Mois : mars 2021 (Page 6 of 6)

Le temps est mort

Le concept de mort n’est il pas lié au concept de temps ? Si je ne suis pas lié au temps, je n’ai pas de mort.
La mort est un égrégore. Une illusion. Une chaîne. Elle limite ma vie. Elle est le temps. Le temps m’empêche de vivre dans le présent. Le temps est la mort. Le temps stoppe la Vie.

 

Il n’y a pas de parcours de vie, je suis ma vie !
Le temps n’existe pas.

Si l’existence se déroulait sur une ligne de temps, toi et moi serions dans des temps différents. Tu serais à 46 ans et moi à 27 (oui je sais je fais pas mon âge, merci c’est sympa)

Or nous pouvons vivre le même moment présent. Car nos existences terrestres sont dans le moment présent.

Le passé n’existe pas ni le futur, car ton passé n’est pas le mien ni celui de quiconque.

Personne n’est jamais allé dans le passé. La mort se définit comme la fin du passé. Si je n’ai pas peur du passé et si je n’y crois pas, je n’ai pas peur de la mort. Me libérer du passé c’est me libérer de la mort.

Car le passé est mort. La mort est passé.

Personne n’est trop vieux ou trop jeune, chacun est dans son temps de vie, à savoir son présent. Être présent c’est être au présent, c’est tout simplement être

Egrégores

Un égrégore est, un concept désignant un esprit de groupe constitué par l’agrégation des intentions, des énergies et des désirs de plusieurs individus unis dans un but bien défini.

Les concepts que sont les égrégores dominent nos vies ils forment notre réalité, ce que nous désignons comme réel, factuel, vrai. Or, tout ce qui constitue notre réalité est issu de concepts. Et l’humain est un animal étrange obsédé par la conceptualisation.

Nous avons aujourd’hui une réalité de plus en plus mondiale, uniforme, et sa religion imposée à tous est la science. les humains ont transposé en science toutes les croyances validées; la science admise est en fait une science anthropomorphique, construite pour qu’il puisse la comprendre. Sans possibilité de s’identifier, les humains sont perdus.

La science quantique, qui n’est pas admise, dit par exemple que le temps n’existe pas, que la distance n’existe pas, qu’il n’y a pas de poids etc… toutes choses qui sont inconcevables pour un esprit humain qui n’a pas d’égrégore pour cette science qui est donc rejetée, par manque d’égrégore.

J’ai vu une série documentaire qui explique à quel point tout est mathématiques. C’est amusant à regarder, car même si on ne comprend rien des maths, on voit à quel point oui, en effet, tout est maths puisque on a inventé les maths; les maths existent pas dans la nature. Ainsi, tout sera également physique, chimique, etc… ils sont marrants les humains 🙂

les concepts humains ont besoin de codes. Les codes sont inscrits dans les mots. Les humains ne peuvent construire des égrégores qu’à partir du langage commun. Ainsi, ce n’est pas seulement ce qui nous arrive à nos sens qui nous parlent de notre environnement extérieur, mais les sens sont éduqués selon des égrégores.

Donc, notre réalité même, même ce que nous envoient nos sens, sont des égrégores, des constructions mentales communes. Il en est ainsi jusque dans les égrégores les plus fous, comme l’univers, que nous imaginons comme des galaxies et tout un tas d’éléments infinis, et jusqu’à l’atome, la plus petite, et tout ça tient ensemble dans un autre concept que nous nommons l’énergie universelle, autre concept…

Donc, si tout est égrégore, où se situe notre réalité ? ce que je raconte est absurde ? Non, car nous avons inventé tout ça parce que nous en avons besoin.

Quand on regarde la vie de la nature, les animaux et les plantes n’ont pas besoin de nom, ni d’existence, ni de place, ni de se situer, .. Les arbres par exemple n’ont pas besoin de langage pour commun; les arbres font ce qu’ils ont à faire, sans savoir comment ni pourquoi, sans avoir besoin de connaissance, la connaissance ayant besoin d’égrégore.

Un oiseau n’a pas besoin de savoir chanter, il le fait. Finalement, toute la nature n’existe pas sous la forme que nous la conceptualisons. Ni l’univers, ni rien.

C’est un joli vertige, que la seule réalité qui n’a pas de réalité conceptualisable. Et finalement, si on s’en remettait simplement à notre instinct, notre instinct humain, accepter notre besoin de concepts, mais non pas pour tenter de tout expliquer et avoir raison, mais juste pour vivre, juste pour aimer …

et finalement, la seule chose à faire, qui n’a pas besoin d’égrégore, c’est aimer !!!

 

identification

Sans identification aux idées sans identification aux pensées sans identification aux émotions alors…

Sans identification aux pensées aux émotions et aux idées alors il n’y a pas il n’y a pas de racisme il n’y a pas de différence il n’y a pas de discrimination il n’y a pas de jugement

Sans identification aux pensées aux émotions et aux idées il n’y a pas de dogme il n’y a pas de principe absolu il n’y a pas de vérité il n’y a pas de domination et il n’y a même pas de volonté de pouvoir.

Sans identification au penser aux émotions et aux idées il n’y a pas de volonté de s’approprier quoi que ce soit il n’y a pas d’attachement aux aux choses aux objets et à la propriété

Sans identification aux pensées et aux émotions et aux idées il n’y a pas de frontières il n’y a pas de séparation il n’y a pas de division

À chaque fois que je m’identifie à mes pensées je ne suis rien je suis éphémère car les pensées défilent à toute vitesse si les pensées des fils moi aussi j’ai des fils et je ne peux pas montrer être entré dans une continuité je ne peux pas être dans la paix car les pensées se bousculent les unes après les autres les unes contre les autres

À chaque fois que je m’identifie à mes émotions je les cultive et je les ressens une émotion dure entre une minute et une minute 30 tout ce qui est au-delà de une minute 30 c’est moi qui l’ai créé en moi c’est moi qui l’ai retiens et je me coupe de la joie de la joie profonde car on ne peut être à la fois dans la joie et dans le domaine vaste de la peur

À chaque fois que je m’identifie à mes idées je vais créer de l’idéologie et cela crée une vérité qui est propre à moi-même à moi seul et cela me sépare des autres

Etty Hillesum – Citations

Même si on ne nous laisse qu’une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d’elle il y aura toujours le ciel tout entier à porter dans le cœur

Oui, nous autres femmes, pauvres femmes folles, idiotes, illogiques, nous cherchons le Paradis et l’Absolu. Je sais pourtant par l’intellect – un intellect fonctionnant à la perfection – qu’il n’y a rien d’absolu que tout est relatif et nuancé à l’infini et pris dans un mouvement. Et que c’est justement ce qui rend le monde si fascinant, si séduisant, mais si douloureux aussi. Nous autres femmes, nous voulons nous éterniser en I’homme. C’est vrai : je veux qu’il me dise : « Chérie, tu es la seule et je t’aimerai éternellement ». C’est une fiction. Mais tant qu’il ne l’aura pas dit, le reste perdra pour moi tout son sens. Je négligerai tout le reste. C’est cela qui est fou : moi je ne veux pas de lui, je ne le voudrais pas pour compagnon unique et éternel. Mais j’exige de lui qu’il me veuille ainsi. Se peut-il que ce soit précisément ma propre incapacité à donner un amour absolu qui me pousse à l’exiger de l’autre ? Et de plus j’exige une intensité toujours maintenue. Tout en sachant fort bien, instruite par mon propre exemple, que cela est impossible. Mais dès que j’observe chez I’autre une défaillance passagère, je prends la fuite : à quoi s’ajoute évidemment un sentiment d’infériorité, un raisonnement du genre : si je ne suis pas en état de le captiver suffisamment pour qu’il brûle toujours pour moi du même feu, sans jamais fléchir, alors autant vaut n’avoir rien du tout. C’est d’un illogisme diabolique, je dois extirper de moi cette pensée. Si quelqu’un brûlait toujours du même feu pour moi, je serai bien embarrassée. Cela me gênerait, m’ennuierait, briderait ma liberté. Oh. Etty. Etty.

 

Une vie bouleversée de Etty Hillesum
Notre unique obligation morale, c’est de défricher en nous-même de vastes clairières de paix et de les étendre de proche en proche, jusqu’à ce que cette paix irradie vers les autres. Et plus il y a de paix dans les êtres, plus il y en aura aussi dans ce monde en ébullition.

Porter l’autre en soi, partout et toujours, enserré en soi-même, et là, vivre avec lui. Et cela non pas avec un seul, mais avec un grand nombre. Inclure l’autre dans l’espace intérieur et l’y laisser s’acclimater, lui faire une place où il puisse croitre librement et s’épanouir.

Je suis enceinte, intellectuellement enceinte, et je voudrais enfin mettre quelque chose au monde.-

 

e ne crois pas que nous puissions corriger quoi que se soit dans le monde extérieur que nous n’ayons d’abord corrigé en nous.

Methode Sedona

Methode Sedona

 

POUR : Angoisses, tristesse, colère, anxiété, peurs, regrets, toute pesanteur émotionnelle.

 

Penser avec le coeur, faire mentalement le geste d’ouverture des bras pour chaque étape

D’abord : Accueillir le problème, se mettre dans l’émotion du problème

Ensuite 3 étapes :

Accueillir les pensées, émotions et croyances générées par le problème

Accueillir ce qu’au fond finalement on veut retenir, garder, serrer contre soi, ne pas lâcher de ce problème

Accueillir ce qui est particulier à la personne, ce qui la touche personnellement dans ce problème, ce qui est spécifique de ce problème à la personne

faire le bilan

Recommencer s’il le faut, chaque jour jusqu’à disparition de la souffrance.

 

 

 

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