rectifier. L’erreur est donc une étape sur le chemin de la réussite.

Quel que soit le comportement manifesté, il a une fonction positive.

 

« Vision des relations »

Une attitude de confiance et de respect vis-à-vis de soi-même et d’autrui est l’attitude la plus utile pour établir et maintenir une relation constructive et atteindre ses objectifs.

C’est notre interlocuteur qui donne son sens aux messages que nous émettons.

Chaque fois que c’est possible, il vaut mieux se situer dans un cadre de coopération plutôt que dans un cadre de compétition.

La Technique du Seuil de tolérance – PNL

La Technique du Seuil de tolérance

Indications :

  • Nous devons ce modèle à Robert Dilts. Il permet de traiter la relation lorsque le seuil est franchi sans que la personne soit capable de prendre une décision claire.
  • Un seuil insupportable, inacceptable est dépassé. Une « goutte » d’eau a fait déborder le vase. Pour le sujet, une valeur capitale a été heurtée, baffouée.

 

             But :

  • Rétablir le confort du sujet en éliminant la réponse indésirable.
  • Cette technique a montré son efficacité dans les relations au sein de l’entreprise, du couple…
  • Il peut être parfois difficile de la mettre en oeuvre seul, l’aide d’un coach qui jouera le rôle de « facilitateur » peut être réellement bénéfique.

 

  1. Trouver la goutte d’eau. Rechercher l’origine du conflit. Quelle est la « goutte » d’eau qui a fait déborder le vase ?

* Demander au sujet de retrouver l’expérience qui a fait  » déborder le vase « .

* Lui faire raconter cette expérience.

* S’il est associé, il est utile de le laisser exprimer son émotion.

A quel moment cela s’est-il produit ? Revivre cet instant en faisant revenir le ressenti du moment : « c’est l’état interne. »

Concrètement : Il est important de revivre cette situation, pour se « rebrancher » sur les émotions du moment.

 

  1. Dissocier (Prendre de la distance.)

* Guider le sujet pour qu’il regarde la scène  » de loin « , du point de vue d’un observateur extérieur.

* Le sujet déroule cette scène jusqu’au seuil, en s’arrêtant juste avant celui-ci, avant qu’il ne prenne la décision qui fait basculer tous les critères du côté négatif.

Concrètement : Faites comme si vous étiez un observateur extérieur, neutre.

Que voyez-vous? Décrivez la scène en parlant de vous comme si vous étiez une autre personne: si vous êtes Pierre: « je vois Pierre qui est en face de … »

 

  1. Rechercher les critères. Quel est le point sensible que le partenaire a touché ?

* Quels sont les critères importants et les valeurs qui ont été « bafoués » de façon plus ou moins répétitive?

* Quel est le critère essentiel – pour maintenir une bonne relation qui, de façon répétitive, ont été violés jusqu’à l’expérience de seuil.

* En effet, c’est souvent la répétition qui fait atteindre le degré d’intensité considéré comme inacceptable.

* Noter les équivalents comportementaux de chaque critère : ce qui montre ou prouve que le critère a été violé.

Les critères et les valeurs sont ce qui est important pour nous, les valeurs se situant à un niveau hiérarchique plus élevé.

Exemple de valeurs: La liberté, l’honnêteté, la tolérance, la justice, l’amour, la fidélité…Je vous laisse rechercher vos propres valeurs.

 

 

  1. Introduire un doute

* Le guide recherche l’équivalence de comportement qui a provoqué l’expérience de seuil pour induire du doute et de la flexibilité ; demander des réponses précises.

* Reprendre chaque équivalence de critère et introduire un doute en procédant par recadrages successifs :

* – Se peut-il que X ne prouve pas Y ?

* – Y a-t-il une façon de justifier ou de comprendre ce que l’autre a fait en introduisant l’idée de boucle de rétroaction :

Est-ce que ça peut être acceptable de… ? Est-ce que tout le monde réagirait comme toi… ? Pourrais-tu réagir autrement ?

Et si ce qui est important pour moi n’avait pas la même importance, la même signification pour l’autre ?

Serait-il possible que ta réaction à son comportement soit excessive ou, d’une certaine manière, injustifiée ?

  1. Motiver en changeant de perspective. Se mettre à la place de l’autre

* Établir la liste de ce que la personne a fait de bien. Qu’est-ce que cela montre de positif. Quels sont les critères et les valeurs que cela satisfait.

* Répertorier les comportements du partenaire qui sont des équivalents positifs pour chaque critère important.

* Apprendre au sujet à modifier son attitude de façon à susciter chez le partenaire des comportements désirables prouvant que le critère est bien satisfait.

* Augmenter, par des recadrages, la tolérance du sujet en élargissant le champ de ce qui est acceptable et en augmentant son choix de critères.

Je me mets à la place de la personne avec laquelle le conflit est apparu (je suis lui ou elle). Je lui attribue une intention positive, quelque soit la difficulté que vous éprouvez à faire cela, c’est indispensable de « jouer » le jeu. Et si X voulait quelque chose de bien, qu’est-ce que ce serait ?

  1. Déterminer l’état désiré

* Faire visualiser la scène de seuil telle que la personne aurait voulu qu’elle se déroule ( état désiré ).

* Demander au sujet si cette construction est réaliste.

* Vérifier l’écologie pour le sujet et la relation, et faire les ajustements appropriés.

Qu’est ce que je veux à la place?

C’est ce que nous appelons l’état désiré (ED) par opposition à l’état présent (EP) qui est la situation conflictuelle.

  1. Ancrer les ressources nécessaires

* Pour que la scène se passe de la façon souhaitée. Je visualise la scène. Je vis en imagination la scène telle qu’elle se présente dans la phase précédente, on dit que l’on s’associe à la situation (ED)

  1. Comparer les deux futurs possibles

Demander au sujet de visualiser deux avenirs possibles :

* Que serait le futur s’il découle de l’expérience négative ?
* Que serait le futur s’il découle de l’expérience transformée et si le sujet utilise les ressources qu’il possède maintenant consciemment ?

 

  1. Changer l’histoire de la relation

Faire un changement d’histoire de la relation :

* Demander au sujet de repartir au tout début de la relation puis le faire « grandir » jusqu’au présent avec les nouvelles ressources, les modifications de critères et d’équivalents comportementaux.

Une nouvelle histoire…Reprendre les « choses » à zéro fort de tout ce qui vient d’être dit…

  1. NB

Cette technique peut être utilisée sur différentes scènes « seuil ».

Plusieurs facteurs permettent de modifier la perception de la relation : reconsidérer les critères et leurs équivalents, modifier certaines attentes, élargir ses choix, mieux comprendre le principe de l’interaction et savoir mettre en œuvre les ressources nécessaires.

Grâce à la modification des échanges avec l’autre, il est alors possible de mettre en place de nouvelles bases pour faire renaître la relation.

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